inédits

Mardi 6 décembre 2011 2 06 /12 /Déc /2011 07:30

Déviations, # 8

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L’arrivée de Chloé rend l’atmosphère électrique. Il faut dire que la fille est plutôt belle : des yeux verts, une chevelure d’un blond doré, une bouche épaisse, une poitrine encore juvénile et surtout un beau cul et un large sillon vulvaire où chacun, à tour de rôle, glisse une main curieuse. Pendant que le vieux curé lui passe un collier de cuir noir autour du cou et l’attache à l’aide d’une longue chaîne chromée à un des pieds de la table où est attaché Simon,  Chloé se laisse fouiller l’entrecuisses, écartant même légèrement les jambes pour faciliter l’accès à son ventre.

deviations8-1Peu à peu, l’excitation la gagne : elle a le souffle court, les yeux dans le vague… Puis c’est au tour de Simon de se voir poser un collier de cuir. Une fois sa chaîne fixée comme celle de Chloé à un des pieds de la table, on le libère de ses entraves aux chevilles et aux poignets. Assis à même le sol, la queue raide, il assiste aux manœuvres amoureuses des quatre autres. Chloé s’est laissée docilement mettre à quatre pattes sur un tapis de sol, dans la posture obscène d’une chienne en rut. Simon a une vue imprenable sur son cul grand ouvert, mais cette vision ne dure qu’un instant car déjà Myriam vient par derrière, la queue raide, pour la monter en levrette. Chloé a un hoquet de plaisir et se met à gueuler des insanités inattendues dans sa bouche de jeune femme sage :

-  Vas-y, baise-moi, vieille salope ! Enfonce-la bien, ta sale bite de travelo !

Ces paroles réveillent le sexe flasque du vieux curé qui se met à frétiller comme une anguille. Le voilà qui empoigne Solange par les hanches et se met lui aussi en batterie :

- Ma petite Solange, ouvre bien les cuisses… Montre à Tonton Bertrand comme tu es gentille et obéissante…

Bien qu’à moitié molle, la bite du curé ne tarde pas à disparaître dans le vagin déjà bien huilé de sa nièce… Alors, Simon s’approche doucement du quatuor en pleine fornication…

À suivre…Que va faire Simon ? À quel couple va-t-il se joindre, et quel sera son rôle ? C’est à vous de me le dire

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 29 novembre 2011 2 29 /11 /Nov /2011 07:59

Après 7 chapitres, le moment est venu de faire le point et de rappeler où nous en sommes. Nous avons donc cinq protagonistes qui se retrouvent ensemble dans une maison isolée, quelque part dans l'ouest de la France. Il y a là :

- Un  vieux curé ( ou prétendu tel) encore vert, qui a tendu avec ses complices un piège à deux automobilistes égarés sur des routes de campagne.

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- Une servante âgée d'une cinquantaine d'années, nommée Solange, bien en chair et gourmande de sexe qui a guidé leur première victime jusqu'à la maison et a déjà bien profité de la situation pour s'envoyer en l'air avec le premier prisonnier.

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- Un travesti prénommé Myriam qui fait office d'infirmière, au service du vieux curé et qui n'hésite pas à avoir recours à la chimie médicamenteuse pour soumettre les victimes à ses fantasmes

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- Simon attaché sur une table de consultation, en état de bandaison permanente à la suite d'une injection opérée par Myriam. C'est le premier piégé de l'histoire.

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- Chloé, la nouvelle venue, une blonde épilée, que Myriam vient de neutraliser...

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Voilà notre quintet au complet... Que peut-il se passer ? Je compte sur votre imagination pour relancer la nouvelle. Les possibilités ne manquent pas. N'hésitez pas à faire preuve d'audace

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 21 novembre 2011 1 21 /11 /Nov /2011 08:37

En l'absence de propositions de votre part, cette semaine j'ai poursuivi seul le travail d'écriture. Ce serait bien si vous me donniez du grain à moudre. D'avance merci.

Déviations, # 7

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deviations7Dès que Myriam et le vieux curé ont quitté la pièce, Solange en profite pour changer de position. Elle se retourne pour chevaucher le corps de Simon et s’enconner sa grosse bite jusqu’à la garde. Elle se baise avec vigueur, à grands coups de reins, actionnant les pompes secrètes de sa vulve grasse. Simon croit pouvoir profiter de la situation :

- Si vous me détachiez, ce serait encore mieux, dit-il. Je pourrais vous caresser les seins ou les fesses.

Elle marque une pause et le regarde fixement de ses yeux voilés de désir.

- Je n’ai pas le droit… Ce sont eux qui décident.

- Nous ne sommes pas chez votre sœur, n’est-ce pas ?

- Je n’ai jamais eu ni frère, ni sœur, lui souffle-t-elle en se penchant avec un petit sourire. J’ai juste un père…

- Ce ne serait pas le vieux curé, par hasard ?

Solange ne répond pas et se remet à baiser de plus belle, en quête d’un orgasme poisseux. Mais bientôt, on entend des bruits de pas qui se rapprochent. En tout hâte, Solange se relève, descend de la table et abandonne Simon, la bite au garde-à-vous, luisante de mouillure. Tous les deux ont les yeux sur la porte, comme dans l’attente d’un coup de théâtre.

Myriam entre la première, toujours en blouse blanche. Elle tient par la main une jeune femme blonde, déjà nue. Simon remarque aussitôt son sexe intégralement rasé. La nouvelle venue a le regard flou et marche comme un automate. Le vieux curé vient derrière. Il a quitté son costume gris et porte désormais une robe de chambre couleur lie de vin, même pas fermée sur le devant, ce qui découvre son torse très velu et son sexe long et souple qui pendouille entre ses cuisses maigres.

À suivre…

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 14 novembre 2011 1 14 /11 /Nov /2011 07:00

Pour ce chapitre 6, j'ai repris vos diverses suggestions et voici ce que cela donne. Il y a du nouveau....

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Déviations # 6

deviations6-2- Tu peux le sucer, il n’est pas près de débander, dit Myriam à sa sœur en empoignant à pleine main le membre de Simon.

Solange se débarrasse de ses vêtements, grimpe à califourchon sur la table de façon à présenter son con grand ouvert au-dessus du visage de Simon. Vue de près, sa vulve est impressionnante : un vrai chantier de chairs tourmentées, de muqueuses gluantes, le tout au cœur d’un buisson de poils noirs qui poussent en abondance jusque dans la raie culière. L’odeur est forte, puissante, mais très agréable. Solange gobe le gland de Simon et se met à le téter goulûment. Et tout en le suçant avec gourmandise, elle plaque sa fente sur la bouche de Simon qui n’a d’autre choix que de la lécher, de s’abreuver à la source chaude de ce sexe porfond.

Pendant ce temps, de la main gauche lui presse les couilles, et de la main droite lui explore l’entrefesse, lui titille le trou du cul, y glisse un doigt, puis un deuxième, et peut-être trois… Elle l’encule en douceur, lui excite la prostate. Pour Simon, c’est une première et ce traitement spécial ne fait qu’amplifier encore son érection déjà phénoménale. Il n’est pas loin de l‘éjaculation précoce.

Solange tète, suce, aspire… Son con dégouline. Le nez dans les poils, Simon se laisse prendre au jeu. Mais alors qu’il sent venir la jouissance, des bruits venus de la pièce voisine interrompent leurs ébats. On entend des voix. Myriam se retire, Solange relève la tête. La porte s’ouvre…

deviations6-3Le nouvel arrivant n’est autre que le vieux curé en personne. Il contemple le trio.

- Alors, où en êtes-vous ? Vous auriez pu m’attendre… Je vous amène une nouvelle capture : une jeune femme égarée piégée dans les mêmes conditions que ce monsieur ! Elle dit s’appeler Chloé et ne doit pas avoir beaucoup plus de vingt ans. C’est elle qui m’a proposé de m’amener jusqu’ici. J’ai prétexté l’urgence d’un traitement, elle est tombée dans le panneau. Myriam, je vous la confie, elle est en bas dans le salon… Faites le nécessaire.

C’est lorsque Myriam se retourne que Simon découvre que l’infirmière n’est pas tout à fait ce qu’il croyait. Sa blouse ouverte dévoile son corps nu : certes elle a une belle poitrine, mais aussi une grosse bite et une paire de couilles…

A suivre... C'est à vous, j'attends vos propositions

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 7 novembre 2011 1 07 /11 /Nov /2011 07:03

Reprise de la nouvelle après la pause de la Toussaint

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Déviations, # 5

Encore embourbé dans les vapeurs du sommeil, Simon ne sait trop quoi penser de cette mascarade : doit-il se laisser aller à ses fantasmes ou céder à la peur ? Encore une fois, ses deux geôlières ne lui laissent pas le temps de choisir.

Avec inquiétude, il voit Myriam s’affairer près du chariot afin d’y préparer une seringue. Avec des gestes précis de professionnelle, elle brise une ampoule, en transverse le contenu dans le réservoir de la seringue, puis elle tient l’aiguille en l’air, tapote deux ou trois fois le réservoir de l’index et éjacule une petite giclée de liquide afin de prévenir tout risque de bulle d’air. Un tampon imbibé d’éther dans une main, la seringue dans l’autre, elle se troune vers Simon qui panique :deviations5-4

- Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que vous allez me faire ?

- Ce n’est rien, soyez sans inquiétude…Pour quelques heures, vous allez être notre petit Satan, notre diable domestique…

Ce n’est pas dans l’épaule ou dans la cuisse qu’elle le pique, mais à la base du pénis. Avec le froid glacial de l’éther, c’est à peine s’il sent l’aiguille. Elle sait y faire. Et bientôt, une douce chaleur prend lentement possession de son bas-ventre.

Les deux sœurs se tiennent debout, immobiles, de chaque côté de sa table de torture. À droite, Myriam dont Simon s’imprègne du parfum capiteux. Il la devine attentive, concentrée sur son ouvrage. À gauche, Solange dont la touffe drue et le ventre lourd de trouvent juste à hauteur de son visage. Il lui suffirait d’avancer un peu la tête pour les toucher des lèvres. Solange est très excitée, cela se voit à l’humidité chaude qui suinte de sa fente déjà entrouverte.

Enfin, le visage de Myriam s’éclaire d’un large sourire. Sa main s’empare des couilles de Simon. Il relève un peu la tête et n’en croit pas ses yeux : en quelques minutes, sa queue est devenue énorme, tendue à tout rompre. Le gland est tuméfié, la tige vibrante. Heureusement qu’il est circoncis car sinon, il a la certitude que son frein n’aurait pas résisté longtemps à l’extrême tension de son érection.

Myriam lui saisit le manche à pleine main, pendant que Solange qui ne le quitte pas des yeux écarte les cuisses. Une mouillure visqueuse englue les poils de son con…


à vos claviers pour la suite... ( pour le chapitre 6, je compte reprendre l'idée de Fileasse, à savoir que Myriam est un homme ou un transsexuel... Mais comment notre trio va-t-il évoluer ? J'attends vos propositions)

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 24 octobre 2011 1 24 /10 /Oct /2011 09:29

Comme promis, voici le quatrième chapitre de la nouvelle rédigé à partir de vos propositions ( Rappel : les illustrations ne sont pas "contractuelles")

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Déviations # 4

 

Bien que plus jeune que Solange Gautier, sa sœur Myriam a l’air tout aussi austère. Néanmoins, elle accueille Simon avec chaleur. Elle a la même chevelure et le même regard sombre que sa sœur, mais la silhouette est plus fine et la voix plus ferme.

Alors qu’ils sont tous les trois installés au salon pour prendre l’apéritif et que Simon raconte une nouvelle fois sa mésaventure, il surprend entre les deux sœurs des regards de connivence et aussi quelques discrets chuchotements…deviations4

C’est au moment de passer à table que Simon ressent les premiers signes d’une grande fatigue : comme un étourdissement, avec le sol qui se dérobe, les paupières qui se ferment malgré lui. Il titube, balbutie encore quelques mots d’excuse puis sombre lourdement dans des ténèbres comateuses.

Quand Simon reprend ses esprits, la première chose qu’il remarque c’est qu’il n’est plus dans le salon, mais dans une petite pièce bien chauffée, faiblement éclairée et sans fenêtre. Il est couché sur le dos, étendu à plat sur une sorte de haute table matelassée semblable à celles où les médecins font allonger leurs patients pour les ausculter. Ce n’est qu’au moment où il veut se passer la main dans les cheveux que Simon réalise qu’il est attaché. Et pas seulement par les poignets, mais aussi par les chevilles. En relevant un peu la tête, il constate qu’il ne porte plus aucun vêtement.

Il regarde autour de lui, comme pour y trouver un début d’explication : une porte close, des murs tendus de tissu, avec juste un grand miroir en face ; dans un coin, une sorte de chariot d’hôpital où sont posés des flacons, des objets métalliques dont il ignore l’usage. Il n’a pas le temps d’avoir peur car voilà que la porte s’ouvre et qu’entrent les deux sœurs.

Il peine à les reconnaître tant elle se sont métamorphosées. Solange a abandonné sa robe noire pour une tenue plus légère : un déshabillé et des bottes de cuir rouge sang. Rien d’autre. Le tissu transparent laisse voir ses seins lourds, ses cuisses épaisses et son ventre poilu. Myriam est vêtue de sa blouse blanche d’infirmière. Mais Simon devine aussitôt que là-dessous elle ne porte rien.

Elles s’approchent, sourire aux lèvres…

deviations4-4C'est à vous pour la suite...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 17 octobre 2011 1 17 /10 /Oct /2011 07:33

Déviations, # 3

Simon démarre, mais il est tellement troublé par ces frôlements éphémères qu’il cale. Cet incident a le don de détendre l’atmosphère. Madame Gautier se moque gentiment de son chauffeur tout en le guidant dans un dédale de petites routes, de croisements et de ronds points en chantier. Après une demi-heure d’errance, ils finissent par déboucher enfin sur une route plus large, plus droite, plus fréquentée aussi. Simon retrouve avec soulagement les panneaux indicateurs. Encore vingt kilomètres jusqu’à l’autoroute.

- Ma sœur n’habite pas très loin de la bretelle d’accès, dit madame Gautier. Cela ne vous fera qu’un tout petit détour.

Tout en roulant, ils papotent : Simon lui parle de ses week-ends en Bretagne, elle lui raconte sa vie de « bonne du curé » bien loin de l’image un peu grivoise de la chanson.

deviations3-1- Si ça ne vous dérange pas, j’aimerais que vous vous arrêtiez au prochain parking, dit-elle soudain.

- Ne me dites pas que c’est ma conduite qui vous donne mal au cœur !

- Non, pas du tout, juste un besoin naturel et plutôt pressant. Trop de thé sans doute !

Simon stoppe bientôt sur une minuscule aire de stationnement en bordure de route : pas d’arbres, pas de fossé, pas de muret pour s’abriter des regards ! Il éteint les phares et coupe le moteur. Descendue de voiture, madame Gautier ouvre les deux portières du côté droit et s’accroupit. Simon éteint les lumières du plafonnier. Dans l’obscurité profonde, il entend distinctement le jet puissant et presque joyeux de la miction qui éclabousse le bitume. C’est long, tellement long que lorsqu’une voiture débouche du virage, le faisceau de ses phares balaie le bas de caisse de la voiture de Simon, et éclaire en plein le cul nu et sans défense de la gouvernante. Pendant quelques secondes, trop brèves à son goût, Simon voit tout : la chair blanche des cuisses au-dessus des bas noirs, la chatte poilue, la vulve qui bâille, le jet d’urine dorée… Il en a une érection spontanée.

La voiture est passée. Retour aux ténèbres. Madame Gautier reprend place aux côtés de Simon qui ne démarre pas… Il y a un long silence qu’elle brise enfin.

- Vous regardiez ? demande-t-elle de sa voix si douce.

- Oui.

- Je suis vraiment désolée, c’est de ma faute.

- Ne vous excusez pas… Je crois qu’il y a des choses beaucoup plus pénibles à voir que le spectacle que vous m’avez involontairement offert…

- Démarrez, s’il vous plaît. Nous ne sommes plus très loin maintenant, dit-elle en posant délicatement sa main gauche sur la cuisse de Simon, au plus près de son érection persistante.deviations3-2

Tout au long des derniers kilomètres, sans retirer sa main, elle lui parle de sa jeune sœur chez qui elle se rend. Simon apprend ainsi qu’elle se prénomme Myriam, qu’elle est de cinq ans sa cadette, qu’elle est veuve depuis la mort de son mari survenue quelques plus tôt dans un accident de la route, qu’elle est infirmière, qu’elle élève seule ses deux enfants déjà grands et partis étudier à la capitale…

Madame Gautier guide Simon dans les rues de V* jusqu’à un pavillon dans un lotissement récent de la périphérie. Alors qu’il gare sa voiture dans la cour, elle lui dit :

- Vous n’êtes plus à une heure près. J’ai prévenu ma sœur de notre arrivée, elle nous attend pour le dîner. Vous ne pouvez pas refuser…

 

ça vous plaît ? Oui ? alors à vos fantasmes pour la suite...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 10 octobre 2011 1 10 /10 /Oct /2011 07:06

Déviations, # 2

L’homme qui ouvre la porte est un vieillard maigre, aux cheveux blancs et clairsemés, vêtu d’un costume gris foncé. Malgré son grand âge, il a le regard vif et la voix assurée.

- Que puis-je faire pour vous, jeune homme ? demande-t-il en regardant le visiteur inattendu.

Simon lui conte sa mésaventure que le vieil homme écoute attentivement en hochant la tête.

- Je ne pense pas pouvoir vous être d’un grand secours, dit-il quant Simon a terminé. Je ne suis plus en âge de conduire et je me perds un peu dans toutes ces routes nouvelles. Mais peut-être que ma gouvernante pourra vous tirer de ce mauvais pas…deviations2

Il se retourne et appelle :

- Madame Gautier ! Vous pouvez venir, s’il vous plaît ! Il y a là un monsieur qui s’est égaré !

C’est alors seulement que Simon remarque le petit col blanc et surtout la croix au revers de la veste : il est tombé chez un vieux curé !  Mais déjà, madame Gautier arrive. C’est une petite femme brune, toute en rondeurs, portant lunettes et tablier. Elle peut avoir une cinquantaine d’années, même si ses vêtements sombres et stricts la vieillissent davantage. Pendant que Simon expose une nouvelle fois son problème, elle l’examine de la tête aux pieds avec une esquisse de sourire sur les lèvres et une étrange lueur dans les yeux.

- Vous êtes assez loin de l’autoroute, dit-elle d’une voix très douce. Avec tous ces travaux, ce n’est pas évident de vous expliquer…

- Dites-moi Solange, coupe le curé, si je me souviens bien, vous deviez passer le week-end chez votre jeune sœur. Peut-être que vous pourriez partir dès ce soir et remettre ainsi notre brebis égarée sur la bonne voie. Ne vous inquiétez pas pour moi, je peux très bien dîner seul !

Et c’est ainsi qu’un quart d’heure et un coup de fil plus tard, madame Gautier prend place sur le siège passager de la voiture de Simon. Comme elle a quelques difficultés à boucler sa ceinture de sécurité, Simon lui vient en aide. Sa main effleure furtivement un sein, puis plus longuement le ventre de la gouvernante qui retient son souffle…

à vos fantasmes pour le chapitre suivant....

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 3 octobre 2011 1 03 /10 /Oct /2011 07:05

Essai d'écriture collective et interactive.

Le concept : Je rédige le début d'une nouvelle où je définis le cadre spatio-temporel de l'histoire et où j'esquisse un bref portrait du personnage principal ainsi qu'une situation de départ. Je mets en ligne ce début et vous me faites des propositions pour une suite possible. À l'aide de ces propositions, je rédige un nouveau chapitre de cette nouvelle.

Planning : - lundi matin : mise en ligne du chapitre sur le blog

- du lundi au vendredi, vous me transmettez en commentaire vos suggestions pour la suite (sans perdre de vue qu’il s’agit d’une nouvelle érotique !)

- Week-end : je rédige un nouveau chapitre à partir de vos propositions

- lundi matin suivant : mise en ligne de ce nouveau chapitre... etc

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il va de soi que « l’image n’est pas contractuelle », comme on dit dans la pub

Je commence donc et vous propose ce point de départ  :

Déviations

 

Vendredi 21 octobre, 18 heures.

Comme tous les vendredis, Simon Vitard a quitté le bureau en début d'après-midi. Après un bref passage à son appartement pour préparer son sac de voyage, il a pris la route. Il connaît l'itinéraire par coeur : 320 kilomètres d'autoroute vers le soleil couchant puis, à l'approche de l'océan, une quarantaine de kilomètres de routes plus étroites, plus tortueuses. Au bout du voyage, la villa familiale du bord de mer où il a passé tous les étés de son enfance. Malgré son divorce trois ans plus tôt, Simon qui vient de fêter ses 45 ans a conservé le rituel des week-ends en Bretagne. Certes il n'y a plus les rires des enfants, ni le corps souple et chaud de Clara, mais il reste le bruit rassurant du ressac et l'odeur du goémon.

Alors que le crépuscule incendie l'horizon, un grand panneau lumineux signale un accident et une fermeture provisoire de l'autoroute à partir de la sortie suivante. Radio-Trafic donne quelques explications : un camion transportant des produits dangereux est couché en travers des voies, l'interruption du trafic devrait durer une partie de la nuit, un itinéraire bis a été mis en place...

Au début, tout se passe bien : il suffit de suivre les panneaux jaunes de la déviation. Et puis, brusquement, dans la nuit noire, Simon tombe sur un grand rond-point tout neuf, avec cinq routes et plus aucun panneau indicateur ! De toute évidence, il a raté un changement de direction et se retrouve maintenant égaré en rase campagne, au coeur d'une zone de chantiers et de routes nouvelles inconnues du GPS de bord.

Il roule encore quelques kilomètres, au hasard, furieux contre lui-même mais pas encore inquiet. À la sortie d'un village plongé dans l'obscurité, il aperçoit enfin, sur le côté, derrière une rangée d'arbres, les fenêtres éclairées d'une maison isolée. Simon gare sa voiture devant le portail, coupe le moteur et s'avance dans l'allée de graviers blancs qui mène à la maison silencieuse. Il appuie sur le bouton du carillon... Des bruits de pas. On vient. La clef tourne dans la serrure et la porte s'entrouvre...

 

Maintenant, à vous de jouer !

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 30 septembre 2011 5 30 /09 /Sep /2011 07:33

Brigitte, dernier chapitre

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5. Il me faut maintenant en venir au douloureux épisode de notre rupture. Pourtant, tout avait si bien commencé. C’était la première fois que Brigitte rendait visite à mes parents. Certes ils connaissaient son existence, étaient au courant de notre liaison ; ils lui avaient parlé plusieurs fois au téléphone, mais ne l’avaient pas encore rencontrée. C’était le dimanche de Pentecôte. Il faisait un temps superbe, si bien que nous avons pu profiter pleinement du parc et de ses massifs fleuris. Mon père nous a montré son potager, brigitte5-exibses derniers travaux de bricolage, ses lapins dans les clapiers ; ma mère a fait à Brigitte les honneurs de sa cuisine. Nous avons déjeuné sur la terrasse, à l’ombre de la tonnelle. Le repas fut des plus agréables. Brigitte rit aux plaisanteries habituelles de mon père, écouta gravement ma mère égrener les dernières nouvelles du village : le divorce inattendu des M*, le futur passage de l’autoroute à quelques kilomètres de là, le cas désespéré de leur voisine, la pauvre Madame Robert qui était à l’hôpital avec un cancer généralisé et qui n’en avait plus pour longtemps, la crise du comité de fleurissement où la succession de Madame Robert avait rallumé de vieilles querelles, le changement de boulanger : « Son pain est bon, mais il paraît qu’il boit ! », la détresse de ce pauvre Monsieur Robert qui se retrouvait tout seul dans une si grande maison, les dernières élections municipales où le maire avait failli être battu… Brigitte hochait la tête poliment. Elle portait une courte jupe blanche, un débardeur d’un bleu très pâle et des sandales à bride. Avec ses cheveux noirs tombant sur ses épaules cuivrées, elle était vraiment très belle.

Après manger, mon père rentra au salon pour regarder le tiercé et le grand prix de formule 1 à la télé. Comme d’habitude, il ne tarda pas à s’assoupir dans son fauteuil. Ma mère s’affairait dans la cuisine.

- Brigitte n’est pas avec toi ? lui demandai-je en la voyant seule en train de faire la vaisselle.

- Elle doit être quelque part dans le parc. Je lui ai dit que je n’avais pas besoin d’aide. Laisse-la profiter du grand air !

De la terrasse, je l’ai vue, au fond du parc, tout près du massif de rhododendrons en fleurs. Elle était accroupie sur la pelouse, tête baissée, les doigts dans l’herbe, comme si elle cherchait quelque chose.

- J’ai perdu une boucle d’oreille, cria-t-elle en m’apercevant. Je crois qu’elle est tombée par là… Et puis, qui sait, je trouverai peut-être un trèfle à quatre feuilles : il paraît que ça porte bonheur !brigitte5-pipi

- Tu veux un coup de main ?

- Pas la peine ! De toute façon, la boucle, c’est du toc, alors…

Je ne saurais dire pourquoi, mais je ressentis à ce moment précis un sentiment étrange et diffus, quelque chose qui avait le goût trop sucré d’une nausée…

Afin d’en avoir le cœur net, je suis monté au premier étage, dans ma chambre d’enfant. De ma fenêtre, j’avais une vue plongeante et panoramique sur le parc et même sur les propriétés voisines. Je vis Brigitte, toujours accroupie en train de chercher dans l’herbe. Ses cheveux noirs en pluie me dissimulaient son visage ; sa jupe blanche remontait très haut sur ses cuisses… Et puis, de l’autre côté du grillage, il y avait le jardin des Robert. Sur leur terrasse, dans l’ombre d’un parasol, il y avait Monsieur Robert : ce pauvre Monsieur Robert, allongé sur un transat, avec son short baissé et qui tenait sa queue raide et se branlait en regardant Brigitte, de l’autre côté du grillage. Cette gentille Brigitte qui cherchait un trèfle à quatre feuilles, accroupie ou à quatre pattes, présentant alternativement à ce brave Monsieur Robert sa chatte noire ou sa croupe nue. J’entrevis furtivement sa touffe : Brigitte ne portait pas de culotte ! Quand elle le devina proche de l’explosion, elle s’approcha tout près du grillage, là où elle se croyait à l’abri de nos regards. Tournée vers lui, elle releva sa jupe sur ses hanches et s’accroupit comme dans des toilettes à la turque. Alors, les cuisses écartées, s’ouvrant la vulve de la main droite, elle pissa sur la pelouse : une puissante gerbe dorée et scintillante dans la lumière du soleil… Ce brave Monsieur Robert jouit en lâchant trois longs jets de sperme qui allèrent s’écraser sur le dallage de sa terrasse.

Dois-je avouer que ce spectacle fit plus que me troubler ? J’étais partagé entre une érection irrémédiable et la certitude que ma relation avec Brigitte était parvenue à son terme.

 

brigitte5-pissL’été arriva. Chacun partit de son côté : elle en Italie, moi en Bretagne. Au retour des vacances, elle avait un nouveau compagnon, un certain Mario qu’elle avait rencontré en Calabre. Ce Mario, je ne l’ai vu qu’une seule fois, lors de la soirée que Brigitte avait organisée pour nous annoncer son prochain mariage. Je me suis trouvé un moment seul avec lui, sur le balcon. Nous étions tous les deux pas mal éméchés.

- Et toi ? me demanda-t-il chaleureusement, qui étais-tu pour elle ?

- Je ne sais pas, et c’est sans importance.            

            FIN

 

brigitte5-exhib3

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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