lectures x

Jeudi 13 juin 2013 4 13 /06 /Juin /2013 11:38

Extrait n° 2.(pages 159-161) Kadabideur (alias X) est au bureau avec sa secrétaire Sonia Permanente qui vient de lui avouer qu’elle l’aime.

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morgieve10« Elle me regarde – sait pas quoi faire. Sale conne. Je lui mate les seins, et ce que je vois de ses jambes – salope. Doit avoir la moule toute trempée – sûrement. Je me lève, c’est du bois dans mon slip. Elle me regarde avancer – rigide. Je la chope – elle se débat un peu.

Non – elle dit. X, non. Pas là.

Tu m’aimes – je dis. Ou tu m’aimes pas, salope ?

Je plonge la main sous sa robe – bleue. Elle gémit – elle a pas beaucoup de poils. J’aime. C’est tout. Marécageux – comme il faut pour.

Non – elle dit. X, non, pas là. On. ? N’importe qui peut.

Mais je la tiens – ferme. Je remonte sa robe – elle se débat. Juste ce qu’il faut. Tout juste. Ça m’excite. Puis elle se débat plus – elle cède. Je l’appuie contre le mur, je baisse sa culotte – jolie moule qui doit aimer le bon jus. La bonne marchandise du capitaine Kadabideur. Je déboutonne ma braguette – et je m’enfonce. Elle geint – de plaisir.

T’es gros – elle dit, passant au tutoiement comme si une bite ça enlevait toutes les hiérarchies.

Je lime – lentement. Sûr de moi – et de ce qui va couler. Elle se donne.

Défonce-moi – elle demande, tout énamourée. Je t’aime, fous-moi.

Ça brûle, c’est infernal. Le jus veut pas monter – il bouillonne dans mes. Il est là – retenu. Un incendie. Je tape avec ma queue – dans la cramouillette de Sonia Permanente.

Sonia Sonia Sonia ô Sonia viens avec mouamorgieve11

Je jouis – elle dit. Viens avec moi, viens.

Viens avec MOUA OYAYA

Je me donne à fond – et son fond, je le cogne. Elle gueule. La porte s’ouvre – c’est Henri. Radis-Beurre (l’associé de Kadabideur). Je lâche en grognant – il est sur le cul. Parole, Henri Radis-Beurre. Il. En – revient pas.

Vous êtes deux porcs – il jappe. Deux dégueulasses.

Il s’en va en claquant la porte. Sonia Permanente se redresse, tout affolée. Mais moi, je ne suis pas soulagé – ça crame toujours. Je vois le jus – qui coule.

Qu’est-ce qu’on fait – elle pleurniche Sonia.

Elle a pas le temps de baisser – sa robe bleue. Les Trois Suisses. Je le prends par la taille – Je lèche le jus.

Non – elle dit. Tu es fou. Il faut.

Je lèche.

Non – elle répète. On doit aller parler à Henri.

J’arrache les boutons de sa robe – j’arrache son soutien-gorge. Ils sont chauds, je les croque. Elle proteste. Je la bascule sur le dos – et je rentre. Elle se tait – les yeux révulsés. Ça se voit qu’on l’a jamais gâtée comme ça, Sonia Permanente. Elle repart – elle veut. Le Désir – y a plus que ça. Pour elle – plus que ça au monde. Se faire baigner le cul – et la chatte. Elle m’attire – m’agrippe. Donne des coups de reins, écrase ses seins contre moi. Je m’active –mon cœur suit plus. Elle crie – son plaisir. Salope, elle croit que c’est fini. Non mais quoi – je lui mets une tarte. Et je la force, elle lutte. Puis s’ouvre – mais je jouis à sec. Comme quand j’étais –lardon. Je m’écroule – raide comme la mort. Dans le con – de Sonia Permanente.

C’est merveilleux – elle fait. Je t’aime, x

Ah non – je dis

morgieve9Je me lève – et je lui pisse dessus.

Tiens, prends ça – je dis. Tu m’aimes toujours ?

Elle s’échappe – je continue de pisser là. Pourquoi pas ?

Elle est –abasourdie. Et puis elle se met à rire.

Arrête – elle dit. Arrête.

J’ai pas d’arêtes – je dis. Et toi, t’as un trou, alors pisse. Toute façon, t’es au chômage dans pas longtemps.

Elle hésite – puis se fout à quatre pattes. Et pisse – ça me plaît bien. Je fous ma queue qui pisse dans son chat qui pisse – on se poile.

PISSE PISSE ET YOP LA BOUM, Charles.

T’es une chouette fille, Sonia, je savais pas ça.

Tu savais rien – elle répond.

Je me remets à bander – comme en l’an Mille. »

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Mercredi 12 juin 2013 3 12 /06 /Juin /2013 14:02

Richard Morgiève

Sex vox dominam, éditions Calmann-Lévy, 1995

Pocket n° 10278

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Richard X, alias Kadabideur,  est créateur dans la pub. Sa femme vient de le larguer. Alors commence une vertigineuse descente aux enfers qui va le mener aux tréfonds de l’abjection.

Extrait n° 1 : Kadabideur cherche à combler sa soudaine solitude par des vidéos porno.

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« REGARDEZ-MOI CETTE SALOPE DE VIDÉO – cette salope sur ma vidéo. Il y a une heure – sur ma vidéo. Du jus plein la fente. Beaucoup de salopes qui sont rasées, y compris le trou du cul. Putain, qu’est-ce qui se passe quand les poils repoussent ? On morgieve2se le demande. C’est beau les poils de chatte des blondes faut dire. Quand y’a juste une ligne de poils sur la motte – la racine un peu plus foncée, acajou, auburn, chêne foncé. Comme une onde, comme une vague que les lèvres joufflues, gonflées. Dans la gueule, elle a tout bouffé. Pipes et Éjacs, Giclées de sperme à gogo. Des titres qui cartonnent –devraient bosser dans la pub, les hardeurs. Je me branle, je fais monter la sauce, et j’arrête – grimper la sauce, et j’arrête. Ça me rappelle avant, lorsque j’étais gône. Au lieu de gicler, c’est comme une décharge électrique que je recevais – je refermais les cuisses, repu. Et je rêvais de ce qui en sortirait un jour de ma tige. Et un jour, c’est sorti, une goutte blanche au bout. J’ai essuyé ça dans un mouchoir, c’est devenu comme une habitude. Mes mouchoirs étaient raides de foutre – raides, tout durcis. J’avais de l’asthme, les sinus engorgés. Et donc, je me mouchais. Je me mouchais dans mes mouchoirs dans lesquels je mouchais ma queue. J’ai soigné mon asthme au jus, voilà la vérité vraie et indélébile. Soixante centimètres, je vous jure. Inimaginable. Ce qu’elle prend, Chantal. Ça gicle avec une force stupéfiante – foutréfiante. Une abondance délirante – le cul de la fille est nappé de gélatine. Ses cuisses aussi, il y en a partout. Moi, je fais ça en trois mois, et encore. Elle recule, la salope. Elle feint de sourire, effrayée, dégoûtée. Arrêt sur l’image. Je grogne. Je suis heureux, je vote Dunoeud. Elle suce la queue qui a craché. Elle la tient, la lâche – morgieve4elle travaille méthodiquement. Se l’avale tout entière – innocente, beaux yeux. Mais aime-t-elle ça ? Mais peut-on aimer ça ? Une plutôt vieille, les tétines grasses, flasques, blêmes. On dirait une poule, elle se les tient les tétines tellement elles tombent. Le mec lance. Elle sourit vers la caméra, une larme blanche sur la galoche – une poule, la femme-poule de la fin de Freaks, voyez ça ? Il pleut encore, bizarre. Le cul plein de pus blanc – la fille aux beaux yeux clairs. À chaque pipe, ou presque, la pipeuse suce la queue, la nettoie parfaitement. Moi Kadabideur après le truc, je suis bon à rien. On me touche le gland, je crie pitié – os-cour. La belle brune regarde le mec qui l’a nourrie. Arrête sur l’image. Une femme jeune, du jus sur les seins, sur les lèvres –pourquoi ? Elle regarde quoi, pense à quoi ? Il lui est arrivé quoi pour faire ce qu’elle fait ? »

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Lundi 3 juin 2013 1 03 /06 /Juin /2013 07:36

3) Helen LEDERER, « Transports en commun »

Karen se souvient d’un jour où elle avait été invitée à une soirée organisée par un club de hockey à Sidcup.

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h-lederer2«  Elle se souvint qu’un joueur de Wimbledon, - un vrai joueur de tennis, même s’il venait d’être déclassé – lui avait demandé si ça la tentait d’aller faire un tour dehors. Elle était plutôt pour et se retrouva donc bientôt en train de le peloter contre un mur. Elle comprit qu’il devenait nécessaire d’aborder le problème de sa virginité : de son côté, ça devenait plutôt urgent et tout portait à croire que c’était la même chose pour lui. Mais il n’avait pas l’air décidé à entendre quoi que ce soit – il paraissait bien trop occupé à lui tripoter les seins et à enfiler sa main dans sa petite culotte. Après quelques halètements bruyants, Karen comprit qu’elle devait prendre le contrôle des opérations si elle voulait éviter d’avoir à le couper dans ses élans et d’essuyer des insultes. Il fallait qu’elle assume son statut de vierge active. Elle se pencha, mit la main dans son pantalon et sortit sa bite – mais peut-être s’en était-il déjà chargé ? Karen se souvint en effet que les mecs avaient tendance à déballer sans se faire prier, en brandissant leur queue comme pour dire «Prêt ! ».

 Elle avait fait gaffe à bien positionner sa bouche pour ne pas que ça bave. Il valait mieux, étant donné qu’on pratiquait souvent de genre d’activité dans des endroits publics et qu’on devait souvent recommencer à boire ou à danser peu de temps après. « Ça c’est du travail soigné ! » se dit Karen, très contente d’elle-même. »

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Lundi 27 mai 2013 1 27 /05 /Mai /2013 12:01

2) Jane OWEN, extrait de « Accès toutes zones »

Dans une soirée, la journaliste narratrice rencontre une star du rock. Elle se retrouve avec lui à l’hôtel.

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owen3« Puis il m’embrasse. Ouah !!

Ensuite, nos fringues volent à travers la chambre. On passe du lit au balcon, du balcon à la douche, nous tartinant de fruits rouges et les rinçant avec du champagne, nous attachant au lit avec des bas, penchés au-dessus du canapé, nous roulant sur le tapis et nous voilà de retour sur le lit pour le bouquet final. Sans l’ombre d’une hésitation, je déclare que jamais de ma vie on ne m’a fait l’amour en me faisant frissonner de la colonne vertébrale, en me titillant les orteils, en me suçant les mamelons, en me faisant plier le dos, battre le cœur, rougir l’aine, déverser des flots de sueur, en me fessant, en me mordant le cou, en m’arrosant la bouche, en me léchant le visage, en me labourant le dos, en m’embrassant de cette façon.

Après, il a ouvert une autre bouteille de champagne et on a parlé pendant des heures. Quand le soleil s’est levé sur Londres, on s’est assis sur le balcon pour finir le champagne. J’arrivais pas à y croire. Ai dû le traîner à nouveau sur le lit pour être bien sûre de ce qui m’arrivait. La deuxième fois, ça a été plus lent. Beaucoup plus lent. Si lent. Presque immobiles, aines et visages collés, en se regardant toujours dans les yeux. Sexy petit fils de pute. Ai fini par m’endormir tout enchevêtrée dans ses bras et ses jambes. »

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Samedi 25 mai 2013 6 25 /05 /Mai /2013 13:14

Une soirée entre filles, Nouvelles

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Recueil de nouvelles d’auteures britanniques paru en 2003. Collection J’ai lu n°6481

colgan11) Jenny COLGAN, extrait de « Dougie, Spoons et le vivarium-solarium »

Doug est au bureau avec une collègue prénommée Maia. Cette dernière est en train de chercher un document dans une pile de dossiers

«  Avant que Doug ait eu le temps de ses poser des questions, elle tendit les bras et se pencha en avant. Au fur et à mesure qu’elle se baissait, sa jupe se relevait de plus en plus.

Doug secoua la tête. D’habitude sa vie n’avait pas grand-chose à voir avec un film porno. D’ailleurs il n’aurait jamais imaginé que cette femme se comporterait de la sorte. Mais il fallait se rendre à l’évidence, à moins qu’elle ne portât un modèle tout à fait inédit, Maia ne mettait pas de culotte. Il se demanda fugitivement si, par hasard, ce n’était pas juste un oubli, mais le serpent qui habitait son pantalon et à qui il pouvait faire confiance lui souffla que ce n’était certainement pas le cas.

D’au air aguicheur, elle releva la tête et la tourna dans sa direction.

- On se voit ce soir ?

- Hu, hu, hu… Heu, j’en serais ravi…

Il regarda une certaine partie de son anatomie commençant pas la lettre C quitter prestement la pièce. Et, bizarrement, ce n’était pas son cerveau. »

 

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Lundi 13 mai 2013 1 13 /05 /Mai /2013 12:49

ESPARBEC, « Frotti-frotta », 305 pages. Éditions La Musardine, 2011, collection Lectures amoureuses.

Extrait n°2, pages 297-298. Deux pensionnaires, Rebecca et Amandine sont au lit et se sont déjà bien branlées quand Rebecca décide de faire découvrir à sa compagne les plaisirs du « frotti-frotta »

« - Cette chose, ce sont les noces de deux chattes. Et pour que les chattes s’épousent, ma chérie, il faut qu’elles soient bien mouillées, bien énervées, au bord de la rage… Ça tombe bien, la tienne est aussi mouillée que la mienne, on va donc pouvoir se payer une bonne séance de frotti-frotta…

frotti-frotta6- Frotti-frotta ?

- Tu vas voir… je vais te mettre le feu aux tripes, tu vas monter jusqu’au septième ciel…Écarte bien les cuisses, viens au bord du lit, tu vois je pose un pied par terre, l’autre sur le lit, et je m’accroupis, toi tu relèves la cuisse qui se trouve au bord du lit… voilà, comme ça, alors, moi,  je me baisse et tu sens ? Nos deux fentes, l’une sur l’autre, comme deux bouches… deux bouches qui mélangent leurs salives… qui se roulent des pelles… comme si on se léchait là en bas avec quatre langues… Les langues, ce sont les petites lèvres… Un baiser sur les lèvres…

Tout en parlant, Rebecca se frottait à Amandine sexe à sexe, elle se branlait sur le sexe d’Amandine tout en la branlant par la même occasion avec le sien.

- C’est pas génial ? On éprouve toutes les deux les mêmes sensations en même temps ! Exactement les mêmes sensations ! Tu sens, tu sens ? Tu sens comme ça fait ventouse… comme ça se colle bien… on dirait qu’on n’a plus qu’une seule chatte à nous deux… je sens ton bouton dans mon trou et quand je descends, c’est mon bouton qui entre dans le tien… oui, tu peux crier ma chérie… c’est bon, hein ? L’amant de ta mère ne pouvait pas te faire ça, hein ? Tu sens comme la mouille coule de nous ? Comme nous adhérons l’une à l’autre… C’est ça, la véritable union des âmes… Le temps s’est arrêté. Il n’y a plus que toi et moi.

- Rébecca… Rébecca…

- Oui, coquine, frotte bien ta moule contre la mienne. Entre filles, frottons-nous bien ! Tu sens… le feu est en train de prendre… Continue, continue, même si ça brûle, n’arrête pas, plus vite, plus fort, ça va être l’illumination ! »

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Samedi 11 mai 2013 6 11 /05 /Mai /2013 12:26

ESPARBEC, « Frotti-frotta », 305 pages. Éditions La Musardine, 2011, collection Lectures amoureuses.

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Avec Frotti-frotta, Esparbec renouait avec un de ses thèmes favoris, à savoir le huis clos pornographique. Dans un lieu coupé du monde extérieur (une institution pour jeunes filles installée dans un château en pleine campagne), réunissez une directrice dépravée, des pensionnaires en chaleur et un personnel lubrique, vous mélangez le tout, et vous obtenez une suite de tableaux des plus excitants… Le seul reproche que l’on pourrait faire à Esparbec, c’est d’ouvrir trop de pistes et de les abandonner en cours de route. Au final, on a une impression d’inachevé, comme si au bout d’un certain temps, cette histoire ne l’intéressait plus… et ça se termine comme souvent en queue de poisson, sur une pirouette littéraire

Extrait n° 1, pages 87-88. Karen Scott, une jeune Américaine de Boston, se retrouve la proie de Max, un appariteur de l’institution. La scène se déroule dans un couloir obscur.


frotti-frotta2« Il s’avance, plie un peu les genoux, guide son gland entre les lèvres du con, appuie, tâtonne pour trouver l’ouverture, puis, quand il l’a enfin trouvée, pour l’élargir. Karen Scott a fermé les yeux ; d’angoisse, elle se mord les lèvres jusqu’au sang. Et d’un coup d’estoc, Max s’enfonce dans la tiédeur onctueuse et souple du vagin. Quand il arrive au fond, elle sent les lourdes couilles glisser entre ses cuisses. Il la prend à pleines mains, par les fesses, et la soulève pour bien l’empaler. Leurs visages se touchent presque. Elle tremble d’ivresse.

- Tu la sens bien ? demande Max.

Elle fait signe que oui, plusieurs fois, les yeux écarquillés. Oh, sa tête fait que non, maintenant. Oui, fait sa tête, oui, oui, oui ! La tenant par le cul, Max fait coulisser sa verge. Avec un cri d’allégresse, elle se renverse, se cambre, s’ouvre, se dresse sur la pointe des pieds pour être éventrée plus profondément.

Elle pose ses mains sur les épaules de l’appariteur, en sanglotant de bonheur. Ah, ça valait la peine d’attendre ! Il la baise lentement, avec son sourire débile plein de supériorité imbécile. Avec le sentiment d’une souillure irrémédiable, Karen commence à jouir. Elle sait que tout à l’heure, il voudra l’enculer, et que c’est dans son cul qu’il voudra juter, et qu’elle l’acceptera. Trop heureuse de le lui donner, elle se prosternera devant lui, en écartant d’elle-même, de ses mains, ses belles fesses de fille riche pour bien faire ouvrir son anus. Elle sait qu’il lui agrandira d’abord l’orifice , en se servant d’un doigt mouillé de salive, et en émettant les commentaires les plus injurieux sur ce qu’elle lui offre, puis il posera son gland au centre de la brune corolle, sur ce qu’il appelle sa « médaille de bronze », et c’est Karen elle-même, s’appuyant sur ses mains posées à terre devant elle, c’est Karen elle-même qui s’enfoncera le gros pénis en érection dans le cul, elle-même qui s’enculera… Ah ! On peut dire qu’il l’a bien dressée ! »

frotti-frotta3Une vignette de Hugdebert pour accompagner ce paragraphe

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Dimanche 28 avril 2013 7 28 /04 /Avr /2013 11:33

Christine ANGOT, « L’Inceste », Éditions Stock, 1999.  Livre de poche n° 15116

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En extrait je ne vous ai pas choisi les passages les plus connus relatant ses rapports incestueux avec son père, mais quelques lignes de ses amours avec Marie-Christine.

Pages 20-21

angot2« Toucher, s’enfoncer, faire tourner le doigt, ressortir, le mettre dans la bouche, faire aller le mouillé du vagin à l’anus, ce qu’on ne supporte pas n’est pas ça, mais ce qu’on a vu un dimanche, en plein jour, la lumière entrait pas les baies vitrées grandes ouvertes, je regardais son sexe, la veille, j’avais lu des extraits de Fleur du désert d’une Africaine infibulée, on pourrait le couper, je me disais, au rasoir, aux ciseaux, le recoudre, couper les fils ensuite, etc. Pas au hasard. On enlèverait la petite chair glissante d’une pluie épaisse. Ce qu’on a vu de la vie au milieu l’après-midi un dimanche ou dans le désert, lui enlever sa chair là où ça coule que MCA aime CA. J’ai décidé de ne plus y penser. De ne pas lui dire : « tu sais à quoi je viens de penser ? » Mais de calmer la plaie, en la léchant doucement tant qu’il en était encore temps. Le nymphéa ouvert se répète sur ma fille aussi, je ne peux pas calmer. Ne plus y penser. »

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Mercredi 24 avril 2013 3 24 /04 /Avr /2013 10:14

Kenneth ANGER, “Hollywood Babylone”, Éditions Tristram, mars 2013

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Suite à un article dans la presse, je me suis décidé à acheter ce livre et le moins qu’on puisse dire est qu’on en a pour son argent. En 300 pages (compter presque autant de photos d’époque que de texte), Kenneth Anger nous retrace les pages noires d’Hollywwod (qui s’appelait aux origines Hollywoodland) du début des années 20 jusque dans les années 60. Au fil des chapitres, ce ne sont que scandales sexuels, meurtres, addictions et perversions en tous genres, adultères et partouzes… L'image de marque des stars hollywoodiennes en prend un sacré coup !

La photo de couverture est à elle seule tout un programme : on y voit Jayne Mansfield en avril 1957 à Berverly Hills à l’occasion d’une fête organisée en l’honneur de Sophia Loren. De toute évidence, le décolleté plus que plongeant de Jayne avait fasciné les photographes !

Dans les prochaines semaines, je vous livrerai régulièrement, dans la rubrique « Jadis et naguère », quelques extraits illustrés et gratinés de ces chroniques hors du commun.

 

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Mardi 16 avril 2013 2 16 /04 /Avr /2013 14:00

Alexandre Jardin, « Le Zèbre » (Gallimard, 1988)

Collection Folio n° 2185

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Pages 92-93 : Camille, la quarantaine, professeur de lettres et épouse du Zèbre,  a accepté un rendez-vous secret avec un inconnu qui lui a demandé par courrier de l’attendre dans une chambre d’hôtel miteux. Elle est persuadée que l’inconnu n’est autre qu’un de ses élèves prénommé Benjamin.

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« Elle s’allongea sur le lit pour reprendre ses esprits et son souffle ; quand tout à coup elle vit la poignée remuer.

zebre0L’Inconnu apparut dans l’embrasure, masqué par une cagoule, croyant sans doute maintenir ainsi le mystère de son identité. Cette attention émut Camille. Elle n’en trouva benjamin que plus troublant. Muet, il avança ses mains gantées et lui noua sur les yeux un épais bandeau noir. Un à un, les boutons-pression de son corsage sautèrent, avec une exquise lenteur. Frémissante, Camille se laissa dévêtir entièrement. Il ôta ensuite ses gants et frôla ses hanches. Enfin, les belles mains de Benjamin jouaient sur sa peau, arpentant son anatomie du bout des doigts. Sans un mot, il la couvrit de caresses tremblées, interminables et enveloppantes.

Camille essaya de le déshabiller ; mais il lui fit sentir qu’il pouvait s’acquitter lui-même de cette tâche, et s’exécuta. Il la repoussa à nouveau quand elle tenta à tâtons, de l’attirer contre son sein. Elle comprit alors que Benjamin voulait éviter tout contact susceptible de l’identifier. Conciliante, elle renonça à ses velléités de câlins.

Ils s’aimèrent deux fois, d’une manière peu recommandée par les missionnaires. Au prix d’acrobaties palpitantes et scabreuses, ils atteignirent l’un et l’autre les stratosphères du septième ciel  sans que Benjamin eût jamais pesé sur Camille. Le diable dut y prendre du plaisir.

Rassasiée, elle l’entendit remettre ses vêtements et s’éclipser lentement. Après ce corps à corps, elle savait déjà qu’elle succomberait s’il la convoquait à nouveau. Elle était prête à affronter cent fois les clins d’œil vicelards du patron de l’hôtel et la crasse de la chambre 7 pour retrouver la volupté de ces étreintes aveugles. Seule, elle dénoua son bandeau et enfila son chemisier. »

zebre2zebre1

 

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