inédits

Jeudi 6 mars 2014 4 06 /03 /Mars /2014 13:55

Les quatre saisons


J'aime à voir au printemps les chattes primevère

Leur timide bouton de narcisse pascal

Leur vulve délicate aux pétales d'iris

Et le doux friselis de leur gazon en fleur

saisons1

 

J'aime à voir en juillet les belles de nuit s'épanouir

Les hortensias de leurs seins à l'ombre s'arrondir

Alors que des senteurs de seringat et d'oeillet mauve

Montent de leur ventre au sexe d'abricot mûr

saison3-anna mendieta

 

J'aime à voir au soleil bas et blanc de novembre

Sur leur pubis de marbre fleurir les chrysanthèmes

Des parfums de pommes et de poires comice

S'accrochant à l'épaisse bruyère de leur pelage d'automne 

saison2-Egon Schiele

 

J'aime à voir en janvier palpiter les cons d'hellébore

Respirer le vétiver de leur cul grand ouvert

Et sous la sapinière persistante de leur mont de Vénus

Caresser et lécher le perce-neige de leur désir. 

© M.Moppera, mars 2014


saisons3

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 28 février 2014 5 28 /02 /Fév /2014 09:13

Rappel de l'épisode précédent : la narratrice et son mari ont pris rendez-vous avec un black pour une première expérience candauliste. Après un dîner au restaurant, ils se retrouvent tous les trois dans une chambre d'hôtel.

Claude m’a fait asseoir sur l’unique chaise devant le petit bureau. Mes deux hommes ont pris place chacun au pied d’un lit. Claude m’a donné les premières instructions :

- Odette, s’il te plaît, soulève ta robe, ouvre les cuisses et montre ta culotte à Samuel.

J’ai obéi en regardant intensément Samuel. Ses yeux sont venus se poser sur mon ventre.

- Penche-toi un peu en arrière et écarte ta culotte qu’il voie ta chatte…

mot-triple3-1J’étais très mouillée et mes lèvres étaient toutes gonflées de désir. Quand j’ai ouvert à deux doigts ma vulve, Samuel s’est levé. Tout en ne me quittant pas des yeux, il s’est lentement déshabillé. Pour finir, faisant glisser son boxer le long de ses cuisses musculeuses, il a libéré une bite de très belle taille quoiqu’à peine bandante. En dehors de quelques films pornos, je n’avais jamais vu de bite noire et aussi grosse. Je la dévorais déjà des yeux.

Toute à mes fantasmes, j’en avais négligé Claude. Lui aussi s’était déshabillé et discrètement installé sur son lit, le sexe à la main, afin de ne rien perdre du spectacle que nous allions lui offrir. Au cours des trois heures de folie qui ont suivi, je n’ai pas oublié que mes désirs étaient aussi ceux de mon mari. Alors, à chaque instant, j’ai fait en sorte qu’il voie TOUT, qu’il ne soit pas déçu ou frustré, qu’il ne sente pas exclu. Souvent je lui parlais, je lui disais mon bonheur, je lui demandais ce qu’il ressentait et ce qui lui ferait plaisir…

Mais cela ne m’empêchait pas de me donner tout entière à Samuel. Aucune parcelle de mon corps ne lui était interdite : il pouvait y poser les doigts, les yeux, les lèvres et son sexe désormais en érection permanente que je tenais à deux mains. Samuel avait la peau très douce, soyeuse et chaude. Je m’enivrais de l’odeur de ses aisselles, de son pubis planté de poils crépus et de sa bite  que je suçais avec délectation. Il n’était pas en reste, faisant de ses lèvres la fête à mes seins, à ma nuque, à ma chatte, à mon cul qu’il léchait de sa langue féline.mot-triple3-5

- Chéri, regarde comme je mouille !!! Je sens que ça vient… Donne-moi ta main, je vais jouir… Oh, ça y est !

C’est Claude qui s’est chargé d’enfiler le préservatif sur la queue raide de Samuel et qui a présenté la tête du gland au bord de mon vagin. Puis il a regardé l’énorme bite s’enfoncer en moi, me dilater la vulve… Jamais je n’avais éprouvé tant de plaisir à me faire pénétrer. C’était comme un accouchement à l’envers, un enfantement où la douleur avait été remplacée par l’intensité de la jouissance.

Maintenant, le visage de Claude était tout près du mien. Les yeux dans les yeux, on se chuchotait des confidences.

- Oh, mon chéri, tu ne peux pas imaginer comme c’est bon !

- Et toi, tu ne peux pas imaginer combien je suis heureux ! Tu es si belle !

- Tu bandes ?

- Oui, comme jamais je n’ai bandé…   

mot-triple3-3Pendant ce temps, la bite de Samuel labourait mon ventre huileux. Les mains passées sous mes fesses, il m’ouvrait la vagin afin de me pénétrer jusqu’aux couilles. Jamais je ne serais crue aussi profonde, aussi large, aussi salope… Je sentais ma mouillure couler sur mon périnée et mon cul dilaté avant de se répandre sur le drap. J’ai eu un premier orgasme qui m’a surpris par sa soudaineté, puis un second tout aussi inattendu. Je ne lâchais pas la main de Claude qui me regardait avec amour.

- Jouis, mon Odette adorée… Jouis encore et encore ! Pense à la grosse bite que tu as dans le ventre, une belle queue de black qui ne bande que pour toi, pour ta chatte, pour ton cul…

- Tu crois que je pourrai ?

- Quoi ?

- Me la mettre dans le cul…

Mes propres paroles m’ont rendue lubrique. J’avais maintenant envie de pornographie, d’obscénité. Sans doute Samuel avait-il deviné ce désir nouveau dans les ondulations de mon bassin qui venait à la rencontre de son sexe. Il accéléra tellement la cadence que je suis me sentie plonger dans une sorte de transe orgasmique faite de frissons, de râles, de coups de rein et de propos incohérents. Seule l’éjaculation de Samuel dans son préservatif a mis provisoirement fin à mon délire en continu. Les soubresauts de sa bite m’ont ébranlé le col de l’utérus, inondée de cyprine et brusquement apaisée.

Pendant l’entracte qui a suivi, nous avons partagé une bouteille de champagne. J’étais sur un des deux lits avec Samuel, Claude sur l'autre qui nous observait tout en branlant doucement sa bite tendue comme un ressort.

Assise en tailleur sur le lit, une flûte de champagne dans une main, de l’autre je tenais le sexe de Samuel. Même au repos, il était impressionnant. Samuel qui jusque-là s’était montré  très discret, voire réservé, me parlait tendrement tout en me caressant. Il me tutoyait et ce tutoiement abolissait les tabous.mot-triple3-4

- Ne me lâche pas, ta main est chaude et douce, aussi douce que ton sexe. Tu vas bientôt le sentir grossir sous tes doigts. Odette, écarte plus les cuisses que je te prépare le trou du cul… Car c’est de ça que tu as envie maintenant, de ma queue dans ton cul, n’est-ce pas ? Allez, dis-le moi… Je veux te l’entendre dire…

- Oui, je veux que tu m’encules…

- Devant Claude ?

- Surtout devant Claude, qu’il voie ton énorme bite s’enfoncer entre mes fesses écartelées…

- Et après ?

- Je veux que vos foutres se mélangent dans les poils de ma chatte…

Tout en me parlant, il m’avait glissé deux puis trois doigts dans le cul et me malaxait le rectum avec une grande douceur. Je me devinais toujours plus ouverte, plus disponible à toutes les audaces. Quand il m’a jugée prête, Samuel m’a fait mettre à quatre pattes sur le lit, la croupe en l’air, les fesses bien écartées dans la position d’une chienne en chaleur. Claude nous a rejoints et s’est agenouillé devant moi, de sorte que sa bite en rut soit à portée de ma bouche. En se penchant en avant, il avait une vue imprenable sur mes fesses et le trou de mon cul.

Bien que généreusement lubrifiée, il a fallu des efforts et de la patience pour accueillir dans mon cul la bite de Samuel. Ce n’était pas vraiment douloureux, mais comme un gigantesque suppositoire qui s’enfonçait dans mes entrailles. Claude m’encourageait :

- C’est magnifique, Odette ! Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau. Si tu savais comme je t’aime en ce moment même ! Tu me donnes la plus belle preuve de ton amour. Chérie, tu es belle à mourir…

Je l’écoutais et ses mots tendres avaient le pouvoir de m’exciter davantage.

- Oh, Samuel, vas-y, défonce-moi le cul ! Dis-moi que je suis une salope de bourgeoise en chaleur…

mot-triple3-2Alors, tout est allé très vite et j’ai vécu la suite comme dans un rêve éveillé. Je me souviens d’un dernier orgasme fulgurant, de la bite de Claude dans ma bouche, de giclées de sperme qui m’ont aspergé le ventre, de lèvres qui m’embrassaient, et d’un long sommeil profond et très serein…

Quand je me suis réveillée, le lendemain matin, il faisait grand jour. Samuel était parti depuis très longtemps. Claude était assis, tout habillé, au bord de son lit et caressait des yeux mon corps nu. Je me suis levée et je l’ai enlacé avec tendresse.

- Je suis heureuse, et toi ?

- Moi aussi… Peut-être qu’un jour, on pourra recommencer…

- Pourquoi pas ! Mais cette fois, ce sera à mon tour d’être spectatrice…. Tu as des préférences ?

- Oui, mais on en reparlera un autre jour…

FIN

 

 

© Michel Koppera, janvier 2014  

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 26 février 2014 3 26 /02 /Fév /2014 09:32

Rappel de la 1ère partie: La narratrice a découvert par hasard le mot "candaulisme" qui a fait naître en elle des désirs inconnus. Elle en a fait part à son mari...

Pendant les deux mois qui ont suivi nous n’avons plus parlé de cette histoire, à tel point qu’il m’arrivait parfois de douter de mes souvenirs. Claude passait ses journées à l’étude, moi dans les bilans comptables. Et puis, un soir de juillet, Claude est rentré plus tôt. J’étais au piano en train de décrypter une valse de Chopin. Il a attendu les dernières notes, mais je sentais bien qu’il bouillait d’impatience.

mot-triple2-4- Je crois que j’ai enfin trouvé notre homme. Une occasion à ne pas rater !

- De qui parles-tu ?

- D’un Africain de quarante-six ans, divorcé, pour quelques mois encore en France afin de liquider ses affaires. Après, il repartira pour le Cameroun où il a d’autres projets commerciaux. Une très bonne situation, plutôt classe…

J’étais troublée et pourtant aussi excitée que Claude. Il a continué de me parler de cet homme comme s’il s’agissait d’une relation de longue date : il connaissait ses goûts, ses habitudes, ses traits de caractère…

- Je suis sûr qu’il te plaira. Tu peux me faire confiance !

- Mais tu lui as déjà parlé de notre projet ?

- Bien sûr. Il n’a pas été difficile à convaincre.

- Et pour les détails ?

- Quels détails ?

- Je veux dire les dimensions… Tu lui as dit ce que je désirais ?

J’avais baissé la voix. Ce n’était plus qu’un souffle mais aussi brûlant que la braise qui incendiait mon sexe.

- Ne t’inquiète pas, tu ne seras pas déçue. Si tu es d’accord, il ne nous reste plus qu’à fixer un jour et un lieu de rencontre. J’aurais bien aimé le recevoir ici, mais avec les enfants et le voisinage ce serait risqué. Qu’en penses-tu ?

- Tu as raison, l’hôtel c’est plus sûr. Tu t’en occupes ?

- Pas de problèmes ! Quant à la date, c’est toi qui vas la choisir.

J’ai pris le temps d’une brève réflexion.

- Samedi de la semaine prochaine, ce serait bien. Cela me donnerait le temps de me préparer. Il t’a dit ce qu’il appréciait chez une femme ?

- Oui, il voudrait quelque chose de très simple, de naturel, en coton, blanc de préférence…

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Tout s’était décidé très vite, de façon spontanée. Claude est parti faire un tennis avec un ami et je suis restée seule, face au piano, le ventre ruisselant, le cœur battant comme celui d’une ado à la veille de son premier rendez-vous amoureux, incapable de penser à autre chose qu’à mon désir. Ce n’est que plus tard que je me suis rendu compte que je n’avais pas demandé à Claude comment s’appelait cet homme, comme si la taille de son sexe était plus importante que son nom… J’ai eu honte de moi.

 

mot-triple2-2Il se prénommait Samuel. La rencontre était prévue dans un hôtel sans âme d’une zone d’activités de la périphérie. En ce samedi de fin juillet, il faisait très beau. Comme Claude me l’avait demandé, je ne portais qu’une robe de cotonnade très légère avec en dessous un soutien-gorge et une petite culotte blanche. Claude était en jean et T-shirt. C’est sur le parking de l’hôtel que j’ai fait la connaissance de Samuel. Il est arrivé en BMW noire, très élégant dans un costume sombre. Sa chemise mauve mettait en valeur sa peau noire, satinée sous le soleil d’été. Il m’a plu au premier coup d’œil. Quand il m’a serré la main, j’ai ressenti un frisson me courir sur les reins ; j’étais déjà sous le charme.

Nous sommes d’abord allés dîner dans un restaurant du centre-ville où Samuel avait réservé une table. Au cours du repas, il ne fut à aucun moment question de ce qui allait se passer plus tard. Avec Claude, Samuel a parlé affaires, projets professionnels et fiscalité. Avec moi, il a évoqué la famille et les voyages.

De retour à l’hôtel, vers 23 heures, alors que la nuit venait juste de tomber, nous nous sommes enfermés dans la petite chambre à deux lits simples. J’étais un peu angoissée, mais je me suis dit que je n’allais pas renoncer si près du but.

 

à suivre…

© Michel Koppera, janvier 2014

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 25 février 2014 2 25 /02 /Fév /2014 09:30

Présentation : cette nouvelle a une histoire. Le mois dernier, un couple du sud de la France, lecteur de mon blog est entré en contact avec moi... Au fil des mails, je leur ai proposé d'écrire une nouvelle sur un scénario qui les ferait fantasmer. Ils m'ont alors envoyé un petit scénario candauliste. J'ai écrit l'histoire que je leur ai adressée dès qu'elle a été achevée. Depuis, je n'ai reçu aucune réponse ! Je ne sais même pas si l'histoire leur a plu. Pour moi c'était à la fois décevant et frustrant. Alors, plutôt que de laisser ce texte dormir sur mon disque dur, voici "Mot compte triple". Bonne lecture.

Mot compte triple

 

C’était un après-midi d’avril. Il pleuvait. Les enfants étaient en vacances et faisaient une partie de Scrabble avec des camarades du collège. J’étais dans le bureau occupée à mettre à jour le bilan financier d’un des mes clients lorsque Mathilde est entrée.

- Maman, il y a Théo qui vient de mettre CANDY en mot compte triple. Il prétend que c’est la bonne orthographe ! Tu peux vérifier, s’il te plaît. Surtout que le Y compte double !

Moi aussi j’avais un doute. Vérification faite dans le dictionnaire, j’ai rassuré Mathilde :

- Non, tu diras à Théo que ça se termine par in ICANDY, c’est un nom propre, donc refusé !

Le dictionnaire était resté ouvert sur le bureau. Sans même réfléchir, mes yeux ont balayé les deux pages à la recherche de mots insolites : CANDACE, CANDALE, CANDARIN, CANDAULISME, CANDELA… Mon regard est revenu se poser sur CANDAULISME : « Pratique sexuelle des couples qui consiste pour l’un des conjoints à observer son ou sa partenaire alors qu’il ou elle coïte avec une autre personne. La personne observatrice éprouve alors une forte excitation. » Au fur et à mesure que je lisais et relisais ces quelques lignes, une boule me nouait l’estomac. Je ne saurais dire combien de temps a duré cette étrange sensation, sans doute quelques minutes mais qui m’ont paru interminables. Finalement, j’ai refermé le dictionnaire et je l’ai rangé sur son étagère.

Plus tard, quand la pluie eut cessé et que les enfants furent sortis, je suis allée aux toilettes pour faire pipi. Et là, j’ai vu que l’empiècement de ma culotte était humide, comme empesé. Mon index curieux m’a confirmé ce que je devinais : j’avais le vagin englué de mouillure épaisse, comme si je venais de faire l’amour.

mot-triple1Au cours des jours qui ont suivi, lorsque les enfants étaient au collège et Claude à l’étude, j’ai consulté quelques sites internet consacrés au candaulisme : sur les forums, les récits d’expériences et les photos étaient explicites. À chaque fois j’étais partagée entre une insatiable curiosité et un fort sentiment de culpabilité. Mais il y avait toujours ce nœud à l’estomac et plus tard la mouillure poisseuse de mon vagin.

 

      Un samedi de mai, comme le temps était au beau et le fond de l’air printanier, nous sommes allés déjeuner en terrasse sur le front de mer. Pour l’occasion, j’avais mis une jupe plutôt courte et un débardeur très échancré. À quarante-trois ans, je me sentais vraiment femme. Nous en étions au dessert lorsque Claude se pencha vers moi et me dit à l’oreille :

- Odette, je crois que notre voisin de table n’est pas insensible à tes charmes : Cela fait un bon moment qu’il reluque tes jambes et ton décolleté…

- Ça te gêne ? Ne me dis pas que tu es jaloux !

- Pas du tout !... Au contraire, je trouve ça plutôt plaisant. C’est un hommage.

- Et s’il en voulait plus, tu serais fâché ?

- Je ne crois pas…

On en est restés là parce que notre voisin de table a fini par s’en aller. De retour à la maison, à peine la porte refermée, Claude m’a prise dans ses bras, déshabillée fébrilement et entraînée dans notre chambre. J’étais trempée, il bandait. J’avais une envie tenace de son sexe, de le sentir aller et venir en moi, que cela dure longtemps, longtemps… Alors qu’il me pistonnait avec passion, il me chuchota à l’oreille :

- Accepterais-tu de faire l’amour avec un autre homme, devant moi ?mot-triple1-3

- Oh, oui !

- Et toi, tu y prendrais du plaisir ?

- Oui.

Les mots me venaient naturellement.

- Quel genre d’homme te ferait vraiment plaisir ?

- Un black… avec une très grosse bite…

En prononçant des mots, j’ai senti mon vagin devenir plus huileux encore et monter un orgasme comme je n’en avais jamais connu. La bite de Claude a vibré et son foutre m’a électrisé le ventre. J’en aurais hurlé de plaisir, la jouissance m’a ravagé le corps tout entier de la nuque aux orteils…

 

à suivre…

© Michel Koppera, janvier 2014 

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 23 novembre 2013 6 23 /11 /Nov /2013 10:18

Deuxième partie

Avertissement : pour répondre aux souhaits de la femme à qui il est dédié, ce texte a un contenu explicitement pornographique.

Rappel de la première partie : En covoiturage avec la narrateur vers le Sud, Josette s'exhibe devant les routiers sur le périphérique bordelais


covoiturage7 Heureusement, notre jeune camionneur belge fut bientôt remplacé par un gros chauffeur allemand, en débardeur laissant voir des épaules et des biceps de déménageur, ornés de tatouages du plus bel effet. Josette ne tarda donc pas à reprendre son numéro d’exhibitionniste. Afin d’exciter davantage son public, elle se permit même d’écarter sa culotte et de montrer ainsi sa vulve toute moite de désir. Pour exprimer sa satisfaction, le chauffeur se passa la langue sur les lèvres et répéta un geste obscène avec son index coulissant dans l’anneau formé par son majeur et son pouce réunis.

- Ça te dirait ? me demanda Josette en s’ouvrant la chatte à deux mains.

- Et toi ?

- Moi oui, je ne pense qu’à ça depuis ce matin.

Comme nous l’avions pressenti, le camion allemand quitta le périphérique en même temps que nous pour prendre la direction de l’Espagne. Une fois sur l’autoroute, il nous laissa le dépasser et nous suivit docilement en attendant que nous nous arrêtions sur une aire de repos.

La jupe toujours retroussée, Josette se caressait doucement tout en me massant la bite à travers mon jean.

Il était près de 16h30 lorsque nous sommes entrés sur l’aire de repos « Lugos » Josette a vérifié dans le rétroviseur que le camion allemand nous avait bien suivis. Il était là, juste derrière nous.

- Essaie de nous trouver une place tranquille, si possible sous les arbres.

J’ai trouvé l’endroit rêvé, tout au fond du parking. À cette heure-là, les aires d’autoroute sont plutôt calmes et désertes. Le camion est sagement venu se ranger à nos côtés. Quelques minutes plus tard, on faisait connaissance dans le camping-car dont Josette, en femme prévoyante, avait tiré tous les rideaux, baissé les stores et verrouillé la porte.

Notre compagnon parlait un français plutôt approximatif mais suffisant pour nous apprendre qu’il se prénommait Helmut, qu’il avait 39 ans et qu’il se rendait au Portugal pour livrer des pièces de rechange pour des machines-outils. Helmut était très costaud, avec des muscles partout et un peu de bedaine.covoiturage9

Josette s’était mise entièrement nue et s’était assise en tailleur sur le grand lit deux places qui une fois déplié occupait à lui seul presque tout l’espace habitable du camping-car. Difficile de ne pas avoir le regard attiré par ses seins aux mamelons grenus, sa grosse chatte velue, sa moule entrouverte et luisante de mouillure.

En deux temps trois mouvements, Josette eut bientôt à ses côtés deux mâles en érection aussi peu habillés qu’elle et prêts à lui donner tout ce dont elle aurait envie.

Elle commença par nous sucer alternativement ; les lèvres de Josette étaient douces, onctueuses. La bite d’Helmut était impressionnante, tant par sa taille que par sa rigidité. Pour un peu j’en aurais fait des complexes. Pendant qu’elle nous taillait des pipes, on la caressait partout : la nuque, les épaules, le dos, les seins… mais surtout le ventre et le cul où on glissait nos doigts. Josette était trempée et sa moule grasse clapotait dans nos mains.

Le premier acte de la séance de baise débuta par une double pénétration vaginale. Helmut était couché sur le dos avec Josette assise sur sa queue. Je n’eus plus qu’à venir entre ses cuisses et glisser ma queue dans son con spacieux. C’était la première fois que je sentais une autre bite contre la mienne et c’était loin d’être désagréable. Josette avait le con si large qu’on aurait pu aisément s’y mettre à trois ! Dans ma position, j’avais l’avantage de pouvoir lui sucer les tétasses et de l’embrasser à pleine bouche. Ainsi prise, elle eut un premier orgasme où elle nous traita, pour notre plus grand plaisir, de gros porcs, de salauds et autres amabilités.

Mise en appétit, elle manifesta le désir d’être prise en sandwich. Avec sa bite hors norme Helmut obtint le privilège de l’enculer alors que je devrais me contenter de son con. En lot de consolation, Josette me pria de lui lécher le cul et de lui préparer manuellement le rectum. À quatre pattes sur le lit, elle avait l’air d’une truie, la peau blanche et mate, les cuisses épaisses, la croupe poilue bien ouverte et la moule béante. Son rectum était un vrai délice, avec une légère saveur épicée d’étron. Quand elle fut prête, elle me coucha sur le dos et s’empala à califourchon sur moi.

covoiturage8- Écarte-moi les fesses au maximum, me souffla-t-elle, il va me la mettre…

Et presque aussitôt Helmut vint se placer derrière et je sentis sa grosse queue pénétrer le cul de Josette. Au fur et à mesure qu’elle s’enfonçait, Josette ouvrait plus grand la bouche, les yeux dans le vague, sur les rives de la jouissance…

- Oh putain, qu’elle est bonne ! Allez-y, bougez un peu, défoncez-moi… Michel, mords-moi les tétons !

Je ne saurais raconter la suite en détail. Josette  a joui plusieurs fois, une sorte d’orgasme en continu qui soulevait des vaguelettes dans ses entrailles et lui arrachait des râles. Moi, j’ai éjaculé un sperme si délicieux qu’il en fut presque douloureux. Quant à Helmut, il se montra très endurant et lui lima si longuement le cul qu’elle finit par demander grâce et le supplia de lui lâcher tout dans le rectum. Et il ne fut ainsi…

Au crépuscule, Helmut a repris la route. Josette et moi, nous avons passé la nuit dans le camping-car, sur l’aire de Lugos, enlacés et nus, à baiser et à faire des projets de covoiturage.

FIN

 

© Michel Koppera, août 2013

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 22 novembre 2013 5 22 /11 /Nov /2013 07:36

COVOITURAGE

 

Cette petite nouvelle sans prétention a été inspirée par une correspondante dont j’ai voulu satisfaire un de ses nombreux fantasmes routiers.

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Première partie

L’an dernier, début novembre, comme je devais rejoindre ma femme au Maroc avec le camping-car pour passer l’hiver sous des cieux plus cléments, ma belle-sœur Josette m’a demandé si elle pouvait faire un bout de route avec moi, jusqu’à Bayonne où elle devait passer quelques jours chez sa fille et son gendre. Bien entendu, j’ai accepté, non pour alléger un peu la facture de carburant, mais surtout pour avoir de la compagnie sur l’autoroute.

covoiturage3Josette a 45 ans ; elle est mariée et mère de trois enfants déjà grands. On se rencontre plusieurs fois l’an pour les anniversaires et autres fêtes familiales. Josette est très brune, plutôt petite et potelée, et toujours d’humeur joviale.

Un lundi matin, on a quitté Paris sous la pluie qui nous a accompagnés jusqu’à Niort. Malgré le temps maussade, Josette était vêtue d’une jupe plutôt courte et d’un léger corsage largement échancré. Comme je m’étonnais de sa tenue, elle me dit :

- J’ai consulté la météo, le soleil ne devrait pas tarder et dans le sud, il fait plus de 20 degrés.

Effectivement, le ciel s’éclaircit et les nuages finirent par se dissiper complètement. À chaque fois qu’on dépassait une voiture, Josette jetait un œil sur le côté, dans l’habitacle du véhicule en contrebas.

- Michel, est-ce que tu sais que d’en haut, on voit des choses très intéressantes ?

- Quoi, par exemple ?

- Des trucs pas croyables, comme des passagères sans culotte, ou des gens qui se caressent sur la banquette arrière… J’en ai même vu deux qui se suçaient !

Je l’ai regardée intensément, enfin aussi intensément que me le permettait la plus élémentaire prudence. Elle était assise à mes côtés, très sérieuse, mais la jupe remontée si haut sur les cuisses que je pouvais voir sa culotte blanche et même quelques poils sombres qui dépassaient sur les bords. Elle avait les jambes un peu écartées, la bouche entrouverte…covoiturage4

Plus on roulait vers le sud, plus sa jupe remontait sur ses hanches. Quand on est arrivés dans les interminables bouchons du périphérique bordelais, on peut dire que Josette était quasiment en petite culotte. Maintenant, j’avais sous les yeux et à portée de main son ventre à peine vêtu d’un slip blanc d’où débordait par le haut et sur les côtés sa touffe très fournie. La culotte en était comme matelassée, lui donnant l’aspect d’un petit coussin molletonné. Mais je n’étais pas le seul à profiter du spectacle. Dans l’embouteillage, les chauffeurs routiers n’en perdaient pas une miette. Josette se prêtait volontiers aux invitations gestuelles des voyeurs. Elle avait déboutonné son corsage et en avait sorti le sein gauche dont elle s’excitait le mamelon. Les jambes très écartées, le pied gauche sur le tableau de bord, le droit sur l’accoudoir de la portière, elle s’exhibait avec obscénité. Pendant près d’un quart d’heure, nous sommes restés à la même hauteur qu’un semi-remorque belge dont le jeune chauffeur semblait fasciné par le spectacle de l’entrecuisse de Josette. Tout en ne le quittant pas des yeux, elle se caressait lubriquement les seins et le ventre. Moi, je bandais sérieusement et à chaque arrêt dans le bouchon, je lâchais le levier de vitesse pour poser la main sur sa cuisse gauche, au plus près de sa fourche velue.

Mais alors que Josette était au bord d’un orgasme spontané, le routier belge emprunta la bretelle d’accès de l’autoroute vers Toulouse.

- Dommage ! soupira Josette. Je m’amusais bien, pas toi ?

à suivre…

© Michel Koppera, août 2013

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 8 août 2013 4 08 /08 /Août /2013 10:00

Voilà, c'est la fin


comptable20-2En mars, l’annonce de l’arrestation et de la garde à vue du Président Alexandre Delorme fit grand bruit. Dans les médias, on parla d’abord de corruption, de trafic d’influence, puis de proxénétisme. Matin et soir, devant les grilles de l’école, les rumeurs et les commentaires allaient bon train. Odile faisait semblant de partager la consternation générale, mais au fond d’elle-même elle était morte d’angoisse et savait que l’étau de la justice n’allait pas tarder à refermer sur elle ses mâchoires… À l’issue des deux jours réglementaires de garde à vue, le Président fut mis en examen et placé en détention préventive.

Comme elle l’avait pressenti, Odile ne tarda pas à être convoquée pour être auditionnée, officiellement en qualité de trésorière de l’Association de parents d’élèves. En réalité, dès le début de l’interrogatoire, elle comprit que l’inspecteur qu’elle avait en face d’elle n’ignorait rien de ses activités clandestines et du contrat qui la liait au Président.

Alors Odile joua le grand numéro de la femme honnête piégée à la suite d’une banale erreur de comptabilité. Elle lui raconta par le détail le chantage à sa réputation, les menaces de scandale… puis comment le Président l’avait amenée à l’idée de se prostituer, en échange de quoi il lui avait promis de garder le silence sur son erreur comptable… Elle pouvait lui fournir les relevés de compte en question, préciser les lieux et les dates. Elle n’avait rien à cacher… Elle pleura beaucoup, parla de ses enfants qu’elle voulait protéger, de son mari qui n’était au courant de rien, de sa honte, de la crainte que lui inspirait le Président…

Au fil de l’interrogatoire, elle apprit qu’elle n’était pas la seule proie à être tombée entre les griffes du Président et à travailler pour lui.  Il y avait trois autres femmes : une Roumaine de 19 ans, sans papiers et menacée d’expulsion ; une jeune femme de 25 ans qu’il avait réussi à faire embaucher comme femme de service à la cantine de l’école ; une Somalienne, d’âge indéterminé, demandeuse d’asile… Avec chacune d’elles il avait usé des mêmes méthodes : chantage et promesses. Chantage à l’expulsion, au licenciement, à la séparation, au scandale… Promesses de protection, de coups de pouce administratifs… Après trois heures d’audition, Odile Varney signa le procès-verbal et quitta le commissariat libre et lavée de tout soupçon de complicité dans cette affaire.comptable20-3

En une après-midi, toute son admiration, toute sa dévotion pour le Président, toute sa soumission à ses volontés s’étaient évaporées. Comment avait-elle pu le croire et lui faire aveuglément confiance ? Le coup de poignard le plus cruel avait été d’apprendre que c’était le Président en personne qui avait élaboré avec des truands complices le traquenard du terrible après-midi avec les menottes et le chien renifleur. Toute cette mise en scène sordide pour mieux la contrôler, en faire une femme définitivement docile et disponible à tous ses caprices.

Son mari ne sut jamais rien de tout ça, tout du moins n’en laissa rien paraître. Odile abandonna ses activités de putain à temps partiel et retourna sagement à la routine de sa vie d’avant. Elle laissa repousser librement sa toison pubienne, dormir les dentelles frivoles dans les tiroirs de sa commode et s’apaiser ses besoins d’amour.

Cependant, Alexandre Delorme ayant de fait renoncé à ses fonctions de Président de l’Association de Parents d’Elèves, il fallut procéder à une nouvelle élection ? Odile en profita pour annoncer qu’elle abandonnait ses activités de trésorière. À sa grande surprise, Odile fut à une large majorité élue Présidente, sans même avoir présenté sa candidature. Elle ressentit cette élection plus comme une manifestation de pitié qu’une réelle reconnaissance de ses compétences. Néanmoins, Odile accepta de prendre la relève du Président et de consacrer une soirée hebdomadaire à ses nouvelles fonctions. Ce même jour, il avait été procédé à l’élection d’un nouveau trésorier. L’heureux élu était un jeune papa de 28 ans, ingénieur en informatique et gardien de buts titulaire dans l’équipe de foot du quartier. L’homme était plutôt bien fait de sa personne, un peu timide, mais avec de beaux yeux verts. Au fil des semaines, Odile se prit d’intérêt pour le ballon rond, accompagnant parfois mari et enfants au stade pour les matches du dimanche après-midi. Sous la douche, il lui arrivait souvent de se branler en évoquant les cuisses musculeuses du trésorier-gardien de buts. Il se prénommait Antoine, comme l’adolescent qu’elle avait déniaisé naguère, et cette homonymie était loin de lui déplaire, tant elle lui rappelait de bons souvenirs.

comptable20L’occasion de passer à l’offensive se présenta lorsque, à la mi-juin, fut évoqué en réunion du bureau de l’association, le départ en retraite de la directrice de l’école. Il faudrait prévoir un cadeau et créer une ligne budgétaire pour son achat. Il fut donc décidé qu’Odile serait chargée du choix du cadeau – on lui laissait carte blanche - et que le Trésorier l’accompagnerait pour son règlement.    

Ainsi, par un samedi après-midi pluvieux de juin, Odile endossa de nouveau sa tenue de putain bourgeoise : bottines de cuir noir, jupe de cuir ultra courte, caraco moulant, bas noirs, porte-jarretelles, culotte et soutien-gorge de dentelle blanche, le tout dissimulé sous un austère imperméable.

Antoine fut ponctuel. Il était exactement quinze heures et dix minutes quand Odile prit place sur le siège passager de l’Audi A4 du trésorier. Elle déboutonna son imperméable qu’elle ouvrit en grand, dévoilant généreusement ses cuisses habillées de nylon noir et un peu écartées…

- On y va ? Moi, je suis prête !

FIN

© Michel Koppera, juillet 2013

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Lundi 5 août 2013 1 05 /08 /Août /2013 08:40

On approche de la fin...

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Lorsque Odile raconta cet après-midi de cauchemar au Président, celui-ci parut sincèrement désolé de ce qui était arrivé. Il promit de se montrer à l’avenir plus vigilent dans le choix des clients et s’engagea à s’occuper personnellement – il insista bien sur ce mot – des bourreaux d’Odile. La promesse fut sans doute tenue car, dans les semaines et les mois qui suivirent, Odile ne fut plus jamais importunée par des clients trop exigeants ou douteux. Elle en fut reconnaissante au Président pour qui elle éprouva un regain de dévouement et d’admiration.

comptable19-1Cependant, l’enthousiasme et l’insouciance des premières passes n’étaient plus de mise. Certes, elle n’était pas encore fatiguée de ses activités putassières – les gains substantiels n’y étaient sans doute pas étrangers – mais elle pressentait que tout ceci était désormais éphémère, et qu’un jour ou l’autre il lui faudrait rentrer dans le rang. Alors, en attendant, elle baisait et se faisait baiser. Elle éprouvait toujours la même émotion, la même excitation, à ouvrir une braguette, à empoigner une bite, à la faire durcir dans sa bouche, à soupeser une paire de couilles et surtout à se faire téter les seins, lécher la moule et à se faire enfiler… Il lui semblait qu’il n’y avait rien de meilleur au monde que de sentir une bite pénétrer dans son con, s’y loger tout entière, y prendre ses quartiers d’hiver, bien au chaud jusqu’à la racine…

À l’image de son propriétaire, chaque bite était différente, chacune avait sa texture, sa rigidité, son parfum, sa taille, son émotivité. Même si elle les préférait plutôt grosses, circoncises et endurantes, elle les aimait toutes.

Pour des raisons d’hygiène et de confort, Odile s’était intégralement épilée, du pubis à l’entrefesses, ce qui eut pour conséquence inattendue de réveiller la libido de Sébastien qui se montra soudain plus entreprenant. Bien que surprise, Odile n’en fut pas fâchée. Ainsi, deux jours par semaine, elle baisait du matin au soir ! comptable19-3

Et puis, il y avait la bite du Président ! Celle-là, il lui semblait qu’elle ne pourrait jamais s’en passer tant elle était ajustée à ses lèvres, à son vagin, à son cul. La prendre en main, c’était comme s’asseoir au volant d’une berline allemande, sensations étroitement mêlées de puissance et de sécurité. La force tranquille, orgasme garanti ! Elle la connaissait par cœur, du périnée au bout du gland ; les yeux bandés, elle l’aurait reconnue entre mille et le bonheur suprême, c’était quand il lui jouissait dans la bouche et qu’elle se délectait de son sperme.

De nouveau amoureuse, Odile eut même l’audace d’introduire le Président au cœur de son foyer. Sous le couvert d’une visite de courtoisie, elle l’invita un samedi soir à dîner en famille. Le Président y vint avec son fils que connaissaient bien les enfants d’Odile – les gamins étaient copains de jeux sur la cour de récréation. Sébastien fut ravi et flatté de cette visite. Mais la plus émue fut sans aucun doute Odile qui pour la première et dernière fois voyait réunis à la même table son mari et son amant. Elle en avait la chatte trempée de bonheur. Tout en les écoutant parler travail, voitures et autres banalités, elle rêvait à une partie de cul à trois dans son grand lit conjugal, elle prise en sandwich entre ses deux hommes, un dans le con, l’autre dans le cul… Ça aurait de la gueule !

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Telle était devenue Odile Varney : mère de famille, experte comptable, épouse adultère et putain à temps partiel sous le nom de Claudia…

Pour Noël, ses enfants lui offrirent une boîte de chocolats fins, son mari un smartphone dernière génération, son amant une guêpière hyper sexy et son meilleur client une montre de prix pour être ponctuelle à leurs prochains rendez-vous… Tout paraissait pour le mieux dans le meilleur des mondes…

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Mercredi 31 juillet 2013 3 31 /07 /Juil /2013 10:09

Rappel du chapitre précédent : Odile se croit libre d'agir à sa guise...

 

comptable18-2Au bout d’une année de prostitution occasionnelle, on peut dire que Claudia était devenue une authentique putain, alors que Odile, mariée et mère de deux garçons, jouait à la perfection les épouses modèles. Avec le Président, elle n’avait plus que des contacts épisodiques et très brefs. Cependant, il continuait  de « gérer » à distance ses activités clandestines et de lui assurer une clientèle régulière et inoffensive.

Pourtant, la belle machine finit par s’enrayer. Tout débuta de façon banale par un rendez-vous classique avec un client dans un hôtel Campanile de banlieue. Le Président n’avait pas donné beaucoup d’informations : un homme de 52 ans, sans antécédent judiciaire, divorcé, fonctionnaire. Pas de fantasmes particuliers.

La chambre réservée par le Président était située au premier étage, tout au bout d’une sorte de coursive couverte, avec vue sur la voie express où passaient sans cesse des lourds camions bâchés.

L’homme fut ponctuel et conforme aux renseignements fournis par le Président. La routine : déshabillage, fellation, pénétration, éjaculation. Le tout en vingt minutes chrono. Sauf que le client avait réservé Claudia pour une heure et qu’il en voulait pour son argent. Comme il ne bandait plus, elle lui demanda ce qui pourrait l’exciter.

- J’aimerais bien vous attacher sur le lit, aux poignets et aux chevilles… Et aussi vous mettre un bandeau sur les yeux. Je crois que ça me plairait…comptable18-1

- Pourquoi pas, mais le problème c’est que je n’ai pas le matériel.

- Moi, si ! J’ai tout apporté.

Et ce fut ainsi que Claudia-Odile se retrouva allongée sur le dos, les bras en croix, les jambes écartées, les yeux bandés, entièrement nue…

- Et maintenant ? demanda-t-elle encore insouciante.

- On va s’occuper de vous, répondit la voix très calme du client.

Le « on » fit frissonner Odile. Elle sentit un courant d’air froid courir sur sa peau et comprit que la porte de la chambre venait d’être ouverte.  Le grondement sourd des camions emplit brusquement tout l’espace. Puis, elle perçut des bruits de pas, devina de nouvelles présences. Elle fut saisie de panique, tenta de se libérer, mais il lui fallut vite se rendre à l’évidence : les menottes n’étaient pas de pacotille et surtout bien arrimées aux barreaux du lit. Elle ne fit que se meurtrir inutilement les poignets et les chevilles. La peur lui avait coupé le souffle et la parole.

Soudain, elle sentit le matelas s’affaisser ; quelqu’un venait de s’asseoir à ses côtés. Une main froide et rugueuse courut sur ses seins, son ventre, entre ses cuisses. Puis une autre, plus douce, passa dans ses cheveux. Elle entendit des bruits de ceinturon qu’on déboucle, de fermetures Eclair qu’on ouvre. Et tout cela sans un mot, avec en musique de fond le roulement continu du flot de camions sur la voie rapide.

comptable18Enfin, et ce fut presque un soulagement, elle sentit un homme s’agenouiller entre ses cuisses, lui graisser la vulve avec une sorte de gel épais puis, sans aucun préambule, une queue énorme la pénétra… Sans préservatif ! « Il me baise sans protection ! Le salaud ! » C’était cela qu’elle se répétait mentalement pour tenter d’oublier la bite massive qui lui labourait le vagin avec la constance d’une machine-outil. Heureusement, l’épreuve fut de courte durée car son bourreau lui jouit dans le ventre en grognant. Odile se sentit comme inondée de foutre.

Elle se crut quitte, mais son calvaire ne faisait que commencer. Trois autres baiseurs tout aussi expéditifs se succédèrent. Quand ils la pénétraient ça faisait comme le bruit d’un pied qui s’enfonce dans une boue visqueuse. C’était à peine si elle les sentait, comme si tout le sperme répandu l’avait anesthésiée. Tout ce qu’elle savait, c’était que ça lui coulait dans la raie des fesses et que ça mouillait le drap. Et puis, il y avait l’odeur tenace du foutre qui lui saturait les narines.comptable18-3

De nouveau, l’air frais du dehors courut sur sa peau : ils avaient rouvert la porte ! Et puis, une nouvelle présence accompagnée d’un cliquetis de chaîne et d’une odeur fauve, saugrenue. Un chien ! Ils venaient de faire entrer un chien dans la chambre ! Odile se raidit, s’agita comme une damnée. Elle trouva la force de supplier :

- Non, pas ça ! Je vous en prie… 

Mais déjà la bête était sur le lit à lui renifler la chatte. Sa truffe humide et froide lui effleurait le clitoris. Et voilà qu’il la léchait de sa langue souple et chaude. Il la lapait de bas en haut, du périnée au mont de Vénus, régulièrement, doucement, comme si le con d’Odile était un chiot. Peu à peu, elle se détendit. Alors la langue du chien se fit plus insinueuse, allant chercher le sperme jusque dans son vagin grand ouvert. Ce qu’elle redoutait, c’était que ses tourmenteurs laissent le chien la saillir. Elle avait déjà vu des images de zoophilie et en avait été horrifiée.

Heureusement, il n’en fut rien ! Quand elle fut récurée dans les moindres replis de son intimité, le chien sembla se désintéresser d’elle. Odile devina qu’on l’emmenait dehors. Cependant, elle était toujours là, à leur merci, en croix sur son lit de souffrance.

Toujours sans un mot, deux hommes lui saisirent les jambes, lui relevèrent les genoux de façon à lui dégager les fesses. Un troisième se mit en position pour l’enculer. Elle sentit le bout du gland se poser sur son anus et l’homme se mit à pousser, pousser jusqu’à ce que la rondelle cède et s’ouvre sous la pression. Dans un ultime effort tout rentra, d’un seul coup, jusqu’au fond. Odile poussa un cri, plutôt un râle.

- Salaud ! Tu n’es qu’un salaud, sale ordure ! lança-t-elle comme un anathème.

Mais l’autre n’en avait cure. Il était dans un cul de putain et entendait y prendre du plaisir. Alors pour la première fois, Odile entendit une voix :

comptable18-5- Oui, je suis un salaud et tu es une putain ! Ouvre ton cul, salope ! Je vais t’apprendre moi à jouer perso. Tu croyais t’en tirer comme ça, ni vu ni connu ? Mais t’es rien d’autre qu’une employée, t’es pas la patronne ! Alors que moi j’ai tous les droits… Aujourd’hui, ce n’était qu’un avertissement. Si jamais une envie d’indépendance te reprenait, sache qu’on reviendrait, mais pas avec une chienne comme tout à l’heure, mais avec un doberman monté comme un âne… Tu vois le genre ?

Ces paroles firent à Odile l’effet d’une douche froide. Elle y devina une sourde menace, plus dangereuse que tout ce qu’elle venait de vivre. L’homme n’en dit pas plus et continua de lui pistonner le rectum et, enfin, lui lâcha ses bordées de foutre dans les entrailles. Quand ce fut terminé, elle s’attendait à ce que les deux autres prennent la suite, mais non. Elle les entendit se rhabiller, puis on lui libéra un poignet. Un homme se pencha à son oreille et lui dit tout bas :

- On s’en va. Tu comptes jusqu’à cinquante avant d’enlever son bandeau. Cinquante, c’est compris ? Tu trouveras les clefs des menottes sur la table de chevet. Bonne chance,bébé, et prends garde à toi !

Odile resta longtemps immobile, paralysée par la peur, incapable d’un mouvement. Quand elle se décida à ôter son bandeau, il faisait déjà presque nuit. Sur la voie rapide toute proche grondaient les semi-remorques. Une fois détachée, elle s’enferma dans la salle de bains et trouva refuge sous la douche pour reprendre ses esprits.

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Samedi 27 juillet 2013 6 27 /07 /Juil /2013 14:03

Suite et fin de la rencontre entre Odile et Séverine

 

comptable17-1Séverine n’en demandait pas tant. Elle s’approcha et posa ses mains tremblantes sur les seins d’Odile. Elle resta très longtemps comme cela, quasiment immobile, avec ses mains qui habillaient tendrement les seins d’Odile. Mais insensiblement, leurs visages se rapprochaient, les yeux dans les yeux… Puis enfin leurs bouches mêlèrent leur souffle, leurs lèvres se frôlèrent d’abord, puis se collèrent pour un long baiser mouillé… Alors seulement les mains de Séverine abandonnèrent les seins d’Odile et descendirent sur ses hanches, ses fesses, son ventre. Odile écarta un peu les jambes pour ouvrir l’accès à son sexe que caressait Séverine à travers sa culotte bientôt humide. Quand elles furent repues de baisers, Odile s’écarta un peu pour glisser sa main dans le peignoir de Séverine qui ne  portait rien en dessous, ni culotte, ni soutien-gorge. La fente de son sexe entièrement épilé était gluante. Odile ouvrit le peignoir en grand et vit les seins lourds aux mamelons dressés, les cuisses dodues sous l’arrondi de son ventre…

- Il faudrait que je perde quelques kilos, soupira Séverine.

- Mais non, vous êtes très belle comme ça !

- Vous trouvez ?

Bras dessus, bras dessous, elles regagnèrent le salon : Odile en petite culotte et porte-jarretelles, Séverine en peignoir débraillé. Elles se vautrèrent sue le canapé. Séverine fit glisser la culotte d’Odile jusqu’aux chevilles, lui écarta les cuisses et vint plaquer la bouche sur sa vulve tuméfiée de désir. Pour la première fois, une femme lui léchait le sexe. Penchant la tête vers son ventre, elle ne voyait que la masse de l’abondante chevelure blonde étalée sur sa peau. La langue de Séverine était chaude et souple. Avec une perfide douceur, elle fouillait son intimité, branlait son clitoris… De toute évidence, ce n’était pas la première fois qu’elle se livrait à cet exercice : sa bouche était experte en caresses.comptable17-2

Odile profita de ce long cunnilingus pour biper discrètement le portable de l’époux aux aguets. Puis, libérée de ses obligations, elle put enfin se laisser aller, elle aussi, au plaisir. Pour rendre la politesse à Séverine, elles se retrouvèrent tête-bêche en travers du canapé à se lécher mutuellement, à se caresser, à se doigter profondément… À ce jeu, Séverine fut la première à jouir : un orgasme glapissant, générateur de flots de liqueur vaginale qui lui inondèrent la vulve en saccades, au rythme des pulsations de son périnée en émoi. Plus tard, elles entrecroisèrent leurs cuisses à la manière de deux paires de ciseaux, de telle sorte que leurs bas-ventres étaient ventousés l’un à l’autre : leurs lèvres vaginales s’embrassaient, leurs mouillures se mêlaient, leurs clitoris s’excitaient mutuellement. Séverine ondulait du bassin pour accentuer le frottement. Elle était en sueur, échevelée et pantelante, le feu aux joues, incapable d’une parole sensée…

C’est ainsi que son mari les découvrit, nues sur le canapé, emboîtées comme les deux pièces maîtresses d’une machinerie infernale. Tout à leur plaisir, elles ne l’avaient pas entendu arriver. Puis soudain, Séverine s’écria :

- Oh, Hubert ! Qu’est-ce que tu fais là ? Ce n’est pas du tout ce que tu crois, laisse-moi t’expliquer !

comptable17-4Elle tenta de se dégager. Ce faisant, elle offrit le spectacle de sa vulve poisseuse, de son vagin béant et gras, de son clitoris en érection. Avant que Séverine ait pu quitter le canapé, Hubert avait déjà pris place aux côtés des deux femmes nues, ouvert son pantalon et sorti sa queue raide. Il bandait ferme !

- C’est un malentendu, répétait désespérément Séverine… Je vais tout t’expliquer.

- Tu m’expliqueras plus tard… Tu auras tout le temps pour ça ! Déclara Hubert en renversant sa femme sur le canapé et en lui écartant les cuisses. Elle se laissa faire. Alors, sans attendre, il lui planta sa queue raide dans le con pendant qu’Odile venait s’agenouiller au-dessus du visage de Séverine. Odile s’abaissa lentement jusqu’à ce que sa vulve écartelée rejoigne la bouche de Séverine. Ainsi alors qu’elle embrassait goulûment Hubert, elle se faisait lécher la moule. Séverine eut vite un nouvel orgasme encore plus glapissant que le premier. Puis ce fut au tour d’Odile de se faire enculer par la grosse queue d’Hubert pendant que, couchée sous elle, la tête entre ses cuisses, Séverine lui suçait le clitoris et massait les couilles velues de son mari. Odile retenait sa jouissance, elle voulait en profiter au maximum. Dans un ultime coup de rein, Hubert lui lâcha tout dans le rectum.

- Oh,  mon dieu , mon dieu ! gémissait Séverine en passant la langue sur les lèvres où tombaient des gouttes de sperme chaud.

Plus tard, quand ils furent tous les trois rhabillés, recoiffés et assagis, Hubert et Odile se livrèrent, devant une Séverine étrangement discrète, à la mascarade d’un entretien d’affaires. Ils discutèrent donc délais de livraison, marges bénéficiaires et clauses de rupture de contrat, puis apposèrent leurs signatures au bas des documents. Hubert raccompagna Odile jusqu’à l’ascenseur et la remercia de sa prestation.

- Je vous tiendrai au courant de la suite, lui dit-il en la quittant. Je vous revois dans un mois…

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comptable17-3En effet, elle le revit un mois plus tard, dans l’hôtel où ils avaient leurs habitudes.

- Séverine ne m’a jamais reparlé de vous, ni de ce que vous aviez fait ensemble. Mais ce qui a changé, c’est que depuis, chaque samedi soir, je loue les services d’une escort-girl. Séverine ne se mêle pas du choix, ne pose aucune question. Nous nous retrouvons vers 21 heures dans un restau. On dîne ensemble tous les trois, puis après le repas on prend une chambre d’hôtel pour faire l’amour à trois. La fille repart vers minuit. La seule chose qu’exige Séverine, c’est de ne jamais la revoir. Chaque soirée doit rester sans lendemain, et c’est sans doute mieux comme ça ! Je la sens plus épanouie, presque sereine.

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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