inédits

Lundi 26 septembre 2011 1 26 /09 /Sep /2011 07:09

Brigitte

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1.Pendant quelque temps, j’ai partagé la vie de Brigitte. À cette époque, j’étais en poste à T***, mais je songeais déjà sérieusement à me faire nommer à l’étranger, ce qui finit par arriver quelques années plus tard. Lorsque Brigitte devint ma collègue de travail, elle ne m’était pas inconnue. En effet, deux ans auparavant, elle avait déjà travaillé avec nous avant de partir pour une ville lointaine. Nous avions alors tous pensé que ce départ était définitif, aussi quelle ne fut pas notre surprise de la voir revenir. Je devais apprendre par la suite que cet éloignement avait été l’occasion d’une aventure amoureuse qui avait viré au désastre.brigitte1--lits2

Brigitte était juive. Quand j’écris qu’elle était juive, je veux dire que ses parents et ses ancêtres l’étaient, car jamais elle ne se revendiqua comme telle : elle ne se souvenait pas d’être un jour entrée dans une synagogue, ni ne respectait le repos du shabbat, pas plus qu’elle ne mangeait casher… Elle avait vingt-sept ans, le regard sombre, de très longs cheveux noirs où le henné allumait de petits incendies, une cambrure de reins très accentuée, de belles mains aux ongles soignés. Elle était timide aussi, mettait la main devant sa bouche quand elle devait rire, comme si elle avait peur de montrer ses dents en public ; pendant les réunions de bilan, elle n’était jamais la première à prendre la parole, ne donnait son opinion que du bout des lèvres, comme à regret, et se rangeait toujours à l’avis du plus grand nombre.

En dehors du travail, Brigitte aimait le théâtre, le cinéma italien, la danse de salon, les bains de soleil et les repas en tête à tête au restaurant. Cet hiver-là, nous sommes devenus camarades de soirées, puis amants de nuit. Ce fut ainsi que j’appris que Brigitte avait la langue habile, les seins en poire et, selon l’expression consacrée, le sexe touffu et charnu… Nous couchions chez elle, un petit appartement au premier étage d’un immeuble moderne. Elle avait un vaste lit, bas et silencieux. La première chose que je remarquai, ce fut les miroirs : il y en avait partout, même dans les toilettes et dans le placard à balais : un monumental encadré de dorures au mur de la chambre, un ovale dans le vestibule, un triptyque dans la salle de bains… Et puis tous les autres : miroir grossissant pour s’épiler les sourcils, miroirs de poche à glisser dans le sac à main, psyché sur la coiffeuse au pied du lit, miroirs anciens accrochés au mur comme des œuvres d’art…

brigitte1-nueL’amour avec Brigitte, ce n’était pas compliqué : on se mettait au lit vers minuit et on baisait,  tout simplement, à la lumière feutrée des lampes de chevet. On se roulait des patins baveux ; elle me suçait, je la léchais. Quand elle était assez mouillée, je la pénétrais, la plupart du temps dans la position du missionnaire, entre ses cuisses largement écartées, les genoux un peu relevés… Plus rarement en levrette. Elle jouissait la première, je le devinais aux pincements spasmodiques de son vagin qui me palpait la queue. Je ne tardais pas à la suivre. Dès que je m’étais retiré, elle filait à la salle de bains. Elle s’y attardait tellement que souvent, quand elle revenait se coucher, je m’étais endormi.  Même si elle me disait qu’elle se plaisait bien avec moi et que ses mots avaient l’accent de la sincérité, je sentais confusément qu’elle avait besoin d’autre chose… Lorsque je lui demandais ce qui lui ferait plaisir, elle m’assurait en souriant que c’était très bien comme ça, mais que si je désirais la couvrir de lingerie fine, de bijoux ou de cosmétiques de luxe, elle ne m’en voudrait pas… Les questions n’allaient pas plus loin.

À suivre…

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 22 août 2010 7 22 /08 /Août /2010 10:48

J - 10

 Plus que dix jours avant le début des nouvelles aventures de Sofia !chantierj-10-1

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 23 juillet 2010 5 23 /07 /Juil /2010 09:33

Dernier collage de la série. La photo support a été prise en 1978 à Deauville. J'aime beaucoup ce collage de dimensions réduites - 18 X 12 cm. Je lui trouve une certaine nostalgie ...Et vous ?

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Par michel koppera - Publié dans : inédits
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Dimanche 21 février 2010 7 21 /02 /Fév /2010 11:44

Cortisone Climax (4ème partie)

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- Pas du tout. Entre eux deux, c’était fini. À ma connaissance, ils ne se sont plus jamais revus après le départ de Jean-Marc pour le Midi. Mais, avec quatre à cinq suppositoires par jour, Valérie dépassait largement la dose autorisée. Peu à peu, elle a perdu le sens du réel pour vivre en permanence dans une sorte de rêve euphorique où elle ne ressentait ni peur, ni douleur. La notion de danger n’existait plus pour elle. Ça a commencé par les giclées de sperme sur les lunettes, puis elle a accepté de se faire enculer sans capote. Elle était disponible à tous les fantasmes : double pénétration, fist anal… Lorsque son labo a eu vent de des dérives, ils l’ont retirée du circuit, afin d’éviter le pire.

- Tu veux dire qu’ils l’ont licenciée ?

- Crois-tu qu’ils allaient se passer des services d’une si bonne vendeuse ? Ils lui ont donné deux mois de congé, le temps qu’elle retrouve sa lucidité. Une fois remise en forme et reposée, Valérie a repris le boulot.

- Chez qui cette fois ? Les gynéco ?

- Tu n’y es pas du tout. Elle les avait en horreur. Ce qu’elle cherchait avant tout, c’était qu’on la désire. Un jour, elle m’a dit qu’un mec qui voit des chattes du matin au soir ne doit pas avoir envie d’y mettre ne serait-ce que le bout du gland. Un peu comme les employés des abattoirs de volailles qui ne mangent plus jamais de poulet et qui n’en supportent même plus ni la vue, ni l’odeur. Allez, dis-moi chez quels toubibs peut-on avoir l’occasion de se mettre quasiment à poil et trouver du mobilier propice aux accouplements confortables ?

- Chez les kinés !

cortisone4-5 - Exact. Elle y a été accueillie, si je puis dire, à bras ouverts parce que sa réputation l’avait précédée. Tu penses bien que dans la profession la rumeur de ses exploits circulait de bouche à oreille. Chacun espérait en secret recevoir sa visite… Chez les kinés, elle faisait dans la parapharmacie. Elle portait avec elle une mallette contenant des fioles d’huiles essentielles, des tubes de pommades et d’onguents, rien que des produits de massage.

- Et comme d’habitude, elle faisait don de son corps pour les tests de démonstration !

- Oui. Toutes ses visites débutaient par un massage intégral, de la nuque à la plante des pieds. Je devrais plutôt dire de la tête au cul. Elle venait en string, un string trop étroit, si bien que les poils de sa touffe débordaient sur les côtés. Une chatte presque rousse sur sa peau très blanche. Il y avait de quoi faire bander un cancéreux de la prostate en phase terminale. La séance de massage se prolongeait invariablement par un pelotage en règle de ses fesses et l’introduction de quelques doigts huileux dans le vagin.

- Par rapport aux visites chez les psy, elle était revenue à des pratiques plus classiques…

- Attends, j’ai pas fini. Tu es déjà allé chez le kiné ? Oui, alors tu sais comment ça se passe : le plus souvent, il y a plusieurs cabines, fermées par des rideaux, et le kiné va de l’une à l’autre. Il s’occupe de quatre ou cinq patients en même temps ; à chacun, il donne des exercices et supervise l’ensemble. Et puis, il y a tout le matériel professionnel : les chaînes, les sangles, les harnais avec contrepoids pour étirer les membres, soulager les muscles endoloris… Valérie se laissait harnacher sur une table de travail. Les poignets et les chevilles pris dans des bracelets de cuir, les cuisses ouvertes, une large sangle passée sous le ventre lui soulevait le bassin et la maintenait ainsi, comme suspendue en l’air, la croupe offerte, le cul ouvert, dans une position d’une totale obscénité. À chaque fois que le kiné passait la voir, il lui léchait la chatte et mettait sa bite en batterie. Il la limait quelques minutes, elle gémissait et les autres, dans les cabines voisines, croyaient que c’était à cause de la souffrance de l’effort. Quand elle se faisait baiser, elle entendait aussi la respiration des autres : ces souffles courts mêlés à l’odeur puissante de la sueur augmentaient sa jouissance.cortisone4-3

Avec le matériel, l’éventail des positions était presque sans limites et chaque kiné avait ses fantaisies. On ne peut pas dire que c’était monotone !

- Arrête, tu vas finir par me donner des regrets !

- Comment ça ? demanda Christian alors qu’il venait de garer sa voiture dans la cour de leur maison.

- Parce que, quand j’étais gosse, j’ai rêvé de devenir kiné, rien que pour masser de jolies filles…

- Allez, ne sois pas triste ! Journaliste, ce n’est pas mal non plus !

- Et Valérie, qu’est-ce qu’elle est devenue ?

- Maintenant, elle a dépassé la trentaine. Aux dernières nouvelles, elle envisageait sérieusement de se marier avec un ingénieur en informatique et de le suivre à Paris.

- Parce que tu la revois ?

- Ça m’arrive. La dernière fois, c’était dans mon cabinet, il y a deux ou trois mois. Elle représentait un laboratoire qui venait de mettre sur le marché un nouveau gel spermicide…

Christian m’a jeté un regard plein de malice et a ajouté :

- Mais évidemment, pas un mot de tout ça à Bénédicte ! Secret professionnel.

                                         FIN

 

©Michel Koppera, février 2010   

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 19 février 2010 5 19 /02 /Fév /2010 06:00

Cortisone Climax (3ème partie)

 

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- Non, pas du tout. Mais elle est copine avec la femme d’un dentiste, un de ceux qui a reçu la visite de Valérie. En fait, l’épouse en question fait aussi office de secrétaire de son mari… Tu ne devinerais jamais ce qu’elle a raconté à Bénédicte !

- Vas-y, je t’écoute.

- Alors, voilà. Elle lui a raconté qu’un jour, elle est entrée à l’improviste dans le cabinet. Elle était intriguée parce que ça faisait presque une demi-heure qu’elle n’entendait plus aucun bruit. Quand elle est entrée, elle a vu son mari qui se faisait tailler une pipe par la visiteuse médicale qui n’était autre que Valérie. Elle était dans le fauteuil, allongée comme sur un transat à la plage. Pendant ce temps, l’assistante de son mari, une certaine madame Mercier ou un nom dans le genre, à genoux au pied du fauteuil, la tête enfouie entre les cuisses ouvertes de Valérie, était en train de lui lécher la chatte. Ils étaient tous les trois tellement absorbés par leur truc qu’ils ne l’avaient pas entendue entrer. Ce qui l’a le plus choquée, ce n’est pas que son mari se fasse faire une gâterie par une visiteuse médicale, mais c’est de surprendre l’assistante en train de s’envoyer en l’air avec une autre femme. Car cette madame Mercier ne se contentait pas de lécher la chatte de Valérie, elle se branlait vigoureusement. Madame Mercier qui était mariée, qui avait trente-quatre ans et deux enfants ! Une femme sans histoire qui se branlait, les lèvres goulûment posées sur la vulve d’une inconnue !

cortisone3- Comment ça s’est terminé ?

- Je n’en sais rien. La femme du dentiste est ressortie sans demander son reste. Elle en avait assez vu.

- Et après ?

- Quand Jean-Marc a eu fini sa cure, il s’est remis en ménage avec elle. Mais ça n’a pas duré longtemps. Il a vite replongé, encore plus profond qu’avant. Valérie ne le supportait plus. Il était incapable de lui apporter quoi que ce soit, même pas de la tendresse… Alors, pour ce qui était de la baise : zéro pointé ! Les parents de Jean-Marc s’en sont mêlés. Ils l’ont fait admettre dans un centre adapté pour toxicos, dans le sud de la France. Sevrage total loin des dealers, travail de la terre et communion avec les chevaux… Six mois au vert !

- Et Valérie dans tout ça ?

- Elle a repris le boulot ; il fallait bien qu’elle se débrouille.

- Encore avec les dentistes ?

- Non, cette fois, elle démarchait chez les psy. Un anxiolytique à base d’opium et, tiens-toi bien, en suppositoire !

- Je n’y cois pas. Qui t’a dit ça ?

- Motus. Secret professionnel. Mais je te jure que c’est vrai ! Je t’emmène ? »

La nuit de janvier était froide. De rares passants se hâtaient sur les trottoirs aux vitrines encore parées des guirlandes de Noël. Dans la voiture, Christian continua de me raconter les aventures de Valérie.cortisone3-2

« Chez les psy, elle prenait directement place sur le divan. Toujours en talons hauts et jupe avec, en dessous, les accessoires des fantasmes porno : le porte-jarretelles, le string et les bas. Les suppositoires, vendus en boîte de quatre, présentaient deux innovations : leur ergonomie et un revêtement extérieur lubrifié afin d’en faciliter la pénétration malgré leur calibre inhabituel. Effectivement, il paraît qu’ils faisaient bien le double de la taille normale. Elle présentait l’engin et une fois que le psy l’avait bien en main, Valérie passait à la démonstration pratique. Comme elle était quasiment nue sous sa jupe, elle n’avait plus qu’à se coucher sur le côté, écarter les fesses et proposer au psy de le lui mettre. Et il le lui mettait. Après, elle l’invitait à le pousser bien au fond avec l’index ou, si le cœur lui en disait, avec sa bite. En semaine, elle se faisait enculer comme ça une bonne vingtaine de fois. Ses affaires marchaient bien. Pour son labo, Valérie était la meilleure… Pourtant, ils n’ont pas hésité à l’arrêter.

- À cause de Jean-Marc ?

 

©Michel Koppera, février 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 17 février 2010 3 17 /02 /Fév /2010 05:37

Cortisone Climax (2ème partie)

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« Lorsque Valérie et Jean-Marc se sont rencontrés, elle était étudiante à l’Ecole Normale et se destinait à devenir institutrice. Je ne sais pas dans quelles circonstances ils avaient fait connaissance. Valérie n’était pas très grande, mais plutôt jolie. Elle avait des cheveux châtain roux, très longs et lisses qui lui tombaient sur les reins, les yeux verts, quelques taches de rousseur, la peau très blanche… Elle portait des lunettes parce qu’elle était myope et marchait d’un pas félin, légère et silencieuse comme un chat.

cortisone2Dès les premiers jours de leur relation, Jean-Marc m’avait confié que Valérie était une vraie bombe au lit, toujours prête à exploser et jamais satisfaite. C’est un peu à cause d’elle qu’il s’était mis à la coke : il était persuadé qu’avec ça il allait assurer. Avant, il ne fumait que du shit, comme nous tous.

Alors, il avait commencé à sécher régulièrement le premier cours du matin puis, au fil des semaines, tous les autres. À la fin, il passait son temps à attendre son dealer ou à lui courir après d’un bout à l’autre de la ville. Il disait sans rire qu’il s’offrait une année blanche, qu’il rattraperait tout l’année suivante, parce que sa mère ne pouvait rien lui refuser, ni l’argent, ni sa liberté : elle n’avait que lui au monde.

Lui, il avait Valérie et sa peau de lait. Pourtant, quand tu la voyais, tu avais bien du mal à croire ce que disait Jean-Marc : jamais un mot plus haut que l’autre, calme, parfaitement maîtresse d’elle-même.

Lorsque Jean-Marc a été envoyé pour la première fois en cure de désintoxication, Valérie a arrêté l’Ecole Normale, comme ça, d’un seul coup, sans prévenir. Du jour au lendemain, elle s’est mise à chercher du travail. Je me souviens qu’elle est venue me demander si je connaissais un boulot pour elle, pas trop débile, qui lui permettrait de bouger et surtout de parler à des gens, parce qu’elle en avait assez de vivre enfermée, en vase clos… C’est alors que je lui ai dit que visiteuse médicale, ça pourrait peut-être lui convenir : pas de diplômes requis, rien que de la disponibilité, de l’aisance et beaucoup de patience.

Valérie a commencé par démarcher des dentistes. Elle était chargée de les inciter à prescrire à leurs patients un tout nouveau bain de bouche, un produit qui ne se contentait pas de tuer les germes, mais qui, en même temps, rafraîchissait l’haleine. Et elle n’hésitait pas à payer de sa personne pour en faire la démonstration ! Elle prenait place dans le fauteuil et s’administrait un copieux rinçage de bouche. Une fois bien gargarisée, quand elle avait tout recraché dans le petit lavabo sur le côté, elle appelait le dentiste pour qu’il constate de lui-même l’efficacité du produit. Imagine la scène : Valérie, en jupe courte, confortablement installée dans le fauteuil réglable à volonté et le dentiste qui se penche vers elle, elle toute mignonne, aguichante, qui n’a ni carie, ni abcès, rien que ses dents blanches et son haleine fraîche. Alors, elle pose sa main sur la nuque du dentiste, l’attire vers elle et lui roule un patin d’enfer en lui fourrageant la bouche de sa langue frétillante.cortisone2-4

Ensuite, il réglait le fauteuil à la bonne hauteur : le visage de Valérie juste en face de sa braguette ouverte sous la blouse blanche. Elle n’avait plus qu’à lui tailler une bonne pipe mentholée. Pendant ce temps, il avait tout le loisir de lui caresser la chatte, de lui mettre les doigts dedans si l’envie lui en prenait. Lui, il éprouvait les sensations inédites d’une pipe mêlant subtilement le chaud et le froid, une pipe norvégienne en quelque sorte. Elle le laissait jouir dans sa bouche, tout près des amygdales. Avec le petit lavabo sur le côté, à portée des lèvres, c’était pratique pour recracher le sperme. Il y avait même le gobelet en plastique blanc qui se remplissait tout seul d’eau bien fraîche pour se rincer les gencives.

- Comment sais-tu tout ça ? m’étonnai-je.

- Par Bénédicte.

- Ta femme ? Qu’est-ce qu’elle a à voir là-dedans ? Ne me dis pas que…

 

©Michel Koppera, février 2010

 

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 15 février 2010 1 15 /02 /Fév /2010 16:26

Cortisone Climax

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- C’est bon, tu peux te rhabiller. Je te rassure tout de suite, tu n’as rien de grave. Juste un coup de fatigue. Je vais te prescrire de la vitamine C et du magnésium… Ça devrait suffire pour te remettre en forme.

Il était près de dix-neuf heures, ce lundi soir de janvier. La nuit était tombée depuis longtemps. J’étais le dernier patient.

- Tu as quelque chose de prévu pour ce soir ? me demanda Christian.

- Rien de spécial. Catherine est partie pour dix jours aux sports d’hiver avec les enfants…

- Alors, je t’invite à dîner à la maison !

Pendant qu’il rédigeait l’ordonnance, le téléphone sonna. C’était la secrétaire ; je vis Christian esquisser une moue de mécontentement. Après quelques « … Oui…oui… », il raccrocha.

- Une urgence ?

- Non, juste un petit contretemps. Il y a un visiteur médical qui vient d’arriver. Ecoute, j’en ai pour dix minutes et je suis à toi. Tu peux rester…

cortisone1-2Le visiteur était une visiteuse, une jeune femme d’une trentaine d’années qui représentait un laboratoire spécialisé dans les médicaments pour lutter contre l’hypertension artérielle. Tout en l’écoutant débiter ses boniments, Christian lui matait outrageusement les jambes. Mais ce n’était pas ça qui allait la troubler au point de l’empêcher de placer sa marchandise. Il me sembla même, au contraire, qu’elle croisait et décroisait les jambes plus souvent et plus haut que nécessaire.

Elle avait la voix chaude et rassurante des charlatans, savant mélange de persuasion, de flatterie et de séduction. D’ailleurs, elle n’était pas mal : brune, bien mise, plutôt élégante… En partant, en plus des habituels échantillons gratuits, elle laissa à Christian de menus présents : un stylo-plume de marque et un agenda dont il me fit cadeau dès qu’elle eut quitté le cabinet.

- Des stylos, j’en reçois tous les jours, dit-il rapidement afin de m’ôter tout scrupule. À propos de visiteuse médicale, te souviens-tu de Valérie ?

- Attends, laisse-moi réfléchir… Ce n’était pas la copine de Jean-Marc ?

- Si. Mais ils ne sont pas restés longtemps ensemble. Jean-Marc a laissé tomber médecine en quatrième année ; il aimait trop la coke ! Tu sais qu’il en est mort ?

- Oui, j’ai appris. Et Valérie ?

- C’est toute une histoire…

 

© Michel Koppera, février 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 28 janvier 2010 4 28 /01 /Jan /2010 15:41

Bourrages, dernière partie

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À l’approche de Noël, Patricia m’annonça que, comme chaque année, son mari allait bientôt revenir pour passer les fêtes en famille. On ne se verrait plus pendant plusieurs semaines, aussi me demanda-t-elle gentiment de poser en érection afin de prendre quelques clichés de mon anatomie.

- Comme ça, Michel, quand je serai triste, je pourrai me branler en regardant ta bite et ton cul.

Je me prêtai de bonne grâce à son désir, d’autant plus que ce fut l’occasion d’inaugurer des positions inédites et saugrenues…

Noël passa, puis le jour de l’an et l’Epiphanie. Pas de nouvelles de Patricia. La SIPPA n’avait besoin d’aucune visite de technicien. J’attendis ainsi tout janvier, puis février… Aucun message sur mon portable, aucun courrier, rien du tout ! Je n’allais tout de même pas monter sonner à sa porte !

Et puis, un jour de printemps, par le plus grand des hasards, dans la rue, je croisai Sandrine qui promenait sa chienne cocker. Moi qui d’habitude ne prête que peu d’intérêt à la gent canine, je caressai la bête avec tendresse, la laissant même me lécher la main.

bourrages14- C’est une très belle chienne que tu as là, et douce avec ça ! Comment s’appelle-t-elle ?

- Fidèle ! dit Sandrine, les joues roses de fierté naïve.

- À propos de fidélité, continuai-je, je n’ai plus de nouvelles de Patricia depuis un bon bout de temps… Elle devait m’appeler… Je pense que son mari est reparti maintenant… Je ne comprends pas…

- Son mari ! Quel mari ? À ma connaissance, Patricia n’a jamais été mariée !

Elle paraissait sincère. Alors, je lui racontai ce que Patricia m’avait confié : le mari en Guyane, le fils étudiant à Paris, l’allergie au soleil… Sandrine me sourit malicieusement.

- Mon pauvre Michel, tu n’es pas le premier à te laisser prendre. Tout cela n’était qu’un jeu. Tu dois bien te rendre compte que ce que tu as vécu avec elle ou avec moi ne correspond pas à la vraie vie. Comme toutes tes histoires de femmes nymphomanes, de couples adultères, de fantasmagories sexuelles qui ne sont que des rêves éveillés.

Peut-être, mais sans rêves, la vie serait si triste !       

 

© Michel Koppera, janvier 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 27 janvier 2010 3 27 /01 /Jan /2010 13:50

Bourrages, 5ème partie

( 3 illustrations de Pichard et une dernière de Rojan pour cette 5ème partie )

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Un vendredi soir maussade d’automne, alors que nous venions de nous caresser dans la cuisine, tout en préparant le dîner, Patricia me dit :

- Pour demain soir, j’ai invité Sandrine, ça te gêne ?

- Sandrine ?

- Notre expert comptable, tu ne te souviens pas ? Nous avons dîné ensemble, au restaurant. Elle est seule en ce moment… Tu es d’accord ?

- Bien sûr. Tu es chez toi. Ne t’inquiète pas pour moi, on pourra se voir dimanche…

- Qui te parle de t’en aller ? Au contraire. Laisse-moi faire, je m’occupe de tout !

bourrages6Donc, le lendemain soir, Sandrine et son énorme poitrine étaient de la partie. Sandrine était châtain, un peu myope. Elle avait de petites fesses bien rondes et la touffe étroite et clairsemée. Patricia était littéralement hypnotisée par les seins de Sandrine qu’elle n’arrêtait pas de téter comme un nourrisson. C’était la deuxième fois que je voyais deux femmes faire l’amour ensemble, en dehors des films bien entendu. Moi, je m’intéressai davantage à la chatte de Sandrine qu’à ses seins. Elle adorait que je lui lèche le périnée et que je lui glisse la langue dans le vagin. Le grand plaisir de Patricia, c’était de me sucer la bite alors qu’elle venait tout juste de sortir du sexe chaud de Sandrine. Puis, pendant que, assise sur mon ventre, Sandrine se faisait enculer jusqu’à la garde, Patricia lui lécha le clitoris et lui mit deux doigts dans la chatte pour me caresser doucement la bite. Sandrine jouit avec de petits cris qui ressemblaient à des sanglots… Les deux femmes passèrent le reste de la nuit à se branler mutuellement, à se lécher tête-bêche, à grands renforts de soupirs et de cambrures.

bourrages5

Sandrine continua de participer de temps en temps à nos soirées. Un jour où nous l’avions attendue en vain, Patricia qui avait encore une fois abusé du vin me confia que, de toute façon, Sandrine avait d’autres satisfactions, plus insolites. Sans trop se faire prier, elle me raconta que l’expert comptable se faisait lécher par sa chienne, une sorte de cocker au pelage noir. Patricia me dit que, en compagnie de Sandrine, elle en avait fait elle aussi l’expérience à plusieurs reprises et que ce n’était pas désagréable du tout, bien au contraire, parce que la langue de la chienne était beaucoup plus douce, plus chaude et surtout plus longue que celle d’un être humain… Comme je lui demandais comment elles s’y prenaient pour que la chienne accepte de les lécher, Patricia me répondit que Sandrine avait mis au point une technique : avant de se faire lécher, elle se frottait longuement la vulve et l’entrefesses avec une tranche de jambon blanc. La chienne adorait ça et sa langue passait partout, dans les moindres replis de chair… Je n’ai jamais su si Patricia disait la vérité et je n’ai évidemment jamais osé en parler à Sandrine.

( à suivre…)

 

© Michel Koppera , janvier 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 26 janvier 2010 2 26 /01 /Jan /2010 18:58

Bourrages, 4ème partie

Le dernier dessin est de Garnon

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Tout au long des six mois qu’ont duré nos amours, Patricia m’initia à des fantasmes que je ne connaissais auparavant que par le cinéma ou la littérature. Chaque semaine, nous passions le week-end ensemble, du vendredi soir au lundi matin. Ensemble, cela voulait dire enfermés dans son appartement où nous avions fait provision de nourriture, de boissons et de cigarettes. Jamais nous n’allumions la télé, ni la radio. Nous étions ainsi complètement coupés du monde, indifférents aux malheurs de la planète. Nous n’écoutions que de la musique : Patricia raffolait des symphonies de Gustav Mahler.bourrages17

Pendant notre retraite, Patricia ne portait que des vêtements noirs : slip, bas, soutien-gorge ou robe, d’un noir intégral, uni, sans aucun motif. Elle voulait ainsi souligner le contraste avec sa peau blanche. Elle devenait une femme en noir et blanc, yin et yang… Pour moi, elle acheta des strings noirs eux aussi et quelques gadgets érotiques dont des anneaux souples à m’enfiler sur la bite pour favoriser l’érection et les sensations sur son clitoris pendant que je la pénétrais. Nous passions les journées en tenue légère : elle en nuisette noire, les cheveux défaits ; moi en string et tee-shirt. Si j’allais aux toilettes, elle m’y accompagnait car une chose qui la rendait folle, c’était de me voir pisser. Elle regardait ça de près, à genoux, tout en se branlant. Elle était fascinée par le spectacle de mon urine sortant du gland. De même pour le jaillissement de mon sperme. Quand j’étais bien raide, elle aimait passer le bout pointu de sa langue dans la fente du méat, embrasser cette bouche minuscule et lui dire des mots tendres. Patricia me demandait aussi de la regarder pisser, accroupie au-dessus du bidet, et je dois reconnaître que le spectacle du jet de son urine dorée jaillissant de son sexe ouvert au milieu de sa touffe de poils noirs me faisait bander ferme. Elle voulut aller plus loin encore et, certaines nuits, quand elle avait bu plus que de raison, elle me demanda de chier devant elle, pour voir mon cul se dilater au passage de l’étron.

bourrage16Sa formule favorite, c’était : « Fais de moi ce que tu veux ! ». Et c’était vrai qu’elle me donnait les pleins pouvoirs sur son corps. Je ne saurais dire si j’en ai abusé. Nous vivions dans une sorte d’état second, entretenu par l’isolement, l’alcool et le désir. S’il m’arrivait de la rencontrer au dehors, pendant la semaine, j’avais devant moi une femme froide, distante, et pour tout dire indifférente. Mais au moment du départ, elle me tendait la main :

- Au revoir, monsieur, au plaisir de vous revoir, disait-elle avec dans son regard une petite lueur connue de moi seul.

(à suivre…)

 

© Michel Koppera, janvier 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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