Rappel de l'épisode précédent. Le Président a invité Odile pour un déjeuner en tête à tête dans une auberge où se rencontrent des couples plus ou moins légitimes.
Il vient de lui apprendre que son mari la trompe et de lui donner deux codes confidentiels...
- Non, pas du tout ! La première série, c’est le code d’accès à l’ordinateur personnel de votre mari. Soit dit en passant,
un jeu d’enfant à décrypter : c’est le numéro d’immatriculation de sa voiture de fonction, mais à l’envers. La seconde, c’est le mot de passe de sa messagerie. Ceci dit, je vous laisse
explorer vous-même… Vous verrez, c’est assez instructif.
Encore une fois, Odile le dévisagea, à la fois étonnée et inquiète.
- Je ne vois pas où vous voulez en venir…
- La vérité est souvent bonne conseillère. Prenez votre temps, madame Varney. On en reparlera quand vous le souhaiterez. Je
crois qu’ensemble nous pourrons réaliser de grandes et belles choses… Vous prenez un apéritif ?
- Oui,… un double Martini rouge.
Ils déjeunèrent en silence, comme un vieux couple routinier. Le président qui conduisait resta sobre, Odile se laissa tenter et griser par un saint-émilion. Au dessert,
comme elle était un peu ivre, son regard se tourna de lui-même vers la table où déjeunaient la femme et les deux jeunes gens, puis vers celle des deux couples. L’un des hommes croisa son regard
et lui adressa un sourire. Flattée, mais un peu honteuse, Odile baissa la tête. Quand ils quittèrent le restaurant, elle les suivit des yeux et en pensée. Elle les imagina se dénudant dans une
vaste chambre aux volets clos, échangeant les premiers baisers et les premières caresses ; les femmes se frottant lubriquement l’une contre l’autre devant leurs maris déjà bandants ;
les hommes, bras dessus bras dessous, se tenant la bite. Odile qui s’y voyait déjà sentit sa vulve gonfler dans sa culotte et doucement mouiller. De crainte de trahir son excitation, elle chassa
ces images de son esprit, mais aussitôt son regard retourna se poser sur la table où la veuve et ses deux chevaliers servants s’apprêtaient eux aussi à partir. Dans le hall, les deux jeunes mâles
se placèrent de chaque côté de la veuve en tailleur Chanel et la prirent par le bras. Elle se laissa entraîner vers l’escalier qui menait à l’étage et à ses chambres. Une onde de chaleur traversa
de haut en bas le corps d’Odile, lui durcit les mamelons, lui inonda le vagin, lui écarta les cuisses. Elle était jalouse de cette femme qui allait se faire défoncer par deux queues vigoureuses
et encore juvéniles. Elle n’eut besoin d’aucun effort d’imagination pour se représenter les différents tableaux de leur partie à trois : les fellations, les feuilles de rose, les
pénétrations simples ou doubles, vaginales ou anales, et sans aucun doute les simultanées, les gerbes de foutre, le repos des guerriers avant un second service plus langoureux, plus
sensuel…
- Madame Varney ! Madame Varney ! Votre café va refroidir !
Elle regarda le président et fut un instant tentée de lui demander de la baiser, dès que possible. Comme s’il avait lu dans ses
pensées, il se pencha en avant, lui saisit une main et lui dit tout bas :
- Encore un peu de patience… Vous avez vu les deux éphèbes ? Elle les paie et même plus que ça : elle les entretient.
Ils sont bi, de telle sorte qu’elle a le plaisir du corps et du spectacle de leurs accouplements. Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’ils sont bien proportionnés, et même surdimensionnés
là où il faut. Alors, ils s’enculent devant elle…
De nouveau, Odile se sentit mouiller, tellement qu’elle craignit que son abondante mouillure ne traverse le coton de sa jupe et
ne tache le velours de sa chaise.
Après le déjeuner, au lieu de reprendre aussitôt la route du retour, le président suggéra une promenade digestive sur la rive
boisée de la rivière. Plus ils s’éloignaient de l’auberge, plus le sentier devenait étroit, plus la végétation reprenait ses droits. Bientôt, il n’y eut plus que des chants d’oiseaux et le
bruissement de leurs pas. L’endroit était désert. Ils quittèrent le sentier pour s’enfoncer plus profond dans le sous-bois. Le président qui ouvrait la voie avait l’air de savoir où il allait.
D’ailleurs, au bout de quelques minutes de marche à l’aveugle, ils débouchèrent dans une petite clairière inondée de soleil avec, en son centre une table en bois pour le pique-nique des
randonneurs.
- Si vous avez envie de faire pipi, c’est le moment ! dit le président.
Odile comprit que c’était plus qu’une proposition. Sans attendre, le président passa une main sous sa jupe et lui baissa sa
culotte dont il respira discrètement le parfum de l’empiècement humide. Il aida Odile à grimper sur la table.
- Accroupissez-vous au bord, comme si vous étiez dans des toilettes à la turque. Ecartez bien les cuisses !
Un peu ivre, elle obéit. Le président se pencha en avant pour mieux voir son bas-ventre. Odile était trempée, des filaments de
cyprine engluaient sa vulve et collaient ses poils de chaque côté des grandes lèvres.
- Forcez un peu, comme si vous alliez chier !
Elle devina son sexe qui s’ouvrait en grand, poussant ses muqueuses intimes en dehors. Son anus se dilata, semblant vouloir éclore comme une anémone de mer. Le président
passa son index sur la viande luisante, lui introduisit le pouce dans le vagin. C’en était trop : le jet de pisse jaillit d’un seul coup, puissant, presque à l’horizontale. Odile en poussa
un petit cri de surprise. Et cela dura si longtemps que le président eut tout le temps de baisser son pantalon et de sortir sa belle bite. Alors que les dernières gouttes coulaient jusqu’au
périnée en se mêlant à la mouillure du con, il resta encore de longs instants à contempler le vagin grand ouvert, les lèvres tuméfiées de désir, le clitoris en érection. Odile ne ressentait
aucune honte ; au contraire, elle était heureuse de s’exhiber ainsi. Elle ressentait le regard du président comme un hommage.
Enfin, il se décida. Il s’approcha entre ses cuisses écartées. La tête gonflée de la bite était juste à hauteur de l’entrée du
con. Cela se fit la plus simplement du monde : la bite coulissa dans la housse du vagin, doucement, jusqu’au fond. Comblée, saisissant le président par les épaules, Odile eut aussitôt un
orgasme qui lui tenailla délicieusement l’anus pendant d’interminables spasmes. Ils s’embrassèrent pour la première fois et la rencontre de leurs bouches, les circonvolutions de leurs langues, le
mariage de leurs salives, déclenchèrent dans le ventre d’Odile un nouveau ruissellement huileux. Il se mit à la baiser avec méthode, allant et venant dans la moiteur grasse de son con. Elle
jouissait sans compter, sans retenue, comme ventousée à cette bite qu’elle avait tant désirée, et c’était encore meilleur que dans ses rêves les plus excitants.
Le président finit par perdre aussi les pédales. Son rythme se fit plus frénétique, son souffle plus court, ses coups de boutoir
plus pénétrants. Odile mouillait de partout : du con, des aisselles, du cul, de la nuque, du creux des reins, des seins… Et voilà que, bloqué tout au fond, il lâchait son foutre à grandes
giclées. Odile en tressauta de bonheur et jouit une dernière fois.
Mais ce n’était pas fini : elle resta encore de longues minutes accroupie sur la table, dans la position de la pisseuse. De
sa vulve baveuse coulaient des gouttes de sperme, épaisses comme des crachats. Elles pendouillaient un instant, filandreuses et blanchâtres, s’accrochaient à des poils, puis s’écrasaient
lourdement sur le plateau de bois. Le président observait tout cela avec délectation et recommençait à bander.
Ils s’apprêtaient à remettre le couvert lorsqu’un jeune chien, éclaireur d’un groupe de randonneurs du dimanche, fit irruption
dans la clairière. Odile quitta précipitamment son perchoir, le président remonta son pantalon. Ils quittèrent les lieux sans tarder, laissant sur la table une petite mare visqueuse de sperme et
de mouillure…
à suivre…
© Michel Koppera, juillet 2012
Fin de la première partie du roman. Reprise début novembre pour la fin de l'histoire.
Patience...
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