lectures x

Lundi 21 juillet 2014 1 21 /07 /Juil /2014 14:01

Extrait n° 3 : pages184-185. Le narrateur est maintenant en compagnie de Marguerite.

Mmmm3-1

Mmmm3-3« Je me lèche deux doigts et je glisse ma main dans la culotte que j’écarte de côté, j’aime assez quand la femme est à moitié quelque chose, qu’il reste un obstacle somme toute assez illusoire. Sa minette m’accueille très élargie et les lèvres se boursouflent pour se répandre plus haut que sa laine. Nous nous patinons mutuellement des mains en nous fixant le sourire aux lèvres. Mon action sur elle la pousse à s’ouvrir sous mon nez, elle est très silencieuse pour quelqu’une qui a de la joie à s’en faire propulser les tétins. Ses mamelons prennent du relief sous les bonnets. Elle sait peloter, humecte sa main, puis tiraille le manteau du soldat, le serre au col, le hisse, lui prodigue des vaguelettes de pinçons sur la longueur, l’endort pour mieux le réveiller, avec virulence, à la façon des chahuteuses. Quand elle accélère ses manoeuvres, j’accélère les miennes et la voilà, la grande virevolte sur ma main, une belle artiste du croupion, excellant en danses des hanches et contractions des cuisses, le ventre rentré, tendant tout son corps en arrière. Très efficace.Mmmm3-2

Elle ôte sa robe en ne brisant notre contact que deux secondes. Marguerite est menue, les cuisses musclées, un fin fuseau qui s’entretient sûrement et prend garde à ce qu’elle dévore. Mais de ce que je me coltine au ventre, elle s’en gave sans risque de prendre du poids. Elle est à poil, c’est son côté magicienne aussi car je ne l’ai pas vue se soulager du peu qu’elle portait encore. Ses cheveux n’ont même pas tremblé du mouvement tant ils sont endigués par leur frisure. Et comme je le disais, Marguerite est une acrobate. À poil, elle grimpe sur l’accoudoir, je ne bronche pas, à poil, elle escalade le dossier comme un singe puis elle me dévale à plat ventre par-devant, ne rate pas sa cible et s’enfourne ma queue dans la bouche, son corps élastique retenu par ses deux genoux sur le dossier de chaque côté de ma tête. Ce qui me met aux premières loges de ses voluptueuses failles que ma mignardise a irriguées. J’ai le museau sur ses moiteurs et alors qu’elle pompe et m’inonde, je plonge ma bouche toute langue durcie entre ses replis et mon nez s’enfouit avec délicatesse entre ses fesses. »  

Mmmm3-4

 

 

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Dimanche 20 juillet 2014 7 20 /07 /Juil /2014 09:50

Extrait n° 2 : pages 118-119. Au cours d’une soirée, Jean-Paul se trouve en compagnie de deux femmes, Monique et Martine.

Mmmm2-0

 

Mmmm2-2«  Elles se frottent l’une contre l’autre sur un canapé deux-places, elles dégustent du thé vert car cela les aide à éliminer. Monique pleure, ou bien c’est Martine, Martine console, ou bien c’est Monique. Elles se réconfortent en s’enlaçant comme des amies. Monique s’épanche sur le col de Martine, puis elle bave sur son chemiser entier. Elle dit, attends, je vais essuyer. Monique frotte avec ses doigts sur le chemisier. Martine frémit et glousse. Monique déboutonne le chemisier. Martine plonge la main dans son soutien-gorge et présente son mamelon à Monique. Monique salive sur le tétin. Martine triture le pubis de Monique. Monique écarte les cuisses. Martine enfonce un doigt dans la culotte de Monique. Monique sanglote encore plus fort. Martine a les deux seins dans les mains de Monique. Monique mordille les deux seins de Martine. Monique lèche. Martine tombe à genoux entre les cuisses de Monique. Monique soulève les fesses. Martine tire sur le pantalon de Monique. Martine gamahuche la chatte de Monique. Monique s’enfonce un doigt là où la langue de Martine, très très inexpérimentée, ne parvient pas. Monique jouit sous la langue et les doigts de Martine. Et puis c’est le tour de Martine. Martine et Monique savent alléger leurs peines. » 

Mmmm2-1

Mmmm2-3

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Samedi 19 juillet 2014 6 19 /07 /Juil /2014 09:54

Aurélie Van Hoeymissen, Mmmm

Éditions Le Cercle Poche n° 53, 2001 (285 pages)

Mmmm

En 4 longs mais captivants chapitres, nous suivons l’itinéraire érotique de Mmmm. Exceptionnellement, je consacrerai 4 articles à cet ouvrage en tous points remarquable, tant par la richesse de sa langue que par la variété de ses situations. Volontairement, je ne vous proposerai aucun extrait mettant en scène l’énigmatique Mmmm, que je vous laisse découvrir par vous-même en lisant ce livre.

Extrait n° 1 : page 108  Jean-Paul, tout jeune narrateur encore puceau, est amoureux de Mmmm, mais fantasme sur Mathilde, la mère de Mmmm qui n’est pas insensible à ce désir.

 

Mmmm1-3«  Elle rougit. Mathilde a toujours été amoureuse de moi. Quand elle m’a rencontré, après son mariage avec Fulbert, je suis certain qu’elle s’est refusée à lui pendant des jours. Elle a rêvé de moi. Elle m’a imaginé lui avalant la touffe, écroulé entre ses cuisses en angle affaissé. Elle relève sa jupe, Mathilde porte un collant ajouré comme un porte-jarretelles. Un voile de couleur chair qui marque encore plus sa nudité de ménagère. Elle le fait dans l’entrée dès que je sonne. La porte n’est pas fermée à clef. Je la pousse. Mathilde est assise sur le bord de la troisième marche de l’escalier. La jupe sur la taille. La touffe très très volumineuse, forêt épaisse, boule de mousse gonflée par la pluie. Elle ne dit rien. Elle a honte de son accueil. Sa mise n’est pas élégante. Son chemisier est taché. Un bouton décousu entrebâille le vêtement sur son sein mou. L’aréole est si foncée qu’elle en parait craquelée de crasse. Son ventre est visible sous la ceinture de sa jupe. Le ventre rond où commence à se semer la végétation du pubis et le pubis qui étouffe de chair grasse et meuble. Des frisures de saleté, des moutons de poussière affleurent sous ses fesses. Je fais demi-tour, je dis, Mathilde, tu es trop sale, non Mathilde crie et pleure, Mathilde hurle, regarde, Jean-Paul, regarde. Le dos appuyé contre la porte refermée, je l’observe se masturber et jouir en geignant. »

Mmmm1-1

Mmmm1-2

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 7 juillet 2014 1 07 /07 /Juil /2014 15:12

Gabriel Garcia MARQUEZ, Cent ans de solitude, 1967

Editions du Seuil, 1968

marquez1

Je viens de relire pour la cinquième fois en trente ans ce chef d’œuvre de Gabriel Garcia Marquez. Je vous ai choisi ce court passage en toute fin de roman, où les deux derniers descendants de la lignée de José Arcadio Buendia, une tante et son neveu, s’aiment d’un amour sans retenue et sans tabou.

« Ils ( Amaranta Ursula et Aureliano) s’adonnaient à l’idolâtrie de leurs corps en découvrant que ce qui répugnait dans l’amour recelait des possibilités inexplorées, beaucoup plus riches que celles du désir. Tandis qu’il  massait avec des blancs d’œufs les seins érectiles d’Amaranta Ursula, ou adoucissait à l’huile de palme ses cuisses élastiques et la peau de pêche de son ventre, elle jouait à la poupée avec l’impressionnant zizi d’Aureliano, lui dessinait des yeux de clown avec du rouge à lèvres et des moustaches de turc au fusain à sourcils, et lui mettait des petites cravates d’organsin et des petits chapeaux en papier d’argent. Une nuit, ils s’enduirent des pieds à la tête avec des abricots au sirop, se léchèrent comme des chiens et s’aimèrent comme des fous à même le sol de la véranda où les fit revenir à eux un torrent de fourmis carnivores qui s’apprêtaient à les dévorer tout vifs. »

marquez2

Vous aurez sans peine reconnu une illustration de Manara

 

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Lundi 23 juin 2014 1 23 /06 /Juin /2014 12:39

Françoise REY, La Gourgandine

Éditions Albin Michel, 2002 ( (éditions livre de Poche n° 30018)

Récit autobiographique où Françoise Rey nous raconte son enfance et sa découverte de la sexualité dans les années 1960

Extrait n° 2 : Christine, une camarade de classe, a confié à Françoise la garde d’une enveloppe contenant « une vingtaine de photos pornographiques, très colorées, très précises, exploitant l’art du gros plan jusqu’au vertige ». À la première occasion, Françoise qui a 15 ans observe en secret ces photos interdites…

gourgandine02-1« Tout ce que j’ai lu, appris, deviné, imaginé, n’est rien auprès des révélations brûlantes, extraordinairement réalistes de ces clichés obscènes, pour lesquels ont posé des femmes plus écartelées, plus offertes, plus profondes que jamais mes songes les plus torrides ne l’auraient osé envisager. Car ce sont surtout elles, les femmes qui captivent mon regard ; le spectacle de leur sexe béant, riche de méandres, de plis, de chemins rouges, de cratères nacrés, m’émeut instantanément, m’amène à une volupté convulsive, désorganisée, plusieurs fois renouvelée qui me fatigue et m’exaspère. Le pouvoir de ces images sur mon ventre est si radical, si puissant, que mon nerf optique me semble directement relié à mes entrailles, et mon cerveau, ma merveilleuse machine à fantasmes et à projections privées, endormi et inutile derrière le rideau opaque de ma volonté, demeure impuissant à réagir, à seulement participer…gourgandine02-3

Peu à peu cependant, la stupéfaction s’épuise, le choc s’affadit, et j’inventorie plus lucidement, plus intelligemment les composantes du tableau. Et peu à peu l’homme y trouve sa place : là où je ne voyais qu’accessoires au service du culte féminin, énormes matraques à combler la femme, gourdins colossaux pour l’écarteler, cônes géants, dégoulinants pour sa gourmandise, je finis par considérer ses partenaires, forêt que cachaient les fûts étonnants de leur virilité. Derrière chaque tronc, un homme. Sa grimace douloureuse et concentrée, ses muscles arrondis dans l’effort de la pénétration, ses mains crispées, ses jambes ouvertes, ses fesses élargies. Lui aussi fendu, troué. Lui aussi capable d’écartèlement, d’exhibition, du don inouï et divin de l’indécence. Et armé si démesurément qu’il me semble consulter un traité de tératologie plutôt qu’un catalogue de situations quotidiennes. Ces acteurs sont à coup sûr des exceptions. Leur monstrueuse anatomie m’excite à présent, pour ce qu’elle représente de rêve inaccessible et farouche. Je suis sûre que jamais, dans la vie, je ne rencontrerai la pareille. Jamais un garçon, un homme, ne sera capable avec autant d’époustouflante impudeur de se donner en spectacle à mes regards conquis , jamais je ne m’assiérai, comme cette brune trop maigre qui écarquille ses cuisses de sauterelle, sur un pilier de chair rose, bien droit et cylindrique, dangereusement enflé, jamais ne je ressentirai l’exaltante, la délicieuse terreur d’éclater sous son invasion. »

gourgandine02-2 

Pour les illustrations de ce passage, Tom Poulton est vraiment celui qui approche le plus l'authenticité de la scène 

 

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 20 juin 2014 5 20 /06 /Juin /2014 09:00

Françoise REY, La Gourgandine

Éditions Albin Michel, 2002

gourgandine

édition livre de Poche n° 30018, en couverture illustration de Man RAY : La Vierge (détail, 1969

Récit autobiographique où Françoise Rey nous raconte son enfance et sa découverte de la sexualité dans les années 1960

Extrait n° 1 : orgasme dans les toilettes, magnifique texte tout en grâce fiévreuse..

gourgandine2

gourgandine1« Maintenant, je tire le verrou au cabinet, je m’y installe, je m’y ouvre, largement, comme on s’envole, et dans ma tête surgissent des images insensées, affolantes, incontrôlables, d’hommes, de femmes qui me contemplent, qui plongent leurs regards avides à l’intérieur de moi, qui voient l’invisible, l’immontrable, qui adorent à genoux le trésor de ma révélation, l’or incarnat de ma faille offerte, il n’y a plus d’obscénité, ou alors elle est délectable, permise, obligée, une religion étrange a fait de moi cette créature écartelée, livrée à l’adoration du monde, je rêve de me donner plus encore, plus, bien plus, jusqu’à la déchirure, jusqu’où une petite fille peut-elle ouvrir les genoux ? Rien que ce rite-là, rien que cette recherche, rien que la limite chaque fois repoussée, le ravin de plus en plus exhibé, de plus en plus béant où mon cœur va descendre et exploser, rien que ça, et je franchis les barrières de notre univers dans des gerbes d’étincelles, je monte, monte, la joie brutale, fulgurante, me propulse dans les champs célestes, où l’air pétille comme du champagne… Somptueuse volupté… (…) Mille fois de décide de ne plus jamais repartir. De ne plus jamais réitérer la magnifique cérémonie de ma joie, et mille fois je retombe, l’appel est trop violent, ma tête, mon cœur, mon ventre, tous conspirent à la déchirante reddition, tous réclament l’essor divin, la magique secousse, l’odyssée d’où je reviendrai essoufflée, éblouie, consternée comme un ivrogne aux résolutions menteuses. »

gourgandine3

 

 

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 18 juin 2014 3 18 /06 /Juin /2014 09:25

Nicole AVRIL, La disgrâce, Éditions Albin Michel, 1981

En Charente Maritime, dans leur propriété de la Prée, non loin de La Rochelle, la jeune Isabelle surprend sa mère, dans une grange, avec Vincent, un jeune homme dont elle est secrètement amoureuse

 disgrace4« - Est-ce possible, est-ce possible que cela existe encore ? interrogeait sa mère. Je croyais que jamais plus, non jamais plus… C’est possible, oui, je me croyais morte, je …

Des exclamations, des demi-mots, des syllabes sans suite, des plaintes et enfin un bruit mou qu’Isabelle reconnut avec certitude, le bruit de vêtements tombant à terre. Maintenant ils devaient être nus, ils étaient nus, nus comme dans les films, et la chaleur n’y était pour rien, ni la proximité de la mer. Non, ils ne courraient pas se baigner, elle n’était pas assez sotte pour le croire et elle aimait trop Vincent pour ne pas deviner que ce qu’elle-même désirait, c’était sa mère qui allait l’obtenir. Sa mère toute nue, si belle, plus belle que les dames des magazines, toute dorée et fine et lisse, toute longue et tendre, toute brune et digne et obscène, soufflant comme un cheval qui se cabre, collant sa bouche à celle de Vincent (…)

Comme tu es bonne, disait Vincent et Isabelle écoutait…  Pourquoi disait-il : tu es bonne ? N’était-il pas d’usage de parler de la belle Mme Martineau-Gouly ? De la belle, non de la bonne Mme Martineau-Gouly. Jusqu’à ton cœur, j’irais bien  jusqu’à ton cœur, ajoutait-il. Ces mots, tandis qu’ils faisaient mal à Isabelle, lui donnaient aussi le sentiment d’assister, captive dans son trou d’ombre et presque ensorcelée, à un mystère inouï où la jouissance et la douleur se mêlaient au point qu’elle n’aurait su dire si elle souhaitait qu’on mît tout aussitôt un terme à son supplice ou qu’au contraire il se prolongeât. (…)disgrace5

- Bouffe-moi, dit soudain Mme Martineau-Gouly, la belle Mme Martineau-Gouly.

Un cri. C’était presque un cri. Rauque et pourtant éclatant. Était-ce vraiment sa mère qui avait prononcé ces mots ? Isabelle avait à peine reconnu sa voix. Comme dans les films d’épouvante, on eût dit qu’un esprit malin s’était glissé dans le corps de sa mère et parlait par sa bouche. Comme l’amour pouvait-il métamorphoser une femme douce en un monstre ? À l’horreur qu’éprouvait Isabelle s’ajouta alors une sorte d’exaltation qui lui fit soudain espérer le pire, c’est-à-dire que sa mère ne ressemblât plus à sa mère, et que par d’autres cris encore plus terrifiants et par des actes encore plus insensés, elle trahît de manière certaine la transformation qui s’était opéré en elle.

 

disgrace1Le désir d’Isabelle fut satisfait au-delà de toute espérance, car la belle Mme Martineau-Gouly, de cette vois qui n’appartenait plus à la reine de la Prée, mais plutôt à une créature sortie des cauchemars de sa fille, prononça bien des mots qu’elle n’avait point coutume d’utiliser en société et même en famille. Le plus étrange encore était que Vincent habituellement plus libre qu’elle dans son langage, plus exubérant et fantasque dans es gestes ne la suivît que de très loin sur ce terrain-là. (…) Isabelle risqua un œil hors de sa cachette. Elle ne vit que deux corps nus, farouchement emmêlés, que deux êtres si parfaitement occupés d’eux-mêmes qu’elle aurait pu, à cet instant-là, si elle en avait eu le courage, sortir de son trou et traverser calmement la pièce sans que le couple desserrât son étreinte, sans même qu’il s’aperçut de sa présence. Pour eux, elle n’existait pas… »disgrace2

disgrace3

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 28 mai 2014 3 28 /05 /Mai /2014 13:29

SEXY SUSHI, Sex appeal

Album « Marre, marre, marre » (2008)

 La chanson sur Youtube

J'ai découvert le groupe Sexy Sushi avec la chanson "J'aime mon pays" qui a été pour moi une révélation : la chanson engagée n'était pas morte, et même bien vivante. Si vous ne les connaissez pas encore, je vous encourage à le faire, comme à travers la chanson que je vous propose aujourd'hui, subtil mélange d'érotisme et de provocation...

sex-appeal1

 

Le sex appeal de la policière sex-appeal5
Me fait mouiller devant derrière
Le sex appeal de la policière 


Je lui demande ma direction
La policière est super canon
Elle m'amène jusqu'à sa maison
Et là j'enlève mon pantalon


Policière aux cheveux bouclés
Dans son uniforme super moulé
Rend mes tétons tout pointés
Je prends mon pied, je prends mon pied


Elle m'attache avec ses menottes
La policière se déculotte
La policière a du chagrin
Et moi j'enlève mes escarpins


Sex appeal, sex appeal


Le sex appeal de la policière sex-appeal3
Me fait mouiller devant derrière
Le sex appeal de la policière 


Je réconforte la policière
Elle a une bouche hyper sexy
Comme c'est bon d's'envoyer en l'air
La policière n'a plus de soucis


[x2]
Mes escarpins, mon pantalon
Sa p'tite culotte, ses mocassins
Un grain d'beauté, une tache de vin
Des p'tites dentelles, une salle de bain
Excitation, introduction
Une étincelle à profusion
Porte-jarretelles et gros nichons
Soutien-gorge, collant nylon


Soutien-gorge, collant nylonsex-appeal2


Le sex appeal de la policière 
Me fait mouiller devant derrière
Le sex appeal de la policière

sex-appeal4 



Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 26 mai 2014 1 26 /05 /Mai /2014 14:39

Hugues Rebell, (1867-1905) « Journal d’une enfant vicieuse »

Pages 234 et suivantes de l’édition J.C Lattès, « Les classiques interdits », parue en 1980.

Rose, la narratrice qui a 16 ans , retrouve Valentine son amie d’enfance qui est maintenant  mariée et maman de deux enfants.

 rebell2

Valentine me tenait embrassée, et sa bouche qui sentait une bonne odeur de fruit, m’envoyait une haleine grisante, tandis que les boucles de ses cheveux jouaient sur mes épaules, m’effleuraient l’oreille d’une chatouille mignonne.

rebell1Mon cœur battait, mes seins se soulevaient dans mon corsage, ma langue devenait sèche ; je sentais en moi comme un démon prisonnier qui alourdissait et enflammait ma chair. Le bois chaud du banc me causait une délicieuse sensation, j’avançais sous ma robe mes chairs secrètes et je jouissais indéfiniment de ce contact. Valentine, sans me lâcher, se souleva à demi, regarda par l’entrée de la charmille si elle ne voyait personne.

- L’herbe est douce, là, derrière le banc, le dossier nous protégera s’il venait quelqu’un.(…)

Et d’un brusque mouvement elle me poussa sous le banc, je glissai, elle me renversa et retourna mon corps, indolent, voluptueux, qui s’abandonnait à sa caresse. Vivement, d’une main agitée par la fièvre, elle leva ma jupe de mousseline.

- En as-tu de belles fesses, les miennes sont aussi belles. Tiens, regarde-les.

Et elle se retroussa. Ses jambes étaient longues elle avait la cuisse large et forte, s’amincissant au genou, les fesses s’arrondissaient larges et d’un dessin hardi, de vraies fesses de Flamande, mais d’une Flamande qui ne trompe pas avec ses hanches et qui est aussi belle à cul découvert qu’elle promettait de l’être enjuponnée. Elle s’amusait à pousser au-dehors la bouchette de son derrière, et se courbant un peu, les cuisses écartées, elle me montra sa fente, large, épanouie, aux lèvres roses, renflées, dans un nid de poils blonds.

- Tends-toi comme je fais, dit-elle.rebell5-c herouard

J’étais confuse et tremblante, mais je lui obéis, m’appuyant sur le banc, je me troussai bien et lui offris mon derrière dans toute sa splendeur. Je sentis une bouche mouillée, souple, qui écartait les chairs, les humectait et dardait dans mon cul une langue rigide. Je me détournai. Valentine était à genoux derrière moi, les lèvres aplaties contre mes fesses. Elle m’élargissait l’ouverture, en mordait la rondelle, en râclait les plis, en suçait les parois où l’avalanche de mes entrailles avait laissé des traces, où mon émotion, mon plaisir, amenaient des profondeurs, des souffles et des fragrances impurs. Je ne me contenais plus, je soulevai ma jupe par devant, j’égarai mon doigt..

- Non, non ! fit-elle, pas toi, moi !

Elle m’avait prise à bras-le-corps par derrière et elle me serrait contre elle, elle se laissa tomber de tout son long sur le gazon et m’attira. Mes fesses vinrent heurter son visage. Comme je me redressais, j’aperçus son doigt qui me montrait le bas de son ventre entre ses jambes ouvertes. En même temps, d’une main vigoureuse, elle m’inclinait la tête vers sa toison. Je me courbai timidement d’abord, mais lorsque je sentis son nez dans mon derrière et que sa bouche fouilla ma fente et que sa langue pointilla d’un titillant languottage mon bouton palpitant, j’embrassai ses fesses, je me plongeai dans l’abîme rose de  son corps, mes lèvres mordirent et caressèrent les bords gras et rosés, et à mon tour, j’enveloppai sa languette de mes baisers, je la suçotais, je l’aurais mordu dans ma fureur amoureuse tandis que je l’entendais contre mon cul, s’écrier, aux instants où je m’arrêtais de la baiser et de la sucer.

rebell3- Comme tes fesses sont belles, comme elles valent toutes les fesses étriquées des hommes, comme je te sens, ma chérie. Oh ! va, baise-moi bien. Quelle douceur ! Quel infini plaisir !

Et tandis que sa lèvre me coulait ainsi de la glace et du feu, un de ses doigts s’insérait à l’entrée de ma petite fente, et son autre main jouait autour de la rondelle de mon derrière.

rebell4

 

 

 

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Samedi 17 mai 2014 6 17 /05 /Mai /2014 11:13

restif0

Cet ouvrage avait déjà fait l'objet d'un court article sur mon blog le 29 janvier 2008

Restif de la Bretonne : l'Anti-Justine.

Restif de la Bretonne, l’Anti-Justine

Récit pornographique et essentiellement incestueux paru en 1798 qui se voulait, comme son titre l’indique, une réponse à la Justine de Sade

J’ai trouvé en début d’ouvrage ce beau récit candauliste

restif«  J’étais voisin vis-à-vis d’un vieil horloger, qui avait une femme jeune et charmante (…) La beauté de cette femme n’avait pas d’égale, pour le moelleux  et le provoquant. Son mari l’adorait ; mais il n’était plus jeune ! Cependant comme il était riche, il lui prodiguait tout ce qu’elle paraissait désirer. Mais il n’atteignait pas le but, et Fidelette était chaque jour plus triste. Enfin, un soir, ce bon mari lui dit : « Mon ange ! Je t’adore, tu le sais ? Cependant tu es triste, et je crains pour tes jours précieux. Tout ce que je fais ne te flatte en rien ? Parle ! C’est un ami tendre qui t’en conjure. Dis-moi ce que tu désires. Tout, tout ce qui sera en mon pouvoir, va t’être accordé. »

- « Oh ! Tout ? dit la jeune femme » -

« Oui, tout fût-ce… Est-ce à ton cœur ? Est-ce à ton divin conin qu’il  manque quelque chose ? » 

- « Tu remplis mon cœur, cher mari ! Mais j’ai des sens trop chauds, et quoique blonde cendrée, mon bijou a des démangeaisons… terribles ! »

- « T’est-il indifférent qui le satisfasse, ou aurais-tu un goût ? »

- « Sans aimer, j’ai un goût… un caprice… Mais je n’aime que toi. »

- « Qui excite ta main que je vois en ce moment chercher  ton gentil petit chose ? »

- «  Tiens, ce voisin qui me regarde… et dont… je me suis déjà plainte. »

- « Passe au bain, mon ange adoré, je reviens dans l’instant. »

Il courut me trouver.

- «Jeune voisin, on dit que vous aimez madame Folin l’horlogère … »restif4

- « Ma foi, on dit vrai, je l’adore.

- « Venez ! il en arrivera ce qu’il pourra, allons ! »

Il me prit la main et nous allâmes chez lui.

- « Déshabillez-vous, passez dans ce bain que ma femme quitte. Voilà de mon linge. Régalez la nouvelle mariée ou ménagez-vous pour différentes nuits, à votre choix et au sien. J’adore ma Fidelette, mais pour cette épouse chérie, je suis content dès que je la vois satisfaite, heureuse. Quand vous l’aurez foutue, que son petit conin aura bien déchargé, je l’enconnerai à mon tour, pour lui porter mon petit présent. »

Et il me fit entrer dans le lit où sa femme était depuis le bain. Il s’en allait.

- « Mon cher mari ! s’écria cette timide colombe, tu me laisses seule avec un inconnu ! Ho, reste ! Et si tu m’aimes, sois témoin des plaisirs que je ne devrai qu’à toi ! »

restif1Et elle nous baisa tous deux sur la bouche. Le lit était vaste : le bon Folin s’y mit avec nous. Je grimpai sur le ventre de la jeune épouse, aux flambeaux allumés, au vu du mari et j’enconnai roide. Elle répercutait avec fureur.

- « Courage, ma femme ! criait l’excellent mari, en me chatouillant les bourses. Décharge, ma fille ! Hausse le cul ! Darde ta langue… Ton fouteur va t’inonder !... Toi, jeune vit, plonge… plonge ! Lime… Lime-la. »

 

Nous déchargeâmes comme deux anges. Je la foutis six fois dans la nuit, et les deux époux furent très contents de moi. 

restif2

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Juillet 2025
L M M J V S D
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés