inédits

Lundi 12 septembre 2016 1 12 /09 /Sep /2016 08:00

" Black, blanc, beur", chapitre 6

black22Le lendemain matin, alors que Bertrand était parti comme tous les samedis à sa journée de golf, j'ai reçu un coup de téléphone sur le fixe du salon.

- Madame Nathalie ? C'est Kevin... Vous vous souvenez ? On se disait que ce serait sympa de vous revoir...

- C'est hors de question ! N'y pensez même pas !

- Comme vous voulez... Le problème, c'est qu'on a récupéré votre portable que vous avez oublié hier au Régent... Quelqu'un s'en est même servi pour faire une petite vidéo de vos exploits dans les toilettes.

J'ai senti le sol se dérober sous mes pieds. j'ai jeté un coup d'œil rapide dans mon sac à main : effectivement, mon Iphone n'y était pas.

- Allô, Nathalie ? Vous êtes toujours là ?

- Oui.

- Alors on se disait qu'on pourrait envoyer la vidéo à tous vos contacts, vos enfants, votre mari, vos amis, sans oublier vos collègues de la banque... Ça ferait mauvais genre, vous ne trouvez pas ?

- Qu'est-ce que vous voulez ? De l'argent ? Combien ?

- Pas un centime ! Cet après-midi, on vous attendra vers 15 heures dans le parking souterrain de la Place de la Libération, au troisième niveau. On vous rendra votre portable et vous n'entendrez plus jamais parler de nous...

- Je ne sais pas si je pourrai me libérer...

- C'est vous qui décidez. Ah, un dernier petit détail : Slimane aimerait que vous veniez habillée en cougar.

- Comment ça ?

- Je ne sais pas, je vous répète juste ce qu'il m'a dit... À tout à l'heure !black21

 

Il a raccroché. Je suis restée de longs instants immobile, le téléphone à la main, comme tétanisée. Étrangement, quand j'ai eu repris mes esprits, ce n'est pas la peur du scandale qui m'a préoccupée mais l'idée de m'habiller en cougar. Sans trop savoir pourquoi, j'associais le mot à celui de putain ou plus simplement de salope mature. J'avais lu ça dans un article d'une revue chez le coiffeur. Dans le tiroir de ma commode, j'ai déniché un porte-jarretelles, une paire de bas résille, ainsi qu'un ensemble string et soutien-gorge à balconnet en dentelle noire. Il m'a suffi d'y ajouter des escarpins vernis, une jupe fendue à mi-cuisses et un caraco de soie rose indien bien moulant. En me regardant dans le miroir mural du dressing, j'ai vraiment eu l'impression de voir l'image d'une actrice de film porno signé Marc Dorcel des années 80.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 10 septembre 2016 6 10 /09 /Sep /2016 08:00

"Black, blanc, beur", chapitre 5

black19Pour Bertrand, la soirée fut une incontestable réussite : barbecue party au bord de la piscine, cocktails et canapés, entregent et combines plus ou moins licites... On était entre personnes qui se comprennent, qui s'entendent... enfin jusqu'au moment où leur intérêt personnel leur commanderait de trahir leurs associés pour jouer leurs propres cartes.

 

Je me suis efforcée de faire bonne figure mettant mon humeur parfois morose sur le compte de Solange qui m'avait fait faux bond au dernier moment. Dans la nuit, je me suis réveillée vers trois heures du matin. À côté de moi, Bertrand ronflait comme un bienheureux. Les yeux grand ouverts dans les ténèbres, j'ai revécu chaque épisode de mon aventure au centre commercial. Instinctivement, mes doigts ont retrouvé le chemin de mon ventre et je me suis branlée en silence, comme quand j'étais adolescente dans ma chambre close. Sauf que je ne m'imaginais pas aux côtés de Marlon Brando dans Le Dernier Tango à Paris mais avec Slimane qui me prenait en levrette comme une chienne. J'étais tellement excitée et je n'ai pas tardé à jouir, les dents serrées pour ne pas crier. Bertrand ronflait toujours...

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 9 septembre 2016 5 09 /09 /Sep /2016 08:00

" Black, blanc, beur", chapitre 4

La situation devenait franchement scabreuse. Pourtant, j'ai continué de lécher la fente d'Amina, incapable de dominer mes désirs.

black16Les deux gars sont venus tout près de nous. Je les ai entendus déboucler leurs ceinturons et ouvrir leurs braguettes. Slimane s'est s'agenouillé derrière moi, a retroussé ma robe, a glissé sa main entre mes fesses et m'a fouillé la chatte avec les doigts. J'étais trempée. Malgré mon aversion pour les Arabes, j'avais envie de sa bite comme jamais. Il m'a prise en levrette. Son sexe m'a paru long et fin, si long que son gland circoncis me caressait voluptueusement le col de l'utérus. Pendant ce temps, grimpé sur le bord du lavabo, Kevin se faisait tailler une pipe par Amina. La bouche toujours collée à sa vulve, je remuais les fesses pour mieux sentir la bite de Slimane me ramoner le vagin. Passant les mains sous mes bras, il a déboutonné ma robe et sorti mes seins de mon soutien-gorge. Mes grosses loches l'excitaient autant que mon cul. Il les a saisis à pleine paume, peloté leur chair laiteuse et agacé les tétons durs comme des framboises à peine mûres. Ses caresses m'ont rendue folle. C'était la première fois de ma vie que je faisais l'amour à plusieurs, que je léchais le sexe d'une femme, que je prenais du plaisir avec un inconnu, jeune et arabe de surcroît. 

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black18Je crois que c'est Kevin qui a joui le premier, en plein dans la bouche d'Amina qui a recraché le sperme sur son ventre. Quelques gouttes épaisses et gluantes ont ruisselé jusqu'à sa fente. L'odeur fade du foutre s'est mêlée à celle de son vagin, c'est ce qui a précipité la montée inexorable de mon orgasme. Je me suis sentie partir, le cul tendu à la rencontre de la bite de Slimane qui continuait de me peloter les seins. Alors mon vagin et mon anus ont été parcourus de spasmes, j'en ai eu le souffle coupé. Le temps s'est arrêté et j'ai savouré ma jouissance. Slimane a attendu que je reprenne vie pour se lancer à nouveau à l'assaut de mon cul. Abandonnant la vulve luisante d'Amina, je l'ai encouragé :

- Vas-y, défonce-moi. N'aie pas peur de me faire mal, et balance-moi tout ton foutre bien au fond. Je veux te sentir gicler !

Comment ai-je pu employer ces mots ? C'était comme si c'était une autre personne qui parlait, une Nathalie secrète et inconnue. Effectivement, je l'ai bien senti balancer sa purée en plein dans la matrice à grands coups de reins puissants.black15

 

On est encore restés un peu dans les toilettes, le temps de retrouver nos esprits, de remettre de l'ordre dans nos vêtements et d'effacer les traces de foutre qui collaient à nos peaux rassasiées. Ils m'ont raccompagnée jusqu'à ma voiture. On s'est dit au revoir sur le parking. Je les ai remerciés pour tout, Amina m'a fait la bise, j'ai serré la main des gars. Sur le chemin du retour, j'ai senti du sperme de Slimane suinter de ma vulve. Arrivée à la maison, j'ai filé à la douche et je suis restée un bon quart d'heure à me laver de ma souillure, à tenter de tout effacer de mon corps et de ma mémoire...

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 8 septembre 2016 4 08 /09 /Sep /2016 08:00

"Black, blanc, beur", chapitre 3

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Je n'eus même pas le temps de me remettre de ma surprise que je sentis une main empaumer mon genou nu sous la table. Instinctivement, j'ai écarté les jambes et, aussitôt la main de Kevin a remonté ma cuisse jusqu'à ma petite culotte. Ses doigts ont commencé à me masser la fente à travers le coton. J'ai fermé les yeux. Une vague de chaleur a grossi dans mon ventre, délicieuse sensation que j'avais oubliée depuis longtemps. Je suis restée comme ça de longues minutes, à caresser la poitrine juvénile d'Amina, à me faire masser la chatte par la main chaude de Kevin. Amina a rompu la charmeblack8

- Il faut que j'aille aux toilettes, dit-elle tout bas. Vous n'avez pas envie ?

Repoussant à regret la main baladeuse de Kevin, j'ai comme une automate emboîté le pas d'Amina. En passant devant le bar, elle a glissé quelques mots au serveur qui lui a répondu d'un simple hochement de tête. Les toilettes étaient au sous-sol, au pied d'un  escalier en spirale. À peine franchie la porte des toilettes pour femmes, Amina m'a enlacée et poussée vers les lavabos.

- Et si quelqu'un venait ? dis-je en la repoussant mollement.

- Il ne viendra personne. Personne, je vous le garantis. Laissez-moi faire !

black10Je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai crue et je me suis abandonnée. Moi adossée au mur de faïence, elle à genoux sur le carrelage, elle a glissé ses mains sous ma robe, baissé ma culotte jusqu'aux chevilles, écarté mes cuisses et collé ses lèvres contre ma fente. J'étais morte de honte et pourtant incapable de résister au désir de me faire lécher. Sa langue souple fouillait mon vagin, me titillait avec adresse le clitoris. Je me sentais dégoulinante de mouillure pendant que ses mains me pelotaient les fesses.

Perdant tout contrôle, j'ai posé les mains sur sa tête, enfoui mes doigts dans son épaisse chevelure pour mieux ventouser ses lèvres à mon sexe en chaleur et j'ai joui une première fois. Elle s'est remise debout, m'a embrassée à pleine bouche, mêlant ma mouillure intime à nos salives. Mon dieu, que c'était bon ! Jamais je n'aurais qu'un jour j'aurais du plaisir avec une femme...

- À toi, maintenant ! souffla-t-elle en s'écartant pour s'asseoir au bord du lavabo, les jambes pendantes, les cuisses ouvertes.

 Sa petite jupe noire retroussée jusqu'aux hanches, elle me montrait sa culotte blanche qui épousait l'arrondi  de son mont de Vénus. Le cœur battant, je me suis agenouillée sur le carrelage, le visage au plus près de son ventre pour respirer les senteurs de sa jeunesse. Elle avait la peau incroyablement douce, comme satinée. Elle a soulevé les fesses pour m'aider à lui ôter sa petite culotte. Oh, mon dieu ! Quelle fente merveilleuse ! Ça m'a rappelé le sexe de ma fille quand je lui donnais son bain : un abricot bien mûr, lisse et parfumé. J'y ai posé mes doigts , il était tout moite et huileux. J'y ai posé ma bouche pour laper sa mouillure comme une chienne. Elle a soupiré, a projeté son ventre à la rencontre de ma bouche comme pour m'embrasser avec sa vulve.black11

Je n'ai pas été vraiment surprise d'entendre s'ouvrir la porte des toilettes derrière moi puis la voix de Kevin.

- Alors, les filles, on nous laisse tomber ! On commençait à s'inquiéter...

à suivre...

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Mercredi 7 septembre 2016 3 07 /09 /Sep /2016 08:00

"Black, blanc, beur", chapitre 2

Ils étaient trois : une jeune fille très brune, très mince, à la peau cuivrée, et deux gars, le plus grand blond aux yeux bleus, le second plus typé, look racaille de banlieue, le genre de personne à qui je n'accorde même pas l'aumône d'un regard.

- Si vous avez besoin d'un coup de main, vous n'avez qu'à demander, poursuivit le blond avec un grand sourire.

- Je ne dis pas non.

En quelques minutes, les deux gars dénichèrent le cric dans le coffre, soulevèrent la voiture et changèrent la roue. Comme de vrais pros ! Tout en les regardant faire, j'ai parlé avec la jeune fille qui se prénommait Amina. Elle m'apprit qu'elle était la petite amie de Kevin, le beau blond. Quant à l'autre, un de ses cousins, il s'appelait Slimane. En à peine dix minutes, tout était terminé. j'avais eu tout le loisir d'apprécier leur gentillesse et leurs musculatures luisantes sous le soleil d'été.

black4- Je ne sais comment vous remercier, dis-je en ouvrant mon sac à main à la recherche de mon portefeuille.

- Non merci, madame, on n'a pas fait ça pour l'argent !

J'étais gênée, ces paroles étaient si inattendues ! Jamais je n'aurais pu imaginer que leur aide ne fût pas intéressée. J'ai consulté ma montre : à peine 15 h 30 ! J'avais un peu de temps devant moi.

- Alors, laissez-moi au moins vous offrir une boisson fraîche. Vous connaissez peut-être un endroit sympathique ?

- Ça peut se faire, dit Slimane en me regardant droit dans les yeux.

Son regard me procura un frisson, quelque chose d'indicible entre l'excitation et l'appréhension.

- On peut aller boire un coup au Régent, dit Amina comme pour dissiper mon trouble.

Le Régent, c'était au fond de la galerie marchande, un pub dans le plus pur style anglais : moquette épaisse, lumières tamisées et banquettes de velours rouge...

On s'est installés dans le fond, loin du bar, dans une sorte de niche sombre autour d'une table de bois sombre. À cette heure, l'endroit était presque désert. Je me suis retrouvée assise entre Amina et Kevin, avec Slimane en face. Les deux gars ont commandé une bière, Amina un Coca et moi une sangria, mais je crois que je n'aurais pas dû. Tout en buvant, on a bavardé. Je leur ai raconté que je m'appelais Nathalie, que j'étais mariée et mère de deux enfants aussi âgés qu'eux et ça les a fait rigoler. Kevin et Slimane m'ont dit qu'ils travaillaient dans la mécanique, et Amina qu'elle était à la fac en troisième année de licence de langues étrangères pour devenir plus tard hôtesse d'accueil ou guide touristique. Ils venaient tous les trois de la cité voisine où ils avait grandi. Malgré tous mes efforts pour rester aimable, je ne pouvais oublier le regard insistant de Slimane posé sur le décolleté de ma petite robe vichy. Pour dissiper ma gêne, je me suis tournée vers Amina. Elle était très brune, vraiment mignonne Elle portait  un joli collier de perles.black5

- C'est des vraies ? demandai-je en posant un index interrogateur sur son cou gracile.

Elle me saisit la main et sans me quitter les yeux la guida plus bas, sur ses seins qui palpitaient librement sous son tee-shirt.

- Vous pouvez toucher, ça ne me dérange pas, murmura-t-elle en immobilisant mes doigts sur son sein gauche.

Elle se pencha vers moi et déposa un tendre baiser sur mon épaule nue.

à suivre...

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Lundi 5 septembre 2016 1 05 /09 /Sep /2016 08:00

Black, blanc, beur

 

Il y a des jours où rien ne va, des jours qu'on aimerait effacer du calendrier... Comme le vendredi 22 juillet, le matin où notre femme de ménage a téléphoné pour m'annoncer qu'elle était souffrante et qu'elle ne pourrait donc assurer son service. Comme par hasard le jour où Bertrand avait invité des confrères à dîner ! La veille, j'avais déjà préparé le planning journalier de Solange : matin, grand ménage ; après-midi, courses en ville et préparation des toasts pour l'apéro en terrasse, au bord de la piscine. J'avais pris une journée de RTT pour superviser tout ça. Je savais que ce dîner était important pour Bertrand : au-delà d'une simple soirée entre confrères, ce serait aussi un dîner d'affaires où ils parleraient investissement et juteux placements off-shore. La défection inattendue de Solange changeait la donne : je devrais assumer seule la réussite de la soirée. Le ménage serait donc plus succinct, par contre pas question de rater le dîner ! La seule chose qui me contrariait, c'était d'aller pousser un caddie dans les rayons d'un hypermarché. Je déteste les grandes surfaces, c'est bruyant, envahi d'une populace qui sent la sueur et l'eau de Cologne bon marché. D'habitude, je laisse cette corvée à Solange, c'est son monde, elle s'y complaît !

black2Donc, en début d'après-midi, j'ai sorti mon Audi du garage et me suis dirigée vers la périphérie jusqu'au parking d'un immense centre commercial, temple laïc de la consommation de masse et de la vulgarité. Comme il faisait beau, j'avais mis une petite robe noire plutôt courte et des sandales qui mettaient bien en valeur le hâle de ma peau habituée au soleil du Midi ainsi que la blondeur naturelle de mon épaisse chevelure. Si j'en crois les commentaires flatteurs de mes collègues de la banque, à cinquante-trois ans, j'en paraissais facilement dix de moins !

L'avantage des hypermarchés, c'est qu'on y trouve tout, du produit bas de gamme au top de la gastronomie. Il suffit de chercher et d'y mettre le prix. J'ai donc fait provision de sushis et de makis préparés sous mes yeux par de petites mains asiatiques, de côtes de bœuf persillées pour Bertrand qui se ferait un honneur de les griller au barbecue en discutant avec ses confrères mâles, de haricots verts frais, de macarons, de menthe et de citrons verts pour préparer les mojitos, de jambon de Parme et de melons... enfin de tout de qu'il faut pour assurer le succès d'une soirée entre personnes du même monde.

C'est au retour sur le parking avec tout mon chargement que mes ennuis ont vraiment commencé. J'ai transvasé les produits frais dans la glacière, rangé le reste des provisions dans le coffre mais c'est au moment où j'allais remonter en voiture que j'ai constaté que mon pneu avant gauche était crevé. Et pas qu'un  peu : la jante sur le bitume ! Je suis restée de longues minutes à me demander quoi faire : changer moi-même la roue ? Hors de question ! J'en aurais été bien incapable, je n'en avais ni la force, ni la tenue. Je ne savais même pas où se trouvait le cric ! Téléphoner à Bertrand pour lui demander de venir m'aider ? C'était m'exposer à ses sarcasmes et à sa mauvaise humeur, il détestait qu'on le dérange pendant ses consultations. j'étais en train de consulter la liste des mes contacts sur mon iphone quand j'ai entendu une voix derrière moi :

- Madame, si vous voulez, on peut vous aider !

à suivre...

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Lundi 6 juin 2016 1 06 /06 /Juin /2016 08:00

adultere14Ce soir, Hélène et moi, dans notre chambre, nous sommes assis face à face sur le tapis de laine. Nos jambes et nos cuisses se chevauchent et nos têtes sont front contre front. Les regards ne quittent pas le ventre de l’autre, nos ventres nus. Hélène, sans visage, avec ses cheveux noirs comme un masque. Elle ressemble à un portrait de Félix Labisse. Un tee-shirt blanc lui couvre le haut du corps, mais elle est nue sous la taille. Les courbes de ses hanches évoquent les veuves lubriques de Clovis Trouille.

Je suis face à Hélène, habillé moi aussi d’un tee-shirt blanc. Je ne sens d’elle que la pesanteur de son front et la chaleur de sa peau dans nos jambes mêlées, cuisses largement ouvertes. Nous nous branlons. Elle a le sexe touffu, noir, épais. Sa vulve est comme un fruit. Elle s’excite parfois de l’index, souvent des quatre doigts réunis. La peau de sa main a des reflets d’huile. Je me branle de la main droite, doucement. J’ai l’impression que ma bite ne cesse de grandir, de gonfler. Je vais jouir. Hélène écarte sa main et mon sperme blanc jaillit et se répand sur la chair nue et humide de sa vulve béante… A-t-elle joui elle aussi ?

- Merci pour les œillets ! me souffle Hélène alors que nous sommes sous la douche.

L’eau qui ruisselle sur ses cheveux noirs coule entre ses seins lourds.

- Et avec Dominique, ça se passe bien ?

Je sens mon cœur qui bat trop vite.

- À quel sujet ?

-  Et bien, sa recherche de maison et votre projet d’album.adultere15

Je respire profondément.

- Tout en est panne. Ce n’est pas sérieux, je crois que je vais laisser tomber.

Hélène m’enlace de ses bras tendres. L’eau chaude nous enveloppe. Je sens son ventre amoureux qui vibre contre le mien.

- Tu as sans doute raison. Tu sais, j’ai lu qu’il existait des crèmes spéciales pour la sodomie, dit-elle en me caressant les fesses. Avec ça, il paraît que la pénétration est sans douleur et qu’on peut même y prendre plaisir. Je vais en commander un tube… On dit que les hommes aiment ça… Toi aussi, mon chéri ?    

FIN    

adultere16 

 

 

 

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Samedi 4 juin 2016 6 04 /06 /Juin /2016 08:00

Avec la petite voiture de Rouge-Gorge, nous parcourons la région, décrivant des cercles concentriques de plus en plus éloignés de la ville. Nous sommes sensés être à la recherche d’une maison ancienne à restaurer, mais je doute qu’elle ait ne serait-ce qu’un embryon de capital pour se lancer dans une aventure immobilière.

adultere11Aux feux rouges et aux stops, elle me montre ses seins et me supplie de lui pincer les mamelons. On va de notaire en notaire. On demande à visiter. Le plus souvent, un clerc nous accompagne pour la visite, mais parfois, pour les maisons les plus délabrées, celles qu’ils n’espèrent même plus vendre un jour, on nous donne une adresse, un plan et on nous confie la clef.

On baise dans des greniers aux planchers vermoulus, des granges encombrées de machines rouillées, des cuisines aux carrelages couverts de gravats… Les fenêtres n’ont plus de rideaux, quelquefois plus de vitres. Le vent s’infiltre partout. C’est le décor habituel de nos accouplements. Rouge-Gorge – elle rigole que je l’appelle ainsi – s’accoude à une fenêtre et soulève sa jupe. Elle ne porte que des bas. Pas question de s’allonger, il faut baiser debout, alors, le plus simple, c’est que je la prenne par derrière. C’est comme ça que j’ai emprunté le chemin de son petit trou et que je l’ai enculée. Presque naturellement. Pour moi, c’est une grande nouveauté. En effet, sous prétexte d’une hémorroïde douloureuse, Hélène s’est toujours dérobée à mes manœuvres sodomites. Pourtant, malgré mon excitation, je ne parviens toujours pas à éjaculer dans le ventre de Rouge-Gorge. Elle s’en désole.

- Pourquoi tu ne m’aimes pas ? gémit-elle pendant que ma bite va et vient entre ses fesses distendues… Je jouis, mais toi, tu ne m’aimes pas !

Je ne réponds rien. C’est vrai que je ne l’aime pas : je ne fais que bander pour son cul, mais mon désir est rigide et endurant.adultere12

Il y a pourtant des instants inoubliables, aussi sublimes que cruels. Comme ce dernier après-midi de novembre, jour de tempête, où nous visitons une maison à Granville. La villa est accrochée au sommet d’une falaise abrupte qui surplombe la mer blanche d’écume. D’énormes vagues viennent se fracasser contre la falaise et, à chaque fois, un choc sourd ébranle la maison. À l’intérieur, les boiseries sont rongées par l’humidité, les huisseries mangées par la rouille, les papiers peints en lambeaux…

Mais, dans la salle de séjour qui s’ouvre sur la mer en furie, les propriétaires ont laissé un canapé hors d’âge dont le cuir des coussins est avachi et les accoudoirs éventrés. Rouge-Gorge s’y laisse tomber et m’entraîne dans sa chute. Malgré le froid humide, nous voilà bientôt nus. On commence par se lécher, tête bêche, à grand renfort de salive. Puis Rouge-Gorge s’assoit sur le canapé. Les mains passées sous les cuisses pour se soulever le bassin, elle me présente sa fente et son cul, aussi luisants et gourmands l’un que l’autre.

Je commence par l’enculer. Je regarde la tête de ma bite forcer doucement le diaphragme de son anus. Les bords s’écartent, je m’enfonce puis, brusquement, la petite bouche de son cul referme ses lèvres humides sur le gland qu’elle vient d’avaler. Je n’ai plus qu’à pousser jusqu’au fond, jusqu’à ce que les poils de mon pubis viennent se frotter contre sa vulve aux chairs tourmentées. Je lui pistonne le rectum. C’est brûlant. Le choc sourd des vagues sur la falaise fait écho à celui de ma bite au fond de son cul… Tant et si bien que Rouge-Gorge a un premier orgasme, puissant et sonore. Me saisissant par les fesses, elle m’attire violemment au plus profond de ses entrailles. Elle rugit. Son sphincter anal se contracte à m’en étrangler la bite…

Plus tard, je la lui mets dans le con. Elle s’ouvre des deux mains pour me dégager le passage et s’aérer le clito. Je la pénètre. Elle est beaucoup plus mouillée que d’habitude. Ses jambes repliées sur mes hanches impriment le rythme de mes coups de queue, le même que celui de la houle qui martèle la falaise. De petits points roses éclosent sur la peau de son buste, puis soudain, tout vire au grenat, de la base du cou au bout des seins… Elle jouit encore. Je sens ma bite comme enduite d’un liquide chaud et abondant. Quand je la ressors, je vois que le gland est couvert de sang : les règles de Rouge-Gorge viennent d’arriver. Ça me rend fou de désir. J’y remets aussitôt la bite pour patauger dans la mixture de sang et de cyprine… En un rien de temps, je sens que ça vient. Je me retire, le gland fumant à l’entrée, sa tête visqueuse calée entre les lèvres charnues du con et je lâche mes bordées de sperme en plein dans le suintement de ses règles. Le blanc et le rouge ne se mélangent pas. Ça coule entre ses fesses, poisse le trou de son cul et tombe, goutte à goutte, sur le cuir craquelé du canapé… On se nettoie comme on peut avec des mouchoirs en papier, sans se regarder, sans se parler.

adultere10Pour le retour, elle me confie le volant. La main gauche glissée entre les cuisses, elle s’endort en suçant son pouce. Arrivé en ville, j’arrête chez un fleuriste pour acheter un bouquet. Quand je reviens, elle est réveillée et me regarde d’un air stupéfait.

- C’est pour Hélène ? demande-t-elle d’un ton acide.

- Non, voyons, c’est pour toi.

Elle s’empare du bouquet et le balance sur la banquette arrière.

 

- Je déteste les œillets ! Ça pue ! ricane-t-elle.

à suivre...

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Vendredi 3 juin 2016 5 03 /06 /Juin /2016 08:00

Deux jours plus tard, alors qu’elle est accroupie en train de se livrer à ses ablutions du soir, Hélène me dit :

adultere8- Aujourd’hui, j’ai parlé à Dominique. Elle m’a dit qu’elle attendait toujours ta réponse au sujet de l’album pour enfants. Il va falloir que tu te décides. D’ailleurs, je l’ai invitée à dîner avec nous vendredi, vous pourrez en discuter… C’est quoi cette marque rouge sur ton épaule ?

- Ça ?  Oh, rien ! Hier, je me suis cogné à la portière de la voiture…

Elle me regarde, hausse les épaules en souriant.

- Mon pauvre chéri, toujours aussi maladroit… Tout de même, fais attention à lui ! dit-elle en posant une main protectrice sur mon sexe au repos. Ne va pas me l’estropier, j’y tiens !

 

Ce vendredi, Dominique est arrivée avec un bouquet d’œillets et une petite aquarelle de bord de mer pour Hélène. Guillaume a reçu un album d’images. Moi, rien du tout. Elle porte une jupe et des bottes en daim, couleur sang. Dans la vingtaine de centimètres qui séparent le bas de sa jupe et le haut de ses bottes, j’aperçois ses genoux gainés d’un voile de tissu sombre. Bas ou collants ? Je gamberge ferme. Mais elle garde ses distances, affectant de privilégier son amitié naissante avec Hélène. Avec moi, elle parle sur un ton détaché, sans aucune émotion apparente. Au salon, elle prend place dans le fauteuil le plus éloigné du mien, mais ses jambes croisées sont au centre de mon champ de vision. Je ne peux pas y échapper.

Dominique a habilement amené la conversation sur ses problèmes de logement. Elle évoque son désir d’acheter une maison à rénover ou de trouver une location à l’année, mais aussi sa méconnaissance de la région, son inexpérience voire sa naïveté devant les boniments des agents immobiliers. Ce qu’il lui faudrait, c’est quelqu’un qui la guide dans ses recherches, qui la mette en garde contre les arnaqueurs… Seule, elle est une proie idéale, le pigeon rêvé.adultere7

- Moi, je ne te serais pas d’un grand secours, je ne suis pas plus douée que toi pour les affaires, lui dit Hélène. Pour ça, je fais confiance à Michel. Peut-être qu’il pourrait t’aider… Si Môssieur veut bien s’en donner la peine !

Elles rient de ma mine renfrognée.

- Pourquoi pas ! ai-je bougonné. Mais je ne garantis rien…

- Pour lui arracher une promesse, c’est toute une histoire ! conclut Hélène.

Alors qu’Hélène s’est absentée quelques minutes pour aller surveiller son four dans la cuisine et que les enfants se gavent de biscuits à apéro et de cartoons, Dominique relève un peu sa jupe sanguine au-dessus du genou et écarte largement les cuisses. Des bas ! Et, tout au fond, à la rencontre de la chair nue de ses cuisses, pas de culotte ! Rien que son sexe dont je distingue nettement la fente plus sombre… C’est ça mon cadeau.

à suivre...

 

 

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Jeudi 2 juin 2016 4 02 /06 /Juin /2016 08:00

Dès le mardi suivant, je retourne au château. Les enfants sont à l’école, Hélène au boulot. Dominique ne se donne même pas la peine de feindre la surprise. On ne s’embarrasse pas de politesses, ni de faux-semblants. Un quart d’heure plus tard, on est tous les deux à poil sur le lit, à se dévorer mutuellement.

adultere5-1Dominique a la peau d’une étonnante douceur, lisse et veloutée. Mais rien à voir avec une peau de bébé, au contraire. Chez elle, la texture en est ferme, musculeuse. Comme je l’avais constaté sur ses dessins, elle n’est pas très poilue : elle n’a qu’une petite touffe de poils châtain clair, plutôt clairsemés, si bien que rien ne cache sa fente. L’entrefesses est glabre et lisse. Ses seins aussi sont menus, avec de petits tétons semblables à deux raisins de Corinthe dont ils ont la couleur et la consistance. Comme elle souhaite ôter ses lunettes, je lui demande de les garder. Je ne saurais dire pourquoi, mais je sens qu’il est nécessaire qu’elle les porte jusqu’au bout.

Dominique baise comme une forcenée, à grands cris. Pour une femme qui a eu un enfant, elle a le con plutôt étroit. Je ne peux m’empêcher de le comparer à celui d’Hélène, large et profond comme un vestibule, alors que dans le réduit de Dominique, ma bite est serrée, palpée, pressée de toutes parts. Elle m’encourage du ventre et de la voix :

- Vas-y, baise-moi ! N’aie pas peur de me faire mal, de me défoncer, j’aime ça ! Mon dieu, que c’est bon ! Ça fait plus de six mois que je n’ai pas baisé. Donne-moi ma dose !

Elle me chevauche, à califourchon sur mon ventre. Elle veut que je lui morde les tétons. Pas mordiller comme un chiot, mordre carrément. Ça la fait jouir. À chaque orgasme, ce n’est pas l’habituelle inondation de mouillure mais son vagin est agité de violentes contractions, une forte rougeur lui monte sur le buste, entre la base du cou et les seins, une plaque écarlate aux bords indistincts. Elle crie, griffe, grimace. Un rictus de plaisir fige sa bouche ouverte.adultere5

Moi, je ne sais pas ce qui m’arrive, je n’y comprends rien : je sens que ma bite n’a jamais été aussi dure, mais en même temps que je n’arriverai pas à jouir en elle. Ça pourrait durer des heures. D’ailleurs, elle commence à manifester des signes d’impatience.

- Allez, viens, s’il te plaît. Lâche ton foutre ! Je veux le sentir couler dans mon ventre.

Mais rien n’y fait. Alors on continue, encore et encore. Je ne débande pas.

- Qu’est-ce que tu veux ? demande-t-elle enfin immobile, presque sereine.

- Peut-être tout balancer sur tes lunettes…

Me voilà donc, à genoux sur le lit, à me branler au-dessus de son visage myope. Ce n’est pas long à venir : mon sperme éclabousse les verres des lunettes… C’est tellement bon que j’en ai les jambes qui tremblent.

Sous la douche, c’est elle qui me savonne la bite et le cul. Elle se colle contre moi.

- Il faut qu’on se revoie. On a beaucoup de choses à faire ensemble.

- Ça ne va pas être facile : il y a les enfants, et surtout Hélène.

 

- Ta femme ! Ce n’est pas un problème, je m’en charge. Laisse-moi faire. Tu bandes encore ! Le père de Nicolas, il baisait comme un lapin : vite fait, mal fait. Pince-moi le bout des seins !

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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