inédits

Samedi 19 mars 2016 6 19 /03 /Mars /2016 08:00

Suite des aventures de Mary en terre bordelaise...

"In vino veritas", chapitre 2

Lundi, premier jour.

Le matin du départ, Mary vérifia une dernière fois le contenu de sa valise. Après avoir consulté la météo qui annonçait une semaine de très beau temps sur le sud-ouest, elle remplaça ses pull-overs et ses pantalons par des robes de cotonnade légère et des débardeurs. Au dernier moment, sans bien savoir pourquoi, elle y ajouta furtivement un maillot de bain deux pièces, plusieurs paires de bas et deux porte-jarretelles en dentelle.

vino3Dans l'avion, elle relut une énième fois le programme de la semaine. Maintenant qu'elle était partie, sans raison valable ni possibilité de faire demi-tour, elle sentait monter en elle une réelle excitation tempérée par la très légère angoisse que lui procurait la solitude.

À l'aéroport de Mérignac, elle fut prise en charge par un chauffeur de grosse berline allemande qui l'emmena jusqu'à l'hôtel, Allée de Tourny, tout près de la Place des Quinconces. Un groom en livrée la précéda jusqu'au troisième étage, chambre 317. Tout en escamotant son pourboire, il lui rappela qu'elle était attendue dans la salle restaurant pour le dîner à partir de 20h 30. La chambre était spacieuse, le lit très large. Mary se dit qu'on pouvait y dormir confortablement à trois, sans se gêner... En attendant le dîner, elle prit une douche dans la vaste salle de bains au sol et aux murs carrelés de marbre, se regarda nue dans le grand miroir mural, se soupesa les seins à deux mains, se dit qu'elle aurait peut-être dû tailler l'épais buisson noir qui fleurissait en haut de ses cuisses, se trouva finalement plutôt belle, s'allongea sur le lit, alluma la télé, se caressa la chatte en toute innocence tout en regardant un documentaire sur le Grand Nord, se demanda comment elle allait s'habiller pour le dîner, puis s'endormit...

Au restaurant, elle fit la connaissance du Président du Syndicat, un petit homme jovial au charme compassé, venu accompagné de son épouse blonde décolorée. On lui présenta aussi Monsieur David Signac qui ferait office chauffeur-guide. C'était un homme d'une quarantaine d'années, plutôt stylé, aimable et attentionné, qui la mit immédiatement à l'aise. Ce n'était pas le cas du dernier convive !

- Je vous présente Monsieur Clément Dutertre, votre collègue de Normandie.

Mary le regarda et au premier coup d'œil il lui fut antipathique. Elle ne parvenait pas à se le représenter responsable du rayon Vins dans une grande surface. Le front bas, le regard gris et froid, la voix sombre, taillé comme un rugbyman, il avait plutôt l'allure d'un bûcheron ou d'un boucher. Oui, c'était cela : un boucher ! Sans doute à cause de ses mains, deux battoirs aux phalanges velues, des mains puissantes d'étrangleur. Tout en l'observant plus attentivement, Mary se remémora "Le Boucher", un film de Chabrol où Jean Yanne interprétait un boucher meurtrier. Elle fut parcourue d'un frisson. Cela n'enleva rien à la convivialité du dîner : les mets étaient raffinés et la conversation roulait sans encombre sur le mode policé, entre gens de bonne compagnie. À l'arrivée du plateau de fromages, Mary sentit sous la table, un pied se frotter au sien. La sagesse lui commandait de refuser l'avance, elle n'en fit rien. Encouragé, le pied indécent remonta lentement le long de son mollet, de la cheville à la saignée du genou et redescendit tout aussi lentement. Le petit jeu dura jusqu'au tiramisu. Elle chercha à lire sur le visage des convives à qui appartenait ce pied audacieux. Peine perdue ! Elle se laissa gagner par la langueur de la caresse. Puis, le pied baladeur se retira aussi mystérieusement qu'il s'était approché dans les coulisses de la nappe blanche.

De retour dans la solitude de la chambre 317, Mary se branla avec énergie, pressée soulager sa vulve toute moite de désir.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 16 mars 2016 3 16 /03 /Mars /2016 08:00

Il y a quelques mois, j'ai écrit cette nouvelle à l'attention de Mary et Jean-Paul qui souhaitaient dans un même texte célébrer leur amour du bon vin et du sexe... 

In vino veritas

Pour Mary et Jean-Paul

 

vino1- Mary, le patron veut que tu passes à son bureau !

- Mais pourquoi ?

- Je n'en sais rien, il a juste dit qu'il désirait te parler, ce soir, à la débauche...

L'annonce de cette convocation inattendue lui gâcha l'après-midi. Depuis toujours Mary détestait le cérémonial des entretiens avec la hiérarchie : trop de politesse exagérée, de phrases convenues, de sous-entendus et de silences encore plus dérangeants que les mots. Heureusement, à cette période de l'année, les clients ne se bousculaient pas au rayon vins de l'hypermarché, si bien que Mary passa le plus clair de son temps dans les réserves à faire du rangement dans les stocks et à vérifier des bordereaux de livraison.

- Bonsoir madame, je vous attendais... Asseyez-vous !

Le ton était enjoué, presque familier. Mary était néanmoins sur ses gardes. Le directeur ouvrit un dossier posé sur son bureau et en sortit une feuille qu'il relut avec attention.

- Je vous explique : comme vous le savez, notre enseigne compte parmi les plus grands distributeurs de vins de Bordeaux en grande surface. Aussi, cette année, le Syndicat Interprofessionnel des Vins du Bordelais a décidé de récompenser les deux magasins les plus performants de notre groupe : le premier implanté en Normandie, à Caen pour être précis, et le nôtre... J'ai donc le plaisir de vous annoncer que je vous ai désignée pour recevoir cette distinction en notre nom à tous... Concrètement, vous êtes invitée à un séjour d'une semaine tous frais payés dans le Bordelais. Ce séjour comprend le billet d'avion, les frais de transport et d'hébergement sur place, des visites de grands domaines et dégustations, la découverte de la région... Votre voyage est programmé pour la fin septembre et votre pied à terre sera un grand hôtel du centre de Bordeaux. Qu'est-ce que vous en pensez ?

- J'en suis flattée, Monsieur le Directeur... Juste une question : ce séjour est-il prévu pour une ou deux personnes ?

- Sur le document qui m'a été communiqué, il n'est pas envisagé que vous soyez accompagnée. Voilà, je crois vous avoir tout dit. Vous passerez à la comptabilité pour retirer votre billet d'avion. Je n'ai plus qu'à vous souhaiter un bon séjour au bord de l'Atlantique et d'y représenter dignement notre entreprise et évidemment la Bourgogne...

 

Le soir même, de retour à la maison, Mary annonça la nouvelle à Jean-Paul, son mari, qui la félicita chaleureusement et ne put s'empêcher de la taquiner.

- Seule en terre inconnue ! Tu ne crains pas de faire de mauvaises rencontres ?

- Qu'est-ce que tu veux qu'il m'arrive ! Ce n'est pas à cinquante ans passés que je vais commencer à avoir peur !

- Je ne te parle pas d'avoir peur ! Je pensais que tu pourrais croiser un homme séduisant, beau parleur et bien membré...vino2

- Ne dis pas de bêtises !

- N'empêche, pense à emporter de la lingerie dans ta valise, on ne sait jamais.

Dans la chaleur du lit, Jean-Paul revint à la charge. Il était en train de caresser les gros seins de Mary. Elle lui tournait le dos et sentait contre ses fesses sa bite déjà dure. Il lui parla tout bas à l'oreille.

- Peut-être qu'il te caresserait mieux que moi, qu'il te ferait découvrir de nouvelles sensations, qu'il t'apprendrait des trucs bien cochons...

Mary ne répondit rien. Elle se contenta de se cambrer un peu, de façon à accentuer la pression de la queue de Jean-Paul plaquée contre la raie de ses fesses. Il lui sembla qu'il bandait de plus en plus fort. Elle écarta légèrement les cuisses et, presque naturellement, la bite familière de Jean-Paul se faufila dans la brèche entrouverte et s'enfonça d'une seule poussée dans sa fente humide et grasse. Elle s'étonna d'être si mouillée. Pendant que la queue de son mari lui pistonnait le ventre, elle ferma les yeux et imagina que c'était un inconnu qui la baisait, qui lui pelotait les seins, qui lui arrachait des soupirs et l'amenait à l'orgasme. Cette nuit-là, Mary ne fit pas longue à jouir...

à suivre...

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 2 mars 2016 3 02 /03 /Mars /2016 08:00

"Les bonheurs de Sophie", chapitre 3

slb7Des années plus tard, elle tenta d'entraîner son mari avec elle dans un de ses voyages au pays des merveilles. À l'occasion d'une Saint valentin, il lui avait offert un sextoy, un vibromasseur très réaliste qu'elle se refusa à utiliser pour ses plaisirs solitaires. Aussi, lorsque son mari était en elle, dans son con ou dans son cul, il lui introduisait le phallus en silicone dans l'orifice disponible, si bien que les yeux fermés Sophie-la-Belle se rêvait prise en sandwich par deux hommes. Elle y prenait tant de plaisir qu'ils décidèrent en commun de tenter l'expérience avec un partenaire en chair et en os. Sur Internet, son mari se chargea de la recherche du bon profil : homme d'âge mûr, ni maigre ni barbu, bien membré ; Sophie assura le premier contact téléphonique. Rendez-vous fut pris pour un soir dans une chambre d'un hôtel de la périphérie.  Le jour venu, elle s'assit au bord du grand lit, en robe légère. En face d'elle, ils la regardaient, surtout ses cuisses gainées de nylon noir. Alors, elle écarta les jambes, retroussa sa robe et leur montra son sexe poilu. Elle était déjà toute mouillée. Quand ils sont venus prendre place à ses côtés, elle a ouvert leurs braguettes et saisi leurs queues. Celle de l'invité était grosse et dure, celle de son mari flasque et rabougrie. Tous ses efforts pour le faire bander furent vains. Il n'était pas du voyage. L'invité fut congédié. Dès qu'il fut parti, Sésame retrouva toute sa vigueur  et baisa Sophie-la-Belle avec une fougue inégalée. Ce jour-là, Sophie comprit que dorénavant il lui faudrait s'aventurer seule dans le monde sensuel qui se cachait de l'autre côté du miroir.slb8

Désormais, Sophie-le-Belle parcourt en solitaire le labyrinthe de ses fantasmes. Quand Sésame la monte en levrette - sa position favorite qui l'amène sans coup férir à l'orgasme - elle n'a pas besoin de fermer les yeux pour s'imaginer que c'est un autre homme qui la tient par les hanches et lui laboure le ventre. Un sexagénaire musculeux et lourd, à la taille de la queue proportionnelle à la grosseur de sa bedaine. Elle se ferait saillir - elle adore l'animalité du verbe- en présence de son mari dont le regard posé sur l'accouplement adultère la fait mouiller davantage. Quand elle est si trempée que son vagin n'est plus q'un marécage tiède et boueux, il vient s'agenouiller derrière elle, glisse son visage entre ses fesses écartées et la lèche, lui lape la croupe, de la fente au creux des reins. Il lui vrille sa langue dans le rectum et aspire son jus. Puis il l'encule profondément. Elle ne le voit pas, ne veut pas le voir. Rien d'autre ne compte que la divine sensation de sa bite dans le cul, ses soubresauts maladroits quand le sperme gicle. Les entrailles pleines de foutre, elle l'allonge sur le dos, s'accroupit au-dessus de son visage et relâche ses sphincters. L'élixir de son ventre, savant cocktail de cyprine et de sperme aromatisé à la merde, coule dans sa bouche ouverte. Il avale tout jusqu'à la dernière goutte. Après seulement, ils s'embrasent, mêlent leurs salives parfumées, et alors Sésame se remet à bander de plus belle. Le voyage peut reprendre, ce n'était qu'une étape sur le chemin du bonheur.

Dans le secret de leur chambre conjugale, ils visionnent parfois de vieilles cassettes vidéo, des films distribués par Marc Dorcel, des longs métrages pornographiques où il y avait encore un scénario, où les hommes venaient aux rendez-vous en costume cravate, où les femmes portaient des talons hauts, de la lingerie fine et des bas avec porte-jarretelles. On y baisait dans des châteaux, sur des lits à baldaquin après des dîners raffinés servis dans des assiettes en porcelaine et des verres en cristal. Les yeux sur l'écran, ils se caressent longuement avant de baiser, elle à quatre pattes sur le lit, lui la prenant par derrière en levrette, sans quitter des yeux slb9l'écran de la télé. Dans la rue toute proche, on entend l'aboiement d'un chien. Alors, Sésame se métamorphose en doberman au pelage noir. Sophie-la-Belle est devenue chienne en saison. Son désir de bite est si puissant  qu'il lui creuse l'échine. La bête la travaille à grands coups de reins frénétiques. Elle imagine sa langue pendante, ses yeux exorbités. Contre ses fesses, elle sent le ventre velu du doberman dont la caresse est délicieuse. Quand elle jouit, son vagin se resserre comme celui d'une vraie chienne afin de retenir en elle la bite de Sésame-Doberman. Elle attend l'éjaculation finale, l'incomparable sensation du foutre  qui gicle dans son ventre.

Sophie-la-Belle aime le sperme, elle aime son odeur, son goût, sa consistance quelque part entre le visqueux du blanc d'oeuf cru et le velouté du yaourt. Elle aime le voir jaillir  de la tête du gland, observer la fente du méat dans les dernières secondes avant le geyser, voir le gland se gorger de sang, virer au cramoisi, le méat s'ouvrir comme une petite bouche de poisson... Elle aime s'enduire les seins de sperme, du sperme partout sur son corps qui lui poisse les cheveux, qui englue ses fesses... Elle se dit qu'un jour elle s'offrira un glory hole, qu'elle y entraînera Sésame pour que sa bite ne soit plus qu'une bite parmi d'autres, qu'elle sera nue, à genoux dans une petite pièce carrée pas plus grande qu'une cabine de douche et que tout autour d'elle, à portée de ses mains et de ses lèvres, il y aura une dizaine de bites et de couilles émergeant des trous dans les cloisons, des bites de toutes les couleurs, des circoncises ou pas, mais rien que des grosses, qu'elle les sucera toutes, qu'elle les branlera, une bite dans chaque main, une bite en bouche, les yeux sur les autres... Et qu'elle sera aspergée de sperme par ces bites sans cesse renouvelées, qu'à la fin le foutre séché lui fera comme une seconde peau aussi dure qu'une carapace et qu'alors elle se saura vraiment et définitivement femme.

 

© Michel Koppera, décembre 2015

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 1 mars 2016 2 01 /03 /Mars /2016 08:00

"Les bonheurs de Sophie", chapitre 2

slb4Aujourd'hui à cinquante-trois ans, elle est plus que jamais Sophie-la-Belle. Son homme, son époux et père de ses deux enfants, elle l'appelle Sésame car c'est lui qui a ouvert les portes secrètes de sa chair, qui lui a donné accès à la caverne magique où scintille l'or du plaisir. Elle ne s'est pas pour autant réconciliée avec son corps dont le reflet dans le miroir lui est toujours insupportable. C'est d'être regardée qui l'excite, regardée par Sésame, convoitée par des inconnus comme ce jour d'été, en vacances dans le Sud, où ils étaient allés au supermarché, lui en bermuda, elle en débardeur. Au hasard des rayons, ils s'étaient perdus de vue quelques instants et cela avait suffi pour que trois hommes la suivent, sans aucun doute aimantés par la touffeur sombre de ses aisselles. Sésame avait observé de loin leur manège et il en avait été bouleversé d'amour. Sentir le poids invisible de leurs regards posés sur ses bras nus avait fait suinter le ventre de Sophie-la-Belle. C'est à la suite de cet épisode que Sésame commença à prendre des photos de Sophie-la-Belle : photos de ses seins lourds, de ses aisselles touffues, de sa chatte velue, de sa vulve béante, de ses pieds nus, de ses fesses, du trou de son cul offert. Jamais de son visage ! Encore le refus de se reconnaître, comme si cette poitrine, ce sexe, ce cul étaient ceux d'une autre femme. Sophie-la-Belle ne prend jamais l'initiative d'une séance photo, elle se contente d'attendre que son mari le lui propose. Rien qu'à l'idée, elle est déjà trempée. Pour lui faire plaisir, elle porte desslb5 petites culottes trop étroites pour la forêt  de son ventre qui s'étend bien au-delà des lisières du tissu. Ça l'excite et Sophie-la-Belle aime que son mari devienne fou de son corps, elle aime voir durcir sa bite, s'en saisir, la prendre dans sa bouche et qu'il y lâche son foutre. Le jour où il lui a suggéré de mettre ses photos en ligne sur des sites pornographiques, Sophie-la-Belle a dit oui sans hésiter. Penser que des milliers d'hommes vont la regarder, agrandir les photos afin de mieux scruter les détails de son intimité, que beaucoup vont spontanément bander, que certains vont même se masturber devant leur écran et asperger l'image de sperme, ces pensées lui donnent l'illusion d'un immense gang-bang  dont son corps nu serait le centre vital. Ensemble, ils lisent les commentaires laissés par les visiteurs voyeurs, mots crus, obscènes, phrases brutes où Sophie-la-Belle devient salope, chienne ou putain, des mots qui ne font qu'attiser leur amour l'un de l'autre. Car depuis que Sophie-la-Belle partage la vie de Sésame, elle a découvert et exploré au fil des années le monde de l'autre côté du miroir, un univers de fantasmes où elle se sent comme Alice totalement libre, débarrassée de tout sentiment de honte ou de culpabilité. Pour traverser le miroir et accéder à ce monde merveilleux, elle n'a pas besoin de dormir ni de rêver. Il lui suffit de prolonger au-delà des frontières de la morale et du possible le voyage initié par Sésame.

 

Sa première escapade dans l'imaginaire eut lieu le jour où ils baisèrent en pleine nature. Cela se passa dans un bois, par un après-midi d'été. Il faisait chaud et la pénombre des frondaisons était bienfaisante et complice de leur étreinte. Quand il avait glissé la main sous sa jupe et caressé son sexe, Sophie-la-Belle était déjà prête. Elle à genoux sur le tapis de mousse, lui adossé au tronc d'un hêtre, elle l'avait sucé. Il guettait les alentours. Puis, les mains posées sur une souche, elle se fit monter en levrette comme une biche par un cerf en rut. La peur d'être surprise par des promeneurs donna encore plus de force à sa jouissance... Quand il eut lâché sa bordée de sperme dans son vagin, Sophie-la-Belle prolongea seule le voyage. Toujours à quatre pattes, elle était maintenant intégralement nue sur une plage. Autour d'elle, aussi loin que pouvait porter son regard, tout le monde était nu. Elle comprit qu'elle se trouvait sur une plage naturiste. Près d'elle, se tenaient trois hommes d'une soixantaine d'années ; ils avaient des cheveux blancs, des ventres bedonnants, des torses velus et de très grosses couilles. Ils la regardaient, surtout ses seins, sa vulve béante, sa motte sombre et lorgnaient aussi son anus. Ils ne la touchaient pas, elle savait qu'ils ne se permettraient pas cette audace. Leurs regards suffisaient à son bonheur, elle se sentait ruisselante, palpitante.

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 29 février 2016 1 29 /02 /Fév /2016 08:00

L'an dernier, j'ai entretrenu une correspondance sur le mode questions-réponses avec Sophie-la-Belle. De cette relation épistolaire est née cette courte nouvelle en trois chapitres qui s'appuie sur les désirs inavoués et fantasmes de Sophie.

Les bonheurs de Sophie, chapitre 1

(les 3 illustrations de ce chapitre sont de Tom Poulton)

slb1Elle s'appelait Sophie. C'était ainsi qu'on la nommait, comme on nomme un  objet de la vie quotidienne, un ustensile de cuisine par exemple. Par commodité. Elle aurait très bien pu s'appeler Carole ou Marie, cela n'aurait pas changé grand-chose. Elle ne fut qu'un nourrisson parmi d'autres, puis une enfant, une adolescente, une jeune femme parmi d'autres. Elle n'avait pas de vie, juste une existence. On ne peut pas dire qu'elle était malheureuse : elle était toujours correctement habillée, suffisamment nourrie et plutôt bonne élève... Elle  souriait quand il le fallait, n'ouvrait la bouche que pour répondre aux questions, et comme on ne lui posait que rarement des questions, elle gardait le silence. Alors, elle passait pour sage et raisonnable. Dans sa famille, on confondait l'être et le paraître, on en se mettait jamais à nu, ni le corps, ni le cœur. Oh, ce corps ! Cette écorce charnelle qu'on lui avait appris à ne pas aimer, à ne pas montrer, à ne pas regarder, à toucher le moins possible. Dans sa treizième année, les poils avaient commencé à pousser. Comment les ignorer, il y en avait partout ! Sous les aisselles, sur les jambes et surtout au bas du ventre. Des poils noirs, épais. Elle en avait honte. Et puis, cette même année, il y eut le sang qui coula de son sexe, de cette blessure dont elle ignorait tout, qu'elle ne touchait jamais. Le sang se tarit dans l'attente de la lune prochaine...

Ainsi exista Sophie jusqu'à l'âge de vingt-six ans.

Elle n'oublierait jamais la date : c'était un samedi soir d'hiver. Elle se préparait à une soirée télé quand une collègue de bureau vint sonner à la porte de son petit appartement lyonnais.

- Salut ! Je te dérange pas ? Y'a Denis qui fête ses trente ans. Tu viens ? C'est lui qui m'a demandé de passer te prendre. Je t'emmène !

Sophie n'était pas prête. D'habitude, avant chaque sortie en public, elle se rasait les jambes et les aisselles. Prise au dépourvu mais flattée qu'on ait pensé à elle, Sophie enfila en toute hâte un pantalon noir et un pull-over, se donna un coup de peigne, fourra quelques babioles dans son sac à main et suivit Sonia qui dévalait déjà les escaliers.

Soirée sans surprise : boissons, amuse-gueules, gâteau à bougies, applaudissements, paquets cadeaux, musique et encore alcool... Sophie était de la fête. Vers deux heures du matin, au premier slow, on l'a invitée à danser. Il la tenait pas les hanches, il sentait bon. Elle n'osa pas regarder son visage. Il lui glissa à l'oreille qu'il était un cousin de Denis. Et elle ?

- Moi, c'est Sophie...slb2

À la fin du slow, il l'invita à partager un verre, lui présenta des copains et ne la quitta plus. À l'aube, quand elle manifesta le désir de rentrer, il lui proposa de la raccompagner. Ça tombait bien, Sonia était introuvable ! En route, ils ne se dirent rien. Sur le parking, au pied de l'immeuble, elle l'invita à monter prendre un café. Il la suivit dans les escaliers. Elle avait à peine refermé la porte de son appartement qu'il l'enlaçait, l'embrassait à pleine bouche, glissait une main sous son pull... Dès qu'il posa les doigts sur sa peau nue, elle sentit une onde de chaleur traverser son ventre et un flot de mouillure tremper l'empiècement de sa culotte de coton. Après un court moment de panique, elle comprit que ce n'était pas le flux de ses règles, mais un écoulement nouveau, aussi chaud mais plus onctueux et infiniment agréable, qui faisait naître une sensation jusque-là inconnue dont elle ne savait pas encore qu'elle se nommait désir. À partir de là, Sophie se souvient de chaque geste, de chaque mot, de chaque instant... Le canapé est tout proche. Ils s'y vautrent. Elle sent encore les doigts maladroits qui dégrafent son soutien-gorge, qui débouclent sa ceinture, de ses seins nus, du pantalon qui glisse le long de ses cuisses, de sa petite culotte qui suit le même chemin... et des premiers mots d'amour qu'il dit à voix basse alors qu'elle est allongée nue devant lui, les cuisses ouvertes.

- Bon dieu, ce que tu es belle !

Belle ! Belles les touffes sous ses aisselles ? Belles ses jambes habillées de poils ? Beau son ventre au triangle velu ? Et pourtant, il est là, à genoux entre ses jambes ouvertes. Elle le regarde furtivement : il a baissé son pantalon et il bande ! C'est la première fois qu'elle voit vraiment le sexe d'un homme... Mais déjà, il se penche vers elle, avance son visage entre ses cuisses. Telle une ventouse, sa bouche se pose sur son sexe, au cœur de son buisson ardent. Elle en ruisselle de bonheur. Les lèvres de l'homme embrassent sa vulve, sa langue se glisse dans les replis de son intimité puis, chargée de mouillure, remonte un peu plus haut, lèche une première fois son clitoris. Malgré elle, Sophie gémit. Jamais on ne l'a touchée là, jamais elle ne s'est caressée là ! Le plaisir est si soudain et inattendu qu'elle en oublie la honte et l'angoisse. Elle sait qu'elle ne lui refusera rien, qu'elle lui appartient. La langue et les lèvres de l'homme poursuivent leur œuvre de bienfaisance, et Sophie jouit, enfin... À vingt-six ans, par un petit matin pâle d'hiver, Sophie est devenue Sophie-la-Belle.

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 22 avril 2015 3 22 /04 /Avr /2015 11:19

BUG ( 2ème partie)

 bug4

Une fois dans la chambre spacieuse, avec vue imprenable sur le port et le grand large, Bruno nous a invités à nous asseoir au bord du lit extra large, puis il a fureté dans un attaché-case. Il en sortit une liasse de billets de 50 euros.

bug5- Mille euros pour le week-end, ça vous suffira ?

- C’est trop, beaucoup trop !

- Prenez quand même. Il vaut mieux prévoir large, on ne sait jamais…

Il a compté vingt coupures et les a posées sur la table de chevet. Puis il est venu nous rejoindre au bord du lit, à côté de Catherine maintenant coincée entre nous deux. Sans attendre, Bruno a posé une main sur le genou nu de Catherine. Je n’ai rien dit… Comme je n’ai pas protesté quand sa main est remontée le long de sa cuisse alors qu’elle écartait un peu les jambes… Comme je l’ai laissé ouvrir la fermeture éclair de sa robe qui a glissé de ses épaules et libéré ses seins aux mamelons déjà durs.

Il lui soupèse affectueusement les seins et gobe un téton qu’il mordille à la manière d’un chiot. Catherine se mord les lèvres et tente de contenir un gémissement de plaisir. Elle tourne la tête vers moi, cherche mon regard. Elle a déjà comme un voile de bonheur posé sur les yeux. Je devine ce qu’elle attend de moi. Alors, d’un simple hochement de tête, je lui donne le feu vert.

Maintenant, il nous sera impossible de revenir en arrière. Je le sais, elle aussi. Nous venons de sauter à l’aveugle dans le gouffre sombre de nos fantasmes.

Tout en continuant de lui agacer le bout des seins, Bruno a saisi une main de Catherine et l’a posée sur la braguette de son jean dont la boursouflure du tissu est plus que prometteuse.

Encore une fois, je suis étonné de la dextérité et de l’empressement avec lesquels Catherine déboucle le ceinturon, fait sauter les boutons et extirpe la grosse queue de Bruno, tendue comme un ressort. Elle l’empoigne avec passion. Je me sens envahi d’un sentiment de fierté : fier de sa beauté, de son audace, de sa sensualité. La perspective de la voir fait l’amour avec un quasi-inconnu me remplit de bonheur. Mais je ne souhaite pas m’en  tenir au rôle de simple voyeur, je veux que Catherine garde de cette soirée un délicieux souvenir qui alimentera longtemps sa libido.bug7

- Bruno, je vous conseille de lui lécher la chatte, elle adore ça !

Alors Catherine se laisse ôter sa culotte, allonger sur le dos, écarter les jambes. Le coquillage de son sexe bâille, les lèvres sont humides. À genoux au pied du lit, Bruno fourre la tête entre ses cuisses et commence à lui lécher la moule. Il s’y prend bien : je vois distinctement le boute de sa langue tourner autour de la tête du clitoris, puis glisser plus bas, fouiller le vagin, ses lèvres se ventouser à la vulve comme pour aspirer tout le miel. Les mains posées sur la nuque de son lécheur, les yeux clos, la ouche ouverte, le souffle court, Catherine l’attire contre son ventre offert.

- N’oubliez pas de lui lécher le cul !

Comme s’il n’attendait que mon conseil, Bruno relève les cuisses de Catherine ce qui lui ouvre naturellement les fesses. L’étoile brune de son anus luit déjà de mouillure. La langue chaude de Bruno parcourt sur toute sa longueur le grand sillon, du bas des reins jusqu’au mont de Vénus. Catherine cherche ma main qu’elle serre avec tendresse.

- Mon chéri, je te raconterai plus tard tout ce que j’éprouve, tout ce plaisir que tu me donnes en cadeau, me dit-elle d’une voix rauque entrecoupée de soupirs.

bug6Quand ils eurent épuisé tous les délices du cunnilingus, ce fut Catherine qui se chargea de déshabiller intégralement Bruno, de l’allonger sur le lit et de se mettre en position pour un soixante-neuf d’enfer. Le spectacle était fascinant et j’étais aux premières loges. Les deux acteurs en scène, Bruno allongé sur le dos, Catherine à quatre pattes, tête-bêche, au-dessus de lui. Côté cour, Catherine en train de lui tailler une pipe. Elle le pompait sur toute la longueur de la bite, de la prune charnue du gland qu’elle flattait et suçait avec gourmandise comme elle l’aurait fait d’un Chuppa Chups, passait la pointe de la langue sur le méat, excitait le frein, puis, lentement, l’avalait en entier jusqu’aux couilles poilues qui lui chatouillaient les narines. Elle le gardait ainsi au fond de sa gorge comme pour en apprécier la saveur secrète avant de le régurgiter avec la même patiente lenteur. Côté jardin, le visage de Bruno juste au-dessous du ventre grand ouvert de ma femme. Des deux mains, il lui écartait les fesses de manière à bien dégager l’anus et la vulve. Sa langue épaisse et gluante lui lapait goulûment l’entrejambe, le nappait de salive tiède, se jouait des plis et replis, s’aventurait alternativement dans les vestibules du  vagin et du rectum, s’abreuvait de ses secrétions intimes toujours plus grasses, toujours renouvelées…

À ce double jeu diabolique, Catherine ne put retenir un orgasme. Je vis avec précision l’œillet de son anus palpiter à la manière d’une anémone de mer qui hésite à s’épanouir. Ses spasmes se propagèrent à son périnée puis à son vagin qui se mit à s’ouvrir et se fermer comme la bouche du poisson en manque d’oxygène. À bout de souffle, Catherine sortit entièrement la bite de Bruno de sa bouche et la frotta affectueusement contre sa joue. Elle se laissa emporter par sa jouissance jusqu’à l’apaisement.

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Mais ils n’en étaient pas pour autant rassasiés. Catherine se redressa et avisa le grand miroir mural qui faisait face au lit. De nouveau ; l’étrange lueur du désir illumina ses yeux. Sans que Bruno ait à changer  de position, elle vint s’accroupir au-dessus de son sexe dressé comme un mât de misaine.

- S’il te plaît, chéri, prends-le et mets-le moi dans la chatte. Je veux que ce soit toi et personne d’autre. Comme ça, je me verrai dans le miroir et ce sera comme si j’assistais en direct au tournage d’un film porno.

bug10-1Appuyée sur ses mains posés à plat sur le lit pendant que Bruno la tenait fermement par la taille, elle se pencha un peu en arrière afin de présenter sa chatte béante à la queue raide que j’avais en main. C’était la première fois de ma vie que je tenais une bite d’homme ; elle était incroyablement dure et comme animée d’une vibration continue. J’ai posé la tête du gland entre les lèvres tuméfiées du sexe de Catherine, délicatement, je l’ai faite aller et venir de bas en haut avec de petits clapotis mouillés… Puis quand je l’ai sentie prête, je l’ai enfoncée dans la vagin où elle a lentement disparu, comme aspirée par une ventouse. Le regard fixe sur le miroir, Catherine se regardait baiser et ce spectacle avait le don de la sublimer.

- Que c’est beau ! souffla-t-elle. Je n’aurais jamais cru que ce serait si beau. Oh, mon chéri, tu vois comme il entre en moi, comme il me remplit… Et mon clitoris, regarde comme il est gros et dur… Oh, mon dieu, je crois que je vais jouir… Oh, pas maintenant, pas encore !

Mais il était trop tard. La machine de l’orgasme était enclenchée et impossible à enrayer. Le piston de la queue de Bruno s’est emballé. Il n’a pas tardé à donner lui aussi des signes de grande excitation. La peau des couilles s’est rabougrie et il s’est mis à grogner et à souffler comme un bûcheron tout en proférant des insanités où Catherine aux anges fut tour à tour traitée de belle salope, de chienne et de sacrée putain…

Je crois que c’est Bruno qui a  joui le premier en bloquant sa bite au plus profond du ventre de Catherine. Elle est partie dans la foulée avec de petits cris très aigus. Ils sont restés de longues minutes comme ça, emboîtés, immobiles, hébétés, à reprendre haleine. Du sperme suintait sur les couilles de Bruno. Catherine regardait toujours son reflet dans le miroir, hypnotisée par sa propre image, par son obscénité. J’ai regretté de ne pas avoir apporté notre camescope pour immortaliser ces instants. Heureusement, je me suis souvenu du smartphone de Catherine, alors j’ai photographié leurs sexes encastrés, puis sa chatte dégoulinante de foutre et la queue flasque et empesée de Bruno.bug8

La nuit était tombée depuis longtemps. Au loin brillaient des phares et les sémaphores de l’entrée du port. Catherine s’est retirée dans la salle de bains pour se refaire une respectabilité.  Bruno et moi somme allés sur le balcon respirer l’air frais de la nuit d’été.

- Vous rentrez quand en Belgique ? m’a-t-il demandé.

- Dans une dizaine de jours…

Le regard dans le noir horizon, il parut réfléchir.

- Lorsque vous viendrez me rendre l’argent, ce serait mieux que vous veniez seul… Je veux dire sans votre femme…

- Mais pourquoi ?

- Je pense que Cécilia, mon épouse, sera enchantée de faire votre connaissance… Elle est aussi membre de « Namur et Partage », comme vous et moi…

 

FIN

 

© Michel Koppera, février 2015 

 

 

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 21 avril 2015 2 21 /04 /Avr /2015 09:39

 

Il y a environ deux mois, un couple belge m'a contacté pour me demander de leur écrire une nouvelle qui donnerait vie à l'un de leurs fantasmes communs, à savoir une soirée candauliste non programmée avec un inconnu. Mon travail a donné naissance à cette petite nouvelle que je vous propose de découvrir

BUG

 à Catherine et Julio

 

L’été dernier, nous avions décidé avec Catherine de passer nos deux semaines de congés d’été en France, sur la côte atlantique, tout près de La Rochelle. En ce début d’août, le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous, ce qui nous changeait de la grisaille du pays wallon. Nous avions réservé dans un petit hôtel non loin de la plage où Catherine faisait chaque jour provision d’ultraviolets et de charme.

bug1Le samedi 8 août, vers 17 heures, j’ai voulu retirer de l’argent liquide pour nos dépenses du week-end. Je venais de taper mon code confidentiel lorsque, brusquement, l’écran du distributeur de billets vira au bleu puis au noir intégral ! La coupure de connexion fut brève, le temps d’une réinitialisation… Sauf que sur l’écran apparut le message suivant : « Bienvenue à la Banque XXX, veuillez introduire votre carte et composer votre code secret ». Panique ! La machine avait avalé ma carte et ne semblait pas du tout disposée à me la restituer !  Et pour la récupérer, il me faudrait patienter jusqu’à la réouverture de l’agence, à savoir le mardi matin suivant, 9 heures ! Cela signifiait plus de deux jours sans argent liquide et sans aucun autre moyen de paiement. Envolés les projets de restau, d’excursion en mer et de boissons fraîches en terrasse…

De retour à l’hôtel, j’ai annoncé la mauvaise nouvelle à Catherine. Je m’attendais à des reproches, des lamentations, peut-être des pleurs. Il n’en fut rien. Sans un mot, elle prit son smartphone et se mit à l’ouvrage

- Qu’est-ce que tu fais ?

- J’envoie un texto.

- Je le vois bien, mais à qui ?

Elle finit de taper son message et quand elle eut entendu le petit wippp de confirmation d’envoi, elle consentit à me répondre.

- Te souviens-tu que nous sommes membres de l’association « Namur et Partage » ? Pour te rafraîchir la mémoire, je te rappellerai que nous sommes inscrits depuis plus de cinq ans et à jour de cotisation.

- Peut-être… et alors ?

- Alors, dans ses missions, cette association garantit la solidarité entre ses membres, quelle que soit la situation. Je leur ai donc envoyé un texto pour leur expliquer notre problème. Je leur ai dit où nous étions… Il ne nous reste plus qu’à attendre.

Elle paraissait confiante. Pour être franc, je ne partageais pas son optimisme.

Pourtant, mois d’une demi-heure plus tard, nous recevions un texto d’un certain Bruno V* qui nous donnait rendez-vous le soir même dans un restaurant du vieux port de La Rochelle.

- Tu vois, me dit Catherine avec un petit air triomphant, il n’y avait vraiment pas de quoi paniquer !

 

bug2C’était une chaude soirée d’été. Pour l’occasion, Catherine portait une petite robe de cotonnade imprimée qui mettait en valeur ses longues jambes et ses bras cuivrés par le soleil. Avec ses fines sandales aux pieds et ses cheveux aux reflets dorés, elle attirait les regards. Bruno V* nous attendait. C’était un homme de belle prestance, sans doute âgé d’une quarantaine d’années, à la voix sûre, à la poignée de main franche et virile, au regard d’un bleu presque métallique. Il nous dit que nous avions eu de la chance de le trouver ; en effet, il n’était que de passage à La Rochelle où il était venu voir un voilier qu’il envisageait d’acheter. Dès le lendemain, il reprendrait la route pour rentrer en Belgique.

Tout en dînant, je lui ai raconté dans le détail ma mésaventure bancaire, l’embarras dans lequel cet incident nous avait mis… Il me dispensa d’en dire plus

- Soyez rassuré, nous dit-il, je vais vous dépanner. Vous me rendrez ça à votre retour de vacances, ce sera l’occasion de nous revoir. Mais, pardonnez-moi si je suis indiscret, cela fait longtemps que vous êtes membres de « Namur et Partage » ?

- Cinq ans ! s’empressa de répondre Catherine.

- Je ne me souviens pas de vous avoir rencontrés lors d’une de nos soirées…

- Ce n’est pas étonnant. En fait, nous n’avons jamais pu trouver le temps d’y  participer. Nous avons des obligations professionnelles très contraignantes.

- Je vois… je vois… Ce qui signifie que vous ignorez quasiment tout du fonctionnement de l’association !

- En quelque sorte… On sait juste qu’elle prône le partage et la solidarité entre ses membres… Mais nous sommes tout à fait disposés à en apprendre davantage !

- Alors, je vous informe que « Namur et Partage » est une sorte de cercle privé, réservé aux couples. Un club… comment dire… libertin. Vous me comprenez ?

Je me suis senti tout à coup horriblement gêné ; quant à Catherine, elle a rougi jusqu’aux oreilles en tirant sur l’ourlet de sa petite robe pour tenter de dérober ses cuisses nues aux regards de Bruno.bug3

Une fois le malaise dissipé, le dîner fut malgré tout fort agréable. Notre bon samaritain se révéla être d'excellente compagnie et son humeur enjouée était contagieuse. Les bons mets et le vin aidant, nous avons oublié notre gêne et lorsque Bruno nous proposa de le suivre jusqu’à son hôtel afin de nous dépanner financièrement pour le week-end, nous lui avons emboîté le pas sans aucune réticence. Tout en marchant, Catherine se serra contre moi et me glissa à l’oreille :

- Prêt pour le libertinage ?

Surpris par son audace, je l’ai regardée : elle me souriait, la bouche légèrement entrouverte, les yeux pétillants de malice.

C’est dans l’ascenseur qui nous menait au quatrième étage de l’hôtel que j’ai surpris Bruno en train de caresser les fesses de Catherine. Ce n’est pas tant son geste qui m’a choqué que la complaisance avec laquelle ma femme se laissait peloter le cul. Il me sembla même qu’elle se cambrait imperceptiblement pour mieux profiter de l’instant. Au lieu de me sentir outragé, j’ai éprouvé une sensation très étrange, mélange de complicité et de fatalisme, comme s’il était dans la logique des choses qu’il en soit ainsi.

 

 

à suivre…

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 24 mars 2015 2 24 /03 /Mars /2015 08:00

Suite et fin des aventures de Zézette et de ses deux tringleurs

Quand les deux mecs en ont fini de leur bière, ils repoussent Zézette qui tombe en arrière sur le tapis, étendue sur le dos à gigoter comme une grosse tortue incapable de se retourner. Ils rigolent. Ils ont une vue imprenable sur sa large fente dégoulinante de désir et sur son entrefesse où palpite le trou de son cul tout humide et tuméfié.

tringleurs6- Reste comme ça ! ordonne Stéphane. Ouvre ta chatte à deux mains et pousse un maximum, comme si tu voulais nous montrer ton utérus. Putain, regarde comme elle bâille de la moule… On peut pas dire que c’est très ragoûtant, mais ça donne envie. Tiens, pousse aussi du cul, comme si tu voulais chier, qu’on voie ce que ça donne du côté de ton trou à merde !

- Comme ça ?

- Ouais, pas mal ! On dirait une bouche de mioche qui veut téter…

Stéphane se penche en avant, juste au-dessus du ventre ouvert de Zézette et crache dessus, en plein sur le trou du cul. Pour Zézette, c’est comme si un jet de foutre venait de lui électriser l’anus… Elle en pisse de bonheur !

- T’as pas fini salope, t’as vraiment aucune pudeur. Je vais t’apprendre moi, à pisser devant des inconnus !

Stéphane lui flanque une bonne claque sur chaque fesse. Les chairs en tremblent et une rougeur incendie les rondeurs callipyges. Les claques ne font qu’attiser la lubricité de Zézette qui se trémousse comme une possédée, en tortillant du cul et en poussant de petits cris de bête sauvage.

- Venez me baiser, s’il vous plaît, j’ai besoin de vos bites… supplie-t-elle en libérant un dernier ruisseau de pisse chaude.tringleurs7

C’est Stéphane qui s’y colle. En un rien de temps, il l’enfile, lui rentre la bite dans la moule jusqu’aux couilles. Ça fait des clapotis un peu dégueulasses. Loïc qui s’est débarrassé de son pantalon vient s’accroupir au-dessus du visage de Zézette

- Lèche-moi le cul et les couilles, que ce soit nickel !

Zézette ne demande pas mieux ! Le cul et les couilles de Loïc ont encore le goût de la jeunesse. Le trou du cul est bien serré, avec quelques poils autour qu’elle lisse du bout de la langue. La peau des couilles est encore glabre, et elle gobe les deux orphelines d’une seule bouchée en lui tenant la bite d’une main.  Pendant ce temps, Stéphane la pistonne à grands coups de reins… Zézette aime être défoncée, elle aime sentir la tête de bite cogner dans le fond de sa matrice, encore et encore…

tringleurs8En la baisant, pour s’encourager, Stéphane la traite d’un tas de noms d’ordures et de saletés qu’elle adore : il la traite de roulure, de sac à foutre, de grosse vache, de salope, de chienne enragée, de putain, de pouffiasse, d’obsédée du cul, de raclure de bidet, de tas de viande… Elle voudrait même qu’il invente des mots nouveaux, des mots venus d’ailleurs et encore plus orduriers, mais Stéphane manque cruellement d’imagination… Alors, elle se contente de savourer chaque insulte comme on suce un bonbon.

Zézette est tellement mouillée et disponible que c’est à peine si elle sent encore la queue de Stéphane qui va et vient dans son vagin. Elle en veut davantage. Stéphane est fatigué et défourne sa queue puis bascule sur le dos, la bite en l’air, dressée comme le mât d’un voilier en détresse.

- Monte-moi dessus, sale pute et bosse un peu, grosse fainéante !

Zézette ne se le fait pas dire deux fois. La voilà à califourchon au-dessus de Stéphane, avec ses mamelles qui traînent sur son buste velu, avec sa moule béante prête à avaler sa queue raide… Loïc vient par derrière et entreprend de lui bouffer le cul qu’elle a  grand ouvert. Il lui lèche l’anus, y met un, puis deux, puis trois doigts… Et plus il en met, plus elle a envie que toute sa main lui entre dans le rectum jusqu’au poignet et lui remplisse l’intestin comme un gros étron de chair vivante… De temps en temps, il retire ses doigts et les remplace par une canette de bière vide qu’il lui enfonce jusqu’au culot en l’utilisant comme une bite… Zézette n’en peut plus d’attendre.

- Encule-moi, demande-t-elle à Loïc qui bande comme un âne.tringleurs9

Maintenant, elle a la bite de Stéphane dans le con, et celle de Loïc dans le cul, et c’est le vrai bonheur. C’est comme ça qu’elle est heureuse, qu’elle se sent pleinement femme, une vraie femelle, prise par les deux trous. Elle se dit que le bonheur serait parfait si elle avait en plus une bite dans la bouche ou une chatte de femme à lécher, une grosse femme comme elle, avec de grosses fesses, de gros seins, de grosses cuisses bien grasses et si moelleuses au toucher. Stéphane lui tète les mamelons, Loïc lui laboure le cul… Elle a un orgasme, puis un deuxième où elle pisse encore un peu. Mais les mecs s’en foutent maintenant… Ils ne sont plus que trois animaux en rut, en saison, comme on dit parfois. Saison des amours… Alors ils lui donnent des noms de bête, la traitent de chatte lubrique, de sale chienne, de bâtarde, de lapine, d’otarie de cirque, de baleine blanche, de poulinière et de grosse vache laitière. Elle se dit que c’est affectueux !

Ils finissent par se branler sur son corps en sueur, par lui balancer de grandes et brûlantes bordées de foutre qui éclabousse ses seins, son ventre, qui coule entre ses fesses et calme un peu ses désirs inassouvis.

Plus tard,  ils reprennent ensemble une bière, assis sur le canapé, elle installée entre les deux mecs. Ils sont tous les trois à poil. Le sperme a refroidi et séché sur la peau de Zézette. Elle se sent bien, avec ces deux queues à portée de main… Elle en a le con et le cul qui palpitent de joie… Tout comme une guenon bonobo au cœur de la forêt primaire.

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© Michel Koppera

octobre 2014

 

 

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 23 mars 2015 1 23 /03 /Mars /2015 10:17

En préambule. L'an dernier, mon amie Zézette m'a demandé de lui écrire une nouvelle dont elle serait l'héroïne livrée aux turpitudes sexuelles de deux solides baiseurs amateurs de femmes rondes. Les consignes d'écriture étaient des plus claires : langage très cru, scènes d'humiliation et pornographie sans tabous... Voici le résultat.

Zézette et les deux tringleurs

 

- Où est-ce qu’on va ?

- On va baiser.

- Comment t’as dit qu’elle s’appelle ?tringleurs

- Zézette.

- Sérieux ? Comme dans le film alors ?

- Si tu veux, sauf que cette Zézette-là, elle est moins farouche et un peu plus ronde…

- C’est une pute ?

- Pas vraiment, mais elle fait comme si.

- C’est encore loin ?

- Dans dix minutes on y sera. T’as pensé aux capotes ?

- Oui, t’inquiète ! Tu la connais depuis longtemps cette Zézette ?

- Assez. C’est Marco qui me l’a présentée…

- Marco, le mec qui travaille au dépôt ?

- En personne… On se l’est faite dans la réserve aux légumes, lui devant, moi derrière.

- Elle accepte ça ?

- Zézette accepte tout, à condition que tu t’y donnes à fond…

- Putain, j’en bande déjà !

- Et bien, garde ton énergie, tu vas en avoir besoin.

Les deux mecs roulaient sur la nationale, avec la camionnette de la boîte. Ils s’appelaient Stéphane et Loïc. Stéphane c’était celui qui conduisait, en débardeur, avec des tatouages plein les biceps. Loïc, c’était le plus jeune, assez baraqué aussi, mais moins que Stéphane qui commençait à avoir un peu de bedaine à cause de la bière et des moules frites. On était vendredi soir, et ils allaient voir Zézette qui les attendait dans son petit appartement au troisième étage, deuxième porte à gauche en sortant de l’ascenseur.

Elle avait mis une tenue de circonstance : courte jupe écossaise, chemisier blanc, pas de soutif, des escarpins noirs à hauts talons, des bas noirs qui lui arrivaient à mi-cuisse, et une culotte fendue qui donnait libre accès à sa moule et à son cul. Bref, un look de pouffe, de salope bas de gamme. C’est ce qu’elle voulait, avoir l’air vulgaire et qu’ils la traitent comme telle !

Elle est prête, elle a mis les bières au frais et fait de la place dans le salon. Elle entend la camionnette se garer en bas sur le parking, et rien qu’au bruit des portières qui claquent elle en a le bout des seins qui durcit et la moule inondée.

tringleurs1Les voilà sur le palier, devant la porte de l’appartement de Zézette. Elle aimerait les faire poireauter un peu, mais elle a tellement envie de se faire sauter qu’elle leur ouvre à la première sonnerie. Stéphane entre le premier, pas besoin de faire les présentations, il lui roule direct un patin baveux tout en lui fourrant la main sous la jupe, direct sur la chatte.

- T’as l’air en forme ! Je te présente Loïc, c’est un mec qui assure !

Zézette embrasse le nouveau venu, en profite pour lui caresser la braguette.

Ils passent au salon. Elle les fait asseoir sur le canapé et va chercher les bières dans le frigo. Quand elle revient, ils ont pris leurs aises. Ils sont vautrés dans le canapé, les cuisses écartées qui mettent en valeur le gros paquet de leurs couilles et de leur bite moulées dans leur jean. Zézette pose les canettes et les verres sur la table basse. Quand elle se penche en avant, ses grosses loches ballottent dans son chemisier blanc et sa jupe qui se retrousse découvre son cul.

- Mets-toi à quatre pattes sur le tapis et montre ton bazar à Loïc ! Oui, comme ça. Écarte bien les cuisses qu’il voie toute ta boutique ! T’as vraiment l’air d’une truie avec tes jambons et ton gros cul. Regarde Loïc, elle suinte de la moule… Allez, fous-toi à poil, salope. On n’est pas venus jusque là rien que pour te reluquer les fesses !

Zézette s’exécute. Quand elle ouvre son chemisier, ses tétasses lui tombent lourdement sur le ventre. Loïc se lève et les malaxe méchamment en pinçant les tétons. Zézette aime tellement ça qu’elle gémit et que ça lui dégouline entre les cuisses. Stéphane lui dégrafe sa jupe qu’il envoie valser en travers du salon. Voilà Zézette en bas noirs et culotte fendue. Ils la retournent pour regarder le buisson poilu qui pousse au bas de son ventre.tringleurs2

- Regardez-moi cette sale putain qui a de la bave qui lui coule du con ! Je parie qu’on pourrait coller des dizaines d’affiches avec la mouillure gluante de sa chatte. Elle aime tellement la baise qu’elle en salive par tous les trous… Allez, ouvre-moi ça plus grand… La vache, ça fait comme des filaments, on dirait du sirop de sucre !

Loïc lui met trois doigts dans le vagin. Ça fait le bruit d’un pied qui s’enfonce dans la boue. Zézette ouvre la bouche mais pas un son ne sort. Elle a l’air stupide des vaches qui se font renifler le cul par un taureau. Stéphane commence à perdre les pédales.

- Viens nous sucer la bite et les couilles pendant qu’on boit notre bière ! Après si t’es sage, on te mettra une canette dans le cul !

Zézette s’agenouille devant le canapé et entreprend d’ouvrir les pantalons des deux mecs. Ils bandent tellement que c’est compliqué. Quand elle baisse les fermetures éclairs, les bites bondissent du slip comme des diables d’une boîte. Ils ont tous les deux une belle queue : celle de Stéphane est massive, elle sent fort la sueur et le sperme refroidi ; celle de Loïc est plus fine, mais longue et frétillante… Elle les branle, les embrasse, les lèche jusqu’aux couilles, se les fourre dans la bouche à s’en donner des hauts le cœur. Elle aime ça, sentir la bite qui lui titille la glotte ! Pendant ce temps, les deux mecs sirotent leur bière en parlant du cul de Zézette.

- T’as vu comme il est large… Et son trou du cul, tu l’as regardé ? Un vrai garage à bites… Si on voulait, on pourrait s’y mettre à deux… T’aimerais ça, grosse vache deux mecs dans le cul ?

tringleurs3- Mmmmhh !

- Réponds quand on te parle ! C’est quand même pas sorcier de dire oui ou non !

- Oui, ça me plairait…

- Alors, on verra ça tout à l’heure. Ce sera ton bonus, mais avant ça, il faudra que tu nous obéisses au doigt et à la queue ! T’as bien compris ?

- Oui…

- En attendant, branle-moi la bite entre tes grosses mamelles ! Et me fais pas jouir, sinon je te ferai passer le goût du foutre pour un bout de temps ! Et n’oublie pas mon pote qui bande dans le vide…

Zézette s’affaire sur les deux bites. Zézette aime qu’on lui parle comme à une chienne. Ça la rend encore plus gourmande. Elle se dit qu’elle aurait dû naître guenon bonobo pour baiser à longueur de journée dans les arbres, se gouiner avec ses sœurs ou se branler avec des bananes ou des tubercules qu’elle se serait fourrés dans le cul pour se ramoner le fondement. Sa vie n’aurait été qu’un gigantesque orgasme perpétuel, avec des litres de sperme, de mouillure et de salive mélangés en une délicieuse mixture poisseuse… Elle pense à ça pendant qu’elle baise la bite de Stéphane entre ses seins et qu’elle branle de la main droite la queue raide de Loïc qui ferme les yeux pour ne pas juter trop vite.

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tringleurs5

 

à suivre…

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 30 janvier 2015 5 30 /01 /Jan /2015 08:00

Suite et fin de la nouvelle :" les cadeaux de l'Aïd-el-Fitr"

Rappel : Karim vient d'offrir Moka, son épouse à Houssam...

Incrédule, il m’a regardé intensément.

- Mais… et toi ?

- Moi ? Je vais vous regarder et peut-être que je participerai, rien qu’un peu. Vas-y, n’aie pas peur… Je crois qu’elle aussi en sera très heureuse. 

aid4Alors, sans faire de bruit, Houssam s’est entièrement déshabillé. C’était un beau jeune homme au corps musculeux, à la peau cuivrée. Comme je l’avais présumé, il avait une très belle bite circoncise, avec un gland plus clair que sa peau et une grosse paire de couilles gonflées de foutre. Il bandait déjà à moitié.

À pas de loup, il a marché vers le lit où il s’est assis, avec les fesses de Moka à portée de main. Elle dormait ou du moins paraissait profondément endormie. Du plat de la main, avec une grande douceur, Houssam a commencé par lui caresser la nuque, le dos, de plus en plus bas, puis les fesses. De temps en temps, ses doigts légers s’aventuraient dans l’entrecuisse de ma femme et venaient effleurer son sexe où l’on apercevait déjà des reflets mouillés au bord de la fente entrouverte. Imperceptiblement, Moka se cambrait et répondait à ses caresses en ouvrant davantage les cuisses pour offrir son sexe à ses doigts indiscrets. Aussi, lorsque d’une ferme traction du bras il la força à se retourner, elle n’opposa aucune résistance, comme déjà soumise à ses volontés. Pendant ce temps, je m’étais moi aussi déshabillé et, à genoux au pied du lit, je les observais. Une fois Moka allongée sur le dos, il lui prit la main et la posa sur son sexe incroyablement gros et dur. Elle s’en saisit aussitôt et s’y agrippa avec fermeté. Se penchant au-dessus du corps nu de Moka dont la peau blanche et les cheveux blonds contrastaient fortement avec la peau hâlée et les cheveux bruns de  Houssam, il lui lécha les seins, lui suça les mamelons qui durcirent et se dressèrent entre ses lèvres. Sa main glissa sur son ventre, caressa le mont de Vénus, dégagea le clitoris, ouvrit les lèvres vaginales gonflées de désir, fouilla à deux doigts son intimité huileuse. Moka gémit mais garda les yeux clos comme pour savourer pleinement ces instants de grâce. À genoux au pied du lit, je n’en perdais pas une miette. Sexe en main, je me masturbais légèrement, souhaitant retarder au maximum la montée inévitable de ma jouissance.

- Tu peux lui lécher la chatte, elle adore ça !

Quand Houssam posa sa tête entre les cuisses de ma femme, j’ai eu la certitude qu’elle ne dormait plus. Certes elle gardait les yeux fermés, mais à la façon dont elle écarta les jambes pour lui donner plus facilement accès à sa fente ou l’empressement qu’elle mit à ouvrir la bouche pour y laisser entrer le gland qu’il avait posé au bord de ses lèvres, je sus qu’elle faisait semblant de dormir et préférait jouer la comédie et, si nécessaire, plaider plus tard l’innocence.aid7

Tout en tétant goulûment la grosse bite de Houssam qui lui remplissait la bouche, Moka se laissa donc docilement brouter le minou.

Mais il ne tenait pas à lui jouir dans la bouche. Il s’écarta et je pus voir la moule ruisselante de Moka, comme tuméfiée de désir, prête désormais à tous les plaisirs.

- Allonge-toi sur le dos, dis-je à Houssam. Elle va te grimper dessus, c’est la position qu’elle préfère.

Il fit ce que je lui demandais. Sans ouvrir les yeux, Moka se laissa faire lorsqu’il l’attira vers lui. Elle enjamba son corps de façon à présenter sa chatte béante juste dans l’axe de la bite majestueuse de son amant d’un soir. Lâchant ma queue, je montai moi aussi sur le lit et, saisissant d’une main le membre raide et chaud de mon ami, je posai la tête du gland à l’entrée du vagin. Alors devant mes yeux captivés débuta le plus merveilleux spectacle auquel il me fut donné d’assister.

Je vis la colonne de chair de Houssam s’enfoncer doucement mais inexorablement dans la chatte de ma femme. Ses lèvres s’écartaient démesurément pour lui ouvrir le passage. Elle y pénétra jusqu’aux couilles. Quand elle y fut toute entière, elle s’immobilisa quelques instants puis, avec la même lenteur, Moka releva son cul et la colonne de chair réapparut, mais luisante de cyprine, comme badigeonnée d’huile épaisse. Quand il n’y eut plus que la tête du gland dans la chatte, Moka se laissa retomber et de nouveau, avec un bruit de succion, la queue toute entière de Houssam disparut dans son ventre. Cela dura longtemps, longtemps, de plus en plus vite. J’avais sous les yeux non seulement sa chatte défoncée, mais encore le trou de son cul, gras lui aussi, prêt à s’épanouir comme une petite anémone de mer.

aid6Quand Moka eut son premier orgasme, je vis nettement les violentes contractions de son périnée et les palpitations de son oeillet anal. Elle serra les dents pour ne pas gueuler de plaisir. Une fois apaisée la tornade de la jouissance, le jeu du piston de la queue de Houssam dans son vagin reprit de plus belle. Je me branlais énergiquement. Lorsque la peau des couilles de Houssam se resserra et vira au brun  foncé, je compris qu’il allait jouir. Pour tout lui lâcher dans le vagin, il s’immobilisa au fond, la tête du gland bien calée sous le col de l’utérus. Les mains posées sur ses hanches, il la bloqua dans cette position et envoya ses giclées de sperme à l’assaut de sa matrice. Moka en fut comme électrisée. Saisie d’un tremblement continu qui lui vrillait le ventre, elle ne put cette fois contenir les cris plaintifs de son plaisir. Se penchant en avant, elle lui donna ses gros seins à téter et se laissa submerger par la puissance de son orgasme. Pour moi, le spectacle était à son apogée. Déjà, du sperme suintait du vagin de Moka et ruisselait sur les couilles de Houssam. Mon foutre jaillit à gros bouillons et s’en alla éclabousser l’anus dilaté de ma femme. Ce fut ainsi qu’entre les fesses ouvertes de Moka, mon sperme vint se mêler celui de mon ami.

On resta comme ça de longues minutes, immobiles, comme sidérés par notre audace. Puis Moka, basculant sur le côté, se libéra de la queue de Houssam qui n’en finissait pas de ramollir. J’eus une dernière vision de son sexe débordant de sperme encore chaud. Elle se recroquevilla en chien de fusil et replongea dans la nuit. Remontant le drap, je recouvris son corps nu. Sans bruit, Houssam et moi, nous nous sommes rhabillés.aid9

De retour au salon, nous avons pris le temps de partager en silence une dernière cannette de bière. À trois heures du matin, Houssam a pris congé. On s’est retrouvés au travail quelques heures plus tard. Entre nous, il ne fut jamais question de cette soirée si particulière. À la fin de la semaine, je suis parti à la retraite. Depuis, Moka n’a plus jamais invité Houssam à la maison.

 

FIN

 

© Michel Koppera, décembre 2014

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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