inédits

Vendredi 18 mai 2018 5 18 /05 /Mai /2018 08:00

"La métisse du Cap vert", nouvelle inédite # 5

Ce fut à moi que Pascal G* demanda de filmer et de photographier sa relation avec Flora, et en particulier leurs petites mises en scène érotiques. Lorsque Flora arrivait le samedi, à quinze heures précises, elle traversait le rez-de-chaussée désert, jusqu’au petit bureau où elle trouvait sa tenue complète, préparée sur un portant, tout près de la porte qui donnait sur l’escalier menant à l’étage. C’était là qu’elle abandonnait ses vêtements de ville pour revêtir son costume de scène : tenue d’infirmière, de femme de chambre avec tablier brodé, de veuve en voilette noire, de dame patronnesse en tailleur strict ou d’agent immobilier avec attaché-case et lunettes à monture d’acier… À chaque fois, Monsieur G* veillait à la qualité et à la sensualité des sous-vêtements.

metisse5Il faut dire que j’ai rarement eu l’occasion de voir plus belle femme que Flora. Sans jamais l’avoir touchée, j’ai connu intimement chaque parcelle de son corps, sauf peut-être ses pieds qu’étrangement elle n’aimait guère montrer. Pour le reste, elle était d’une grande impudeur. Dès qu’elle se trouvait en présence de Pascal, elle donnait l’impression de tomber dans une sorte d’état second qui la coupait totalement du monde extérieur. Par exemple, jamais au cours de ces séances particulières elle ne m’adressa la parole, ni même un regard. J’étais là, à portée de mains, tout près, pourtant c’était comme si je n’existais pas.

- Voilà Michel, lui dit Pascal le jour où je lui fus présenté. C’est lui qui s’occupera de la technique.

Elle ne chercha pas à en savoir plus sur moi.

Flora était vraiment superbe. Tout en elle dégageait une terrible sensualité. Même habillée, elle me faisait de l’effet. Avec son fessier haut perché, elle avait ce petit plus qui transforme de simples pas en esquisse de danse. Dans l’action, elle devenait torride. Sa poitrine était une splendeur : de gros seins ronds et fermes, des aréoles comme tracées au compas, des mamelons grenus comme des mûres… Et sensibles avec ça ! Elle pouvait jouir par les seins. Il suffisait que Pascal passe la paume de la main sur ses rondeurs et lui titille un téton du bout de la langue, alors les lèvres de sa vulve se gonflaient de sang, elle mouillait de bonheur et finissait par avoir un orgasme en ondulant des hanches.

J’ai connu d’elle les plus secrets recoins, les plus intimes odeurs. Devant moi, elle se caressait sans pudeur, suçait la bite de Pascal, se faisait pénétrer par les deux trous avec la même ardeur. Le plus impressionnant chez Flora, c’était les bruits. Elle avait le sexe aussi volubile que la bouche. Quand elle taillait une pipe à Pascal, le bruit de succion de ses lèvres n’était pas moins excitant que l’image. Dans la montée du plaisir, elle modulait à l’infini ses soupirs, gémissements, halètements, râles au moment de la jouissance. Quant à son sexe, il mouillait tellement que le moindre attouchement engendrait un charmant gargouillis humide, et le clapotis de la bite de Pascal pistonnant son vagin avait quelque chose de délicieusement obscène.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 16 mai 2018 3 16 /05 /Mai /2018 08:00

"La métisse du Cap Vert", nouvelle inédite # 4

metisse4La demeure de Pascal G* avait l’apparence d’une maison de maître. C’était, dans un grand parc arboré de sombres marronniers, une haute bâtisse aux murs en pierre de taille habillés de vigne vierge et au toit d’ardoises. L’intérieur était à l’image de l’extérieur, imposant et austère. Pascal reçut Flora dans le vaste salon du rez-de-chaussée. Le sol y était carrelé de tomettes polies par l’usage, les meubles de chêne passés à l’encaustique, les fauteuils en cuir froid. Un feu de bois brûlait dans la cheminée. Flora qui était arrivée en tenue plutôt légère en avait la chair de poule.

Pascal n’était pas du genre loquace, ni chaleureux. Il ne quittait pas Flora des yeux et ce regard qui d’ordinaire la rendait folle lui faisait, ce jour-là, l’effet d’une douche glacée. Elle se sentit ridicule à tourner trop longtemps sa cuillère dans la tasse de café pour se donner une contenance. Il attendit que le silence devienne insupportable pour parler enfin.

- Je sais pourquoi vous êtes venue jusqu’ici, dit-il de sa voix grave qui fit oublier à Flora la froideur de tout ce qui l’entourait. Mais je ne suis pas sûr que vous aurez l’audace d’aller plus loin…

- Si cela vient de vous, j’oserai.

- Vous accepterez tout ?

- Tout. Vraiment tout.

- Alors, suivez-moi.

Ils quittèrent le salon, suivirent un couloir sombre, traversèrent un bureau glacial aux rayonnages chargés de livres anciens. Pascal ouvrit une porte. Un escalier menait à l’étage. Flora compta les marches : vingt-huit. En haut, encore une porte fermée à clef…

Autant le rez-de-chaussée était austère, autant les pièces aménagées dans les combles étaient chaleureuses et confortables. La première chose que Flora vit, ce fut le matériel informatique : trois ordinateurs, un scanner, caméra et appareil photo numériques - Damien en aurait bavé de jalousie ! Le sol était recouvert de moquette épaisse et les murs insonorisés. Outre la pièce consacrée à l’informatique, il y avait une sorte de grande salle, baignée de lumière par des Vélux et équipée en studio photo avec, au centre, un superbe divan de velours rouge sang… Tout au fond, la dernière porte donnait sur une chambre lambrissée, avec un lit double et une salle de bains contiguë… Les murs étaient ornés de photos très érotiques.

- C’est vous qui les avez prises ?

- Certaines oui… Pas toutes.

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Flora se sentit flattée de sa franchise. Elle prit place sur le divan cramoisi, croisa haut les jambes. Pascal s’assit à ses côtés, posa doucement ses lèvres sur les siennes et lui passa lentement la main sur les seins. Elle se sentit défaillir. Mais il n’alla pas plus loin.

- Etes-vous épilée ? demanda-t-il brusquement en retirant sa main.

Elle ne comprit pas du premier coup.

- Je parle de votre sexe. Etes-vous épilée ou rasée ?

- Non, dit-elle morte de honte. Pourquoi ?

- Parce que l’amour n’est qu’un jeu. Vous êtes venue pour jouer, Flora. Dans votre premier rôle, vous serez l’infirmière et je serai le blessé… C’est pour cela que vous serez épilée… Je vous laisse la semaine pour vous mettre dans la peau de votre personnage… Ne vous inquiétez pas pour votre tenue, je m’en charge. Nous commencerons samedi prochain, à quinze heures…

à suivre...


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 14 mai 2018 1 14 /05 /Mai /2018 08:00

"La métisse du Cap Vert", nouvelle inédite # 3

Avec sa licence de droit, Flora trouva un emploi de secrétaire dans un office notarial. Elle traitait surtout des dossiers d’actes de vente de terrains à bâtir. À la pause de midi, la vingtaine d’employés de l’étude déjeunaient ensemble dans un restaurant du quartier.

metisse3Cela faisait à peine un mois que Flora était embauchée lorsque, un midi, par-dessus l’épaule de sa collègue habituelle de table, juste en face, elle croisa longuement le regard clair de Pascal G*, premier clerc de l’étude. Alors, souffrance délectable, Flora sentit immédiatement durcir la pointe de ses seins puis, presque dans le même temps, une vague de chaleur visqueuse déferler dans son ventre… Quand elle passa discrètement sa main sur sa poitrine aux tétons douloureusement rigides, ce simple frôlement à travers le tissu lui procura un orgasme d’une intensité qu’elle n’avait jamais connue… Elle en mouilla sa culotte.

Dès lors, la pensée de cet homme ne la quitta plus. Elle pensait à lui le jour et la nuit, sous la douche ou au bureau ; elle y pensait en faisant ses courses au supermarché, en regardant la télé ou en écoutant la radio, quand elle répondait au téléphone, quand elle ouvrait le courrier, quand Damien la caressait, quand elle était aux toilettes en train de faire ses petits et gros besoins, quand elle se regardait dans la glace, quand elle faisait la vaisselle, quand elle feuilletait un magazine, quand elle ne pensait à rien… Elle le voyait partout. Il était partout. Et chaque midi, au restaurant, elle cherchait son regard et, les yeux dans ses yeux, s’offrait son grand orgasme spontané. Elle devint folle de sa mèche blonde à la Andy Warhol, de sa voix de basse, de ses yeux pers, de son mètre quatre-vingts, de ses mains nues, de tout ce qu’il touchait, de tout ce qu’il faisait…

Elle voulut tout savoir de lui. À force d’indiscrétions et de questions anodines, elle finit par apprendre qu’il avait trente-neuf ans – elle en avait à peine vingt-trois ! – qu’il était divorcé, sans doute sans enfants, et qu’il habitait seul dans une maison à la campagne, à plus de vingt kilomètres de là. Rien de plus.

Qu’il était beau quand il écartait, d’un geste léger de la main, la mèche blonde qui retombait sur son front, quand il ôtait sa veste et la posait sur le dossier de sa chaise, quand il échangeait quelques paroles aimables avec la serveuse ou son voisin de table, quand il allumait sa cigarette à la fin du repas… Qu’il était beau !

metisse3-1Enfin, elle n’y tint plus et, au bord de l’exaspération amoureuse, elle se résolut à forcer le destin. Un vendredi soir, alors que Damien s’était endormi dans le canapé devant la télé, Flora décrocha son téléphone et appela Pascal G*, unique objet de ses tourments érotiques. Le son de la voix de l’aimé lui donna un frisson dans le bas-ventre. En quelques mots, tout fut scellé.

- Allô. C’est moi, Flora…

- Bonsoir Flora.

- J’ai besoin de vous rencontrer.

- Demain après-midi, vers quinze heures, ça vous irait ?

- D’accord… Et je vous retrouve où ?

- Chez moi… Je pense que vous connaissez déjà l’adresse.

 à suivre...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 11 mai 2018 5 11 /05 /Mai /2018 08:00

"La métisse du Cap Vert", nouvelle inédite # 2

Quelques années plus tard, Flora et sa mère arrivèrent en France, dans le sillage d’un caporal-chef de l’armée française en mission à Saint-Louis du Sénégal. Ils s’installèrent en Bretagne. Mais la froide hostilité de la famille du militaire eut tôt fait de semer la discorde dans le couple. Aussi, la mère et la fille se retrouvèrent-elles de nouveau seules.

metisse2La mère vécut de petits boulots et d’intérim. L’été, elle était femme de chambre ou serveuse dans les hôtels restaurants de la côte de granite rose ; l’hiver, elle travaillait dans les usines de découpe de volailles ou de plats cuisinés… Il lui arrivait aussi de trimer sous la pluie battante dans les plantations de choux-fleurs ou de carottes… Pendant ce temps, Flora allait à l’école. Elle était si bonne élève que bientôt ce fut elle qui inculqua à sa mère les rudiments de grammaire française et de mathématiques. Flora grandit dans une absolue obéissance à sa mère qui entretenait elle-même le mythe d’un père parfait, malencontreusement perdu de vue mais dont elle attendait sereinement le retour.

Flora passa l’été de ses douze ans dans une colonie de vacances où sa mère avait trouvé un emploi d’aide-cuisinière. Parmi les enfants de la colonie, Flora trouva un compagnon de jeux de son âge, le petit Damien, fils de l’agent d’entretien des lieux. C’était un gamin un  peu chétif, mais bien élevé et docile, qui se laissait gentiment mener par le bout du nez. La mère de Flora décida pour sa fille que Damien serait l’homme de sa vie. Elle fit tout ce qui était en son pouvoir pour favoriser leur amour.

Le jeune Damien se laissa d’autant plus facilement convaincre que le corps de Flora était en plein épanouissement. Elle avait déjà de jolis petits seins arrogants, un léger duvet sombre aux abords de la vulve et un regard à damner les ermites les plus endurcis. Les parents de Damien aussi fermèrent les yeux sur leurs jeux interdits. La timidité de leur fils les désolait ; ils virent dans cette relation l’occasion d’un déniaisement à bon compte.metisse2-1

À peine adolescente, Flora se trouva donc entraînée malgré elle dans le labyrinthe obscur du plaisir. À treize ans, elle roulait à Damien des patins pulpeux qui le faisaient éjaculer dans son short ; à quatorze, elle lui taillait des pipes juteuses ; à quinze, elle se laissait tripoter la chatte et branler le clitoris ; à seize, elle pratiquait régulièrement le 69 et le massage de couilles ; à dix-sept, elle le branlait entre ses seins lourds pour qu’il lui éjacule dans la bouche ouverte… À dix-huit ans, elle eut son bac avec mention, alors ils emménagèrent dans un petit studio tout près de l’université où elle poursuivit des études de droit. Le premier soir, alors qu’elle était allongée, les jambes écartées et le ventre offert, il la dépucela et cela fit des taches du plus mauvais effet sur le matelas tout neuf… À cette occasion, elle prit pleinement conscience de deux évidences : primo, elle n’aimait pas Damien ; deuzio, elle adorait le sexe.

Depuis leur rencontre, Damien avait certes grandi, pris du muscle et un peu d’assurance, mais le gamin frêle était devenu un jeune homme au visage ingrat : un nez proéminant et pointu, de petits yeux noisette trop rapprochés, un menton fuyant, une bouche mince, une maigre moustache, une broussaille de cheveux châtains… Mais il plaisait tant à maman qui l’appelait son petit Damien ! Il était fils aîné d’une famille modeste mais honnête, sans ambition. Jamais les parents n’auraient espéré que leur enfant puisse tomber en de si tendres mains.

Damien était aux anges ! C’était le paradis quotidien : une fille avec un corps de rêve, avec une poitrine sublime, une peau de miel ambré, un cul magique, et pas bêcheuse en plus ! Il n’avait qu’à se servir, elle ne disait jamais non. Toujours prête à se laisser renverser sur le lit… Il faut dire que la bite de Damien était à l’image de son appendice nasal : proéminente et pointue. Elle dépassait allègrement le double décimètre ! Souvent en état de marche, mais sans beaucoup d’imagination, ni de fantaisie, et surtout trop rapide à l’ouvrage. Après chaque étreinte, Flora éprouvait la même frustration que celle que l’on ressent lorsqu’on sort de table avec l’impression que le menu n’a pas tenu ses promesses… Damien partait trop vite. Souvent, il n’avait même pas le temps de la pénétrer qu’il se répandait dans sa main ou sur le drap… Flora avait beau se montrer moins sensuelle, le toucher sans insistance, éviter d’exhiber son corps nu, il perdait néanmoins à tout coup le contrôle de son érection et manquait d’éjaculer dans le vide… Heureusement, il ne tardait pas à bander de nouveau, mais sans plus de réussite. Il n’était pas plus doué pour les études et abandonna prématurément ses projets de grande école de commerce pour un emploi de vendeur au rayon audio-vidéo d’un supermarché.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 9 mai 2018 3 09 /05 /Mai /2018 08:00

"La métisse du Cap Vert" est une nouvelle, en partie autobiographique, que j'ai écrite au début des années 2000. Jamais publiée, elle devait faire partie d'un second volume de nouvelles érotiques prévu aux Editions Le Cercle (projet qui suite à la disparition de l'éditeur n'a jamais pu être mené à bien)

La métisse du Cap Vert, # 1

 Flora vivait avec Damien. Flora baisait avec Damien. Enfin, non : ce n’était pas exactement ça ! Disons plutôt que Flora habitait avec Damien et que Damien baisait Flora. Car elle ne l’aimait pas, elle ne l’avait jamais aimé.

Mais reprenons au début. Par une des plus grandes fantaisies du hasard, Flora était née d’une mère descendante d’esclaves du Cap Vert et d’un père de fortune, représentant d’une fabrique tchèque de chaussures bon marché. Leur rencontre et la conception de Flora eurent lieu à Banjul, à bord du bac qui effectuait la traversée entre les deux rives du fleuve Gambie. Le petit représentant praguois revenait d’une tournée en Casamance et se rendait à Dakar où il devait prendre un bateau pour l’Europe. Quant à la jeune négresse au tient clair et sans le sou, elle était venue sur le continent, chassée par la misère, à la recherche d’un travail ou d’un mari.

metisseLe bac était bondé et la chaleur torride. On avait embarqué pêle-mêle des camions surchargés de sacs d’arachides et de fruits, des voitures et des mobylettes mille fois bricolées et rafistolées, un petit troupeau de chèvres, deux zébus, des multitudes de volailles, puis toute une foule bigarrée et bavarde… Sur le pont supérieur, en plein soleil, il y avait même une famille en pleurs, priant autour d’un cercueil sans couvercle où était couché le cadavre d’un vieil homme. Etaient montées à bord des vendeuses de beignets, de noix de kola et de gris-gris. On pouvait aussi acheter de la bière tiède, des cigarettes de contrebande et des cassettes de chants coraniques ou de makossa camerounaise.

En échange d’une paire de ballerines ornées de perles argentées et d’une autre de sandales en cuir, la jeune négresse se donna au représentant en chaussures. L’affaire fut conclue dans la chaleur étouffante d’une minuscule cabine à l’arrière de la passerelle. Le commandant la louait le temps de la traversée aux couples impatients. Il n’y avait là qu’une sorte de couchette sale et une table maculée de graisse. Un hublot rond donnait sur une coursive.

Le jeune négresse n’avait encore jamais vu un sexe d’homme non circoncis, et encore moins celui d’un toubab aux cheveux blonds et aux yeux verts. Finalement, il n’était pas très différent des autres : la même odeur âcre de la sueur et du désir mêlés, les mêmes caresses sur les seins et le ventre, les mêmes gestes pour la forcer à se courber et lui mettre la bite dans la chatte, la même vibration au moment de la jouissance…

Sur la coursive, on se bousculait au hublot pour voir le blanc aux cheveux blonds forniquer avec la jeune noire. Le pantalon tombé sur les chevilles, il la tenait par les hanches et gardait le regard baissé sur le bas de son ventre, sur le spectacle de sa queue pâle coulissant entre les fesses marron de sa compagne de passage… Il y eut même des applaudissements et des youyous moqueurs lorsqu’il banda tous ses muscles pour s’enfoncer au plus profond et lâcher son sperme slave dans la chaleur intense du vagin cap-verdien.

 

Ce fut ainsi que fut conçue Flora, du moins ainsi que le raconta plus tard la jeune maman après qu’elle eut mis au monde, dans un dispensaire des faubourgs de Dakar, une ravissante petite métisse à la peau cannelle et aux cheveux bouclés avec de surprenants reflets dorés. 

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 8 novembre 2017 3 08 /11 /Nov /2017 08:00

"Les masques de sommeil", chapitre 7

mds19Quand le groupe se fut un peu éloigné dans la seconde allée, Anne abandonna toute retenue. Certains de ne plus être importunés ou découverts, ils entreprirent de baiser. Les deux mecs ouvrirent leur pantalon et libérèrent leurs bites bien bandantes dont Anne se saisit avec autorité. Le grand blond lui avait déboutonné sa robe et sorti ses seins bien ronds et fermes dont il suçait les mamelons ; quant au brun trapu, il avait retroussé la robe jusqu'au nombril, lui avait écarté les cuisses et lui malaxait la moule. Quand elle ne fermait pas les yeux de plaisir, Anne me regardait avec un sourire extatique sur les lèvres, un sourire que je ne lui avais jamais vu, un sourire heureux...

Le grand blond abandonna ses seins pour lui rouler une pelle. Anne se renversa en arrière et ouvrit les cuisses en grand. Le second partenaire comprit l'invitation, s'agenouilla entre les jambes ouvertes d'Anne et se pencha en avant pour lui brouter la motte et lui lécher la vulve. Au tremblement convulsif de ses cuisses, je sus qu'elle était saisie d'un premier orgasme qui la parcourut de la tête aux pieds.

Dans l'autre allée, le groupe de visiteurs approchait des derniers panneaux. ils était temps d'en finir.  mds19-2

Alors, oubliant toute prudence, le grand blond baissa son pantalon jusqu'aux chevilles, s'assit sur le gradin et invita Anne à le chevaucher. Elle l'enjamba, saisit sa bite à pleine main et se l'enfonça dans la chatte tout en lui présentant ses seins à sucer et à peloter. Ce faisant, elle offrait son cul au brun trapu qui vint s'agenouiller derrière elle, la queue en garde, la saisit par les hanches et la prit en levrette. Prise en sandwich entre les deux mâles, Anne ne tarda pas à émettre des gémissements, des soupirs puis de petits miaulements de chatte en chaleur qui résonnèrent dans la vaste galerie baignée de pénombre. Respectueux du caractère sacré des lieux, ses deux baiseurs la besognaient en silence. Mes yeux s'étant accoutumés à la semi obscurité, je ne perdais rien de leurs activités lubriques. J'en avais les larmes aux yeux, pas des larmes de dépit ou de souffrance, mais des larmes de joie. La vue de ma compagne en train de copuler avec deux inconnus me procurait une indicible sensation de bonheur, une émotion pure proche de l'extase mystique. Pendant ce temps le guide achevait la visite avec la naissance de la Nouvelle Jérusalem. Pour Anne, ce fut aussi l'apothéose : les deux mâles redoublèrent d'ardeur et l'expédièrent directement au  Septième Ciel. Ils se retirèrent la laissant pantelante, le ventre et les fesses à l'air, débraillée et repue. Ils remirent leurs pantalons et s'éloignèrent dans la direction de la porte d'entrée, là-bas, tout au fond de la galerie. Restée seule, Anne se rajusta tant bien que mal, récupéra son sac à main et me rejoignit d'un pas mal assuré. Elle me saisit par le bras comme pour reprendre contact avec le réel.

— Tu n'as pas été très prudente, dis-je tout bas. On aurait pu vous surprendre. Imagine que de nouveaux visiteurs soient arrivés !

— Aucun risque ! dit-elle d'une voix féline.

— Ah oui ? Et Pourquoi ça?

— Parce que les deux gars font partie du service de sécurité. Ce sont eux qui ouvrent les portes et contrôlent l'entrée des visiteurs.

Pour prévenir de nouvelles objections, elle me déposa un baiser humide sur les lèvres et me demanda :

— C'était intéressant ? Tu me raconteras ?

mds17Plus tard, dans une des tours du château, je l'attirai dans une petite pièce isolée et dans l'embrasure d'une haute et étroite fenêtre qui donnait sur la ville, je glissai ma main sous sa robe, palpai sa vulve dégoulinante de sperme. Fou de désir, je sortis ma bite en rut et l'insinuai dans sa fente gluante. La simple idée de plonger ma queue dans le creuset où macéraient sa mouillure et le foutre des inconnus, de baratter la mixture pour en faire du beurre lubrique, tout ça me rendait dingue. Alors que je pistonnais son vagin saturé de viscosités, je lui demandai :

— Celui qui t'a prise par derrière, il te l'a mise dans le cul ou dans le vagin à côté de celle du grand blond ?

— Qu'est-ce qui t'aurait fait le plus plaisir ?

— Je ne sais pas...

— Alors, imagine ce que tu veux... Ce sera la vérité !

Ces derniers mots m'ont rendu éperdument amoureux et j'ai balancé mes giclées de foutre dans la mélasse marécageuse de son vagin.

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Epilogue.

C'est la fin de l'été. Samedi prochain, nous allons à un concert de hard-rock au Zénith. Anne a préféré prendre des places dans la fosse plutôt que des places numérotées et assises dans les gradins.

— On sera tout près de la scène, a-t-elle dit pour me convaincre. C'est plus chaleureux, on communie vraiment avec le groupe et aussi avec le public. !

Je veux bien la croire, surtout si elle y va cul nu sous sa jupe trop courte.

 

 

© Michel Koppera, mai 2017

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 6 novembre 2017 1 06 /11 /Nov /2017 08:00

"Les masques de sommeil", chapitre 6

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mds13Au retour des beaux jours, nous avons profité de quelques jours de RTT pour découvrir le Val de Loire avant le grand rush estival. Notre périple nous amena à faire étape à Angers où nous devions visiter le château et surtout découvrir la célèbre Tapisserie de l'Apocalypse.

Anne offrait volontiers sa peau encore pâle aux caresses du soleil et j'en profitais pour la prendre en photo dans des poses impudiques. Ainsi dans les encoignures des remparts du château, à l'abri des regards indiscrets, Anne retroussait sa jupe, écartait les cuisses pour que je photographie sa chatte aux lèvres humides et tuméfiées de désir.

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Afin de mieux apprécier la Tapisserie de l'Apocalypse, nous avions opté pour une visite guidée qui devait durer près de deux heures. Nous étions un groupe d'une quarantaine de touristes, majoritairement étrangers, à suivre pas à pas un guide à la voix puissante et au verbe intarissable. La salle où était exposée la tapisserie était entièrement plongée dans la pénombre . Seule une lumière blafarde éclairait la tapisserie afin de la protéger des méfaits des UV. Les flashes étaient formellement interdits. La galerie en forme de L majuscule était immense, haute de plafond. On suivait une large allée centrale avec à gauche la tapisserie et à droite des rangées de gradins appuyés au mur de pierre pour avoir une meilleure vue de l'ensemble de l'oeuvre. Les lieux étaient empreints de solennité. Les propos du guide étaient si intéressants et passionnés que dès les premiers instants, je me laissai envoûter par la magie des images. Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure, alors que le guide donnait quelques explications en anglais à des touristes américains que je me rendis compte qu'Anne n'était plus à mes côtés. Je la cherchai du regard : elle n'était pas dans le groupe agglutiné autour du guide. Je me suis écarté et je l'ai enfin vue, à une dizaine de mètres en arrière, assise tout en haut des gradins. Je sus que c'était elle à sa robe blanche qui faisait comme une tache de lumière dans la pénombre épaisse de la galerie. Elle n'était pas seule mais en compagnie de deux personnes. Au fur et à mesure que je m'approchais, je les distinguais mieux. C'étaient deux hommes : un grand blond qui lui parlait à l'oreille et un autre plus trapu aux cheveux bruns qui me tournait le dos.

mds16Anne me vit approcher. Je croisai furtivement son regard. D'un simple signe de tête, elle me fit comprendre qu'elle était désolée mais aussi que je ne devais surtout pas intervenir. je m'immobilisai donc à quelques mètres du trio, incapable de détacher mon regard de ce qu'ils étaient en train de faire. Le grand blond qui lui parlait à l'oreille avait la main plongée dans l'échancrure de sa robe et lui pelotait les seins ; celui qui me tournait le dos avait carrément glissé sa main sous sa robe entre ses cuisses ouvertes et lui caressait la chatte. Anne avait les yeux dans la vague. Je ne voyais pas ses mains, peut-être était-elle en train de leur masser la queue.

Malgré mon silence et mon immobilisme, les deux compères ne tardèrent pas à deviner ma présence. Ils m'observèrent attentivement. Sans doute me prirent-ils pour un voyeur, aussi pour s'assurer de ma tacite complicité, le brun trapu retroussa la robe d'Anne, lui écarta d'autorité les cuisses pour me montrer qu'elle ne portait pas de culotte et que sa chatte poilue était bien béante et humide. Je ne savais trop quelle attitude adopter, hésitant entre rester là à les regarder faire ou rejoindre le groupe qui suivait le guide. Finalement, je suis resté à mi-chemin, écoutant d'une oreille les commentaires du guide et surveillant du coin de l'oeil ce qui se passait dans la pénombre des gradins. Je m'étais placé de telle façon que mon corps dissimule autant que possible les agissements coupables du trio.

Lorsque le groupe de visiteurs s'engagea dans la seconde allée, perpendiculaire à la première moitié de la tapisserie, Anne et ses deux compagnons se trouvèrent de fait hors de portée des regards indiscrets et purent donner libre cours à leur frénésie libidineuse. Quant à moi, je demeurai debout dans l'angle, position stratégique d'où je pouvais les regarder faire sans cesser d'écouter les explications du guide où il était question des sept cavaliers de l'Apocalypse, de l'éternel combat entre le bien et le mal, des manoeuvres de séduction de Satan, de la puissance maléfique de la Bête et d'une certaine prostituée dont j'associai mentalement l'image à celle d'Anne, ce qui me procura une agréable sensation.

 à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 3 novembre 2017 5 03 /11 /Nov /2017 08:00

" Les masques de sommeil" chapitre 5

Les mois qui suivirent furent relativement calmes. L'évocation du Tour de France ou même un simple reportage télévisé sur un champion cycliste suffisait à réveiller la libido d'Anne. Elle trémoussait du postérieur et se laissait volontiers prendre debout en levrette tout en proférant des obscénités vélocipédiques.

Un vendredi soir d'octobre où l'été jouait les prolongations, nous sommes allés au ciné voir Gravity. Les embouteillages et les difficultés de stationnement firent que lorsque nous sommes entrés dans la salle déjà plongée dans l'obscurité le film allait commencer. Nous nous sommes faufilés en toute hâte dans une des rangées du côté où il restait quelques places libres. Sans attendre, on a chaussé nos lunettes 3D pour plonger dans le vide intersidéral.

mds12Cela faisait presque une heure que Sandra Bullock luttait pour sa survie dans l'espace lorsque je pressentis qu'il se passait quelque chose d'insolite à ma droite, du côté d'Anne. Prudemment, j'ai ôté mes lunettes 3D pour voir ce qu'il en était.  Toutes les têtes des spectateurs étaient tournées vers le grand écran, comme hypnotisées par le cosmos. Même Anne n'en perdait pas une image ainsi que son voisin de droite, dernier de la rangée, l'épaule collée contre le mur. Sauf que Anne qui était venue en petite robe bleue à pois fermée par une série de boutons sur le devant avait posé sa jambe droite sur l'accoudoir de son voisin, ce qui lui écartait les jambes avec obscénité. Les trois derniers boutons de sa robe étaient défaits si bien que la peau nue de ses cuisses encore hâlées était découverte jusqu'à sa petite culotte de coton dans laquelle son voisin avait glissé sa main gauche. Elle était en train de se faire branler ! Non contente de livrer son intimité à des doigts inconnus, de sa main droite elle tenait fermement la bite raide de son voisin et l'astiquait voluptueusement. Sans détourner leurs regards de l'écran, sans le moindre mouvement de tête qui aurait pu les trahir, ils se donnaient du plaisir. Seules les lèvres entrouvertes d'Anne laissaient deviner son excitation ainsi que d'imperceptibles ondulations du bassin et tressaillements des cuisses. Le film ne m'intéressait plus ! Sans un mot, sans un geste, j'étais l'unique spectateur d'un spectacle inédit. En tendant l'oreille, en faisant abstraction de la bande son du film, je finis par entendre distinctement le clapotis des doigts de l'inconnu fouillant le vagin visqueux de ma compagne. Il y mettait au moins trois doigts. Elle s'enfonça un peu dans son fauteuil pour lui faciliter la tâche et se pénétrer plus profondément. À force de se faire triturer la vulve, elle finit par jouir, mais sans un soupir, sans un râle, sans un  soubresaut. Elle se mordit les lèvres et retint son souffle. Mais elle n'en cessa pas pour autant de branler son voisin et l'encouragea d'un balancement des hanches à reprendre sans tarder le va-et-vient de ses doigts dans son ventre. Je bandais aussi, indiciblement heureux. Tout aussi impassible et immobile qu'Anne, l'inconnu éjacula avec force. Son foutre épais jaillit en longues giclées qui s'écrasèrent sur le dossier de velours rouge du fauteuil de devant. Après un second orgasme, Anne le lâcha enfin. Il retira sa main de sa petite culotte. Elle dégagea sa jambe, resserra les cuisses et reboutonna sa robe. Il rangea sa queue ramollie dans son pantalon, comme s'il ne s'était rien passé... Je remis mes lunettes 3D et tentai de m'intéresser à la fin du film. En vain.mds11

Sur la route du retour je me suis permis de lui demander ce qu'elle avait pensé du film.

— Super ! dit-elle enthousiaste. Surtout pour les effets spéciaux en 3D ! Je m'y croyais vraiment. Pas toi ?

J'ai approuvé avec cependant quelques réserves sur des longueurs dans certaines séquences.

— Moi, je n'ai pas vu le temps passer. C'était trop bien, j'ai tout aimé !

Ce fut tout. Pour rien au monde je ne lui aurais confessé que j'avais tout vu. Mon silence valait absolution. C'était beaucoup mieux comme ça. Je venais de découvrir un pan secret de sa personnalité, comme une pièce inconnue dans une maison pourtant familière dont la porte se serait entrouverte le temps d'une soirée.

Je crus naïvement qu'Anne chercherait à renouveler l'expérience mais, lorsque je lui proposai quelques semaines plus tard d'aller au cinéma voir un film en 3D, elle ne parut pas du tout emballée, arguant des mauvaises critiques du film et finalement déclina l'invitation. En fait, Anne ne programmait rien, elle se laissait guider par les circonstances, la convergence du hasard et de ses envies.

Nous avons donc repris nos jeux avec nos masques de sommeil qui nous permettaient de donner libre cours à nos fantasmes. Ainsi, lorsque je caressais et branlais sa chatte poilue pouvait-elle s'imaginer que c'était les doigts de l'inconnu du cinéma qui fouillaient sa vulve et que c'était sa queue raide qu'elle tenait à pleine main.

Ainsi passèrent les mois d'hiver en confidences perverses, en jeux de rôles et en fornications apaisantes.

 à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 1 novembre 2017 3 01 /11 /Nov /2017 08:00

"Les masques de sommeil", chapitre 4

mds7

Le 10 juillet, l'étape du Tour de France arriva dans notre ville. Pour ne rien perdre mds8du final, la foule s'était massée tout au long du dernier kilomètre derrière les barrières métalliques. Il faisait chaud et les spectateurs étaient venus en short ou en pantacourt, les spectatrices en jupe de coton et t.shirt moulant. Désireuse de ne rien manquer du spectacle, Anne était parvenue à se faufiler au premier rang. Moi, plus grand, j'étais resté à l'arrière. Je la surveillais du coin de l'œil. Elle s'était insérée au milieu d'une famille avec trois enfants turbulents qui braillaient sous le regard impavide de leurs parents dans le genre beaufs pur jus. Au passage des premiers motards annonçant l'arrivée prochaine des échappés et du peloton lancé à leur poursuite, il y eut comme un nouveau tassement de la foule agglutinée derrière les barrières métalliques. Tous les visages étaient tournés vers le virage d'où surgiraient les champions. Précédés d'un concert de sirènes et de motos, les trois échappés passèrent en trombe sous les encouragements hystériques des spectateurs. Moins d'une minute plus tard, ce fut le tour du peloton lancé à toute allure, torrent multicolore charriant un lourd parfum d'huile de massage camphrée. Puis vinrent les lâchés, les estropiés, encouragés avec autant de ferveur que les premiers. Tout cela dura un petit quart d'heure de folie populaire. Enfin, la foule se délita et reprit le chemin des parkings. Quand  Anne me rejoignit, elle avait les joues toutes rouges.

— Alors, t'as tout vu ? lui ai-je demandé.mds7-1

— Oui, c'était très bien, vraiment très bien.

Mais à peine assise dans la voiture, elle a pris ma main et l'a glissée sous sa jupe de coton, entre ses jambes écartées. Quelle surprise ! Sa petite culotte et l'intérieur de ses cuisses étaient engluées de sperme à peine refroidi, un foutre épais et poisseux.

— On dirait que le Frotteur a retrouvé ma trace et que ce n'est pas pour te déplaire, dit-elle en posant sa main sur mon bermuda soudain trop étroit pour ma bite en rut. Allez, mets le moteur en marche, j'ai hâte d'être rentrée à la maison pour que tu me baises un bon coup. Ce salaud m'a mis le feu au cul !

 à suivre...

mds9

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 30 octobre 2017 1 30 /10 /Oct /2017 08:00

"Les masques de sommeil", chapitre 3

mds5À dater de ce jour, l'inconnu du métro qu'on appelait entre nous "le Frotteur" devint un partenaire virtuel de notre couple amoureux. Pour aguicher le Frotteur, Anne renouvela sa garde-robe : les robes et les jupes se firent plus courtes, les dessous plus légers et ajourés. Elle se mit à porter des bas avec porte-jarretelles qui lui donnaient des allures de salope intégrale. De même qu'elle ourlait ses lèvres de gloss rouge sang pour me tailler des pipes, elle accordait plus de soin à sa silhouette, se faisant belle de nuit pour séduire ses deux hommes : le Frotteur et moi.

Toujours sous prétexte d'entretenir le désir du Frotteur, Anne finit par accepter que je la prenne en photo dans des poses sexy. Au début, les photos furent plutôt sages : elle posait dans le style glamour qui mettait en valeur ses longues jambes, le galbe de ses hanches et sa chevelure soyeuse. mais à force de persuasion, elle se dénuda petit à petit, découvrit ses seins, décroisa les jambes et écarta les cuisses de plus en plus, jusqu'à exhiber son sexe poilu et même l'ouvrir à deux mains afin d'en dévoiler les plus intimes replis. Elle montrait volontiers son cul et se masturbait sans pudeur devant l'objectif. Dans les premiers temps, elle exigea que son visage n'apparaisse pas sur les photos mais elle finit par se laisser convaincre de poser à visage découvert. Les premières séances photo eurent pour cadre notre salon ou notre chambre à coucher puis, avec le printemps, Anne se laissa photographier en extérieur lors de nos escapades touristiques ou de nos promenades dominicales en forêt. À chaque fois, je lui disais d'imaginer que le Frotteur était caché quelque part en train de l'observer, qu'il attendait qu'elle le rende fou de désir pour se montrer. Elle se prenait tellement au jeu que sa vulve en était toute luisante de mouillure et que ses mamelons devenaient aussi durs que des framboises.  mds6

La sexologue fut ravie de constater que notre libido était sur la bonne voie même si nous avions convenu d'un commun accord de lui taire le rôle du Frotteur dans l'intimité de notre couple.

Cependant, il manquait quelque chose à mon bonheur, sans encore être capable de clairement identifier ce manque.

 à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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