inédits

Mercredi 24 mai 2017 3 24 /05 /Mai /2017 08:00

"Concertino", 3ème partie

Le dimanche matin, Martine dut cacher son soulagement quand elle apprit qu'Alexandre Meyer devait retourner pendant quelques heures au colloque pour y rencontrer des confrères espagnols. Elle ne fit donc que croiser leur hôte dans la cuisine, le temps d'un rapide petit déjeuner ponctué des formules de politesse d'usage. Elle passa le reste de la matinée à préparer le déjeuner. Elle avait prévu des langoustines suivies d'un carré d'agneau - c'était la saison - puis pour terminer un far aux pruneaux. Dominique s'occuperait du vin à leur retour.  Tout en s'affairant aux fourneaux, elle pensa au malaise qui s'était emparé d'elle quand elle s'était de nouveau trouvée en présence de leur invité. Elle s'efforça de dissiper son angoisse à grand renfort de court-bouillon, d'oeufs, de farine et de robot multifonctions.

Les deux hommes ne furent de retour que vers 13 heures. On passa sans tarder à table. Dehors, il faisait presque beau et Dominique avait déjà projeté de faire avec Alexandre le tour du propriétaire, c'est à dire des deux hectares de pelouse, de bosquets et de vergers qui entouraient le manoir. Martine se sentait rassurée par la présence de son mari et se contenta de faire le service et de les écouter converser entre mâles dominants. Elle évitait de croiser le regard d'Alexandre Meyer et, dès qu'elle le pouvait, trouvait refuge dans la cuisine.

concertino5Mais le repas prit fin.

— On va faire un tour dans le parc, lui dit Dominique en reposant sa tasse de café. Tu pourras montrer ton massif de rhododendrons et tes rosiers à Alexandre. Ça l'intéresse.

Elle ne pouvait pas dire non.

Dans la douceur de l'après-midi de printemps, ils parcoururent le domaine de long en large. Martine parla avec une fierté naïve de ses fleurs, Dominique de ses pommiers. Alexandre les écoutait en hochant la tête, comme s'il comprenait. À un moment, ils firent halte sur le pont de pierre enjambant la rivière qui traversait le domaine, pour tenter d'apercevoir d'hypothétiques truites. Ils étaient tous les trois penchés au-dessus de l'eau, Martine entre les deux hommes. Et alors que Dominique expliquait à Alexandre la différence entre les truites arc-en-ciel et les truites fario, Martine sentit une main chaude lui caresser le creux des reins et lui palper les fesses à travers le tissu de son jean. Un rapide coup d'œil à sa droite suffit à confirmer ce qu'elle savait déjà : ce n'était pas Dominique qui lui mettait la main au cul - il était accoudé des deux bras sur le parapet - mais bien Alexandre Meyer. Cependant, au lieu de s'éloigner ou de repousser la main baladeuse, elle se cambra un peu et écarta insensiblement les cuisses pour sonner libre accès à sa fourche qu'elle sentit devenir toute moite. Imperturbable, Alexandre continuait de poser des questions sur les différences entre les deux variétés de truites, leur alimentation et leurs mœurs, pour le plus grand plaisir de Dominique, intarissable de connaissance et d'anecdotes piscicoles. Martine n'entendait plus rien, elle n'écoutait plus que le langage muet de la main qui s'était glissée profondément entre ses fesses et lui massait fermement la raie culière à travers le tissu. Elle se sentait paralysée par la honte et le désir.

Il fallut néanmoins poursuivre la visite du parc. À l'étape suivante, ce fut à Martine de parler. Ils s'étaient arrêtés devant l'impressionnant massif de rhododendrons, si épais qu'il formait comme un bosquet sous lequel s'enfonçait une sorte d'étroit tunnel sombre et frais. Tout au bout, on apercevait la sortie de la tonnelle de verdure qui donnait sur la pelouse éclaboussée de lumière. Martine stoppa devant l'entrée pour parler des rhododendrons, puis quand elle eut fini, Dominique s'engagea le premier dans le tunnel, Martine et Alexandre lui emboîtèrent le pas. La fraîcheur végétale  leur tomba sur les épaules comme un châle. Alors, Alexandre dans un geste protecteur et bienveillant, passa son bras droit autour du cou de Martine qui se laissa aller contre lui, comme attirée par la chaleur de son corps si grand, si fort. Tout en marchant, dans la pénombre complice du tunnel des frondaisons, il glissa sa main dans l'échancrure de son pull de laine et s'empara de son sein droit, le pelota doucement et se saisit entre le pouce et l'index de son mamelon qu'il tritura avec dextérité. Martine se sentit flageoler sur ses jambes, comme prise d'ébriété. Peut-être averti par le silence, Dominique se retourna et il vit tout. Malgré la semi-obscurité, il les vit serrés l'un contre l'autre, il vit le bras d'Alexandre passé autour du cou de Martine, il devina sa main qui disparaissait dans l'échancrure du pull, il vit le visage livide et le regard trouble de sa femme. Il marqua un temps d'arrêt, Alexandre ne retira pas sa main. Alors, Dominique se remit en marche comme si de rien n'était. Quand ils débouchèrent dans la lumière aveuglante du soleil, Alexandre retira sa main, s'écarta de Martine et la promenade put reprendre son cours normal.concertino5-1

De retour au manoir, alors que Martine encore bouleversée était allée préparer un thé, Dominique vint la trouver dans la cuisine pour lui parler. Elle s'attendait à tout sauf à ce qu'il lui proposa à voix basse :

— Si tu en as envie, fais-le. Mais je te demande juste de ne pas rester seule avec lui. Je veux être là, à vos côtés et assister à tout.

Elle le regarda, médusée.

— Faire ça devant toi ! Tu te rends compte de ce que tu viens de me dire ?

Il ne répondit pas mais elle lut dans ses yeux qu'il parlait sérieusement.

— Laisse-moi m'occuper du thé, dit-il. Profites-en pour monter te changer... Je devrais plutôt dire "te mettre en tenue". Pendant ce temps-là, je vais allumer du feu dans la cheminée, ce sera plus chaleureux...

à suivre...

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 17 mai 2017 3 17 /05 /Mai /2017 08:00

"Concertino" 2ème partie

Dans les jours qui suivirent, Dominique consacra presque tout son temps à la préparation de son intervention au colloque de dermatologie. Il passa des heures sur internet, dans la lecture des revues spécialisées et des brochures économiques. Il en négligea Martine, partant tôt le matin, rentrant très tard le soir, la laissant seule au manoir où elle jouait à la maîtresse du logis dans les pièces vides et le parc en fleurs.

Cependant, le jeudi précédant l'ouverture du colloque, quand il revint du bureau, Dominique eut la surprise de la trouver au téléphone, un carnet à la main, en train de prendre des notes. Après qu'elle eut raccroché, elle lui demanda :

concertino4-1— Tu as déjà entendu parler d'Alexandre Meyer ?

— Non. Je devrais le connaître ?

— Pas vraiment. C'est un des meilleurs spécialistes de la greffe de peau.

— Alors, il va participer au colloque, c'est ça ?

— Exactement ! Mais sa venue n'était pas programmée. Ça s'est décidé au dernier moment. Il vient de Nancy et les organisateurs du colloque ont dû lui trouver en urgence un hébergement pour deux nuits. Tous les hôtels de Quimper et des environs affichent complet. Alors, comme ce Docteur Meyer apprécie la campagne et les vieilles pierres, on nous demande d'être ses hôtes pour le week-end.

— Qu'est-ce que tu leur as répondu ?

— Oui... Que voulais-tu que je puisse leur répondre d'autre ?

En naviguant sur le net, ils apprirent qu'Alexandre Meyer avait 53 ans, avait été formé à la faculté de Médecine de Strasbourg et s'était ensuite spécialisé dans la greffe de peau, plus particulièrement des grands brûlés. En résumé, c'était un ponte. Il y avait aussi quelques photos où il apparaissait entouré de collaborateurs ou d'assistants en blouse blanche. C'était un homme de grande taille, aux cheveux bruns, à la mâchoire volontaire et dont l'allure inspirait le respect. Ils ne trouvèrent aucune information  sur sa vie privée.

— Est-ce qu'ils t'ont précisé s'il viendrait seul ? demanda Dominique à sa femme.

— Non, on m'a juste parlé de lui, pas d'une autre personne susceptible de l'accompagner. Je crois que je vais lui préparer la chambre bleue...

 

Le docteur Alexandre Meyer arriva le samedi matin par le TGV en provenance de Paris. Comme Dominique était déjà pris par l'animation de sa commission, ce fut Martine qui se chargea d'aller l'accueillir à la gare de Quimper, de l'emmener au manoir où il déposa ses bagages dans sa chambre et de l'accompagner ensuite au colloque où il fut aussitôt l'objet de tous les égards dus à sa renommée. Martine le suivit de loin, écouta ses prises de parole en public, éprouva comme chacun une admiration respectueuse  pour l'homme de science mais aussi une angoisse sourde. Certes, la personne était brillante, pleine de charme. Sa voix était grave, très persuasive, sans aucune note d'agressivité ou de vanité. Néanmoins, au-delà des mots et des sourires convenus, Martine pressentit une sorte de force animale tapie dans l'ombre, prête à bondir et à dépecer sa proie. De toute évidence, Alexandre Meyer était un  redoutable prédateur.

Le samedi soir, Alexandre Meyer participa au dîner officiel du colloque, dîner où fut également convié Dominique. Martine s'en revint donc seule au manoir et n'en fut pas mécontente.

Les deux hommes ne rentrèrent que tard dans la nuit. Martine dormait mais son mari la réveilla pour lui raconter sa journée. Elle l'écouta à travers les brumes ensommeillées de son esprit vagabond. Elle ne se montra vraiment attentive que lorsqu'il lui parla de son retour avec Alexandre Meyer, de leur conversation dans le taxi.

— Comment tu le trouves ? demanda-t-elle d'un ton qu'elle voulait anodin.

— Très sympathique et simple. Demain, il devrait passer la journée avec nous. Je pense qu'on pourrait l'inviter au restaurant. Qu'est-ce que tu en penses ?

— On verra ça demain matin... Pour l'instant, j'ai trop sommeil pour penser.

à suivre...

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 10 mai 2017 3 10 /05 /Mai /2017 08:00

"Concertino", nouvelle inédite, 1ère partie

Cette nouvelle candauliste a été écrite à la demande de Dominique qui m'en a fourni les principaux éléments du scénario ainsi que les illustrations.

L'annonce de la prochaine tenue d'un colloque européen de dermatologie à Quimper à la mi-avril n'avait même pas fait la une de Ouest France. La nouvelle avait été reléguée dans les pages régionales, entre le braquage raté d'un bureau de tabac et le compte-rendu d'un festival de musique traditionnelle dans les Côtes d'Armor. Pourtant, l'événement était d'importance : ce serait la première fois qu'une telle manifestation se tiendrait en province et surtout qu'elle réunirait quelques-uns des meilleurs spécialistes de la profession.

concertino1La compagnie d'assurances dont Dominique F* dirigeait l'une des agences était partenaire de l'organisation du colloque. Aussi, un lundi matin de mars, ne fut-il pas vraiment étonné  de voir débouler à l'agence le directeur de toute la région ouest venu tout spécialement de Nantes pour envisager quelle forme pourrait prendre la participation de la compagnie au fameux colloque.

— On a pensé à vous pour intervenir dans une des commissions du colloque, lança le directeur en prenant ses aises dans le fauteuil qui faisait face au bureau de Dominique.

— À moi ? Mais à quel titre ? Je n'y connais rien en dermatologie !

— En dermatologie non, mais en gestion de patrimoine, vous vous débrouillez plutôt bien... Vous pourriez animer la commission "Esthétique et optimisation fiscale".. Un discours bien ficelé, beaucoup de statistiques encourageantes et un peu d'humour... Qu'en dites-vous ?

— Pourquoi pas, même si l'intitulé de la commission ne manque pas de cynisme....

Le directeur se leva d'un bond et lui tendit la main.

— Alors, c'est d'accord ! Vous avez une petite quinzaine pour préparer le topo. On se revoit dans deux semaines au colloque.

Le soir même, quand Dominique annonça la nouvelle à son épouse Martine, celle-ci esquissa un sourire et le regarda d'un air mutin.

— Et de quoi comptes-tu parler ?

— Je n'y ai pas encore réfléchi...

— Tu pourrais leur suggérer de demander la prise en charge par la Sécu et les mutuelles des soins épilatoires au laser. Ça t'aurait évité de débourser plus de mille euros pour me faire épiler définitivement la chatte ! Sans parler de ce qu’ont coûté mon lifting et mes seins !concertino2

Il lui jeta à son tour un regard amusé. Elle était assise non loin de lui, dans le fauteuil de cuir fauve qui faisait face à la grande cheminée où dansaient les flammes. Elle se tenait un peu de profil et il la trouva plus belle que jamais.

Ils avaient tous les deux dépassé la soixantaine mais il l'aimait avec le même bonheur qu'aux premiers temps de leur rencontre vingt ans auparavant. Vêtue d'une jupe noire qui découvrait ses genoux, d'un chemisier façon léopard et de hautes bottes de cuir, elle était vraiment désirable. Entendre le mot "chatte" sortir de sa bouche aux lèvres discrètement ourlées de rouge carmin ne fit qu'attiser son envie de la posséder, là, maintenant, devant la cheminée, sur le carrelage... Il la mettrait à quatre pattes, lui retrousserait la jupe jusqu'au bas des reins, la débarrasserait de son collant, lui écarterait les cuisses et la prendrait en levrette comme le font les chiens... Mais il n'en fit rien : il était trop timide, trop sérieux. Il se contenta de la regarder avec plus d'intensité, comme s'il cherchait à lire le fond de ses pensées.

concertino3— Je plaisantais ! dit-elle en se levant pour aller remettre une bûche de hêtre dans le feu. Elle se pencha en avant ; ce mouvement remonta un peu sa jupe sur ses cuisses fines. Alors Dominique se dit qu'il avait vraiment de la chance....

Plus tard dans la nuit, alors qu'ils s'apprêtaient à se coucher, Martine glissa un CD dans la chaîne hifi et bientôt s'égrenèrent les premières notes du trio n° 3 opus 100 de Schubert. Dominique savait ce qui allait arriver. Une fois au lit, nus sur les draps, Martine vint coller son corps à celui de son mari. Il sentit ses cheveux glisser le long de son torse, de son ventre, puis les lèvres de Martine s'emparer de son sexe en érection. Elle lui tailla une pipe sensuelle au rythme langoureux de la mélodie de Schubert. Elle le suçait avec patience et méthode, lui caressait les couilles de ses doigts amoureux. Il parvint à se retenir. Quand la musique cessa, elle se coucha sur lui, les cuisses très écartées, attendant que la bite de Dominique vienne d'elle-même s'enfoncer dans son ventre, au plus profond. Elle l'engloutit jusqu'à la racine, le palpant avec les anneaux secrets de son vagin comme pour en extraire la substantifique moelle. À petites touches, il imprima un va-et-vient tout léger à son bassin, alors que Martine avait enfoui son visage au creux de son cou. Elle ne fut pas longue à jouir : sa vulve fut saisie de spasmes convulsifs, son anus palpita intensément comme un petit cœur en proie à l'émotion la plus vive. Elle n'émit qu'un faible gémissement prolongé, une sorte de râle venu du fond de sa poitrine et qu'elle tentait désespérément de refouler. Alors, il ne se retint plus et lui lâcha trois longues giclées de sperme en plein dans la matrice, dans l'obscurité huileuse de son ventre repu.concertino4

Pourtant, malgré la puissance libératrice de l'orgasme, il ressentit de nouveau au fond de lui comme un vide, quelque chose d'inavoué qui manquait à la plénitude de son bonheur.

à suivre...

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 13 mars 2017 1 13 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster", # 5

Effectivement, ce l’était. Marc me parla sans ambiguïté alors que nous étions seuls tous les deux, assis au bord du ruisseau : si je voulais aller plus loin avec Isabelle, il me faudrait accepter sa participation active.

- Toi ? Avec ta propre sœur !

- Ma sœur ne m’intéresse pas, dit-il en haussant les épaules. Tu ne comprends pas ? Si tu es d’accord, rendez-vous dans la grange, demain après-midi à trois heures…

pn7La semaine précédente, le foin pour l’hiver avait été rentré dans la grange si bien que l’air y était encore imprégné d’une puissante odeur d’herbe séchée au soleil. C’était aussi capiteux qu’un parfum de fleur tropicale. On se retrouva tous les trois, à l’abri des regards, juchés au sommet du tas de fourrage, juste sous les ardoises tièdes. Pour l’occasion, Isabelle avait mis une courte robe rouge. Alors qu’elle grimpait devant moi à l’échelle qui menait à notre repaire, j’avais entrevu la blancheur fugace de sa petite culotte.

Marc me fit asseoir entre eux deux. Comme nous restions là, empruntés par notre brutale promiscuité, Marc prit l’initiative.

- Qu’est-ce que vous attendez ? Embrassez-vous ! Touchez-vous !

 Je me penchai donc vers le visage d’Isabelle. Nos lèvres s’entrouvrirent, nos langues se rencontrèrent, nos salives se mêlèrent. Elle laissa ma main descendre le long de son cou, déboutonner le haut de sa robe et pétrir ses seins libres sous le tissu. Je ne pris pas garde à la main de Marc posée sur mon genou nu. Isabelle vrillait sa langue dans ma bouche avec volupté, son téton était ferme et grenu comme une mûre sauvage. Je la devinai en train d’écarter les jambes. Pendant ce temps, la main de Marc remontait ma cuisse. La poitrine à l’air, la robe relevée sur ses cuisses ouvertes, Isabelle se laissa tomber en arrière sur la couche de foin odorant. Elle m’abandonnait son ventre. Je bandais avec tellement d’ardeur que lorsque Marc ouvrit mon short et me libéra la bite, ce fut comme un soulagement. De la main gauche, je caressais le sexe dodu d’Isabelle à travers le coton de sa culotte blanche.

Au moment même où je glissais mes doigts sous l’élastique pour toucher la vulve d’Isabelle, Marc me prit en bouche. Je me souviens surtout du poids de sa tête posée sur mon ventre, de la caresse de ses cheveux  puis, plus tard, de la chaleur humide qui enveloppa ma bite. Mais rien ne pouvait me détourner de la chatte d’Isabelle maintenant offerte. Ses lèvres devinrent plus molles, sa salive plus abondante, huileuse et sucrée comme celle qui suintait de son sexe. Tout en me suçant, Marc se branlait. Portant les doigts à son clito, Isabelle se mit aussi à se caresser. Des années plus tard, j’ai vu des scènes comme celle-là, sur des gravures illustrant des œuvres grivoises du dix-huitième siècle, quand on disait encore le foutre ou gamahucher… Chacun de nous était sur son chemin à lui, à la recherche du bonheur de l’instant, de son propre accomplissement… Je crois que c’est moi qui ai joui le premier, lâchant tout dans la bouche de Marc, mais je m’imaginais dans la chatte d’Isabelle. Il avala mon sperme. Après, je ne me souviens plus très bien. Marc a éjaculé, c’est sûr ; il avait gardé ma bite dans sa bouche et je sentis d’accélérer le souffle brûlant de ses narines sur les poils de mon pubis. Quant à Isabelle, elle se branlait toujours, les bords de sa vulve étaient trempés… Peut-être a-t-elle fini par jouir elle aussi…

Pour le tout jeune adolescent que j’étais alors, il était difficile de rêver vacances plus exotiques. De ce jour, les promenades en forêt avec Marc et sa sœur devinrent très excitantes : la pénombre fraîche des épicéas était propice à nos attouchements, aux déshabillages, aux soupirs et aux jouissances redoublées… La profondeur de la forêt se fit complice de nos jeux interdits.pn9

Mais la cure thermale de cinq semaines s’acheva, notre aventure amoureuse aussi. L’année suivante, malgré mes vœux, mes parents louèrent une autre maison, plus modeste, dans un autre village. À ce jour, je ne sais pas ce que sont devenus Marc et Isabelle.

 

- Tu l’as baisée ? demanda Nadine en me donnant sa vulve à contempler.

- Non, elle était vierge.

- Tu aurais pu l’enculer !

- À cet âge-là, je ne savais même pas que ça pouvait se faire !

Nadine sourit. Je tenais fermement la bite de Daniel à la verticale. À genoux au-dessus de lui, Nadine se mit en position et je lui présentai l’engin de Daniel à l’entrée du vagin. Elle se l’enfila jusqu’aux couilles, se cambra au maximum. Des deux mains, Daniel lui écarta les fesses. Nadine tourna la tête vers moi.

 

- Michel, tu peux me la mettre dans le cul.  Tu l’as bien mérité !    

FIN

pn11     

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 10 mars 2017 5 10 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster" # 4

Cette histoire avait donné des idées lubriques à Nadine. Confortablement installée dans le fauteuil, elle me regardait astiquer le membre de son mec. Daniel avait les yeux dans le vague.

- Quand tu l’auras bien sucé, tu pourras me prendre par derrière… Ça te dirait ?

La perspective d’enculer Nadine était excitante. Cela faisait des mois que nous baisions tous les trois ensemble et pourtant, je n‘avais pas encore eu le bonheur de la sodomiser. Lorsqu’elle se faisait prendre en sandwich, c’était toujours Daniel qui avait les faveurs de son rectum. Pour s’excuser, elle disait qu’elle était habituée à sa queue fine, alors que mon engin plus épais lui faisait un peu peur. De son cul, je ne connaissais donc que l’amertume des plis sombres de sa boutonnière secrète où je dardais la langue, entre ses fesses écartelées.

La bite de Daniel avait une autre saveur, plus douce. Elle ne m’emplissait pas la bouche, je pouvais la caresser de la langue, tout autour, en suivant le bourrelet charnu à la base du gland, jusqu’à ce que je lui arrache une sorte de râle et que je sente comme un frisson lui rétracter la peau des couilles…

Cela me rappela l’été de mes quatorze ans, lors de mes premières vacances à la montagne.

 

C’était dans les Vosges, à quelques kilomètres de Plombières. Mon père y suivait une cure thermale. Il s’absentait toutes les matinées et l’après-midi, usé par la maladie, il faisait une longue sieste. Mes parents avaient loué une vaste maison bourgeoise, à l’écart du village, au bord d’un ruisseau. De l’autre côté de la route, il y avait une ferme avec une dizaine de vaches, des poules, un chien de berger. Alentour, ce n’étaient que prairies bordées de forêts épaisses et sombres. Ma mère avait fort à faire pour s’occuper de mon petit frère et de ma sœur qui portait encore des couches, si bien que j’étais livré à moi-même. C’était la première fois que je jouissais d’une si grande liberté et je ne savais trop qu’en faire. À l’exception des promenades en forêt où je n’étais guère rassuré de m’aventurer seul, les distractions étaient rares.

pn8Heureusement, les fermiers voisins avaient deux enfants : une fille de mon âge et un garçon d’un an son aîné. Elle s’appelait Isabelle, lui Marc. Je ne tardai pas à jeter mon dévolu sur Isabelle. Elle était solidement bâtie, avec des cuisses musculeuses et une paire de fesses à faire craquer son short, une poitrine comprimée dans des tee-shirts trop étroits, un visage rond aux cheveux coupés au carré, une bouche bien dessinée, des yeux noisette. Son frère lui ressemblait, en plus costaud. Il rêvait d’une carrière de sportif, athlète ou gymnaste, je ne me souviens pas exactement.

Isabelle se montra très sensible à mes avances. De toute évidence, elle était disposée à se laisser séduire. Au bout d’une semaine d’assiduités, j’avais déjà obtenu des regards entendus, des frôlements de doigts et un furtif baiser sur les lèvres. Tout s’annonçait pour le mieux. Mais lorsque je voulus poser les mains sur ses seins, Isabelle se déroba avec autorité.

- Pour ça, il faut que tu en parles à Marc.

- Comment ça ? Qu’est-ce que ton frère a à voir là-dedans ?

           - Il te le dira mieux que moi. C’est difficile à expliquer…

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 6 mars 2017 1 06 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster" # 3

pn5Nos relations auraient pu en rester là, mais Jacques avait apparemment été très satisfait de mes services, aussi usa-t-il d’un habile stratagème pour m’avoir sous la main. Comme les maisons du village étaient encore sous-équipées en installations sanitaires, la municipalité mettait à la disposition des habitants des douches publiques où l’on pouvait, moyennant une très modique contribution, profiter des bienfaits de l’eau chaude. Les enfants de l’école communale avaient droit à une douche hebdomadaire gratuite, ainsi que les joueurs du club de foot après les entraînements. À deux par cabine, fermant au verrou. Je ne sais comment Jacques s’y prit mais toujours est-il qu’il devint mon habituel partenaire de douche. Donc, pendant toute mon année scolaire, je passai chaque samedi après-midi un quart d’heure, nu sous la douche, avec Jacques qui était en classe de Certificat d’Etudes – études qui par ailleurs n’étaient pas son fort !

Dans les premiers temps, je me contentai de le branler, comme je l’avais déjà fait dans la grange. Mais, petit à petit, nous cherchâmes – je dis bien nous – à aller plus loin. Il m’apprit à lui masser les couilles, à lui glisser la main entre les cuisses pour lui caresser l’anus. De son côté, il me tripotait la queue qui maintenant bandait comme une grande, même si sa taille était encore plus que modeste et ses poils inexistants. Il prit l’habitude de se positionner derrière moi, de glisser sa bite enduite de savon entre mes cuisses serrées et d’aller et venir ainsi, jusqu’à jouir. Je n’oublierai jamais la sensation des spasmes de sa bite qui éjaculait, de la chaleur soudaine de son sperme sur la peau tendre de mes cuisses. Il nous arrivait aussi de faire ça assis sur le caillebotis de bois qui tapissait le fond du bac à douche. Je prenais place sur le ventre de Jacques, sa bite tendue à tout rompre jaillissait au bas de mon ventre, comme si ce membre souverain avait été le mien. Alors, je sentais les poils de son pubis qui me caressaient l’entrefesses… Je le branlais à deux mains, vigoureusement, sa bite battant la chamade à côté de la mienne.

Un jour, il me demanda de le sucer. J’étais un peu réticent. En fait, je crois me souvenir que je redoutais de mourir étouffé. Je fis néanmoins preuve de courage. Sa bite m’emplissait effectivement la bouche, mais le plaisir n’en fut que plus intense. Toujours poussé par l’instinct, je lui avais alors enfoncé un doigt dans le cul. Il avait joui dans ma bouche, à gros bouillons. Ça avait un goût aussi fade que l’odeur. J’avais tout recraché… Cela continua ainsi pendant des semaines. Jamais nous n’échangeâmes un mot tendre ou un baiser. C’était juste une relation physique, presque hygiénique. Une sorte de rite d’initiation.pn6

 

À la fin de l’année scolaire, tout cessa brusquement. Je partis en sixième au lycée de la ville voisine ; lui, en apprentissage, très loin. Nous nous perdîmes complètement de vue. J’appris par la suite qu’il s’était marié et avait eu des enfants. Je sais qu’il mourut prématurément d’un cancer… Il buvait et il se disait qu’il était devenu impotent. 

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 3 mars 2017 5 03 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster" # 2

pn3Daniel avait une belle queue, droite et élancée. Le gland en était bien dégagé et aussi luisant qu’un casque de pompier cramoisi. Il faut dire qu’elle sortait tout juste de la chatte de Nadine et qu’elle l’avait copieusement enduite de cyprine. Nadine ne boudait pas son plaisir.

- Tu peux lui caresser les couilles, me dit-elle. Il adore !

Lui non plus n’en perdait, si l’on peut dire, pas une goutte. Renversé sur le canapé, les cuisses ouvertes, il m’encourageait par d’amples mouvements du bassin. Les yeux grand ouverts, il me regardait opérer.

- On dirait que tu as fait ça toute ta vie ! plaisanta-t-il alors que je lui massais langoureusement la base renflée du gland.

Nadine mouillait. Sous ses doigts qui pataugeaient au bord de la vulve s’éleva un petit clapotis de plaisir.

- Michel, raconte-nous comment tu as appris.

 

Lorsque j’avais un peu plus de dix ans, mon grand copain de jeux, c’était Didier. Nous étions inséparables et passions le plus clair de notre temps ensemble à faire du vélo, battre la campagne, grimper aux arbres… Didier avait un grand frère, d’environ quinze ans, qui se prénommait Jacques. J’en garde le souvenir d’un grand garçon aux cheveux très noirs et courts, aux épais sourcils. Pour la bande de gamins du village, Jacques organisait parfois, dans une cabane au fond de la cour de leur maison, de petits spectacles de marionnettes qui nous enchantaient… Leurs parents habitaient assez loin de chez moi, un peu à l’écart du bourg.

Par un après-midi ensoleillé du mois d’août, je me rendis chez Didier pour nos jeux habituels, mais je trouvai porte close. Personne ! Je m’apprêtais à repartir lorsque je vis Jacques sortir d’une sorte de grange où leur père entreposait des outils, de la paille et où se trouvaient aussi des clapiers à lapins.

- Tu cherches Didi ? Il est parti à S** avec les parents. Ils ne rentreront pas avant six ou sept heures… T’as un moment ? Il y a des petits lapins qui viennent juste de sortir du nid, tu veux les voir ?pn4

La proposition était engageante : j’emboîtai le pas de Jacques. On entra dans la grange, il y faisait très sombre et chaud. Jacques  me montra les petits lapins, ils étaient vraiment mignons. Je m’apprêtais à m’en aller lorsque Jacques me retint par le bras et me dit à voix basse :

- Si tu veux, je peux te montrer quelque chose d’autre, quelque chose de secret… Mais il faut d’abord que tu promettes d’en parler à personne !

- C’est promis. Promis, juré !

 

Il m’entraîna alors tout au fond de la grange, vers le tas de paille. On s’y installa. Il me fit encore promettre de garder le secret, puis ouvrit son short, le baissa et me présenta sa bite en érection. C’était la première fois de ma courte vie que je voyais une si grosse queue, avec tous ses poils à la racine. J’étais aussi très impressionné par la taille de ses couilles et de son gland tuméfié. Comme je restais là, à regarder, Jacques me saisit la main et la posa sur son sexe. C’était chaud, tendu à l’extrême, vibrant comme un ressort. Presque naturellement, je commençai à le branler. Il me caressait la nuque et les cuisses. Il ne tarda pas à gémir. Inquiet, je retirai ma main : je craignais de lui avoir fait mal… Mais il me demanda de continuer, me dit de ne pas avoir peur, que je pouvais aller plus vite et plus fort. Quand il jouit, son sperme jaillit avec une force incroyable. Il y en eut une giclée qui me retomba sur la main. C’était presque brûlant. Je humai son odeur fade mais intense. Jacques m’expliqua complaisamment que c’était avec cette crème-là qu’on faisait les bébés en la mettant dans le ventre des femmes. Je ne fus pas du tout convaincu par ses explications.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 1 mars 2017 3 01 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster", nouvelle inédite qui devait figurer dans le recueil "Cortisone Climax" dont la parution était prévue en 2006 et qui ne vit jamais le jour... Projet abandonné par l'éditeur.

Pater Noster

pn1 - S’il te plaît, Michel, prends la bite de Daniel et suce-la. Fais ça pour moi, j’en ai tellement envie !

Nadine venait encore de gagner une partie au Trivial Pursuit. Et moi, bon dernier, j’avais hérité d’un gage. C’était très tard dans la nuit. Daniel s’est laissé aller à la renverse sur le canapé. Il bandait. Tout en me regardant droit dans les yeux, Nadine se caressait lentement le clitoris. Alors, de ma main droite, j’ai saisi le sexe raide et chaud de Daniel… D’étranges souvenirs me sont revenus en mémoire.

 

- Bonjour, mon petit Michel. Ça fait combien de temps que tu ne t’es pas confessé ?

- Un mois, monsieur le curé.

- Alors, il a dû s’en passer des choses depuis tout ce temps ! Raconte-moi tout. As-tu commis des péchés ?

- Oui, mon père. J’ai menti à maman : je lui ai fait croire que j’avais mal au ventre pour ne pas aller à l’école, parce que ce jour-là j’étais paresseux. J’ai aussi volé des cerises à l’épicerie, mais pas beaucoup, une petite poignée et elles étaient presque pourries… C’est tout.

- Tu es sûr de ne rien oublier ? Pas de pensées honteuses ?

Je me souviens de l’odeur de sa soutane, une sorte de parfum envoûtant où se mêlaient la naphtaline, l’encens et l’eau de Cologne… Assis à mes côtés, l’abbé C** me prenait par les épaules et se penchait vers moi.

- Parle, n’aie pas peur. Dieu t’écoute, Dieu est amour. Si tu es sincère, il te pardonnera… Alors, pas de pensées honteuses ?

Cela se passait en plein mois de juillet, dans une sorte de niche sombre aménagée en confessionnal sous l’escalier qui menait à l’estrade des grandes orgues. Juste la place pour deux chaises. On n’y tenait même pas debout. Un épais rideau de velours noir nous isolait de la nef. C’était un jeudi matin, jour de catéchisme. Dehors, il faisait grand soleil. Par contre, l’église était plongée dans une obscure fraîcheur. Assis sur les bancs face au maître autel, mes camarades attendaient leur tour.

- Si.

- Plusieurs fois ?

- Oui.

- Parle bas ! Seul l’homme de Dieu doit entendre tes paroles. Et tu te touches ?

Je sens encore son haleine et le souffle de sa voix, tout près de mon oreille, son front qui touchait ma tempe. Il m’enveloppait de son bras gauche passé sur mes épaules, ce bras qui me protégeait tout en me retenant prisonnier. Mes jambes nues étaient glacées.

- Oui, le soir dans mon lit. Je pense à des femmes nues…pn2

- As-tu une petite amie, une amoureuse ?

Il avait posé sa main chaude sur mon genou.

- Oui, elle s’appelle Marie.

- Et avec elle, tu fais des choses ?

- Oui, on joue au docteur : elle me montre son ventre, je lui montre le mien. On se touche aussi…

J’avais onze ans, il en avait peut-être trente, pas beaucoup plus. La chaleur de sa paume remontait ma cuisse. Je me souviens aussi du chapelet luisant de boutons serrés qui fermaient sa soutane, de haut en bas… Sauf cette échancrure où il guidait ma main docile, à la rencontre de sa bite en rut. Je m’en emparais presque instinctivement, sans aucune réticence. J’avais l’impression de toucher le corps caché de Jésus, ce membre invisible et sacré sous le pagne du Christ en croix. Je sentais sous mes doigts sa divine vibration. Qu’il était chaud, plein de vigueur ! L’abbé me caressait haut la cuisse, jusqu’aux couilles qu’il effleurait à peine à travers mon short en nylon. Je le branlais avec entrain sur toute la longueur, fouillant dans le taillis noir de ses poils pubiens, serrant le gland dans la bague de mes doigts. Son front se faisait plus pesant sur ma temps, sa voix plus étouffée encore.

- Mon petit Michel, il faut tout me dire… Dieu te pardonne car tu es innocent et pur. Continue Michel, ne t’arrête pas !

Alors il éjaculait dans l’intimité de sa soutane. Les soubresauts de sa jouissance palpitaient sous mes doigts. J’en devinais la force et l’irrésistible nécessité. Lorsque c’était terminé, il posait sa main droite sur mon front.

 

- Pars en paix, mon enfant. Je te donne l’absolution. Tu réciteras un Je vous salue Marie, en pénitence.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 16 septembre 2016 5 16 /09 /Sep /2016 08:00

"Black, blanc, beur", chapitre 10

Alors, Touré a retiré sa bite de ma bouche, Kévin a lâché mes tétons. Il est allé s'asseoir sur le canapé, la bite battant contre son ventre. Slimane a pris la direction des opérations :

-  Grimpe sur le canapé et mets-toi à genoux au-dessus de Kevin.

J'ai obéi. À peine en position en face de lui, Kevin a posé ses mains sur mes épaules pour me forcer descendre mon ventre à la rencontre de sa queue raide qui s'est tout naturellement enfoncée dans mon vagin jusqu'aux couilles; Une fois au fond, il a tendu la bouche pour jouer de nouveau avec mes mamelons.

- Cambre-toi mieux que ça, m'a dit Slimane en me donnant une petite claque sur les fesses. Ouvre bien ton cul.

black30-copie-1On y était. Le contact de son gland sur mon anus  m'a électrisée. Il ne m'a pas donné le temps de dire non. J'étais si ouverte et mouillée que c'est rentré tout seul... Juste une petite douleur et dans les secondes suivantes le bonheur absolu. J'étais comblée. Après quelques instants d'immobilité, ils se sont mis à bouger en alternance comme deux pistons parfaitement synchronisés : un qui rentre, l'autre qui se retire à chaque fois au bord de l'expulsion avant de mieux s'enfoncer de nouveau. Et moi, je me suis mise à jouir à flots continus, à jouir à en perdre la raison. À califourchon sur le canapé, Touré est venu compléter le tableau en me redonnant sa bite à sucer. Kevin et Slimane me labouraient en cadence. Je ne saurais dire lequel des deux a lâché son foutre en premier tant leurs deux bites me semblaient ne faire qu'un tout, appartenir à un même corps. J'ai fermé les yeux et savouré chaque seconde de cette extase pour la graver à jamais dans ma mémoire. Quand ils se sont retirés, j'avais le cul et le con dégoulinants de foutre. Écartelée sur le canapé froissé, j'ai pensé tristement : " C'est fini."

C'était sans compter sur le désir inassouvi de Touré. Il est venu se glisser entre mes cuisses ouvertes et m'a mis son énorme queue en main. Cette sensation a brusquement réveillé ma lubricité. Le tenant fermement, je l'ai attiré vers moi, vers ma vulve engluée de sperme.

- Baise-moi Touré, fais-moi jouir encore...black31-copie-1

Sa formidable bite s'est enfoncée dans mon vagin avec un gargouillis visqueux. Elle était si grosse, si épaisse que j'avais l'impression de me branler avec une aubergine. Mais c'était bon, incroyablement sensuel. Pour le remercier, tout en offrant ma bouche au baiser de ses lèvres épaisses, j'ai passé ma main derrière ses fesses à la recherche de sa splendide paire de couilles que j'ai caressées et massées avec tendresse. Ce geste peut-être nouveau pour lui a eu le don de lui donner encore plus de vigueur. Sa longue tige noire allait et venait dans mon con, m'arrachait des soupirs et des râles d'agonisante. Et j'ai recommencé à jouir, à en pleurer de joie... Quand Touré a éjaculé en moi, les soubresauts de sa queue  ont ébranlé mon utérus et fait naître une pluie de spasmes incontrôlés au fond de mes entrailles.

J'étais anéantie.

.../...

Une heure plus tard, de retour à la maison, j'ai consulté mon portable à la recherche de la fameuse vidéo que Touré avait filmée et que les trois compères avaient menacé d'envoyer à mes contacts. Aucune trace ! J'étais à la fois rassurée et déçue. Rassurée parce que Bertrand ne saurait jamais rien et déçue car j'aurais tant aimé me voir une dernière fois en cougar !

Le lundi suivant, je suis allée chez le garagiste pour qu'il répare mon pneu crevé. À ma grande surprise, lorsque je suis venue récupérer mon Audi, il m'a dit :

- Il n'était pas du tout crevé votre pneu, mais juste dégonflé. À tous les coups c'est l'œuvre de mauvais plaisantins ou de connards qui ont fait ça pour vous emmerder ! De nos jours, il faut s'étonner de rien !

FIN

© Michel Koppera, août 2016

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 15 septembre 2016 4 15 /09 /Sep /2016 08:00

"Black, blanc, beur", chapitre 9

black29J'ai fait quelques pas en avant et je me suis assise face au trio sur le bord de la table basse, les cuisses très écartées. Ils étaient si proches que je respirais l'odeur forte de leurs virilités en érection. Sans hésiter, j'ai tendu la main droite pour m'emparer de la queue de Touré. Mon dieu, elle était si grosse que ma main ne pouvait en faire le tour ! Tout en le branlant, je l'imaginais déjà dans ma bouche, dans ma chatte, dans mon... Non, cela semblait impossible !

- On ne m'a jamais sodomisée, dis-je en baissant les yeux à la manière d'une vierge effarouchée.

- Tu parles comme les profs ! Alors, comme ça t'es encore un peu pucelle. Ton mari ne t'a jamais enculée ?

- Non. Il a bien essayé deux fois, mais j'ai refusé.

- Ça te faisait mal ?

- Je ne sais pas. J'ai refusé, c'est tout, par peur et par principe. Il n'a pas insisté.

Pendant que je répondais à leur interrogatoire, je sentais la bite de Touré devenir de plus en plus dure dans ma main.

- Enlève ton soutif et ton string et mets-toi à quatre pattes sur la table, a dit Slimane. On va s'occuper sérieusement de ton cul.

J'ai obéi sans broncher. Je me faisais traiter comme une chienne et ça m'excitait. Venu s'agenouiller derrière moi, Slimane m'a écarté les fesses et reniflé la grande raie.

- Tu sens bon. Tu te parfumes aussi la touffe ?

- Oui... avec du Chanel n° 5.

- Putain, c'est classe !black30

Puis il s'est tu, laissant ses lèvres et sa langue s'exprimer à sa place. Il m'a d'abord léché longuement la fente puis sa bouche est montée plus haut, vers mon anus qu'il a commencé par noyer de salive avant d'y pointer sa langue qui s'est lentement enfoncée dans mon rectum. je ne suis cambrée pour m'ouvrir davantage. Quelle merveilleuse caresse ! Pourquoi aucun homme ne m'avait fait ça auparavant ?

Pendant ce temps, Kevin s'occupait de mes seins, de mes grosses loches qui pendaient comme des mamelles de vache laitière. La tête glissée sous mon buste, il me suçait les tétons comme pour me traire. Et puis, juste devant mon visage défait par le plaisir, il y avait la majestueuse bite circoncise de Touré qui attendait que j'ouvre la bouche pour s'y glisser comme dans un vagin. La vue de ses grosses couilles de taureau andalou m'ont rendue folle de désir. J'ai écarté les lèvres et la colonne de chair noire, chaude, vibrante, tendue comme un ressort s'est enfoncée dans ma bouche jusqu'à la luette. À partir de ce moment, j'ai totalement perdu le contrôle de mon corps et surtout de mon esprit.

J'ai pensé que j'étais en tenue de salope intégrale, à quatre pattes dans le salon d'un inconnu, en train de me faire téter les seins par un jeune de banlieue qui aurait pu être mon fils, de tailler une pipe à un black monté comme un âne en rut et de me faire lécher le cul par un Arabe. Nathalie Black-blanc-beur ! Plus j'essayais de visualiser la situation, à la manière d'un spectateur extérieur, plus je me dégoûtais moi-même et plus en même temps je désirais aller au bout de mes fantasmes, convaincue que c'était un moment unique qui ne se représenterait jamais plus. L'image de Bertrand ne traversa aussi l'esprit, le temps de me dire que j'aurais souhaité qu'il soit présent pour me voir prendre du plaisir, lui le mari modèle avec sa bite molle, sa petite bedaine et ses certitudes chef de famille...

black31La grosse queue de Touré m'emplissait la bouche au risque de m'étouffer. Je devais de temps en temps la ressortir pour reprendre haleine, Je lui léchais le gland, caressais la hampe avec la langue, la beurrais de salive et l'avalais de nouveau au plus profond. Entre mes fesses saturées de mouillure épaisse, la bouche et la langue de Slimane poursuivaient inlassablement leur œuvre pour apprivoiser mon cul, me dilater l'anus que je devinais toujours plus souple et consentant. Quant à la bouche de Kevin, elle accomplissait des merveilles au bout de mes seins, à mes mamelons que je sentais longs et gonflés comme de trayons de vache. J'aurais tant aimé lui donner la tétée comme à un nourrisson.

J'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais, cependant une fois encore, c'est Slimane qui a changé le cours des événements:

- Elle est prête, a-t-il dit en abandonnant mon cul.

à suivre...

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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