inédits

Mardi 25 février 2014 2 25 /02 /Fév /2014 09:30

Présentation : cette nouvelle a une histoire. Le mois dernier, un couple du sud de la France, lecteur de mon blog est entré en contact avec moi... Au fil des mails, je leur ai proposé d'écrire une nouvelle sur un scénario qui les ferait fantasmer. Ils m'ont alors envoyé un petit scénario candauliste. J'ai écrit l'histoire que je leur ai adressée dès qu'elle a été achevée. Depuis, je n'ai reçu aucune réponse ! Je ne sais même pas si l'histoire leur a plu. Pour moi c'était à la fois décevant et frustrant. Alors, plutôt que de laisser ce texte dormir sur mon disque dur, voici "Mot compte triple". Bonne lecture.

Mot compte triple

 

C’était un après-midi d’avril. Il pleuvait. Les enfants étaient en vacances et faisaient une partie de Scrabble avec des camarades du collège. J’étais dans le bureau occupée à mettre à jour le bilan financier d’un des mes clients lorsque Mathilde est entrée.

- Maman, il y a Théo qui vient de mettre CANDY en mot compte triple. Il prétend que c’est la bonne orthographe ! Tu peux vérifier, s’il te plaît. Surtout que le Y compte double !

Moi aussi j’avais un doute. Vérification faite dans le dictionnaire, j’ai rassuré Mathilde :

- Non, tu diras à Théo que ça se termine par in ICANDY, c’est un nom propre, donc refusé !

Le dictionnaire était resté ouvert sur le bureau. Sans même réfléchir, mes yeux ont balayé les deux pages à la recherche de mots insolites : CANDACE, CANDALE, CANDARIN, CANDAULISME, CANDELA… Mon regard est revenu se poser sur CANDAULISME : « Pratique sexuelle des couples qui consiste pour l’un des conjoints à observer son ou sa partenaire alors qu’il ou elle coïte avec une autre personne. La personne observatrice éprouve alors une forte excitation. » Au fur et à mesure que je lisais et relisais ces quelques lignes, une boule me nouait l’estomac. Je ne saurais dire combien de temps a duré cette étrange sensation, sans doute quelques minutes mais qui m’ont paru interminables. Finalement, j’ai refermé le dictionnaire et je l’ai rangé sur son étagère.

Plus tard, quand la pluie eut cessé et que les enfants furent sortis, je suis allée aux toilettes pour faire pipi. Et là, j’ai vu que l’empiècement de ma culotte était humide, comme empesé. Mon index curieux m’a confirmé ce que je devinais : j’avais le vagin englué de mouillure épaisse, comme si je venais de faire l’amour.

mot-triple1Au cours des jours qui ont suivi, lorsque les enfants étaient au collège et Claude à l’étude, j’ai consulté quelques sites internet consacrés au candaulisme : sur les forums, les récits d’expériences et les photos étaient explicites. À chaque fois j’étais partagée entre une insatiable curiosité et un fort sentiment de culpabilité. Mais il y avait toujours ce nœud à l’estomac et plus tard la mouillure poisseuse de mon vagin.

 

      Un samedi de mai, comme le temps était au beau et le fond de l’air printanier, nous sommes allés déjeuner en terrasse sur le front de mer. Pour l’occasion, j’avais mis une jupe plutôt courte et un débardeur très échancré. À quarante-trois ans, je me sentais vraiment femme. Nous en étions au dessert lorsque Claude se pencha vers moi et me dit à l’oreille :

- Odette, je crois que notre voisin de table n’est pas insensible à tes charmes : Cela fait un bon moment qu’il reluque tes jambes et ton décolleté…

- Ça te gêne ? Ne me dis pas que tu es jaloux !

- Pas du tout !... Au contraire, je trouve ça plutôt plaisant. C’est un hommage.

- Et s’il en voulait plus, tu serais fâché ?

- Je ne crois pas…

On en est restés là parce que notre voisin de table a fini par s’en aller. De retour à la maison, à peine la porte refermée, Claude m’a prise dans ses bras, déshabillée fébrilement et entraînée dans notre chambre. J’étais trempée, il bandait. J’avais une envie tenace de son sexe, de le sentir aller et venir en moi, que cela dure longtemps, longtemps… Alors qu’il me pistonnait avec passion, il me chuchota à l’oreille :

- Accepterais-tu de faire l’amour avec un autre homme, devant moi ?mot-triple1-3

- Oh, oui !

- Et toi, tu y prendrais du plaisir ?

- Oui.

Les mots me venaient naturellement.

- Quel genre d’homme te ferait vraiment plaisir ?

- Un black… avec une très grosse bite…

En prononçant des mots, j’ai senti mon vagin devenir plus huileux encore et monter un orgasme comme je n’en avais jamais connu. La bite de Claude a vibré et son foutre m’a électrisé le ventre. J’en aurais hurlé de plaisir, la jouissance m’a ravagé le corps tout entier de la nuque aux orteils…

 

à suivre…

© Michel Koppera, janvier 2014 

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 23 novembre 2013 6 23 /11 /Nov /2013 10:18

Deuxième partie

Avertissement : pour répondre aux souhaits de la femme à qui il est dédié, ce texte a un contenu explicitement pornographique.

Rappel de la première partie : En covoiturage avec la narrateur vers le Sud, Josette s'exhibe devant les routiers sur le périphérique bordelais


covoiturage7 Heureusement, notre jeune camionneur belge fut bientôt remplacé par un gros chauffeur allemand, en débardeur laissant voir des épaules et des biceps de déménageur, ornés de tatouages du plus bel effet. Josette ne tarda donc pas à reprendre son numéro d’exhibitionniste. Afin d’exciter davantage son public, elle se permit même d’écarter sa culotte et de montrer ainsi sa vulve toute moite de désir. Pour exprimer sa satisfaction, le chauffeur se passa la langue sur les lèvres et répéta un geste obscène avec son index coulissant dans l’anneau formé par son majeur et son pouce réunis.

- Ça te dirait ? me demanda Josette en s’ouvrant la chatte à deux mains.

- Et toi ?

- Moi oui, je ne pense qu’à ça depuis ce matin.

Comme nous l’avions pressenti, le camion allemand quitta le périphérique en même temps que nous pour prendre la direction de l’Espagne. Une fois sur l’autoroute, il nous laissa le dépasser et nous suivit docilement en attendant que nous nous arrêtions sur une aire de repos.

La jupe toujours retroussée, Josette se caressait doucement tout en me massant la bite à travers mon jean.

Il était près de 16h30 lorsque nous sommes entrés sur l’aire de repos « Lugos » Josette a vérifié dans le rétroviseur que le camion allemand nous avait bien suivis. Il était là, juste derrière nous.

- Essaie de nous trouver une place tranquille, si possible sous les arbres.

J’ai trouvé l’endroit rêvé, tout au fond du parking. À cette heure-là, les aires d’autoroute sont plutôt calmes et désertes. Le camion est sagement venu se ranger à nos côtés. Quelques minutes plus tard, on faisait connaissance dans le camping-car dont Josette, en femme prévoyante, avait tiré tous les rideaux, baissé les stores et verrouillé la porte.

Notre compagnon parlait un français plutôt approximatif mais suffisant pour nous apprendre qu’il se prénommait Helmut, qu’il avait 39 ans et qu’il se rendait au Portugal pour livrer des pièces de rechange pour des machines-outils. Helmut était très costaud, avec des muscles partout et un peu de bedaine.covoiturage9

Josette s’était mise entièrement nue et s’était assise en tailleur sur le grand lit deux places qui une fois déplié occupait à lui seul presque tout l’espace habitable du camping-car. Difficile de ne pas avoir le regard attiré par ses seins aux mamelons grenus, sa grosse chatte velue, sa moule entrouverte et luisante de mouillure.

En deux temps trois mouvements, Josette eut bientôt à ses côtés deux mâles en érection aussi peu habillés qu’elle et prêts à lui donner tout ce dont elle aurait envie.

Elle commença par nous sucer alternativement ; les lèvres de Josette étaient douces, onctueuses. La bite d’Helmut était impressionnante, tant par sa taille que par sa rigidité. Pour un peu j’en aurais fait des complexes. Pendant qu’elle nous taillait des pipes, on la caressait partout : la nuque, les épaules, le dos, les seins… mais surtout le ventre et le cul où on glissait nos doigts. Josette était trempée et sa moule grasse clapotait dans nos mains.

Le premier acte de la séance de baise débuta par une double pénétration vaginale. Helmut était couché sur le dos avec Josette assise sur sa queue. Je n’eus plus qu’à venir entre ses cuisses et glisser ma queue dans son con spacieux. C’était la première fois que je sentais une autre bite contre la mienne et c’était loin d’être désagréable. Josette avait le con si large qu’on aurait pu aisément s’y mettre à trois ! Dans ma position, j’avais l’avantage de pouvoir lui sucer les tétasses et de l’embrasser à pleine bouche. Ainsi prise, elle eut un premier orgasme où elle nous traita, pour notre plus grand plaisir, de gros porcs, de salauds et autres amabilités.

Mise en appétit, elle manifesta le désir d’être prise en sandwich. Avec sa bite hors norme Helmut obtint le privilège de l’enculer alors que je devrais me contenter de son con. En lot de consolation, Josette me pria de lui lécher le cul et de lui préparer manuellement le rectum. À quatre pattes sur le lit, elle avait l’air d’une truie, la peau blanche et mate, les cuisses épaisses, la croupe poilue bien ouverte et la moule béante. Son rectum était un vrai délice, avec une légère saveur épicée d’étron. Quand elle fut prête, elle me coucha sur le dos et s’empala à califourchon sur moi.

covoiturage8- Écarte-moi les fesses au maximum, me souffla-t-elle, il va me la mettre…

Et presque aussitôt Helmut vint se placer derrière et je sentis sa grosse queue pénétrer le cul de Josette. Au fur et à mesure qu’elle s’enfonçait, Josette ouvrait plus grand la bouche, les yeux dans le vague, sur les rives de la jouissance…

- Oh putain, qu’elle est bonne ! Allez-y, bougez un peu, défoncez-moi… Michel, mords-moi les tétons !

Je ne saurais raconter la suite en détail. Josette  a joui plusieurs fois, une sorte d’orgasme en continu qui soulevait des vaguelettes dans ses entrailles et lui arrachait des râles. Moi, j’ai éjaculé un sperme si délicieux qu’il en fut presque douloureux. Quant à Helmut, il se montra très endurant et lui lima si longuement le cul qu’elle finit par demander grâce et le supplia de lui lâcher tout dans le rectum. Et il ne fut ainsi…

Au crépuscule, Helmut a repris la route. Josette et moi, nous avons passé la nuit dans le camping-car, sur l’aire de Lugos, enlacés et nus, à baiser et à faire des projets de covoiturage.

FIN

 

© Michel Koppera, août 2013

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 22 novembre 2013 5 22 /11 /Nov /2013 07:36

COVOITURAGE

 

Cette petite nouvelle sans prétention a été inspirée par une correspondante dont j’ai voulu satisfaire un de ses nombreux fantasmes routiers.

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Première partie

L’an dernier, début novembre, comme je devais rejoindre ma femme au Maroc avec le camping-car pour passer l’hiver sous des cieux plus cléments, ma belle-sœur Josette m’a demandé si elle pouvait faire un bout de route avec moi, jusqu’à Bayonne où elle devait passer quelques jours chez sa fille et son gendre. Bien entendu, j’ai accepté, non pour alléger un peu la facture de carburant, mais surtout pour avoir de la compagnie sur l’autoroute.

covoiturage3Josette a 45 ans ; elle est mariée et mère de trois enfants déjà grands. On se rencontre plusieurs fois l’an pour les anniversaires et autres fêtes familiales. Josette est très brune, plutôt petite et potelée, et toujours d’humeur joviale.

Un lundi matin, on a quitté Paris sous la pluie qui nous a accompagnés jusqu’à Niort. Malgré le temps maussade, Josette était vêtue d’une jupe plutôt courte et d’un léger corsage largement échancré. Comme je m’étonnais de sa tenue, elle me dit :

- J’ai consulté la météo, le soleil ne devrait pas tarder et dans le sud, il fait plus de 20 degrés.

Effectivement, le ciel s’éclaircit et les nuages finirent par se dissiper complètement. À chaque fois qu’on dépassait une voiture, Josette jetait un œil sur le côté, dans l’habitacle du véhicule en contrebas.

- Michel, est-ce que tu sais que d’en haut, on voit des choses très intéressantes ?

- Quoi, par exemple ?

- Des trucs pas croyables, comme des passagères sans culotte, ou des gens qui se caressent sur la banquette arrière… J’en ai même vu deux qui se suçaient !

Je l’ai regardée intensément, enfin aussi intensément que me le permettait la plus élémentaire prudence. Elle était assise à mes côtés, très sérieuse, mais la jupe remontée si haut sur les cuisses que je pouvais voir sa culotte blanche et même quelques poils sombres qui dépassaient sur les bords. Elle avait les jambes un peu écartées, la bouche entrouverte…covoiturage4

Plus on roulait vers le sud, plus sa jupe remontait sur ses hanches. Quand on est arrivés dans les interminables bouchons du périphérique bordelais, on peut dire que Josette était quasiment en petite culotte. Maintenant, j’avais sous les yeux et à portée de main son ventre à peine vêtu d’un slip blanc d’où débordait par le haut et sur les côtés sa touffe très fournie. La culotte en était comme matelassée, lui donnant l’aspect d’un petit coussin molletonné. Mais je n’étais pas le seul à profiter du spectacle. Dans l’embouteillage, les chauffeurs routiers n’en perdaient pas une miette. Josette se prêtait volontiers aux invitations gestuelles des voyeurs. Elle avait déboutonné son corsage et en avait sorti le sein gauche dont elle s’excitait le mamelon. Les jambes très écartées, le pied gauche sur le tableau de bord, le droit sur l’accoudoir de la portière, elle s’exhibait avec obscénité. Pendant près d’un quart d’heure, nous sommes restés à la même hauteur qu’un semi-remorque belge dont le jeune chauffeur semblait fasciné par le spectacle de l’entrecuisse de Josette. Tout en ne le quittant pas des yeux, elle se caressait lubriquement les seins et le ventre. Moi, je bandais sérieusement et à chaque arrêt dans le bouchon, je lâchais le levier de vitesse pour poser la main sur sa cuisse gauche, au plus près de sa fourche velue.

Mais alors que Josette était au bord d’un orgasme spontané, le routier belge emprunta la bretelle d’accès de l’autoroute vers Toulouse.

- Dommage ! soupira Josette. Je m’amusais bien, pas toi ?

à suivre…

© Michel Koppera, août 2013

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 8 août 2013 4 08 /08 /Août /2013 10:00

Voilà, c'est la fin


comptable20-2En mars, l’annonce de l’arrestation et de la garde à vue du Président Alexandre Delorme fit grand bruit. Dans les médias, on parla d’abord de corruption, de trafic d’influence, puis de proxénétisme. Matin et soir, devant les grilles de l’école, les rumeurs et les commentaires allaient bon train. Odile faisait semblant de partager la consternation générale, mais au fond d’elle-même elle était morte d’angoisse et savait que l’étau de la justice n’allait pas tarder à refermer sur elle ses mâchoires… À l’issue des deux jours réglementaires de garde à vue, le Président fut mis en examen et placé en détention préventive.

Comme elle l’avait pressenti, Odile ne tarda pas à être convoquée pour être auditionnée, officiellement en qualité de trésorière de l’Association de parents d’élèves. En réalité, dès le début de l’interrogatoire, elle comprit que l’inspecteur qu’elle avait en face d’elle n’ignorait rien de ses activités clandestines et du contrat qui la liait au Président.

Alors Odile joua le grand numéro de la femme honnête piégée à la suite d’une banale erreur de comptabilité. Elle lui raconta par le détail le chantage à sa réputation, les menaces de scandale… puis comment le Président l’avait amenée à l’idée de se prostituer, en échange de quoi il lui avait promis de garder le silence sur son erreur comptable… Elle pouvait lui fournir les relevés de compte en question, préciser les lieux et les dates. Elle n’avait rien à cacher… Elle pleura beaucoup, parla de ses enfants qu’elle voulait protéger, de son mari qui n’était au courant de rien, de sa honte, de la crainte que lui inspirait le Président…

Au fil de l’interrogatoire, elle apprit qu’elle n’était pas la seule proie à être tombée entre les griffes du Président et à travailler pour lui.  Il y avait trois autres femmes : une Roumaine de 19 ans, sans papiers et menacée d’expulsion ; une jeune femme de 25 ans qu’il avait réussi à faire embaucher comme femme de service à la cantine de l’école ; une Somalienne, d’âge indéterminé, demandeuse d’asile… Avec chacune d’elles il avait usé des mêmes méthodes : chantage et promesses. Chantage à l’expulsion, au licenciement, à la séparation, au scandale… Promesses de protection, de coups de pouce administratifs… Après trois heures d’audition, Odile Varney signa le procès-verbal et quitta le commissariat libre et lavée de tout soupçon de complicité dans cette affaire.comptable20-3

En une après-midi, toute son admiration, toute sa dévotion pour le Président, toute sa soumission à ses volontés s’étaient évaporées. Comment avait-elle pu le croire et lui faire aveuglément confiance ? Le coup de poignard le plus cruel avait été d’apprendre que c’était le Président en personne qui avait élaboré avec des truands complices le traquenard du terrible après-midi avec les menottes et le chien renifleur. Toute cette mise en scène sordide pour mieux la contrôler, en faire une femme définitivement docile et disponible à tous ses caprices.

Son mari ne sut jamais rien de tout ça, tout du moins n’en laissa rien paraître. Odile abandonna ses activités de putain à temps partiel et retourna sagement à la routine de sa vie d’avant. Elle laissa repousser librement sa toison pubienne, dormir les dentelles frivoles dans les tiroirs de sa commode et s’apaiser ses besoins d’amour.

Cependant, Alexandre Delorme ayant de fait renoncé à ses fonctions de Président de l’Association de Parents d’Elèves, il fallut procéder à une nouvelle élection ? Odile en profita pour annoncer qu’elle abandonnait ses activités de trésorière. À sa grande surprise, Odile fut à une large majorité élue Présidente, sans même avoir présenté sa candidature. Elle ressentit cette élection plus comme une manifestation de pitié qu’une réelle reconnaissance de ses compétences. Néanmoins, Odile accepta de prendre la relève du Président et de consacrer une soirée hebdomadaire à ses nouvelles fonctions. Ce même jour, il avait été procédé à l’élection d’un nouveau trésorier. L’heureux élu était un jeune papa de 28 ans, ingénieur en informatique et gardien de buts titulaire dans l’équipe de foot du quartier. L’homme était plutôt bien fait de sa personne, un peu timide, mais avec de beaux yeux verts. Au fil des semaines, Odile se prit d’intérêt pour le ballon rond, accompagnant parfois mari et enfants au stade pour les matches du dimanche après-midi. Sous la douche, il lui arrivait souvent de se branler en évoquant les cuisses musculeuses du trésorier-gardien de buts. Il se prénommait Antoine, comme l’adolescent qu’elle avait déniaisé naguère, et cette homonymie était loin de lui déplaire, tant elle lui rappelait de bons souvenirs.

comptable20L’occasion de passer à l’offensive se présenta lorsque, à la mi-juin, fut évoqué en réunion du bureau de l’association, le départ en retraite de la directrice de l’école. Il faudrait prévoir un cadeau et créer une ligne budgétaire pour son achat. Il fut donc décidé qu’Odile serait chargée du choix du cadeau – on lui laissait carte blanche - et que le Trésorier l’accompagnerait pour son règlement.    

Ainsi, par un samedi après-midi pluvieux de juin, Odile endossa de nouveau sa tenue de putain bourgeoise : bottines de cuir noir, jupe de cuir ultra courte, caraco moulant, bas noirs, porte-jarretelles, culotte et soutien-gorge de dentelle blanche, le tout dissimulé sous un austère imperméable.

Antoine fut ponctuel. Il était exactement quinze heures et dix minutes quand Odile prit place sur le siège passager de l’Audi A4 du trésorier. Elle déboutonna son imperméable qu’elle ouvrit en grand, dévoilant généreusement ses cuisses habillées de nylon noir et un peu écartées…

- On y va ? Moi, je suis prête !

FIN

© Michel Koppera, juillet 2013

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 5 août 2013 1 05 /08 /Août /2013 08:40

On approche de la fin...

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Lorsque Odile raconta cet après-midi de cauchemar au Président, celui-ci parut sincèrement désolé de ce qui était arrivé. Il promit de se montrer à l’avenir plus vigilent dans le choix des clients et s’engagea à s’occuper personnellement – il insista bien sur ce mot – des bourreaux d’Odile. La promesse fut sans doute tenue car, dans les semaines et les mois qui suivirent, Odile ne fut plus jamais importunée par des clients trop exigeants ou douteux. Elle en fut reconnaissante au Président pour qui elle éprouva un regain de dévouement et d’admiration.

comptable19-1Cependant, l’enthousiasme et l’insouciance des premières passes n’étaient plus de mise. Certes, elle n’était pas encore fatiguée de ses activités putassières – les gains substantiels n’y étaient sans doute pas étrangers – mais elle pressentait que tout ceci était désormais éphémère, et qu’un jour ou l’autre il lui faudrait rentrer dans le rang. Alors, en attendant, elle baisait et se faisait baiser. Elle éprouvait toujours la même émotion, la même excitation, à ouvrir une braguette, à empoigner une bite, à la faire durcir dans sa bouche, à soupeser une paire de couilles et surtout à se faire téter les seins, lécher la moule et à se faire enfiler… Il lui semblait qu’il n’y avait rien de meilleur au monde que de sentir une bite pénétrer dans son con, s’y loger tout entière, y prendre ses quartiers d’hiver, bien au chaud jusqu’à la racine…

À l’image de son propriétaire, chaque bite était différente, chacune avait sa texture, sa rigidité, son parfum, sa taille, son émotivité. Même si elle les préférait plutôt grosses, circoncises et endurantes, elle les aimait toutes.

Pour des raisons d’hygiène et de confort, Odile s’était intégralement épilée, du pubis à l’entrefesses, ce qui eut pour conséquence inattendue de réveiller la libido de Sébastien qui se montra soudain plus entreprenant. Bien que surprise, Odile n’en fut pas fâchée. Ainsi, deux jours par semaine, elle baisait du matin au soir ! comptable19-3

Et puis, il y avait la bite du Président ! Celle-là, il lui semblait qu’elle ne pourrait jamais s’en passer tant elle était ajustée à ses lèvres, à son vagin, à son cul. La prendre en main, c’était comme s’asseoir au volant d’une berline allemande, sensations étroitement mêlées de puissance et de sécurité. La force tranquille, orgasme garanti ! Elle la connaissait par cœur, du périnée au bout du gland ; les yeux bandés, elle l’aurait reconnue entre mille et le bonheur suprême, c’était quand il lui jouissait dans la bouche et qu’elle se délectait de son sperme.

De nouveau amoureuse, Odile eut même l’audace d’introduire le Président au cœur de son foyer. Sous le couvert d’une visite de courtoisie, elle l’invita un samedi soir à dîner en famille. Le Président y vint avec son fils que connaissaient bien les enfants d’Odile – les gamins étaient copains de jeux sur la cour de récréation. Sébastien fut ravi et flatté de cette visite. Mais la plus émue fut sans aucun doute Odile qui pour la première et dernière fois voyait réunis à la même table son mari et son amant. Elle en avait la chatte trempée de bonheur. Tout en les écoutant parler travail, voitures et autres banalités, elle rêvait à une partie de cul à trois dans son grand lit conjugal, elle prise en sandwich entre ses deux hommes, un dans le con, l’autre dans le cul… Ça aurait de la gueule !

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Telle était devenue Odile Varney : mère de famille, experte comptable, épouse adultère et putain à temps partiel sous le nom de Claudia…

Pour Noël, ses enfants lui offrirent une boîte de chocolats fins, son mari un smartphone dernière génération, son amant une guêpière hyper sexy et son meilleur client une montre de prix pour être ponctuelle à leurs prochains rendez-vous… Tout paraissait pour le mieux dans le meilleur des mondes…

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 31 juillet 2013 3 31 /07 /Juil /2013 10:09

Rappel du chapitre précédent : Odile se croit libre d'agir à sa guise...

 

comptable18-2Au bout d’une année de prostitution occasionnelle, on peut dire que Claudia était devenue une authentique putain, alors que Odile, mariée et mère de deux garçons, jouait à la perfection les épouses modèles. Avec le Président, elle n’avait plus que des contacts épisodiques et très brefs. Cependant, il continuait  de « gérer » à distance ses activités clandestines et de lui assurer une clientèle régulière et inoffensive.

Pourtant, la belle machine finit par s’enrayer. Tout débuta de façon banale par un rendez-vous classique avec un client dans un hôtel Campanile de banlieue. Le Président n’avait pas donné beaucoup d’informations : un homme de 52 ans, sans antécédent judiciaire, divorcé, fonctionnaire. Pas de fantasmes particuliers.

La chambre réservée par le Président était située au premier étage, tout au bout d’une sorte de coursive couverte, avec vue sur la voie express où passaient sans cesse des lourds camions bâchés.

L’homme fut ponctuel et conforme aux renseignements fournis par le Président. La routine : déshabillage, fellation, pénétration, éjaculation. Le tout en vingt minutes chrono. Sauf que le client avait réservé Claudia pour une heure et qu’il en voulait pour son argent. Comme il ne bandait plus, elle lui demanda ce qui pourrait l’exciter.

- J’aimerais bien vous attacher sur le lit, aux poignets et aux chevilles… Et aussi vous mettre un bandeau sur les yeux. Je crois que ça me plairait…comptable18-1

- Pourquoi pas, mais le problème c’est que je n’ai pas le matériel.

- Moi, si ! J’ai tout apporté.

Et ce fut ainsi que Claudia-Odile se retrouva allongée sur le dos, les bras en croix, les jambes écartées, les yeux bandés, entièrement nue…

- Et maintenant ? demanda-t-elle encore insouciante.

- On va s’occuper de vous, répondit la voix très calme du client.

Le « on » fit frissonner Odile. Elle sentit un courant d’air froid courir sur sa peau et comprit que la porte de la chambre venait d’être ouverte.  Le grondement sourd des camions emplit brusquement tout l’espace. Puis, elle perçut des bruits de pas, devina de nouvelles présences. Elle fut saisie de panique, tenta de se libérer, mais il lui fallut vite se rendre à l’évidence : les menottes n’étaient pas de pacotille et surtout bien arrimées aux barreaux du lit. Elle ne fit que se meurtrir inutilement les poignets et les chevilles. La peur lui avait coupé le souffle et la parole.

Soudain, elle sentit le matelas s’affaisser ; quelqu’un venait de s’asseoir à ses côtés. Une main froide et rugueuse courut sur ses seins, son ventre, entre ses cuisses. Puis une autre, plus douce, passa dans ses cheveux. Elle entendit des bruits de ceinturon qu’on déboucle, de fermetures Eclair qu’on ouvre. Et tout cela sans un mot, avec en musique de fond le roulement continu du flot de camions sur la voie rapide.

comptable18Enfin, et ce fut presque un soulagement, elle sentit un homme s’agenouiller entre ses cuisses, lui graisser la vulve avec une sorte de gel épais puis, sans aucun préambule, une queue énorme la pénétra… Sans préservatif ! « Il me baise sans protection ! Le salaud ! » C’était cela qu’elle se répétait mentalement pour tenter d’oublier la bite massive qui lui labourait le vagin avec la constance d’une machine-outil. Heureusement, l’épreuve fut de courte durée car son bourreau lui jouit dans le ventre en grognant. Odile se sentit comme inondée de foutre.

Elle se crut quitte, mais son calvaire ne faisait que commencer. Trois autres baiseurs tout aussi expéditifs se succédèrent. Quand ils la pénétraient ça faisait comme le bruit d’un pied qui s’enfonce dans une boue visqueuse. C’était à peine si elle les sentait, comme si tout le sperme répandu l’avait anesthésiée. Tout ce qu’elle savait, c’était que ça lui coulait dans la raie des fesses et que ça mouillait le drap. Et puis, il y avait l’odeur tenace du foutre qui lui saturait les narines.comptable18-3

De nouveau, l’air frais du dehors courut sur sa peau : ils avaient rouvert la porte ! Et puis, une nouvelle présence accompagnée d’un cliquetis de chaîne et d’une odeur fauve, saugrenue. Un chien ! Ils venaient de faire entrer un chien dans la chambre ! Odile se raidit, s’agita comme une damnée. Elle trouva la force de supplier :

- Non, pas ça ! Je vous en prie… 

Mais déjà la bête était sur le lit à lui renifler la chatte. Sa truffe humide et froide lui effleurait le clitoris. Et voilà qu’il la léchait de sa langue souple et chaude. Il la lapait de bas en haut, du périnée au mont de Vénus, régulièrement, doucement, comme si le con d’Odile était un chiot. Peu à peu, elle se détendit. Alors la langue du chien se fit plus insinueuse, allant chercher le sperme jusque dans son vagin grand ouvert. Ce qu’elle redoutait, c’était que ses tourmenteurs laissent le chien la saillir. Elle avait déjà vu des images de zoophilie et en avait été horrifiée.

Heureusement, il n’en fut rien ! Quand elle fut récurée dans les moindres replis de son intimité, le chien sembla se désintéresser d’elle. Odile devina qu’on l’emmenait dehors. Cependant, elle était toujours là, à leur merci, en croix sur son lit de souffrance.

Toujours sans un mot, deux hommes lui saisirent les jambes, lui relevèrent les genoux de façon à lui dégager les fesses. Un troisième se mit en position pour l’enculer. Elle sentit le bout du gland se poser sur son anus et l’homme se mit à pousser, pousser jusqu’à ce que la rondelle cède et s’ouvre sous la pression. Dans un ultime effort tout rentra, d’un seul coup, jusqu’au fond. Odile poussa un cri, plutôt un râle.

- Salaud ! Tu n’es qu’un salaud, sale ordure ! lança-t-elle comme un anathème.

Mais l’autre n’en avait cure. Il était dans un cul de putain et entendait y prendre du plaisir. Alors pour la première fois, Odile entendit une voix :

comptable18-5- Oui, je suis un salaud et tu es une putain ! Ouvre ton cul, salope ! Je vais t’apprendre moi à jouer perso. Tu croyais t’en tirer comme ça, ni vu ni connu ? Mais t’es rien d’autre qu’une employée, t’es pas la patronne ! Alors que moi j’ai tous les droits… Aujourd’hui, ce n’était qu’un avertissement. Si jamais une envie d’indépendance te reprenait, sache qu’on reviendrait, mais pas avec une chienne comme tout à l’heure, mais avec un doberman monté comme un âne… Tu vois le genre ?

Ces paroles firent à Odile l’effet d’une douche froide. Elle y devina une sourde menace, plus dangereuse que tout ce qu’elle venait de vivre. L’homme n’en dit pas plus et continua de lui pistonner le rectum et, enfin, lui lâcha ses bordées de foutre dans les entrailles. Quand ce fut terminé, elle s’attendait à ce que les deux autres prennent la suite, mais non. Elle les entendit se rhabiller, puis on lui libéra un poignet. Un homme se pencha à son oreille et lui dit tout bas :

- On s’en va. Tu comptes jusqu’à cinquante avant d’enlever son bandeau. Cinquante, c’est compris ? Tu trouveras les clefs des menottes sur la table de chevet. Bonne chance,bébé, et prends garde à toi !

Odile resta longtemps immobile, paralysée par la peur, incapable d’un mouvement. Quand elle se décida à ôter son bandeau, il faisait déjà presque nuit. Sur la voie rapide toute proche grondaient les semi-remorques. Une fois détachée, elle s’enferma dans la salle de bains et trouva refuge sous la douche pour reprendre ses esprits.

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Samedi 27 juillet 2013 6 27 /07 /Juil /2013 14:03

Suite et fin de la rencontre entre Odile et Séverine

 

comptable17-1Séverine n’en demandait pas tant. Elle s’approcha et posa ses mains tremblantes sur les seins d’Odile. Elle resta très longtemps comme cela, quasiment immobile, avec ses mains qui habillaient tendrement les seins d’Odile. Mais insensiblement, leurs visages se rapprochaient, les yeux dans les yeux… Puis enfin leurs bouches mêlèrent leur souffle, leurs lèvres se frôlèrent d’abord, puis se collèrent pour un long baiser mouillé… Alors seulement les mains de Séverine abandonnèrent les seins d’Odile et descendirent sur ses hanches, ses fesses, son ventre. Odile écarta un peu les jambes pour ouvrir l’accès à son sexe que caressait Séverine à travers sa culotte bientôt humide. Quand elles furent repues de baisers, Odile s’écarta un peu pour glisser sa main dans le peignoir de Séverine qui ne  portait rien en dessous, ni culotte, ni soutien-gorge. La fente de son sexe entièrement épilé était gluante. Odile ouvrit le peignoir en grand et vit les seins lourds aux mamelons dressés, les cuisses dodues sous l’arrondi de son ventre…

- Il faudrait que je perde quelques kilos, soupira Séverine.

- Mais non, vous êtes très belle comme ça !

- Vous trouvez ?

Bras dessus, bras dessous, elles regagnèrent le salon : Odile en petite culotte et porte-jarretelles, Séverine en peignoir débraillé. Elles se vautrèrent sue le canapé. Séverine fit glisser la culotte d’Odile jusqu’aux chevilles, lui écarta les cuisses et vint plaquer la bouche sur sa vulve tuméfiée de désir. Pour la première fois, une femme lui léchait le sexe. Penchant la tête vers son ventre, elle ne voyait que la masse de l’abondante chevelure blonde étalée sur sa peau. La langue de Séverine était chaude et souple. Avec une perfide douceur, elle fouillait son intimité, branlait son clitoris… De toute évidence, ce n’était pas la première fois qu’elle se livrait à cet exercice : sa bouche était experte en caresses.comptable17-2

Odile profita de ce long cunnilingus pour biper discrètement le portable de l’époux aux aguets. Puis, libérée de ses obligations, elle put enfin se laisser aller, elle aussi, au plaisir. Pour rendre la politesse à Séverine, elles se retrouvèrent tête-bêche en travers du canapé à se lécher mutuellement, à se caresser, à se doigter profondément… À ce jeu, Séverine fut la première à jouir : un orgasme glapissant, générateur de flots de liqueur vaginale qui lui inondèrent la vulve en saccades, au rythme des pulsations de son périnée en émoi. Plus tard, elles entrecroisèrent leurs cuisses à la manière de deux paires de ciseaux, de telle sorte que leurs bas-ventres étaient ventousés l’un à l’autre : leurs lèvres vaginales s’embrassaient, leurs mouillures se mêlaient, leurs clitoris s’excitaient mutuellement. Séverine ondulait du bassin pour accentuer le frottement. Elle était en sueur, échevelée et pantelante, le feu aux joues, incapable d’une parole sensée…

C’est ainsi que son mari les découvrit, nues sur le canapé, emboîtées comme les deux pièces maîtresses d’une machinerie infernale. Tout à leur plaisir, elles ne l’avaient pas entendu arriver. Puis soudain, Séverine s’écria :

- Oh, Hubert ! Qu’est-ce que tu fais là ? Ce n’est pas du tout ce que tu crois, laisse-moi t’expliquer !

comptable17-4Elle tenta de se dégager. Ce faisant, elle offrit le spectacle de sa vulve poisseuse, de son vagin béant et gras, de son clitoris en érection. Avant que Séverine ait pu quitter le canapé, Hubert avait déjà pris place aux côtés des deux femmes nues, ouvert son pantalon et sorti sa queue raide. Il bandait ferme !

- C’est un malentendu, répétait désespérément Séverine… Je vais tout t’expliquer.

- Tu m’expliqueras plus tard… Tu auras tout le temps pour ça ! Déclara Hubert en renversant sa femme sur le canapé et en lui écartant les cuisses. Elle se laissa faire. Alors, sans attendre, il lui planta sa queue raide dans le con pendant qu’Odile venait s’agenouiller au-dessus du visage de Séverine. Odile s’abaissa lentement jusqu’à ce que sa vulve écartelée rejoigne la bouche de Séverine. Ainsi alors qu’elle embrassait goulûment Hubert, elle se faisait lécher la moule. Séverine eut vite un nouvel orgasme encore plus glapissant que le premier. Puis ce fut au tour d’Odile de se faire enculer par la grosse queue d’Hubert pendant que, couchée sous elle, la tête entre ses cuisses, Séverine lui suçait le clitoris et massait les couilles velues de son mari. Odile retenait sa jouissance, elle voulait en profiter au maximum. Dans un ultime coup de rein, Hubert lui lâcha tout dans le rectum.

- Oh,  mon dieu , mon dieu ! gémissait Séverine en passant la langue sur les lèvres où tombaient des gouttes de sperme chaud.

Plus tard, quand ils furent tous les trois rhabillés, recoiffés et assagis, Hubert et Odile se livrèrent, devant une Séverine étrangement discrète, à la mascarade d’un entretien d’affaires. Ils discutèrent donc délais de livraison, marges bénéficiaires et clauses de rupture de contrat, puis apposèrent leurs signatures au bas des documents. Hubert raccompagna Odile jusqu’à l’ascenseur et la remercia de sa prestation.

- Je vous tiendrai au courant de la suite, lui dit-il en la quittant. Je vous revois dans un mois…

comptable17-6

 

comptable17-3En effet, elle le revit un mois plus tard, dans l’hôtel où ils avaient leurs habitudes.

- Séverine ne m’a jamais reparlé de vous, ni de ce que vous aviez fait ensemble. Mais ce qui a changé, c’est que depuis, chaque samedi soir, je loue les services d’une escort-girl. Séverine ne se mêle pas du choix, ne pose aucune question. Nous nous retrouvons vers 21 heures dans un restau. On dîne ensemble tous les trois, puis après le repas on prend une chambre d’hôtel pour faire l’amour à trois. La fille repart vers minuit. La seule chose qu’exige Séverine, c’est de ne jamais la revoir. Chaque soirée doit rester sans lendemain, et c’est sans doute mieux comme ça ! Je la sens plus épanouie, presque sereine.

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Vendredi 26 juillet 2013 5 26 /07 /Juil /2013 08:39

Odile-Claudia poursuit ses activités parallèles

 

Aussi étrange que cela puisse paraître, Odile n’avait jamais connu d’aventure lesbienne. Même dans son adolescence, alors que quelques-unes de ses camarades de lycée avaient franchi le pas, elle n’avait jamais été tentée par l’expérience. Devenue adulte, elle n’y avait plus pensé tant elle s’était persuadée de connaître le bonheur dans une hétérosexualité exclusive.

comptable16-0Et puis voilà que par un après-midi d’été, un de ses clients réguliers lui fit cette étrange confidence :

- Je crois que mon épouse est bisexuelle et peut-être même carrément lesbienne. Pourtant, ça fait plus de vingt ans que nous sommes mariés et nous avons eu des enfants. Mais au fond de moi, il y a quelque chose qui me dit qu’elle n’est pas heureuse, qu’elle ressent un manque… J’ai essayé de lui en parler mais elle nie farouchement. Je suis persuadé qu’elle refuse la vérité… Accepteriez-vous de l’aider à se libérer ?

Alors, il lui exposa son plan, une sorte de guet-apens tendu à sa femme : la semaine suivante, pour des raisons professionnelles, il devrait séjourner en province pendant quatre jours. Les enfants seraient en vacances dans la famille. Sa femme serait donc seule à leur appartement et ces quatre jours d’absence correspondraient au début du cycle menstruel de sa femme, période pendant laquelle était très avide de sexe…

- Qu’attendez-vous de moi ?

- C’est simple : je vous laisse mon adresse et vous sous présentez un après-midi chez moi en prétendant que je vous y ai donné rendez-vous pour la finalisation d’un contrat… Je vous fournis un dossier bidon, une fausse carte de visite… Ensuite, je vous laisse carte blanche !

- Et si votre plan fonctionne ?

- Vous me bipez sur mon portable. En réalité, je ne serai pas loin et je rentrerai à l’improviste, pour vous surprendre en flagrant délit.  500 euros, ça vous convient ?

- À ce tarif-là, on peut tenter le diable !

 

Le mercredi suivant, prétextant une migraine persistante, Odile parvint à obtenir son après-midi de liberté. À l’heure du thé, une serviette de cuir à la main, elle pénétra dans l’immeuble cossu d’un boulevard bordé de platanes majestueux. Sur les conseils du mari soupçonneux, Odile avait particulièrement soigné sa tenue : tailleur gris anthracite, mais à la jupe légèrement fendue sur le côté, chemisier de soie blanche, foulard d’un rouge flamboyant pour la touche glamour, escarpins noirs. En dessous, bas et porte-jarretelles, culotte de dentelle, mais pas de soutien-gorge. Lunettes cerclées d’écaille, cheveux tirés en arrière, touche de gloss, mascara et vernis à ongles en harmonie avec ses lèvres… comptable16-3

L’appartement était au troisième étage. Odile sonna. La porte fut longue à s’entrouvrir.

- Bonjour madame, je me présente Solange Tourneur de Atlantic Consulting… J’ai rendez-vous à 16 heures avec M. Guilbert… C’est pour affaires…

Odile tendit sa carte de visite. La porte resta entrebâillée, chaînette de sécurité en place.

- Monsieur Guilbert est absent, il vous faudra repasser.

- À quelle heure ?

- Pas aujourd’hui. Vous devrez le contacter pour convenir d’un nouveau rendez-vous, il est absent pour quelques jours !

Odile prit une mine déconfite et un ton larmoyant :

- C’est que je viens de loin, et spécialement pour ça. J’ai apporté les documents, je pourrais peut-être vous les laisser ?

La porte se referma. Odile crut que c’était perdu, mais elle entendit le bruit de la chaînette de sécurité qu’on retire et la porte se rouvrit, cette fois en grand.

- Excusez-moi, dit la femme en lui tendant la main. C’est tout à fait le genre de mon mari : il prend des engagements et les néglige. Il est un peu tête en l’air. Entrez, je vous prie !

Elle précéda Odile jusque dans un salon au confort bourgeois et l’invita à prendre place dans un profond canapé de cuir blanc.

- Alors comme ça, vous venez de loin ?

- De Nantes.

- Je crains que vous ne vous soyez déplacée pour rien. Mon mari ne rentrera qu’après-demain soir. Il aurait pu tout de même vous avertir de son absence ! Mais si vous le souhaitez, je me chargera ide lui remettre vos documents à son retour. En attendant, je peux vous offrir quelque chose ? Un thé peut-être ?

- Je ne dis pas non.

comptable16-2Alors que la femme se dirigeait vers la cuisine, Odile l’observa plus en détail. Son hôtesse devait avoir près de cinquante ans, une silhouette un peu lourde mais harmonieuse. Elle portait un simple jean et un sweat-shirt chatoyant. Elle était blonde, mais sans doute décolorée. Elle avait un visage rond, où pétillait un regard noisette et souriant, une bouche pulpeuse…

Elle revint porteuse d’un plateau avec une théière, deux tasses en porcelaine et une assiette de petits gâteaux.

- Si je me souviens bien, vous m’avez dit que vous vous prénommiez Solange, c’est cela ? Vous êtes mariée ?

- Oui, et maman de deux enfants.

- Moi, c’est Séverine…

Pendant qu’elles prenaient le thé, la conversation roula d’u ton convenu sur le thème des enfants, de l’ameublement, des voyages… Elles se faisaient face de chaque côté de la table basse : Séverine dans un fauteuil, Odile sur le canapé. Elle avait habilement croisé les jambes de façon à ce que le regard de la maîtresse de maison n’ignore rien de ses bas et de ses cuisses. Cependant, Odile voyait venir le moment où il lui faudrait prendre congé. Elle devait prendre d’urgence l’initiative. Elle n’eut besoin que d’une fausse maladresse : alors que Séverine lui tendait une nouvelle tasse de thé, Odile en renversa le contenu sur son corsage et sa jupe.

- Mon dieu ! s’écria Séverine. Je suis vraiment désolée ! Suivez-moi, on va réparer tout cela.

Séverine prit d’autorité Odile par la main et l’entraîna vers la salle de bains.

- Vous pouvez vous débarrasser de vos vêtements, je vais vous chercher un change !

Odile ôta d’abord son corsage ce qui dévoila sa poitrine nue, puis sa jupe qui glissa à ses pieds. Elle se retrouva donc presque nue, avec juste sa petite culotte de dentelle blanche, son porte-jarretelles et ses bas couleur chair. Elle vit le trouble de Séverine qui emportait ses vêtements souillés.

- Je reviens tout de suite, je n’en ai que pour quelques instants.

Son absence fut plus longue qu’elle ne l’avait promis. Elle revint avec une brassée de fringues qu’elle posa sur le bord de la baignoire. Séverine en avait aussi profité pour se changer : elle avait troqué son jean et son sweat-shirt contre une sorte de peignoir d’un bleu satiné. Elle regarda longuement Odile, d’abord son visage, ses seins, puis plus bas encore…

- Cela vous va bien… finit-elle par articuler. C’est agréable à porter ?

- Très… Vous pouvez toucher, si vous voulez…

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Mardi 23 juillet 2013 2 23 /07 /Juil /2013 06:53

comptable15-3Au fil des mois, Odile finit par se constituer une confortable cagnotte dont à dire vrai elle ne savait trop que faire. Cependant, en prévision d’un divorce qu’elle envisageait comme plus que probable, elle ouvrit secrètement plusieurs comptes épargne où elle déposait chaque semaine le fruit de ses après-midi de putain. Passe après passe, elle s’était aussi assuré une sorte de clientèle régulière, presque fidèle, dont elle connaissait par cœur les fantasmes, les attentes et les secrets de famille.

Aussi, lorsque l’un d’entre eux, un haut fonctionnaire de la préfecture, lui demanda si elle accepterait d’initier son fils cadet à l’amour, pour son seizième anniversaire, Odile (ou plutôt Claudia) accepta la proposition mais se garda bien d’en parler au Président. Désormais, elle se sentait capable de voler de ses propres ailes, de reprendre sa liberté.

Il fut donc convenu que le rendez-vous aurait lieu dans le plus grand secret, un samedi après-midi de juillet. Afin que la rencontre paraisse fortuite – le jeune ado ne devrait jamais soupçonner une quelconque machination – Odile l’aborderait au rayon mangas de la FNAC où il avait ses habitudes. À elle ensuite de se débrouiller pour l’entraîner jusque dans un hôtel voisin où le père avait déjà réservé une chambre. Pour Odile, le plus dur dans l’affaire fut de se libérer un samedi après-midi, mais à force de persuasion et de ruse, Sébastien finit par accepter d’accompagner les garçons à un parc d’attractions où ils resteraient jusqu’au feu d’artifice nocturne.comptable15-4

Le jour venu, Odile hésita longuement sur son habillement. Elle avait le choix entre un look jeune : jupe courte de couleur vive, T-shirt moulant, tennis et socquettes… ou un style plus classique d’allumeuse à base de cuir. De crainte d’effrayer le jeune homme – assez farouche selon les dires de son père – elle opta pour le look jeune qu’elle renforça avec un bandana, des bijoux de pacotille et un maquillage très léger.

Lier conversation avec le jeune ado et surtout le convaincre de l’accompagner jusqu’à l’hôtel se révéla une tâche beaucoup plus ardue qu’elle ne se l’était imaginée. En effet, Antoine était peu bavard et surtout méfiant. Pourtant, Odile l’avait vite repéré, assis à même le sol, entre deux rayonnages, entièrement absorbé dans un manga. Odile se présenta comme une tante venue de province pour l’anniversaire de son neveu à qui elle souhaitait offrir des albums de BD japonaise. Mais elle n’y connaissait rien. Peut-être pourrait-il l’aider et la guider dans son choix ? Il accepta visiblement plus par politesse que par plaisir Ce n’est qu’au bout d’une bonne demi-heure de conversation qu’elle surprit un furtif regard de l’ado posé sur son décolleté plus qu’engageant. Il avait enfin mordu à l’hameçon. Elle aussi le regarda plus attentivement : visage encore enfantin, yeux pers, belles mains, plutôt grand, cheveux châtains avec une mèche rebelle plus claire… Rien que du classique ! Quand elle eut choisi ses trois BD, elle lui proposa de boire un verre dans un bar. Elle le sentit hésiter une dernière fois entre le plaisir de la lecture et une possible aventure… Il la suivit.

comptable15-2 Elle était désormais maîtresse du jeu. Coca en terrasse façon de lui montrer ses cuisses, fausses confidences : divorcée, ennui en province, besoin de parler… Elle feuilleta distraitement les albums qu’elle venait d’acheter et joua les fausses ingénues :

- J’ai entendu dire qu’il y avait des mangas qu’on appelait hentaï… Vous connaissez ?

Odile s’amusa de le voir rougir jusqu’aux oreilles. Il bafouilla.

- Oui… enfin pas beaucoup… Ce sont des BD pour adultes… Comment dire…

- Pornographiques, c’est ça ?

Il hocha la tête en signe d’approbation. Odile parvint à saisir son regard jusqu’à ce qu’il y lise son désir.

- On y va ?

Elle lui prit la main et l’entraîna.

Les deux heures qui suivirent rappelèrent à Odile ses premières expériences amoureuses lorsqu’au retour d’une sortie en boîte de nuit, elle se faisait peloter et sauter sur la banquette arrière d’une voiture, ou quand, à la sortie du lycée,  un camarade de classe la raccompagnait jusque chez elle et, la main sous sa jupe, lui caressait la chatte dans l’ascenseur.

Le corps nu d’Antoine était à l’image de son visage juvénile : une peau douce, sans tache, d’un blanc presque laiteux. Quelques poils pubiens mais une musculature à peine ébauchée. Ses lèvres étaient parfumées à la chlorophylle Hollywood et sa bite au savon de Marseille. Une belle bite d’ado, droite comme un i, tendue à tout rompre vers le plafond. Il n’osait pas toucher. Odile lui posa la main sur son ventre et la guida entre ses cuisses  jusqu’à sa fente déjà trempée. Quand il lui caressa le clitoris, elle soupira si fort que le jeune Antoine en fut un peu effrayé et qu’elle dut le rassurer et l’encourager à poursuivre. Mais à peine lui avait-il glissé deux doigts dans le con qu’il éjacula sans préavis. Cela jaillit avec force, projetant des salves de sperme sur la descente de lit. Le jeune Antoine en fut tout contrit.comptable15-1

Mais il n’en débanda pas pour autant. C’est un des privilèges de la jeunesse que de demeurer en érection quasi permanente. Maintenant qu’il avait joui une première fois, Odile pouvait à loisir le branler, le sucer, lui caresser les couilles sans retenue… Elle lui fit tout cela et bien plus encore. Elle lui montra sa chatte, son cul, lui demanda de la lécher partout. Il jouit une seconde fois quand il lui enfonça sa jeune bite dans le vagin, sans même avoir le temps de quelques va-et-vient. Alors, il fallut tout recommencer à zéro : les baisers, les câlins, les mains baladeuses, les poses obscènes…

Il banda de nouveau, toujours aussi fort. Et cette fois, il dura plus longtemps, assez pour qu’elle puisse jouir elle aussi de cette belle bite toute neuve. Pour finir, elle aurait aimé qu’il l’encule, mais il s’y refusa avec véhémence en disant que c’était sale. Elle dut donc se satisfaire d’une seconde bordée de sperme dans le vagin…

Lorsque ce fut terminé, Antoine se crut amoureux et demanda à Odile comment ils pourraient se revoir. Elle lui refila un numéro de portable bidon et alla s’enfermer dans la salle de bains. Une demi-heure plus tard, quand elle en ressortit, le jeune Antoine n’était plus là.

 

La semaine suivante, Odile eut une brève rencontre avec le père d’Antoine. Alors qu’il l’enculait profondément, elle lui fit en détail le récit du dévergondage de son fils. Le père en fut si satisfait qu’il laissa à Odile une enveloppe bien garnie en récompense de ses services.comptable15-5

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2013


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Samedi 20 juillet 2013 6 20 /07 /Juil /2013 10:03

Rappel : Odile, sous la protection du Président, va se faire putain occasionnelle

Sur le site de rencontres discrètes elle proposait ses services sous le nom de Claudia. Il n’y avait aucune photo, rien que ces trois informations : 38 ans, 1m65, mariée. Elle n’était disponible que les mardi et jeudi, de 14 à 18 heures, sur rendez-vous. « Spécialités bourgeoises », c’était une des trouvailles du Président.

comptable14-1Depuis septembre, Odile était passée à temps partiel, officiellement pour consacrer plus de temps à ses enfants et à l’Association de Parents d’Élèves de l’école dont elle était devenue vice-présidente.

Quand elle avait une demande de rencontre, c’était Alexandre Delorme en personne qui la prévenait, lui précisait dans quel hôtel et à quelle heure elle était attendue, ainsi que les préférences du client. C’était lui qui gérait le site, opérait une présélection des clients, s’assurait de leur solidité financière, fixait les tarifs des différentes prestations de Claudia et assurait sa protection. Sous sa tutelle, elle se sentait en sécurité, d’autant plus que ses premiers clients, triés sur le volet, lui parurent totalement inoffensifs.

Il s’agissait surtout de cadres supérieurs, de commerciaux en costume cravate, soucieux de discrétion et plutôt pressés. La plupart arboraient une cinquantaine bien portante, qui sentait bon le parfum Hermès. Les chaussures étaient en cuir souple d’Italie, les cravates en soie, les bites soignées. Pendant qu’elle les déshabillait, ils lui racontaient leur morosité conjugale, leurs interminables réunions de comités d’entreprise, leurs angoisses fiscales… À leurs yeux, elle n’était rien d’autre qu’une employée comme tant d’autres, dont ils attendaient le meilleur rapport qualité-prix. Et s’ils étaient satisfaits de ses services, le petit cadeau qu’ils laissaient en partant n’était pas autre chose qu’une prime de compétitivité. Claudia n’était rien d’autre qu’une ouvrière du sexe, une sorte de robot humain : ses mains étaient des machines à caresser, sa bouche une machine à sucer, son con et son cul des machines à jouir. Odile elle-même se sentait machine nommée Claudia. Claudia ouvrait les cuisses mécaniquement, taillait des pipes comme un aspirateur à foutre, se faisait pistonner le vagin et le rectum où la verge-outil du client allait et venait, accompagnée des petits chuintements huileux de son ventre machine qui s’autolubrifiait et pompait leur sperme jusqu’à la dernière goutte. Deux après-midi par semaine, Odile se glissait dans la peau de Claudia, la machine à baiser.comptable14-3

Claudia portait une jupe de cuir noir qui tombait juste au-dessus du genou, un chemisier de soie mauve et des bottines à talons hauts. Dessous, elle sacrifiait aux fantasmes érotiques de la bourgeoisie de province : bas sombres, porte-jarretelles en dentelle noire, petite culotte et soutien-gorge de marque. Tout était soigné, des ongles manucurés au rouge à lèvres, en passant par le fond de teint et le coup de peigne. Pas de parfum pour ne pas éveiller les soupçons des épouses jalouses. Claudia savait faire bander les hommes en se frottant contre eux tout en leur caressant à pleine paume la bite à travers le pantalon, en les embrassant dans le cou et en leur passant la pointe de la langue derrière le lobe de l’oreille. Claudia avait appris à se déshabiller en ondulant des hanches et en dessinant des arabesques avec ses mains de magicienne ; Claudia était passée maîtresse dans l’art de la turlute, à l’affût des plus subtiles vibrations de la queue du client, afin de retarder ou au contraire précipiter à la demande la montée du foutre salvateur. Grande palpeuse de couilles, gratteuse de scrotum, fouineuse d’anus, branleuse de vit, telle était Claudia, capable de simuler à la perfection toutes les vocalises du coït : le soupir retenu, le râle étouffé, le brame de l’orgasme, le souffle court et rauque du désir déchaîné… Pendant qu’ils la tripotaient, qu’elle les suçait ou qu’ils la baisaient, Claudia se faisait traiter de salope, de chienne, de putain, de garce et autres amabilités. Ils ajoutaient qu’elle était bonne, chaude, vicieuse, affamée de sexe… Claudia ne disait rien de compromettant, juste des formules toutes faites comme «  Vous avez une belle queue », « Venez, baisez-moi, j’en ai trop envie», «Vas-y, plus fort ! » «Oh ! Oui, oui, oui !!! »…

comptable14-2Les «rencontres » avaient lieu dans des hôtels trois étoiles du centre ville. Les chambres y étaient très confortables, avec de grands miroirs muraux, de larges écrans plats, des lits XXL et des salles de bains si spacieuses qu’on avait envie de s’y attarder. Quand ils voyaient Claudia traverser le hall en jupe noire et talons hauts, les employés de la réception n’étaient pas dupes. Elle se sentait déshabillée par leurs regards qui caressaient sans retenue sa croupe qui chaloupait vers l’ascenseur.

 

Depuis qu’elle était devenue putain à temps partiel, Odile ne rencontrait plus le Président que de temps en temps, essentiellement à l’occasion de la réunion mensuelle du bureau de l’Association de Parents d’Élèves. Odile y siégeait à côté du Président et y jouait à merveille son rôle de bras droit sourcilleux des règlements et procédures. À l’issue de l’assemblée, quand les autres s’en étaient allés, Claudia et le Président se penchaient sur les comptes de leur trésorerie personnelle, leur petite « caisse noire » comme ils l’appelaient en plaisantant. Ils se partageaient équitablement les gains du mois. Parfois, le Président manifestait l’envie de baiser, mais depuis qu’Odile était devenue Claudia, leur relation intime avait changé de nature ; entre eux, il n’était plus question d’amour, ni même de désir réciproque. Tout juste pouvait-on parler d’hygiène et parfois de routine. Et désormais, qui suçait la queue du Président : Odile la trésorière ou Claudia la putain ? 

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2013

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