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Mercredi 19 décembre 2012 3 19 /12 /Déc /2012 08:01

Troubles de femmes (Nouvelles érotiques)

Recueil paru aux éditions Spengler en 1994

Edition de poche : Pocket n° 4356

Extrait n° 3 : « La cabane du jardin du Luxembourg » par Régine Deforges

Paris : le narrateur est fasciné par une SDF qu’il a pris l’habitude d’observer. Ils finissent par lier conversation

«  Pendant un moment, ils fumèrent en silence.troubles-deforges3

- Dis, j’me suis pas trompée, c’est bien ma chatte qu’tu reluques tous les jours ?

- Oui.

- Elle t’plaît ?

- Plus que ça.

 - Ça t’dirait de la voir tranquillement ?

- Oui, fit-il dans un souffle, en serrant les poings.

- Alors, viens.

Ils traversèrent tout le jardin. Derrière un massif de troènes en fleurs, il y avait des cabinets et une cabane dans laquelle les jardiniers rangeaient leurs outils. La porte était fermée par un épais cadenas. De la poche de sa jupe, la femme sortit une clef qui entra parfaitement dans la serrure.

- Le jardinier, en échange de quelques gâteries, me laisse dormir là de temps en temps. Allez, entre.

La lumière passait à travers les planches disjointes. Sur le sol de terre battue, des sacs de jute faisaient une litière sur laquelle la femme s’allongea. Aussitôt, elle releva sa jupe et écarta ses cuisses. Son sexe apparut blanc, dodu. Le réduit en fut comme éclairé. Il se laissa tomber à genoux. Avec des gestes tendres et lents, elle ouvrit les lèvres de son sexe ; c’était humide et rouge.

- Tu veux lécher ? demanda-t-elle doucement.

- Oui, dit-il d’une voix rauque.

troubles-deforges1Sa langue glissa dans la fente onctueuse et remonta vers le clitoris dressé comme une petite bite. La femme gémit et ses cuisses tressaillirent et d’entrouvrirent davantage. Il ouvrit sa braguette et sortit son sexe congestionné et se branla doucement tandis que sa langue s’enfonçait dans la chatte largement offerte. La femme jouit en lui envoyant de petits jets de foutre qu’il avala avec volupté. Il n’allait pas pouvoir tenir longtemps. Le visage barbouillé, il se redressa et pointa sa queue dans le trou béant et jouit à longs traits. La femme jouit à nouveau en poussant de petits cris.

Sans se presser, il se rajusta. La femme semblait dormir, les membres épars, son sexe de petite fille luisait de sperme. Dans la pénombre, elle était belle comme une jeune épousée.

Sans bruit, il referma la porte de la cabane. »

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Mardi 11 décembre 2012 2 11 /12 /Déc /2012 12:24

Troubles de femmes (Nouvelles érotiques)

Recueil paru aux éditions Spengler en 1994

Edition de poche : Pocket n° 4356

Extrait n° 2 « Carnaval privé » par Agnès MICHAUX

Veronica se trouve à Venise au moment du carnaval. La voilà introduite dans une soirée privée…

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« Une porte s’ouvre et une femme vêtue à l’ancienne mode de Venise les accueille. Son très large décolleté laisse voir ses seins lourds et poudrés. Elle s’approche de Veronica et, soulevant sa cape, effleure de ses seins les seins de Veronica qui ne peut retenir un soupir. D’un doigt expert, la femme s’introduit dans la chatte de petite fille de sa charmante visiteuse et semble satisfaite. Dans le fond de la pièce, deux femmes étrangement harnachées échangent de longs baisers de fauves en chaleur. Puis la maîtresse de maison, se dirigeant vers elles : « Elle est à vous. »troubles-carnaval-prive2

Les deux sauvageonnes entraînent Veronica au milieu d’une multitude de coussins de soie verte. Ces coussins dégagent une odeur si puissante et si envoûtante… Ils ont dû connaître tous les foutres de Venise. Elles dégrafent la cape et commencent leur rite infernal. Pas un orifice de Veronica n’échappe à leurs doigts fébriles, à leurs langues curieuses. Elles soupèsent les seins, mordillent les cuisses, lèchent le ventre, frottent fiévreusement leurs sexes mouillés contre celui de la belle enfant soumise. Les soupirs se font de plus en plus fréquents et bientôt les trois corps emmêlés forment un essaim haletant. Veronica sent une vague irrépressible monter de son ventre et sans plus craindre la gêne ou la honte, se laisse aller à tous ses fantasmes. Comme une petite fée lubrique, elle remue son cul dans tous les sens en se branlant contre les seins de l’une des femmes pendant que l’autre lui lèche son bel œillet dépucelé une heure avant sur le campo. Veronica voudrait boire sans fin à ces chattes enflées d’excitation, sentir dans la bouche l’épée précise et perverse des langues de ces deux femmes en rut. »

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Vendredi 30 novembre 2012 5 30 /11 /Nov /2012 12:37

Troubles de femmes ( Nouvelles érotiques)

Recueil paru aux éditions Spengler en 1994 ( Franck Spengler est aujourd’hui directeur des Editions Blanche)

Edition de poche : Pocket n° 4356

1994, c’était encore la grande époque de la littérature et de la BD érotico-porno. Le présent recueil en est un excellent exemple avec des textes très osés de femmes sans tabous. Je vous ai choisi 6 extraits de ce recueil

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Extrait n° 1 : "La sonnette" par Calixthe BEYALA

Résumé : la narratrice, une jeune black sans scrupule ouvrière dans un atelier de confection, a décidé de séduire son directeur, M. Demis. La voici qui pénètre dans son bureau...

beyala1

« Sans une parole, j’ouvre mon manteau. Je lui apparais alors dans une tenue tellement érotique que le stylo lui échappe des mains, que ses lèvres s’ouvrent comme celles d’une carpe malienne, que ses yeux s’écarquillent comme ceux d’un enfant face à un arbre de Noël alourdi de cadeaux.

beyala4« Oh ! Oh ! Oh ! »

Il vient de se dresser du fauteuil. Son grand ventre pend lamentablement. Il a cinquante et un ans. Il grisonne. Et ses yeux de presbyte me regardent comme un fou. La nudité totale de ma poitrine le captive. Le soutien-gorge est presque inutile. Les bonnets sont si petits que mes seins volumineux sont entièrement libres, simplement rehaussés de renfort comme si deux mains d’homme les soutenaient. Les pointes sont droites. J’apprécie ce moment triomphal de ma féminité. Tout ce que je porte est noir. La fermeture Eclair obstruant l’ouverture du slip indique qu’on peut avoir accès à mes parties les plus secrètes avec un peu d’ingéniosité, sans arracher les jarretelles.

Soudain décidé, il ouvre sa braguette. Un pilon jaillit à l’horizontale. Mon visage ne trahit pas ma stupéfaction. Excitée, je le suis bien. La moiteur entre mes cuisses le prouve. J’ai envie de me toucher. Je me contrôle. Salope, je le suis, et l’expérience m’a démontré que le meilleur moyen de soumettre un homme passe forcément par le contrôle de son propre désir. Il s’approche de moi. Il me prend dans ses bras. Il m’embrasse. IL fouille ma bouche d’une langue experte tout en caressant mon intimité sous le slip. Impatient, il s’aide de son avant-bras pour balayer le dessus de la table. Il pousse registre et instruments qui tombent. Je m’assieds moi-même, fesses bien coincées sur le rebord de la table, jambes bien écartées. Des doigts fébriles ouvrent mon ventre. Et tout à coup, il s’abaisse, il s’agrippe aux hanches et s’oublie aux tréfonds des chairs accueillantes. Il m’empale. Il coulisse lentement. Pas bête l’amant. Ça se voit qu’il a une grande habitude de la femme. Les coups de reins s’accélèrent. Je me mords les lèvres pour ne pas gémir. Je dégage la bête au moment où je sens qu’il va mourir de sa petite mort. Il me regarde, hagard. De mes deux mains appuyées sur les épaules, je l’oblige à se baisser. Il hésite quand le lui tends mes bottines.

« La règle du jeu change », dis-je.

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 21 novembre 2012 3 21 /11 /Nov /2012 14:52

Je suppose que chacun d'entre vous a au moins une fois entendu cette chanson. Mais avec des images, c'est pas mal non plus...

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Paroles de Daniela:

 Elmer Food Beat (1995)daniela6

 

Moi, ce que j'aime chez Daniela
C'est que l'on peut y mettre les doigts
Elle est toujours d'accord
Pour me prêter son corps
Moi ce que j'aime chez Daniela
C'est que l'on peut s'y mettre à trois
Elle est toujours d'accord
Pour battre des records

Daniela
Oh Daniela
Oh Daniela
Oh Daniela
Oh Daniela...

Ce que Daniela aime en moi
C'est qu'elle aura toujours le choix
Je ferai tout pour lui plaire
Par devant et par derrière

Daniela...

Et dans la bouche de Danieladaniela3
Et dans la bouche de Daniela
Et dans la bouche de Daniela
Il y a toujours de la place
Pour les copains qui passent

Daniela
Oh Daniela
Oh Daniela
Oh Daniela
Oh Daniela...

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Mercredi 14 novembre 2012 3 14 /11 /Nov /2012 12:22

Guy de Maupassant (1850-1893)

 

J’avais alors treize ans. Ce jour-là sous la grangemaupassant-poeme

Je m’étais endormi par hasard dans un coin.

Mais je fus réveillé par un bruit fort étrange

Et j’aperçus, couché sur un gros tas de foin

Jean, le valet, tenant dans ses bras notre bonne.

Ils étaient enlacés je ne sais trop comment

Et leurs derrières nus s’agitaient vivement.

Je compris qu’ils faisaient une chose très bonne.

 

Avis de recherche : quelqu'un connaît-il l'auteur du dessin ? Merci

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Samedi 3 novembre 2012 6 03 /11 /Nov /2012 16:18

Jacques SERGUINE, Cruelle Zélande (1990)

Editions Pocket n° 3751, 156 pages

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Le point de départ : vers 1840, Stella est une jeune femme britannique puritaine et  mariée à un homme qu’elle n’aime pas vraiment. Ce dernier est militaire et affecté en Nouvelle-Zélande. Elle l’accompagne. Lors du trajet pour rejoindre son casernement, ils sont attaqués par une tribu Maori. Le mari parvient à s’enfuir, mais Stella reste prisonnière des indigènes. À partir de là, Stella va devenir un objet sexuel à disposition de la tribu… Le récit enchaîne les scènes de débauche et suit la lente dérive de Stella qui de passive va devenir très active, d’objet devient sujet, de femme captive de ses tabous devient femme libérée et heureuse… Tout y passe : fessées, caresses en tous genres, homosexualité, sodomies, fist vaginal et anal, gang-bang… Le récit à la première personne ne nous laisse aucun répit. Difficile dans ce cas de vous choisir un extrait , il faudrait citer le livre dans son intégralité. Néanmoins, je vous ai sélectionné un passage assez original. Stella se trouve avec un groupe de jeunes adolescents (11-12 ans) des deux sexes qui vont se livrer sur elle et avec elle à des jeux bien peu innocents…

Pages 101-102. Deux garçons viennent d’être fessés par les filles et se relèvent « prêts à l’emploi »…

serguine-zelande«  Les deux moutards bandaient absolument comme des hommes. Les fillettes en rirent sans méchanceté, leur prenant même la verge dans la main et esquissant quelques mouvements de va-et-vient. Je dois dire que je n’avais jamais vu cela. À onze ou douze ans tout au plus, ces homoncules ont déjà une verge entièrement développée, plus gracile que celle d’un adulte, mais paraissant plus longue comparée à la taille du corps, un gland saillant, peut-être circoncis, qui se détache avec la netteté d’un gros bouton de rose, et des testicules durs et serrés comme de petites prunes.

Oubliant, ou affectant d’oublier la fessée qu’ils venaient de recevoir, les deux moutards se rabattirent impavidement sur moi. Aidés par leurs camarades, ils me replièrent les genoux sur la poitrine et on me maintint dans cette position, vagin exposé et à peu près ouvert. Alors, sans autre préambule ou préavis, le petit ami de Ga-Wau plaqua son ventre contre mes fesses et enfila en moi son long sexe simiesque jusqu’à la racine. Le gland, faisant comme je l’ai dit anormalement saillie sur la verge, était tout à fait délicieux, et par ailleurs, celle-ci allait et venait en moi à une vitesse hallucinante, réellement comme si j’eusse été baisée par un chien ou par un singe. Je ne pus réprimer un premier orgasme, qui à son tour arracha au garçonnet la frénétique petite giclée de son plaisir. serguine-zelande2

Les gamines l’applaudirent. Penchées sur moi, elles me pressaient les seins entre leurs menottes pour voir s’ils s’amollissaient. Quant à Ga-Wau, dont l’érection persistait avec une constance et une rigidité incroyables, il écarta sans trop de ménagement son acolyte, prit sa place, et tout aussitôt me plongea sa propre verge dans l’anus. Lui aussi glissait et vibrait en moi, d’arrière en avant d’avant en arrière, comme s’il se masturbait entre mes fesses, à une cadence vertigineuse, et je recommençai presque aussitôt à jouir, non seulement là où se trouvait sa verge, mais dans le vagin, dans tout le ventre, dans tout l’être, avec une furieuse acuité, et un furieux débordement de foutre de femme. J’avais l’impression qu’on venait de m’enfiler, entre les cuisses et entre les fesses, une vivante anguille électrique, elle se démenait fébrilement, et chacune de ses convulsions me forçait à décharger de plaisir. La verge de l’enfant, toute enfilée dans mon rectum, était seulement exquise. » 

serguine-zelande3serguine-zelande4

 

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Samedi 27 octobre 2012 6 27 /10 /Oct /2012 11:06

D’origine égyptienne, Joyce Mansour est née en Angleterre en 1928. En 1956, elle quitte l’Egypte pour s’installer en France. Elle est décédée en 1986

 

Entre tes doigtsmansour

Ma bouche

Entre tes dents

Mes yeux

Dans mon ventre

Ton rythme féroce

Me pèle le corps

De sensations crues.

 

 

Que mes seins te provoquent

Je veux ta rage.

Je veux voir tes yeux s'épaissir

Tes joues blanchir en se creusant.

Je veux tes frissons.

Que tu éclates entre mes cuisses

Que mes désirs soient exaucés sur le sol fertile

De ton corps sans pudeur.

© Ed. Seghers

 Illustration de Sandokan, toujours excellent

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Mercredi 24 octobre 2012 3 24 /10 /Oct /2012 08:17

François BÉGAUDEAU, « Au début » Alma Éditeur, 2012 pages 88-89

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Le recueil est composé d’une série de courts récits de maternités racontés le plus souvent par la femme enceinte. Dans la présente histoire, la narratrice est sur le point d’accoucher. Le travail a commencé.

«  Le médecin avait des airs de Pierre Arditi et parlait pour me détendre : ils sont sympas vos élèves ? ils ont quel âge, huit-neuf ans non ? hein c’est bien ça en CM1 ? Comme je répondais que je les aimais tous tous tous il a dû se dire que mon cerveau était brouillé pour accepter n’importe quoi. Il s’est penché sur moi et m’a glissé textuellement : vous sentez ms doigts là ? Bon, ils n’ont rien à faire là, on est d’accord ? Alors virez-les, poussez ! J’étais déjà bien trop épuisée pour lui en coller une.

Au moins le processus était enclenché.

Je suais je puais et je me disais : quel démiurge tordu a fait que la nature soit si mal proportionnée ? Dans le meilleur des mondes les bébés naîtraient à un kilo et grossiraient après. Ou alors les vagins seraient plus larges, et les cols de l’utérus beaucoup plus ouverts, oui mais si les vagins sont plus larges il faut des bites énormes qui s’en plaindrait ? énormes mais pas trop quand même, ce bébé est une bite bien trop énorme qui va m’exploser la chatte, oui ce 12 juillet 98 entre 20 heures et 22 heures j’ai dû penser des choses de ce genre et je les rapporte telles quelles puisque c’est l’idée. »

begaudeau2begaudeau3Les hentaï japonais sont quand même les meilleurs pour les dessins trash

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Mercredi 3 octobre 2012 3 03 /10 /Oct /2012 12:15

Dernier extrait de cet ouvrage dont je vous recommande chaudement la lecture

L’École du Serpent, Donatien Moisdon extrait n° 3

Chapitre XVIII, pages 270 et suivantes

Xaviera a maintenant un amant prénommé Octavius qui n’est autre que son supérieur hiérarchique. Voici une de leurs conversations intimes où ils se confient leurs fantasmes.

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serpent3-9- J’aimerais que tu te fasses jouir devant moi.

- En ferais-tu autant devant moi ?

- Bien sûr, mais je ne pensais pas que tu puisses éprouver ce genre de plaisir. L’homme est si laid comparé à la femme.

- Ce n’est pas une question de beauté ou de laideur. C’est une question d’érotisme. J’aimerais observer la montée du plaisir sur ton visage et voir le sperme jaillir de toi.

- Et quand tu te masturbes, tu aimes qu’on te regarde ?

- J’adore.

Octavius respira profondément. « Ta réponse est bouleversante. Si je n’étais pas déjà si amoureux de toi, je le deviendrais en ce moment même. Xaviéra, tu es la femme que les hommes cachent dans leurs rêves les plus tristes. »

- Tristes ?

- Oui, car la plupart du temps, ces rêves restent des rêves. Mais toi, tu les incarnes et tu me rends ainsi douloureusement fou d’amour.

- J’aimerais te voir jouir pendant que tu te frottes avec ma petite culotte.

- J’aimerais te regarder toute nue dans un fauteuil, les jambes sur les accoudoirs.serpent3-4

Cela me rappelait tellement les photos que j’avais montrées à Lucinda et celles que j’avais prises d’elle que je ne pus m’empêcher de demander : « Et aimerais-tu prendre des photos de moi dans cette position ? »

- Mon Dieu ! Tu le permettrais vraiment ?

Je fis oui de la tête. Il ferma les yeux, incapable d’accepter tant de bonheur d’un seul coup. Je continuai : « Tu sais, Octavius, je crois que je jouirais si tu me prenais en photo comme cela. Je jouirais sans même avoir besoin de me toucher. »

Il rouvrit les yeux : «  J’espère qu’un jour nous aurons l’occasion d’essayer. »

- Quoi d’autre ?

- Tu écarterais les lèvres de ton sexe pour que je puisse tout voir clairement.

Je ne pus m’empêcher de répéter ses paroles tant je les trouvais érotiques : « Oui, Octavius, j’écarterai les lèvres de mon sexe au maximum pour que tu puisses tout voir. »

serpent3-5- Dis-le encore une fois.

- J’écarterai les lèvres de mon sexe au maximum pour que tu puisses tout voir.

- Xaviéra, je t’aime plus qu’il n’est possible d’aimer. Je t’aime tellement que cela fait mal. Je n’arrive plus à respirer.

La tête me tournait, mais je n’arrivais pas à faire cesser l’enivrante torture à laquelle ces questions nous soumettaient tous les deux. Je persistai : « Dis-moi autre chose. »

Il hésita, ce qui me rendit encore plus anxieuse de savoir. Je l’encourageai : «  Allons, vas-y. Tu ne me choqueras pas. »

- J’aimerais te regarder pisser.

Je planais par lévitation ben au-dessus du rire, de la surprise ou de l’étonnement. Je répondis simplement :  «Oui, j’aimerais pisser devant toi. »

- Et sur moi ?

- Oui, Octavius, oui, oui, oui, oui, OUI ! Oui pour tout !

Nous nous regardâmes dans les yeux, hypnotisés par le vertige que chacun pouvait contempler dans l’âme de l’autre. Son corps, m’avait-il dit, lui faisait mal partout. Le mien aussi. Je chuchotai : « Tu veux sentir mes doigts encore une fois ? « 

Il hocha la tête et observa ma main disparaissant dans mon slip. Cette fois, je ne pus m’arrêter et continuai à me caresser. Je regardai Octavius droit dans les yeux : « Regarde, Octavius, récitai-je comme une incantation religieuse, regarde : je me touche, je me caresse, je me masturbe devant toi. »

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Lundi 1 octobre 2012 1 01 /10 /Oct /2012 07:16

L’Ecole du Serpent ( Donatien Moisdon) extrait n° 2

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Xaviéra s’est mariée sur un coup de tête mais n’est pas heureuse dans son couple. Au travail, un cabinet d’avocats d’affaires, elle travaille sous les ordres de Lucinda, une jeune femme mariée comme elle, dont elle tombe secrètement amoureuse. Bientôt, les deux femmes s’avouent leur attirance mutuelle.

Chapitre X, pages 170 et suivantes

serpent2-3Je laissai mes doigts glisser lentement sur la chaude lubrification de ses petites lèvres, puis commençai à faire ce dont je mourais d’envie depuis la soirée du restaurant à grillades : je l’embrassai. Je l’embrassai sans retenue, sans aucune notion du temps, recommençant dès que nos bouches se séparaient. Je gémissais comme un chien qui, séparé de son maître depuis longtemps, a du mal quand il le retrouve à accepter son bonheur. J’essayais, en quelques minutes, de compenser tous ces pans de désert qu’il m’avait fallu traverser sans jamais sentir contre mes lèvres la douceur d’autres lèvres ou, contre ma langue, la fluide sensualité d’une autre langue.

Ce qui suivit ressemble à un nuage d’or aux contours indécis. Bientôt nous étions nues et bientôt sur son lit ; nues et libres comme, en ce qui me concerne, je ne l’avais été auparavant. Libres d’aimer, libres d’être nous-mêmes, de rire, de se serrer, de glisser l’une contre l’autre, de se fondre l’une dans l’autre, d’exprimer nos souhaits et nos préférences, sans aucune pudeur, sans aucune contrainte : libres, totalement libres…

Je me souviens de l’émerveillement que je ressentais devant la beauté de son clitoris et de ses petites lèvres. Prolongeant la blanche délicatesse de la peau, elles épanouissaient leurs teintes rose pâle et, se gonflant, s’ourlaient d’une rougeur plus prononcée. Je les contemplais avec une profonde émotion, les caressant doucement, les séparant comme les pétales d’une tulipe sur le point d’éclore, léchant la rosée qui en perlait et recommençant la cérémonie depuis le début. Alentour, la douceur de la peau, dont les poils étaient totalement absents, en faisait un tel chef-d’œuvre que j’étais en danger d’y voir un temple, une divinité. Un jour, alors que j’introduisais mon index dans la chaude et souple humidité de son vagin, je me surpris à murmurer en sacrilège : « Introibo ad altare Dei, ad Deum qui laetificat juventutem meam.* »

Nous nous léchions sans retenue ; encore un plaisir dont j’avais été si longtemps privée, et pendant de si longues années ! (…)

dans la liturgie moderne, cette formule latine a été traduite par «  Je m’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, la joie de ma jeunesse »

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Plus tard, Xaviera convainc Lucinda de se laisser photographier

Page 184 : Après avoir pris quelques photos, je demandai à Lucinda de repousser l’entrejambe du slip sur le côté, ce qui me donna le premier cliché de sa superbe orchidée rose, puis un deuxième en gros plan. Les pétales en étaient magnifiquement gonflés ; elle les écarta sans que je le lui demande.

serpent2-4Nous montâmes ensuite dans la chambre et Lucinda se déshabilla complètement. Je remarquai qu’il n’y avait pas de voilage à la fenêtre.

- Je déteste les voilages, répondit-elle.

- Mais… et les voisins ?

- Je tire les rideaux la nuit.

La lumière de fin d’après-midi entrait à flots. Pour quiconque nous aurait observées du premier étage de la maison d’en face, la chambre était illuminée comme une scène de théâtre. Ainsi donc, tu es une véritable exhibitionniste, et pas seulement devant un appareil photo. Alors que je prenais des clichés d’elle, offerte sur le lit, il y avait sur son visage un tel mélange de paix et de bonheur que je ne l’avais jamais vue si belle et que j’en devenais, pour ainsi dire jalouse. 

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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