inédits

Mardi 26 février 2013 2 26 /02 /Fév /2013 09:51

L'an dernier, j'avais déjà écrit une nouvelle érotique pour mes amis Elisabeth et Marc. En voici la première partie


La promotion

 

Il y a trois semaines, dans le courrier quotidien, parmi les factures et les relevés bancaires, nous avons reçu une grande enveloppe d’un beau blanc écru. C’était le patron de l’entreprise où travaille mon mari qui nous invitait personnellement à fêter avec quelques collaborateurs triés sur le volet ses dix années à la tête de la boîte. Je connaissais cet homme pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises aux assemblées générales des actionnaires. Richard Lambert était un homme d’une cinquantaine d’années, de belle prestance et qui passait pour ténébreux.

promotion4La soirée devait se tenir à son domicile personnel le samedi 27 mai, à partir de 20 heures. Au bas de l’invitation, il y avait, ajoutée à la main, cette formule un peu mystérieuse : « Pour les modalités de la soirée, veuillez contacter Melle Delorme au 06-47-26-…. »

- C’est la secrétaire de direction, me dit Marc en remettant l’invitation dans son enveloppe. Tu pourras l’appeler demain, moi je n’ai pas le temps de m’en occuper !

Le lendemain, au téléphone,  Melle Delorme m’expliqua d’une voix douce mais ferme que la soirée ne compterait que vingt-quatre personnes, douze couples pour être exact. Elle m’indiqua que, si aucune tenue particulière n’était exigée, il était cependant demandé aux femmes de se présenter bien habillées, plutôt « glamour », ajouta-t-elle. Enfin, juste avant de raccrocher, elle me précisa que tous les convives seraient masqués : les femmes d’un loup de velours noir, les hommes d’un masque blanc du style Urban Sax. Ces accessoires nous seraient fournis à notre arrivée sur place.

- Qu’est-ce que tu en penses ? demandai-je à Marc le soir même.

- Ça peut être amusant, dit-il avec un drôle de sourire. Tu te rends compte, on est dans le dernier carré, c’est un honneur, il ne faut pas rater ça !

- Pour ma tenue, la secrétaire a dit « glamour »… Comment tu comprends ça ?

- Je ne sais pas… Sans doute une robe légère mais bien coupée, de la belle lingerie…

- Avec des bas ?

- Pourquoi pas…

Comme je savais que la nomination de Marc au poste de DRH était sérieusement envisagée par le patron, j’ai apporté un soin tout particulier pour me montrer à la hauteur de ses ambitions, je veux dire du point de vue vestimentaire. J’ai donc acheté une robe de soie, un ensemble de dessous en dentelle noire très seyant, une paire de Louboutin à talons hauts. J’ai opté pour des bas noirs afin de mieux mettre en valeur la blancheur laiteuse de mes cuisses. Un soir, une fois les enfants couchés et endormis, j’ai effectué une séance d’essayage devant Marc qui me regardait, partagé entre admiration et inquiétude.

- C’est très joli, mais tu ne crois pas que c’est un peu trop… comment dire… provocant ?

- Tu veux dire sexy ? Chéri, souviens-toi que la secrétaire a dit « glamour ». J’ai vérifié dans le dictionnaire, ça veut dire « qui possède un charme sensuel ».

- Si tu le dis ! Effectivement, c’est charmant et sensuel. Tu viens te coucher ?

 

                                                   *** /***

 

promotion6Le samedi 27, à 20h10, c’est un domestique au regard morne qui nous a ouvert la porte au dernier étage de l’immeuble cossu où habitait Richard lambert. Marc lui a tendu notre invitation, le domestique nous a donné nos masques et nous a fait signe de le suivre. Marc avait mis son smoking, moi ma robe du soir toute neuve. Au bout d’un long couloir, le domestique a ouvert une porte, s’est écarté pour nous laisser passer et a refermé la porte derrière nous. Nous nous sommes retrouvés dans une grande salle baignée de lumière. Il y avait déjà une vingtaine de personnes, toutes masquées comme nous : les femmes d’un loup de velours noir, les hommes d’un demi-masque blanc, visages sans expression aucune, comme des spectres. Pourtant, les conversations allaient bon train : on parlait développement, politique, RTT et cours des actions en bourse… M. Lambert que je crus reconnaître à sa chevelure argentée vint nous saluer accompagné d’une femme aux cheveux noirs et bouclés qu’il nous présenta comme sa compagne. Il nous invita à nous restaurer au buffet et nous abandonna pour aller accueillir de nouveaux invités.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mardi 19 février 2013 2 19 /02 /Fév /2013 13:32

Suite et fin des aventures de Elisabeth et Marc au "Jaïpur"

jaipur2

Mercredi 17, 18h02

jaipur6Pour accéder à l’espace Plénitude, Elisabeth et Marc durent emprunter un escalier qui menait au sous-sol de l’établissement. Après avoir franchi une lourde porte capitonnée, ils pénétrèrent dans une vaste pièce circulaire au centre de laquelle trônait une grande statue d’une divinité intégralement nue, mi-homme, mi femme,  dont le regard en amande fixait avec insistance les nouveaux venus. Le sol et les murs étaient couverts de tapis d’orient aux couleurs chaudes. Tout autour, s’ouvraient une quinzaine de loggias, la plupart déjà occupées par des couples enlacés sur des sortes de lits très bas. Une douce lumière caressait les corps plus ou moins dénudés. L’hôtesse guida Elisabeth et Marc jusqu’à leur loggia où elle les invita à se mettre à l’aise. Une fois allongés sur leur lit d’amour, ils découvrirent que par un savant jeu de miroirs disposés au plafond, on pouvait voir ce qui se passait dans chacune des autres loggias. Ils avaient donc sous les yeux une douzaine de tableaux érotiques, une sorte de Kamasoutra vivant.

Fascinés par le spectacle qui s’offrait à leurs yeux, ils en oublièrent qu’eux-mêmes en étaient aussi les acteurs et se laissèrent bien vite aller à de tendres caresses. Ils en étaient déjà à se lécher mutuellement lorsque se présentèrent deux employés du salon.

D’abord entra une jeune femme vêtue d’une sorte de cape de soie, vaporeuse et complètement ouverte, qui ne cachait rien de son corps à la peau bistre. Elle avait de beaux seins pointus, de longues cuisses et un ventre plat, intégralement épilé, ce qui en soulignait l’innocence presque juvénile. Elle portait un plateau avec une théière et deux tasses qu’elle déposa au pied du lit.

- C’est une infusion parfumée au gingembre et à la fleur d’hibiscus, dit-elle d’une voix très douce… Vous la boirez après, elle n’en sera que meilleure.jaipur-elisa4

Elle était accompagnée d’un homme d’une trentaine d’années, au torse musculeux, juste vêtu d’une sorte de pagne de coton blanc, trop court pour dissimuler son sexe de belle taille. Le regard d’Elisabeth s’y attarda et elle sentit s’émouvoir son ventre déjà moite.

- Nous allons procéder au massage, dit la jeune femme en laissant tomber à terre sa cape de soie. Son collègue en fit autant de son pagne… On leur posa d’abord un bandeau totalement opaque sur les yeux puis Elisabeth et son mari furent allongés sur le ventre et livrés aux mains expérimentées des deux employés.

L’un comme l’autre, ils furent tour à tour caressés, palpés, massés de la tête aux pieds, bien incapables de deviner si c’étaient les doigts de la femme ou ceux de l’homme qui parcouraient leurs corps, pressaient leurs sexes, fouillaient leurs intimités pour y révéler des sources inconnues de bien-être. Marc eut ainsi droit à un merveilleux massage de la prostate, tandis qu’Elisabeth découvrait que le col de son utérus, mystérieusement caressé, pouvait l’amener au bord de l’orgasme. Mais ils éprouvèrent presque autant de plaisir à se faire masser les orteils, les mamelons ou les épaules…

Puis, sans un mot, l’homme et la femme s’en allèrent comme ils étaient venus, sans faire de bruit, les laissant seuls, nus et incroyablement détendus. D’un commun accord, Elisabeth et Marc décidèrent de ne pas ôter leurs bandeaux afin de ne pas briser le charme de ce monde obscur. Se cherchant des doigts, des lèvres et de toute leur sensualité à fleur de peau, ils se lancèrent à corps perdu dans la redécouverte de l’autre, dans la quête de plaisirs nouveaux. Ils savaient cependant que des dizaines de regards assistaient à leurs ébats mais cette idée ne faisait que décupler leurs désirs.

jaipur-elisa3Au cœur de leur nuit artificielle, Elisabeth devint pour Marc toutes les femmes en même temps, des adolescentes aux matures, des amours d’autrefois aux créatures fantasmées de ses rêveries pornographiques ; et Marc devint pour Elisabeth tous les hommes dont elle avait désiré les caresses les plus audacieuses, les sexes les plus endurants, les baisers les plus savoureux…

Ils baisèrent donc sans retenue, sans tabou. Marc, habituellement si pudibond, se laissa lécher les couilles et même l’anus ; Elisabeth se surprit à demander à être enculée puis fistée… Il lui balança son sperme dans les entrailles ; plus tard, pendant que de sa main en fourreau il lui pistonnait le vagin, elle lui aspergea l’avant-bras d’une abondante miction, chaude et aussi limpide que de l’eau, et se découvrit ainsi femme fontaine…

 

Mercredi 17,  19 h 10. 

Alors que l’hôtesse consulte son écran d’ordinateur pour leur trouver un créneau horaire pour la semaine suivante, Elisabeth et Marc se tiennent par la main comme de jeunes amoureux. Un peu en retrait, il y a un autre couple qui patiente. Elisabeth et Marc leur adressent un sourire discret mais qui n’échappe pas à l’hôtesse d’accueil.

- Savez-vous que tous les samedis, nous organisons une séance collective, en nocturne, de 22 heures à 2 heures du matin. C’est notre formule « Nirvana »…

Dans sa main Marc sent celle d’Elisabeth devenir toute moite.

- On va y réfléchir… C’est promis !

 

© Michel Koppera

2012-2013

jaipur3 jaipur4

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 18 février 2013 1 18 /02 /Fév /2013 13:45

Pour mes amis Elisabeth et Marc, qui aiment les massages et l'exotisme indien, j'ai imaginé cette nouvelle dont les illustrations sont des estampes indiennes et des photos inédites d'Elisabeth, toute en beauté

 

Le Jaïpur ( première partie)

 

Pour les quarante ans d’Elisabeth, ses collègues de travail firent caisse commune pour lui offrir un beau cadeau, un truc original qu’elle ne serait pas près d’oublier. Au cours d’une réunion secrète, on examina les différentes suggestions : week-end au Maroc, bijou, œuvre d’art… Rien que du classique, du réchauffé ! Finalement, une secrétaire prit la parole :

- Dans le centre-ville, il y a un salon de massage oriental et de relaxation qui vient d’ouvrir. Comme Elisabeth aime l’Inde, ça devrait lui plaire. Je suis allée me renseigner : ils proposent un forfait de 12 séances qui correspond à notre budget.

L’idée fut approuvée à l’unanimité et, au jour dit, Elisabeth reçut dans une pochette ornée de la déesse Shiva un bon pour 12 heures de massage relaxant au salon Jaïpur.

 jaipur

La déco du hall d’accueil du salon était dans le plus pur style indien : tapis multicolores, dorures, tentures constellées de petits miroirs, tableaux kitch des divinités du panthéon hindou… Le tout baignait dans des lumières tamisées et un lourd parfum d’encens au jasmin. Elisabeth fut prise en charge par une hôtesse en sari qui lui présenta les différentes options : son cadeau lui donnait droit soit à 12 séances d’une heure de la formule Sérénité, soit à 3 séances de la formule dite Plénitude. Lorsque Elisabeth s’enquit de la différence entre les deux formules, elle devina chez l’hôtesse comme un embarras.

- La formule Plénitude est réservée aux couples et disons… plus complète. De toute façon, pour une première séance, je vous conseille la formule Sérénité. Vous aurez tout le temps de réfléchir pour les rendez-vous suivants, vous pouvez à tout moment changer de formule.

jaipur-elisa1Elisabeth fut accompagnée par une jeune femme. Elles franchirent un rideau de soie pourpre et suivirent un long couloir jusqu’à une sorte de cabine spacieuse à l’éclairage orangé. Aux murs, étaient accrochés des tableaux champêtres représentant des épisodes de la vie de Vishnou. Une mélodie lancinante de cithare et d’harmonium à soufflet accompagnait une mélopée plaintive chantée par une femme à la voix suraiguë. Il régnait une douce chaleur qui invitait à la paresse. La jeune femme en sari de soie rose intense invita Elisabeth à se déshabiller.

- Si vous le désirez, vous pouvez vous mettre nue ou conserver vos sous-vêtements… L’essentiel est que vous vous sentiez bien.

Lorsqu’elle se retrouva en culotte et soutien-gorge, Elisabeth hésita un instant avant de se dénuder entièrement puis elle s’allongea sur la table de massage qui occupait le centre de l’étroite pièce.

Cela débuta de façon classique par un long massage à l’huile de santal. Allongée d’abord sur le ventre, puis sur le dos, pas un centimètre carré de peau n’échappa aux mains expertes de la masseuse. Ainsi, Elisabeth se laissa masser le dos, la nuque, les fesses, le ventre, les seins dont les mamelons durcirent instinctivement. Lorsque les doigts de la masseuse s’aventurèrent entre ses cuisses, elle n’opposa aucune résistance et écarta même légèrement les jambes pour en faciliter l’accès. À deux mains, la jeune femme lui massa les grandes lèvres, lui assouplit le périnée… Elisabeth se surprit à espérer des massages plus intimes, plus profonds, mais déjà les doigts s’étaient éloignés vers des zones moins sensibles…

Une demi-heure plus tard, à la caisse, alors qu’elle patientait pour fixer la date de sa prochaine séance, Elisabeth observa un couple en train de prendre rendez-vous pour la semaine suivante. Il y a des choses que l’on sent, que l’on devine sans qu’aucun mot ne soit dit : ce couple d’une cinquantaine d’années venait de faire l’amour ! C’était une évidence. L’hôtesse prit leur carte d’abonnement et consulta son planning sur l’écran de son ordinateur.

- Ça s’est bien passé aujourd’hui ? Pas de problèmes particuliers ? Voyons, il me reste quelques places pour mardi… 17 heures, ça vous irait ? Je vous réserve la loge 8, comme d’habitude 

En partant, il échangèrent un sourire avec Elisabeth et s’éloignèrent, main dans la  main.jaipur-elisa2

- Je suppose que ce sont des abonnés, osa-t-elle en présentant sa fiche de rendez-vous.

- Oui, on peut le dire, et très assidus !

- De la formule Plénitude ?

- C’est cela. Vous seriez intéressée ?

Malgré elle, Elisabeth sentit le feu lui monter aux joues. Elle bredouilla :

- Pourquoi pas… On peut essayer.

L’hôtesse fit comme si elle n’avait pas remarqué le trouble d’Elisabeth.

- Je peux vous proposer mercredi prochain, à 18 heures…

Elisabeth hésita mais la curiosité l’emporta.

- Il faut une tenue spéciale ?

- Non, du moment que vous vous sentez à l’aise. Mais, si je peux me permettre, je vous conseillerais des vêtements très légers et faciles à ôter… C’est plus convivial.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Jeudi 14 février 2013 4 14 /02 /Fév /2013 10:10

À la Saint Valentin…saintvalentin2013-3

 

À la Saint Valentin

Je te caresse les seins

Tu sors mon gourdin

Je te suce les tétins

Tu branles mon engin

Je t’escalade le Mont Palatin

Tu me pompes le vilebrequin

Je te cambre le creux des reins

Tu me lèches le mandrin

Je te broute le connin

Tu m’astiques avec entrain

Je te graisse le vagin

Tu me dis « viens ! »

Je te gicle dans la main

Tu jouis sur les coussins

Puis on se fait un gros câlinsaintvalentin2013-1

Et on se dit « à demain »

saintvalentin2013-2

 

saintvalentin2013-4

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Jeudi 24 janvier 2013 4 24 /01 /Jan /2013 13:42

Sex is money ? # 2

Suite aux commentaires suscités par l’article «  Sex is money ? » du lundi 7 janvier, Michel G m’a adressé 5 nouvelles photographies originales sur le thème du sexe-cash ( ou plus exactement du « cash-sex » selon son expression)

En guise de préambule, il m’a également envoyé cette pub qui précise bien la façon d’aborder ce sujet.

money-pub

Les titres donnés aux photos par Michel G sont en italiques gras.

Photo 1. Porte-billet. Faut-il en conclure que la femme en est réduite au statut d’objet ? Objet de désir bien évidemment !

money-porte billet

Photos 2 et 3 : Le prix du cul. Nous voici donc en quelque sorte au cœur du sujet. Les titres de Michel sont intéressants car ils peuvent faire l’objet de plusieurs lectures, donner lieu à plusieurs interprétations. Le prix du cul ? Prix à payer ou prix gagnant ( comme dans l’expression gagner le premier prix ? ) Notez l’élégance de billet de 100 € glissé dans la fente : billet sortant ( fente de DAB) ou billet entrant ( fente de machine à sous ) ?

money-le prix du cul 2money-le prix du cul

Photo 4 : Perdu

money-perdu

Photo 5 : Gagné.

money-gagné

Les participes passés concernent-ils l’argent ou le joueur ?

Laissez libre cours à vos interprétations et à vos commentaires

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 12 commentaires
Lundi 7 janvier 2013 1 07 /01 /Jan /2013 12:48

 Sex is money ?

Michel G. m’a envoyé cette très belle photo en me suggérant de rédiger un article consacré à la relation entre sexe et argent.

faut toujours payer ....

En posant comme postulat de départ que toute relation sexuelle comporte un volet comptable, alors on peut comparer l’acte sexuel à une opération financière.

 Poursuivant la comparaison, je distinguerais quatre types de transactions :

1. L’investissement à long terme, du type mariage ou Pacs. L’opération demande réflexion et préparation, avec constitution d’un dossier, formalités administratives, signatures pour officialiser le tout. On s’engage pour de longues années, avec un échéancier à respecter. Le marché a ses avantages ( stabilité, confort, droit de baiser en tout sécurité…) et ses inconvénients ( monotonie, devoir conjugal…)

2. À l’opposé on a le sexe cash, le paiement comptant et en liquide. Avec la/le prostitué(e), l’assouvissement du désir est immédiat. On peut tout demander, tout expérimenter, la seule limite est la capacité de votre portefeuille. En aucune contrepartie : ni sentiment, ni attachement, ni routine !

3. Entre les deux, il y a les achats à la carte bancaire, le crédit à la consommation. Avec l’argent virtuel, l’illusion de la liberté est totale et trompeuse. C’est le sexe avec les maîtresses ou les amants. On a l’impression que cela ne coûte pas cher et au bout du compte, on se retrouve découvert/à découvert. Arrivera fatalement le moment où il faudra payer. Payer les infidélités, les mensonges… Paiement différé, capital et intérêts abusifs, en fin de relation.

4. Et puis, il y a le sexe gratuit, ou plus exactement celui qu’on croit gratuit. Souvenez-vous, cela vous est sans doute déjà arrivé ! Une erreur de jeunesse ou une partie de jambes en l’air à la fin d’une fête un peu trop arrosée. La fille ou le mec n’était pas terrible, vous la/le connaissiez à peine. Mais vous en aviez tellement envie, et elle/il paraissait si disponible. Un coup vite fait, sans conséquence pensiez-vous. Mais dès le lendemain, elle/il ne vous lâche plus, croit dur comme fer au grand amour. Et quand elle/il réalise enfin, sa désillusion se transforme en amertume. C’est le temps du chantage et des menaces. Bref, méfiez-vous du sexe gratuit, c’est celui qui vous coûtera le plus cher !

 Qu'en pensez-vous ?

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Jeudi 3 janvier 2013 4 03 /01 /Jan /2013 08:42

Le ventre de Manon. 2 : Après

manon-apres2

Après, c’est le cloaque du plaisir. Elle lui a offert son ventre qui s’est vautré dans le vice. Temple profané, vulve dépravée, mont de Vénus éclaboussé de foutre crémeux… Et pourtant, que le péché fut délicieux, la faute charmante ! Son sexe en perdition en bavait de volupté. Elle s’est découverte libertine, élève studieuse à l’école de la débauche, grande fille perverse et lascive. Elle aimerait demeurer pour toujours ainsi, toute nue, pénétrée au plus profond, vibrante, mouillée, le ventre enduit de sperme chaud et de bonheur… Femme autant que femelle.

manon-apres

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Mercredi 2 janvier 2013 3 02 /01 /Jan /2013 09:26

Un ami-correspondant m'a adressé des photos de sa compagne Manon. Voici la première accompagnée d'un texte que j'ai composé spécialement pour elle.

Le ventre de Manon. 1 : Avant

manon-avant

Avant, c’était la peau nue de l’innocence, peau sans tache aucune, ventre encore virginal d’adolescente sans souillure. Cependant, elle ouvrait les cuisses et sa vulve déployait le papillon gracieux de son désir. Dans l’ombre chaude de son vagin suintait déjà une source secrète… C’était avant que…

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Lundi 17 décembre 2012 1 17 /12 /Déc /2012 10:15

Dernier volet de la série, en espérant que l'ensemble vous aura plu

 

Elisabeth et les cinq sens.elisa-toucher


5 : Le toucher


Nos mains posées sur tes fesses

En éprouvent le grain, la soyance ;

Ta peau nue frémit sous nos caresses

Et ton cul s’ouvre avec élégance.

 

Dans le sillon velu de tes cuisses

Nos bites se frayent un chemin,

Frôlent ton anus, se faufilent et glissent

Dans la chaleur veloutée de ton vagin.

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Lundi 10 décembre 2012 1 10 /12 /Déc /2012 13:37

Elisabeth et les cinq sens.elisa-gout

4 : Le goût

 

Elisabeth nous invite à la table

De son ventre aux saveurs exquises ;

Chairs aussi douces qu’une friandise,

Repas de roi, festin délectable.

 

De sa vulve coule du miel,

Dans son cul perlent des épices ;

Nos bouches parcourent avec délice

Le menu de sa fente aux merveilles.

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 8 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2025
L M M J V S D
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés