inédits

Mercredi 17 septembre 2014 3 17 /09 /Sep /2014 13:39

Je dédie ce petit poème sans prétention à Caty, mon amie et complice en écriture.

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Ainsi soit Caty…

 

Ainsi soit Caty la Catholique

Au sexe de cathédrale

Divine prêtresse au catéchisme

Des corps crucifiés de plaisir.


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Ainsi soit Caty la Discrète

Petite chatte au pelage gris souris

Qui se faufile en catimini

Et miaule son noir désir.


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Ainsi soit Caty la Caraïbe

Au nom de tempête tropicale

Alerte rouge au cyclone

De ses règles océanes.


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Ainsi soit Caty la Catin

Un peu sainte un peu putain

Pieuse nonne en prière frivole

Mains jointes fesses nues.

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 11 mai 2014 7 11 /05 /Mai /2014 09:00

Livraison à domicile (3 ème partie)

livraison3-4Le patron s’est allongé sur la table, couché sur le dos. Son ventre faisait comme une colline au pied de laquelle se dressait la poutre de sa bite épouvantablement dure.

- Monte-moi dessus et viens te la mettre dans la chatte. T’es tellement large et mouillée que t’en feras qu’une bouchée !

Je me suis allongée sur son ventre doux comme un édredon de fourrure. La tête de sa bite battait la chamade à l’entrée de ma vulve. C’était quand même un morceau de taille à s’enfiler.

- Antoine, toi qu’es debout et qui ne fais rien, va chercher la bouteille d’huile qu’est dans le placard !

Le commis est revenu avec une bouteille d’huile de colza à moitié entamée.

- Verse-lui en une bonne rasade entre les fesses, ça servira aux deux !

J’ai senti l’huile tiède me couler sur l’anus, le périnée et assaisonner ma vulve et le bout de la queue du patron. Effectivement, avec la sauce, ça rentrait tout seul. Malgré tout, j’ai eu l’impression de m’enfiler une énorme saucisse de Morteau dans le con. Elle prenait toute la place mais c’était loin d’être désagréable. Il m’a pistonnée deux ou trois minutes, façon de dilater le bazar, de prendre ses aises dans mon ventre, puis il s’est arrêté pour laisser Thomas m’enfoncer sa bite dans le cul.livraison3-1

- Vas-y Thomas, à fond, jusqu’aux couilles. Tiens-la par les hanches pour bien la bourrer. T’aimes ça la grosse ?

- Ouiiii … ma voix n’était plus qu’un souffle.

Ils ont d’abord essayé de me fourrer en alternance, mais ce n’était pas concluant, alors le patron s’est calé au fond de mon vagin, la tête de bite glissée sous le col l’utérus, de façon à ce que Thomas puisse y aller de bon cœur.

- Putain, Thomas, t’arrête surtout pas, je sens que ça vient !

J’ai gueulé un grand coup en jouissant. Mon cul a serré si fort la bite de Thomas que ça l’a fait jouir lui aussi et j’ai senti son foutre me noyer l’intestin.

- Salope, putain de salope, grosse poufiasse… répétait Thomas tout en se vidant les couilles.

Mais je n’en avais pas pour autant fini avec mon trio infernal. J’avais à peine repris mon souffle que le patron retirait sa bite luisante d’huile de ma chatte tuméfiée. Avec autorité, il m’a retournée comme une crêpe si bien que je me suis retrouvée couchée sur le dos, vautrée sur son ventre doux, avec la tête huileuse de sa bite entre mes fesses écartées, pointée sur mon rectum encore entrouvert. D’un simple coup de reins bien ajusté, il s’est enfoncé en moi.

livraison3-3- Doucement, salaud, tu vas me défoncer le ventre avec ton gros dard de paysan !

Ça l’a fait rigoler. Il a appelé son commis à la rescousse.

- Alors gamin, tu bandes ? Allez, viens prendre ta part. Tu vois la chatte de cette garce comme elle est ouverte et grasse. Viens-y mettre ta queue et baise-la !

Le commis est monté sur la table. Il s’est agenouillé entre nos cuisses ouvertes et avant de s’y mettre, il est resté quelques instants à admirer le spectacle de l’énorme queue de son patron enfoncée jusqu’à la racine dans mon cul. Il  trouvait ça fascinant. Puis il s’est décidé. Sa bite vigoureuse est venue naturellement se glisser dans ma chatte. Il était tout léger, frétillant comme un gardon. Heureusement qu’il avait déjà juté une demi-heure auparavant, comme ça il a pu prendre le temps de m’astiquer, de me sucer les nichons, de m’embrasser à pleine bouche. N’empêche qu’il n’a pas tenu plus de dix minutes. De nouveau, j’ai senti sa bite me vibrer dans le vagin et puis les spasmes de son éjaculation qui m’ont électrisé le ventre. Il s’est retiré aussitôt, me laissant  béante, enculée jusqu’à la garde, avec tout son foutre qui coulait de ma vulve et dégoulinait sur les couilles du patron. C’est peut-être cette sensation qui l’a excité ; toujours est-il qu’il s’est mis à me bourrer le cul en me traitant de tous les noms, de salope, de grosse coche, de traînée, de pétasse bouffeuse de bite… Tout ça, c’était pour se stimuler, pour faire monter son foutre qu’il a fini par cracher en grognant et en soufflant comme un bœuf.

Après être ressorti tout flasque et gluant de mon cul, le patron a envoyé Antoine chercher une cuvette sous l’évier. Il l’a posée sur la table et il m’a demandé de m’accroupir au-dessus pour que je me vidange les deux trous devant eux. Mélangés à ma mouillure et à  ma merde, des filets de sperme pendouillaient sous mes fesses et tombaient goutte à goutte dans la cuvette en émail. J’ai pissé aussi, pour leur plus grande joie. Et comme j’en avais encore envie, je me suis finie à la main, en me branlant frénétiquement le clito entre le majeur et l’index. J’étais heureuse.

 

Une fois rhabillés, on a repris un café, sérieux comme des papes. Sur la table, Thomas a laissé la facture, le patron a signé les papiers pour la livraison du frigo juste à côté des traces de sperme et d’huile qui traînaient encore sur la toile cirée.

- Antoine, il faudra me nettoyer tout ça avant que la patronne  revienne !

Dehors, il faisait nuit noire. J’ai repris la route avec Thomas. On n’a quasiment pas parlé, comme si on était gênés.

Il m’a déposée au pied de mon immeuble. Je l’ai remercié de sa gentillesse.

- Je  vous inviterais bien à prendre le café, mais ça pourrait être mal interprété, lui ai-je dit en rigolant. Ce sera peut-être pour une autre fois.

- Peut-être… On ne sait jamais. Et si un jour vous achetez une nouvelle machine à laver, un congélateur ou une télé, n’hésitez pas à demander Thomas pour la livraison à domicile.

FIN


© Michel Koppera, mars 2014

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 10 mai 2014 6 10 /05 /Mai /2014 09:00

Livraison à domicile (2ème partie)

La livraison, c’était dans un trou paumé, au bout du bout d’une petite route de campagne, avec plein de virages, de sous-bois sombres et de prés humides où broutaient des vaches. En faisant confiance au GPS, on a fini par échouer dans une cour de ferme parcourue de long en large par deux chiens faméliques et gueulards.

livraison2-3- Bougez pas, m’a dit Thomas en coupant le moteur. J’en ai pas pour longtemps.

Il était à peine descendu de la camionnette que les chiens ont fermé leur gueule. Avec sa carrure de déménageur, il en imposait le Thomas. Rien ne lui résistait : ni les clébards, ni le frigo qu’il soulevait de terre avec autorité.

À peine cinq minutes plus tard, il était de retour.

- On nous invite à prendre un café… Vous venez ?

Je lui ai emboîté le pas pour traverser la cour. Un des chiens me suivit à la trace et glissa son museau sous ma jupe :

- N’ayez pas peur, me dit Thomas, les chiens font toujours ça, ils reniflent la femelle.

On est entrés dans une vaste salle commune de ferme comme on en voyait dans les films d’avant-guerre : une longue table recouverte d’une toile cirée, deux bancs, une cheminée où brûlait un feu d’enfer, un fourneau, un vaisselier, un buffet en chêne massif, un crucifix avec une branche de laurier et des images pieuses accrochés au mur. Ça sentait la fumée, l’encaustique et un peu l’étable. Assis à la table où étaient déjà posées les quatre tasses à café, il y avait deux hommes, un jeune et un plus âgé, pas loin de la soixantaine.

- Installez-vous ! nous a dit le plus vieux qui était visiblement le patron. Il s’appelait Bernard ; le plus jeune, c’était Antoine, son commis. La patronne n’était pas là. On nous dit qu’elle était partie pour la journée en pèlerinage à Lisieux.

- Tout ça, c’est des bondieuseries de bonnes femmes ! a dit Bernard pour couper court. Alors, la petite dame, elle prend du sucre avec son café ?livraison2-2

On a donc pris le café. Puis, après, le patron a insisté pour me faire goûter à son eau-de-vie de mirabelles, fabrication maison. Thomas qui conduisait a poliment décliné la proposition.

- Un petit canard, ça n’a jamais fait de mal à personne… Avec un sucre, ça passe tout seul !

Effectivement, c’était pas mauvais. Le patron m’en a même servi un deuxième. Tout en sirotant la mirabelle, ils discutaient de la météo, du prix du lait et des aliments pour bétail…

Je crois que c’est le patron qui a donné le signal en me prenant par la taille pour m’attirer contre lui. Je me suis laissé faire ; la mirabelle faisait déjà son effet et l’idée de me faire sauter par trois hommes d’un coup n’était pas pour me déplaire. De ses grosses paluches rugueuses, le patron m’a caressé – plutôt malaxé – les seins sans ménagement tout en me roulant un patin parfumé à la mirabelle. J’aimais ça ! Déjà tout émoustillé, Antoine a débarrassé vite fait la table des tasses et des bouteilles. Ils m’ont fait grimper sur la table.livraison2-1

- Allez, la petite dame de la ville, montrez-nous tout ce que vous savez faire… On est bon public.

J’étais en représentation, comme sur le podium d’une boîte de strip-tease. J’étais déjà fringuée comme une pute, il ne me restait plus qu’à jouer le rôle. Tout en me trémoussant, je leur ai tout exhibé : mes grosses loches de nourrice dont j’ai léché les tétons, mon gros cul de pétasse, ma chatte poilue à l’étroit dans son string, mon ventre rond… Accroupie sur la toile cirée, avec juste mes bottines de cuir, je leur ai montré ma chatte écartelée qui bâillait et suintait de désir.

Ils étaient tous les trois debout au pied de la table, en rang d’oignon, le pantalon aux chevilles, mes trois hommes en érection, la bite à la main.

- Mets-toi à quatre pattes au bord de la table, grosse salope, qu’on fouille ton cul ! a ordonné Thomas.

Ils s’y sont mis dare-dare. Le rayonnement du feu dans la cheminée me chauffait la croupe. Ils m’ont forcée à écarter les cuisses et à bien me cambrer pour m’ouvrir le cul au maximum. Avec mes seins écrasés sur la toile cirée, je devais avoir l’air d’une truie prête à mettre bas. Leurs mains parcouraient mon corps, me trituraient la viande, m’astiquaient le clitoris, plongeaient au plus profond de ma chatte.

livraison2-5- Putain, elle est en chaleur ! a déclaré Antoine en me barattant la moule à quatre doigts.

Maintenant, ils étaient tous les trois à poil. Je pouvais les voir au naturel. D’abord le patron, avec sa belle bedaine, couvert de poils sombres du torse au bas du ventre, avec une paire de couilles de taureau ballotant sous son énorme queue qui sentait fort le mâle. Antoine, le commis, encore presque imberbe, bandait déjà comme un grand. J’ai tout de suite compris qu’il serait le premier à jouir : une goutte de liquide préspermatique suintait du méat et son gland empourpré était sous pression. Si j’avais posé la main dessus, il serait parti sans préavis. Et puis, il y avait Thomas, avec sa belle queue qu’il me laissait caresser alors qu’il me branlait le clito.

- Gamin, donne-moi ta bite que je la suce !

Je voulais prendre les devants. J’ai bien fait. J’ai à peine eu le temps de le pomper qu’il m’a juté dans la bouche de puissantes giclées de foutre juvénile. Et pas qu’un peu, j’en avais la bouche pleine. J’ai tout avalé.

- Ah, la garce, elle suce trop bien !

Avec lui, je ne faisais pas de souci. Il était jeune, avant une demi-heure, il serait de nouveau en état de marche ! Il s’est mis un peu à l’écart pour regarder faire les grands.

- Alors, la grosse, t’en veux encore ? On va t’en donner ! On va te prendre en sandwich, comme dans les films. Lequel tu veux dans ton cul ?

- Je m’en fous, de toute façon, vous y passerez tous les deux…

- T’es vraiment une vraie poufiasse ! Ça te manque tant que ça la bite ? Ton mec t’en donne pas assez ?livraison2-4

- J’en ai jamais assez. Je voudrais passer ma vie à baiser. Bouffer, me branler, baiser… Dormir un peu et recommencer dés le matin parce qu’en dormant j’aurais encore rêvé de parties de cul et que je me réveillerais avec la chatte trempée.

© Michel Koppera, mars 2014

à suivre…

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 9 mai 2014 5 09 /05 /Mai /2014 09:00

Voici, en trois chapitres, une nouvelle inédite que j'ai intitulée "Livraison à domicile". Ce texte a été écrit sur une idée de Zézette, une lectrice qui souhaitait un texte très hard. Donc ne soyez pas étonné du caractère pornographique des mots et des images.

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LIVRAISON À DOMICILE

 

à Zézette

 

- Pour une fois que toute ma famille était là, t’aurais pu faire un effort ! Au lieu de ça, il a fallu que tu sois désagréable, comme d’habitude…

livraison1-5Je la connaissais par cœur sa rengaine sur l’esprit de famille. Est-ce que c’était de ma faute si sa sœur était une vraie conne et que ses neveux avaient tout hérité de leur mère : bêtise,  autosatisfaction et ignorance crasse.

- Je suis désolée, mais quand j’entends dire des absurdités, je ne peux pas laisser passer !

- Parce que tu crois que toi, t’en dis jamais des conneries ?

- Si, ça doit sans doute m’arriver… mais j’en suis consciente et je le reconnais, tandis que ta sœur, il faut toujours qu’elle ait raison. Et son mari, excuse-moi de te le dire, c’est le même topo ! Ils forment vraiment un vrai couple de beaufs…

- Et toi, tu t’es regardée ! Avec tes fringues de pouffe, ton gros cul et ta clope au bec ! Eux au moins, ils ont l’air classe !

On roulait sur la quatre voies. Encore presque 100 kilomètres à s’engueuler. C’était comme ça chaque fois qu’on passait la journée chez sa frangine. Nadège, elle s’appelait. Une connasse de première. Les kilomètres défilaient comme les reproches. Ça virait à l’aigre.

- Mes neveux, ils sont comme ils sont ! C’est facile de critiquer alors que t’es même pas capable de faire un gosse et encore moins de l’élever. C’est pour ça que t’en veux pas, par égoïsme !

- Ou parce que je n’ai pas envie que mon gamin leur ressemble… Ils sont trop déprimants.livraison1-4

Il s’est arrêté sur une aire de repos, pour « prendre l’air » comme il disait. Mais surtout pour pisser un coup. J’en ai profité pour me dégourdir les jambes et en griller une en douce sous les arbres. Et quand je suis revenue sur le parking, la voiture n’était plus là ! Au début, j’ai cru à une blague mais, au bout d’une demi-heure, il a bien fallu que je me rende à l’évidence : ce salaud m’avait plaquée là, en plein après-midi, à plus de 40 kilomètres de la maison, sans argent, sans papiers, sans téléphone portable. Avec juste un paquet de Benson and Hedges, un briquet, vêtue d’une jupe un peu trop courte, d’une paire de bottines et d’un blouson de cuir noir. C’était un mercredi d’octobre, il faisait presque beau.

Au début, j’ai naïvement cru qu’il allait être pris de remords et faire demi-tour pour venir me chercher, mais une heure plus tard, j’avais perdu toute illusion. Il ne me restait plus qu’une solution : faire du stop.

Moi qui pensais que pour une femme, il suffisait de se planter au bord de la route et de lever le pouce pour que la première bagnole qui passe s’arrête ! Au bout de trois quarts d’heure, que dalle ! Et puis, alors que j’y croyais plus, une fourgonnette s’est arrêtée. Le conducteur a même fait marche arrière pour revenir à ma hauteur. Il a baissé la vitre côté passager.

- Vous allez où ? qu’il m’a demandé.

- À R***

- J’veux bien vous y emmener mais j’ai encore une livraison à faire en chemin… C’est vous qui voyez.

- Ça marche !

Il livrait à domicile des commandes pour une grande enseigne d’électroménager.

- J’ai encore un frigo à décharger et après on rentre. Vous êtes toute pâle, qu’est-ce qui vous arrive ?   

livraison1-3Alors, je lui ai tout déballé, de A à Z, ça me faisait du bien. Il aurait pu en rigoler. Au lieu de ça, il m’a laissée parler. Après, il m’a juste dit qu’il fallait pas en faire une maladie, qu’il y avait des trucs plus importants dans la vie. Et puis, il a mis un CD de Stromae dans l’autoradio. Une vraie thérapie ! Il m’a dit qu’il s’appelait Thomas, qu’il avait 42 ans, une femme et trois gamins… Je me suis sentie presque bien. Même quand il s’est garé sur le bas-côté pour lui aussi pisser un coup, je n’ai pas été inquiète. Il est allé se soulager à l’arrière de la camionnette et, dans le rétroviseur, je l’ai vu de profil, debout devant une haie, la bite à l’air. Avant de pisser, il a tiré sur la peau du prépuce pour bien dégager le gland. Le Thomas, il avait une belle queue, épaisse plutôt longue. Je crois qu’il ignorait que je pouvais l’observer, alors il prenait son temps pour arroser copieusement le talus. Avant de remballer son matériel, il l’a bien secouée jusqu’à la dernière goutte. J’en avais le bout des seins très dur, presque douloureux, et envie de baiser.

 

© Michel Koppera, mars 2014

à suivre…

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 27 mars 2014 4 27 /03 /Mars /2014 08:50

Rappel : La soirée se poursuit en dansant. Colette se retrouve nue en galante compagnie

reveillon9J’aurais peut-être dû les laisser, aller me coucher comme l’avait fait Corinne. Mais non, je suis resté en proie à une curiosité malsaine. Cette nuit-là, j’ai compris ce qu’était le plaisir intense du voyeur. Je ne saurais dire si je bandais ; je crois que non, mais l’essentiel était ailleurs. L’important, c’était qu’à quelques mètres de moi, sous mes yeux, Colette, mon épouse bien aimée, la mère exemplaire des nos enfants,  ma fidèle compagne, était nue sur un tapis de matelas, en train de faire l’amour avec quatre hommes et une femme. Des quatre mâles, Gérard était sans conteste le mieux membré. Il arborait une grosse bite circoncise, trapue, assez longue et droite. Les trois autres se situaient dans une honnête moyenne, sans prétention. Quant à Solange, blonde de chevelure mais brune de chatte, elle avait une belle poitrine, assez généreuse pour astiquer une queue entre ses deux seins.reveillon8

Faire l’amour n’est pas l’expression adéquate pour décrire ce qui se déroulait devant moi. Après plus de quinze années de vie commune, je croyais connaître Colette. Je mesurais brutalement toute l’étendue de mon ignorance : Je la croyais sage, je la découvrais salope ; je la croyais discrète, je la découvrais obscène ; je la croyais passive et soumise, je la découvrais pleine d’initiatives… Rien ne lui était interdit, comme de lécher le con de Solange ou le cul de son mari, de prendre une paire de couilles en bouche, de se faire baiser et enculer en même temps, de laper du sperme répandu sur les seins de Solange avant de le recracher dans la bouche de Gérard, de dire avec innocence les mots les plus orduriers… Je suis incapable de me souvenir combien de fois elle a joui, sans doute une bonne demi-douzaine d’orgasmes à en juger par ses cris et ses râles de féline. Dans ma mémoire sont à jamais gravés quelques tableaux vivants, figés dans la cire tiède de la nostalgie. Comme la fragile et éphémère figure de leurs six corps enchevêtrés, emboîtés, encastrés. Colette avait deux bites dans le vagin et une troisième dans la bouche, deux doigts de Solange dans le cul, et dans la main droite la bite de François qu’elle branlait avec l’énergie du désespoir. Malgré leur surnombre, les quatre mâles avaient le plus grand mal à satisfaire les deux femelles. Bien que moins déchaînée que Colette, Solange n’était pas en reste : elle affichait un goût prononcé pour les fellations profondes et le cunnilingus qu’elle dispensait à langue et lèvres que-veux-tu.

reveillon6Vers 3 heures du matin, le combat cessa faute de combattants en érection. Ils renoncèrent l’un après l’autre, prenant la queue basse le chemin de la salle de bain pour y chercher l’absolution d’une douche chaude. Colette fut la dernière, mais avant d’aller se livrer à ses ablutions, elle a tenu à venir vers moi. De près, son corps portait les stigmates de sa luxure : traînées de sperme séché, vulve suintante de foutre, anus tourmenté et tuméfié comme une anémone de mer, commissures des lèvres engluées de salive et de sperme mêlés, cheveux empesés… Il flottait autour d’elle une forte odeur de sueur lubrique, odeur de sexe, puissante et envoûtante comme un parfum de luxe. Ensemble, tout en discutant,  nous avons partagé une cigarette.

- Alors, tu ne t’es pas trop ennuyé ?

- Non… Le spectacle valait le coup.

- Vrai ? Je l’ai fait aussi pour toi,  je ne voulais pas te décevoir.

- Je sais, je t’en remercie. Bonne année, ma chérie.

 

Quand nous nous sommes levés, le lendemain, vers midi, tous les autres invités étaient déjà partis. Il ne restait plus donc qu’Alain et Corinne. Cette dernière, encore patraque, n’arrêtait pas de répéter qu’elle était navrée de nous avoir abandonnés en pleine soirée, qu’elle était  morte de honte, qu’elle aurait tant aimé faire la fête avec nous… Colette l’a consolée en lui disant qu’il ne fallait surtout pas qu’elle se sente coupable, que cela aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous… Pendant ce temps, Alain remettait de l’ordre dans la maison. Alors qu’il passait près de la cheminée, je l’ai vu se baisser et ramasser un morceau de tissu rouge qu’il a prestement fourré dans la poche de son pantalon : c’était le string de Colette.

FIN

 

© Michel Koppera, mars 2014

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Par michel koppera - Publié dans : inédits
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Mercredi 26 mars 2014 3 26 /03 /Mars /2014 06:36

Rappel : Colette et Michel ont été invités par des amis à fêter ensemble la Saint Sylvestre au Croisic

Lorsque nous sommes arrivés sur place, le 31 décembre vers 20 heures, dans la douceur océane et le vent, tous les invités étaient déjà là. Nous ne serions que huit. Bien sûr, il y avait Corinne et Alain qui faisaient partie du cercle de nos amis depuis près de 15 ans. Il y avait aussi un autre couple, Solange et Denis, qu’Alain nous présenta comme d’anciens collègues de bureau. Puis deux hommes d’une trentaine d’années : François, le jeune frère de Corinne, dont je connaissais déjà l’existence mais que nous n’avions jamais rencontré, et un certain Gérard dont je ne compris pas très bien le lien de parenté avec Denis. Tout ce petit monde s’affairait à la cuisine et dans la grande salle à manger pour préparer la soirée. Dans la salle, il y avait un sapin de noël tout enguirlandé, une cheminée avec un feu de bois bienvenu et, dans un coin, une chaîne hifi où Gérard s’était improvisé DJ et assurait l’ambiance musicale.

reveillon13Comme convenu, nous avions apporté le foie gras et du champagne. Alain et Corinne s’étaient occupés du plateau de fruits de mer et du muscadet, Solange et Denis du dessert, les deux autres  du fromage, du vin rouge et de l’apéro. Dans sa petite robe de soie noire, Colette était resplendissante. Tout s’annonçait pour le mieux.

Nous sommes passés à table vers 22 heures, après un apéro prolongé. J’ai eu l’impression que Corinne était déjà un peu ivre : elle parlait haut et riait aux éclats sans raison. Colette a pris place entre Gérard et Alain, moi, je me suis retrouvé en bout de table, à côté de Solange et de François.

Jusqu’à minuit, la soirée se déroula sans accroc : on mangeait, on buvait, on parlait, on riait. On était heureux d’être ensemble. Au zéro du traditionnel compte à rebours, on s’est embrassés en se souhaitant tout le bonheur du monde. C’est là que j’ai réalisé que Corinne était maintenant complètement soûle et qu’elle tanguait sérieusement. À peine les vœux échangés, elle s’est affalée dans un canapé où elle s’est bientôt assoupie. Alain était désolé. Je l’ai aidé à accompagner – ou plutôt porter-  Corinne jusqu’à leur chambre au premier étage.

- Elle était trop fatiguée, m’a dit Alain pour l’excuser. C’est quand même la première fois que je la vois dans cet état !reveillon12

Quand on est redescendus dix minutes plus tard, la soirée avait pris pendant notre courte absence une nouvelle tournure. La table avait été poussée contre le mur et la pièce transformée en boîte de nuit. Gérard était à la platine. Le lustre avait été éteint et remplacé par un éclairage indirect. Sur la piste, les autres se trémoussaient au rythme du disco. Alain s’y est mis aussi. Moi, je ne suis pas très danse, j’ai quand même fait un effort pour ne pas avoir l’air rabat-joie. Mais au bout de deux tubes de déhanchement, j’ai renoncé et trouvé refuge dans un fauteuil en compagnie d’un cognac millésimé. Je regardais amoureusement Colette onduler comme une algue au rythme des basses. Qu’elle était belle dans sa petite robe de soie noire !

Puis Gérard a lancé le premier slow. Deux couples sont restés sur la piste : Solange avec Gérard qui avait abandonné son poste de DJ pour laisser tourner une cassette audio, Colette et Denis. Et dès le début, j’ai vu qu’il se passait quelque chose d’anormal : ils se tenaient trop serrés, les mains des hommes se posaient trop bas… Il y avait dans l’air comme une drôle d’atmosphère. Pour le second slow, Colette s’est retrouvée dans les bras de François. Je ne les quittais pas des yeux. Le slow, c’était « Nights in white satin » des Moody Blues, on en avait pour un bon quart d’heure. Et là, j’ai clairement vu que Colette se laissait peloter les fesses. De l’autre main, François lui caressait les seins. Le visage niché au creux du cou de son cavalier, elle se laissait faire. Au bord de la piste,  un verre de champagne à la main et le sourire aux lèvres, les autres observaient la scène. Je crois qu’en temps normal, me connaissant, je serais immédiatement intervenu pour les séparer et mettre un point final à cette humiliation. Et là, étrangement, non seulement je ne bougeais pas d’un  pouce, mais je sentais au fond de moi naître un plaisir inconnu et troublant. Un peu comme un metteur en scène de cinéma qui voit ses acteurs s’écarter du scénario, improviser des répliques et des gestes, créer des situations inédites, et qui n’ose pas les interrompre de peur de passer à côté de quelque chose de génial. Alors, je suis resté dans mon fauteuil à les regarder danser, seuls au milieu de la pièce, même s’il n’était plus désormais question de danse.

reveillon15En effet, Colette se trouva bientôt retroussée jusqu’à la taille, le cul à l’air, avec juste la ficelle de son string rouge disparaissant entre ses fesses. Ils s’embrassaient à pleine bouche. J’ai vu aussi qu’elle avait ouvert la braguette de son cavalier et lui tenait fermement le sexe. Après les Moody Blues, ce fut Scorpion. Le cercle des autres s’était resserré. Lentement, Colette fut entièrement déshabillée. Les cinq autres en firent autant, tout en continuant de la caresser, de l’embrasser. Puis les quatre hommes allèrent dans les chambres chercher deux matelas qu’ils étendirent par terre, devant la cheminée. C’est alors seulement que Colette me regarda en souriant un peu tristement. Comme prise de remords, elle s’approcha, s’agenouilla près de moi et me prit la main:

- Tu es fâché ?

- Non, je ne crois pas.

- Tu sais, ça s’est fait naturellement, presque sans que je m’en aperçoive. Je ne te dis pas ça pour me chercher une excuse. J’ai l’impression que cela devait arriver et que, maintenant, il est trop tard pour revenir en arrière…

- Comme je sais que pour moi il est trop tard pour prendre le train en marche. Allez, vas-y, amuse-toi !

Les matelas étaient prêts et les acteurs en place. Colette m’a tendrement serré la main pendant qu’Alain venait l’inviter à les rejoindre devant la cheminée. Il lui caressa les seins, elle m’abandonna.

- Tu as de la chance d’avoir une femme comme elle, me dit Alain. Elle est vraiment fantastique !

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à suivre…

© Michel Koppera, mars 2014

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 25 mars 2014 2 25 /03 /Mars /2014 09:13

Avant-propos : Il y a quelque temps, Colette et Michel, un couple lecteur du blog, m'a envoyé une photo en me demandant si j'accepterais d'écrire une histoire à partir de cette image. C'est avec plaisir que j'ai relevé le challenge. Voici donc le texte original imaginé en partant d'une photo que vous aurez le plaisir de découvrir demain, à la fin de la deuxième partie de la nouvelle.

Bonne année, Colette !

 à Colette et Michel

reveillon11 

C’était en décembre 1985. La gauche était aux affaires, on y croyait encore un peu. On n’avait jamais entendu parler du SIDA.

- Allô, Michel ? C’est Alain. Dis, vous avez prévu quelque chose pour le réveillon du nouvel an ?

- Non… Pas vraiment.

- Alors, si ça vous dit, on vous invite. On va fêter ça, sans les gosses, dans notre villa du Croisic : c’est grand et ça résout le problème du couchage. On ne sera pas nombreux, une dizaine au maximum…

- Il faut apporter quelque chose ?

- Oui, si tu veux. Nous, on s’occupe des fruits de mer.

- Du foie gras et du champagne, ça irait ?

- Parfait ! Passe le bonjour à Colette. On vous attend au Croisic, le 31, en fin d’après-midi, disons 19 heures… Ça nous laissera le temps de tout préparer.

 

reveillon1Je me souviens que dans la semaine qui a précédé le réveillon, j’ai offert, comme chaque année, quelques frivolités à Colette : un ensemble string soutien-gorge rouge, un porte-jarretelles noir, une paire de bas et une petite robe de soie noire fendue sur la cuisse. La lingerie lui allait si bien ! De son côté, comme chaque année aussi, elle s’est fait faire une épilation intégrale – je veux dire du mont de Vénus à l’entrefesses – afin d’être nue comme au premier jour pour la nouvelle année. Comme Colette avait eu ses règles juste avant noël – nous l’avions fêté avec les enfants chez ses parents, ce qui tombait plutôt bien – nous savions que pour la nuit de la Saint Sylvestre, elle serait en pleine ovulation, c'est-à-dire dans d’excellentes dispositions pour célébrer sensuellement le nouvel an. Bien qu’inquiète de ne pas savoir exactement avec qui nous passerions cette soirée, l’idée d’un réveillon sans enfants dans une grande villa au bord de l’océan la ravissait.

reveillon2 

à suivre…

 

© Michel Koppera, mars 2014

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 6 mars 2014 4 06 /03 /Mars /2014 13:55

Les quatre saisons


J'aime à voir au printemps les chattes primevère

Leur timide bouton de narcisse pascal

Leur vulve délicate aux pétales d'iris

Et le doux friselis de leur gazon en fleur

saisons1

 

J'aime à voir en juillet les belles de nuit s'épanouir

Les hortensias de leurs seins à l'ombre s'arrondir

Alors que des senteurs de seringat et d'oeillet mauve

Montent de leur ventre au sexe d'abricot mûr

saison3-anna mendieta

 

J'aime à voir au soleil bas et blanc de novembre

Sur leur pubis de marbre fleurir les chrysanthèmes

Des parfums de pommes et de poires comice

S'accrochant à l'épaisse bruyère de leur pelage d'automne 

saison2-Egon Schiele

 

J'aime à voir en janvier palpiter les cons d'hellébore

Respirer le vétiver de leur cul grand ouvert

Et sous la sapinière persistante de leur mont de Vénus

Caresser et lécher le perce-neige de leur désir. 

© M.Moppera, mars 2014


saisons3

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 28 février 2014 5 28 /02 /Fév /2014 09:13

Rappel de l'épisode précédent : la narratrice et son mari ont pris rendez-vous avec un black pour une première expérience candauliste. Après un dîner au restaurant, ils se retrouvent tous les trois dans une chambre d'hôtel.

Claude m’a fait asseoir sur l’unique chaise devant le petit bureau. Mes deux hommes ont pris place chacun au pied d’un lit. Claude m’a donné les premières instructions :

- Odette, s’il te plaît, soulève ta robe, ouvre les cuisses et montre ta culotte à Samuel.

J’ai obéi en regardant intensément Samuel. Ses yeux sont venus se poser sur mon ventre.

- Penche-toi un peu en arrière et écarte ta culotte qu’il voie ta chatte…

mot-triple3-1J’étais très mouillée et mes lèvres étaient toutes gonflées de désir. Quand j’ai ouvert à deux doigts ma vulve, Samuel s’est levé. Tout en ne me quittant pas des yeux, il s’est lentement déshabillé. Pour finir, faisant glisser son boxer le long de ses cuisses musculeuses, il a libéré une bite de très belle taille quoiqu’à peine bandante. En dehors de quelques films pornos, je n’avais jamais vu de bite noire et aussi grosse. Je la dévorais déjà des yeux.

Toute à mes fantasmes, j’en avais négligé Claude. Lui aussi s’était déshabillé et discrètement installé sur son lit, le sexe à la main, afin de ne rien perdre du spectacle que nous allions lui offrir. Au cours des trois heures de folie qui ont suivi, je n’ai pas oublié que mes désirs étaient aussi ceux de mon mari. Alors, à chaque instant, j’ai fait en sorte qu’il voie TOUT, qu’il ne soit pas déçu ou frustré, qu’il ne sente pas exclu. Souvent je lui parlais, je lui disais mon bonheur, je lui demandais ce qu’il ressentait et ce qui lui ferait plaisir…

Mais cela ne m’empêchait pas de me donner tout entière à Samuel. Aucune parcelle de mon corps ne lui était interdite : il pouvait y poser les doigts, les yeux, les lèvres et son sexe désormais en érection permanente que je tenais à deux mains. Samuel avait la peau très douce, soyeuse et chaude. Je m’enivrais de l’odeur de ses aisselles, de son pubis planté de poils crépus et de sa bite  que je suçais avec délectation. Il n’était pas en reste, faisant de ses lèvres la fête à mes seins, à ma nuque, à ma chatte, à mon cul qu’il léchait de sa langue féline.mot-triple3-5

- Chéri, regarde comme je mouille !!! Je sens que ça vient… Donne-moi ta main, je vais jouir… Oh, ça y est !

C’est Claude qui s’est chargé d’enfiler le préservatif sur la queue raide de Samuel et qui a présenté la tête du gland au bord de mon vagin. Puis il a regardé l’énorme bite s’enfoncer en moi, me dilater la vulve… Jamais je n’avais éprouvé tant de plaisir à me faire pénétrer. C’était comme un accouchement à l’envers, un enfantement où la douleur avait été remplacée par l’intensité de la jouissance.

Maintenant, le visage de Claude était tout près du mien. Les yeux dans les yeux, on se chuchotait des confidences.

- Oh, mon chéri, tu ne peux pas imaginer comme c’est bon !

- Et toi, tu ne peux pas imaginer combien je suis heureux ! Tu es si belle !

- Tu bandes ?

- Oui, comme jamais je n’ai bandé…   

mot-triple3-3Pendant ce temps, la bite de Samuel labourait mon ventre huileux. Les mains passées sous mes fesses, il m’ouvrait la vagin afin de me pénétrer jusqu’aux couilles. Jamais je ne serais crue aussi profonde, aussi large, aussi salope… Je sentais ma mouillure couler sur mon périnée et mon cul dilaté avant de se répandre sur le drap. J’ai eu un premier orgasme qui m’a surpris par sa soudaineté, puis un second tout aussi inattendu. Je ne lâchais pas la main de Claude qui me regardait avec amour.

- Jouis, mon Odette adorée… Jouis encore et encore ! Pense à la grosse bite que tu as dans le ventre, une belle queue de black qui ne bande que pour toi, pour ta chatte, pour ton cul…

- Tu crois que je pourrai ?

- Quoi ?

- Me la mettre dans le cul…

Mes propres paroles m’ont rendue lubrique. J’avais maintenant envie de pornographie, d’obscénité. Sans doute Samuel avait-il deviné ce désir nouveau dans les ondulations de mon bassin qui venait à la rencontre de son sexe. Il accéléra tellement la cadence que je suis me sentie plonger dans une sorte de transe orgasmique faite de frissons, de râles, de coups de rein et de propos incohérents. Seule l’éjaculation de Samuel dans son préservatif a mis provisoirement fin à mon délire en continu. Les soubresauts de sa bite m’ont ébranlé le col de l’utérus, inondée de cyprine et brusquement apaisée.

Pendant l’entracte qui a suivi, nous avons partagé une bouteille de champagne. J’étais sur un des deux lits avec Samuel, Claude sur l'autre qui nous observait tout en branlant doucement sa bite tendue comme un ressort.

Assise en tailleur sur le lit, une flûte de champagne dans une main, de l’autre je tenais le sexe de Samuel. Même au repos, il était impressionnant. Samuel qui jusque-là s’était montré  très discret, voire réservé, me parlait tendrement tout en me caressant. Il me tutoyait et ce tutoiement abolissait les tabous.mot-triple3-4

- Ne me lâche pas, ta main est chaude et douce, aussi douce que ton sexe. Tu vas bientôt le sentir grossir sous tes doigts. Odette, écarte plus les cuisses que je te prépare le trou du cul… Car c’est de ça que tu as envie maintenant, de ma queue dans ton cul, n’est-ce pas ? Allez, dis-le moi… Je veux te l’entendre dire…

- Oui, je veux que tu m’encules…

- Devant Claude ?

- Surtout devant Claude, qu’il voie ton énorme bite s’enfoncer entre mes fesses écartelées…

- Et après ?

- Je veux que vos foutres se mélangent dans les poils de ma chatte…

Tout en me parlant, il m’avait glissé deux puis trois doigts dans le cul et me malaxait le rectum avec une grande douceur. Je me devinais toujours plus ouverte, plus disponible à toutes les audaces. Quand il m’a jugée prête, Samuel m’a fait mettre à quatre pattes sur le lit, la croupe en l’air, les fesses bien écartées dans la position d’une chienne en chaleur. Claude nous a rejoints et s’est agenouillé devant moi, de sorte que sa bite en rut soit à portée de ma bouche. En se penchant en avant, il avait une vue imprenable sur mes fesses et le trou de mon cul.

Bien que généreusement lubrifiée, il a fallu des efforts et de la patience pour accueillir dans mon cul la bite de Samuel. Ce n’était pas vraiment douloureux, mais comme un gigantesque suppositoire qui s’enfonçait dans mes entrailles. Claude m’encourageait :

- C’est magnifique, Odette ! Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau. Si tu savais comme je t’aime en ce moment même ! Tu me donnes la plus belle preuve de ton amour. Chérie, tu es belle à mourir…

Je l’écoutais et ses mots tendres avaient le pouvoir de m’exciter davantage.

- Oh, Samuel, vas-y, défonce-moi le cul ! Dis-moi que je suis une salope de bourgeoise en chaleur…

mot-triple3-2Alors, tout est allé très vite et j’ai vécu la suite comme dans un rêve éveillé. Je me souviens d’un dernier orgasme fulgurant, de la bite de Claude dans ma bouche, de giclées de sperme qui m’ont aspergé le ventre, de lèvres qui m’embrassaient, et d’un long sommeil profond et très serein…

Quand je me suis réveillée, le lendemain matin, il faisait grand jour. Samuel était parti depuis très longtemps. Claude était assis, tout habillé, au bord de son lit et caressait des yeux mon corps nu. Je me suis levée et je l’ai enlacé avec tendresse.

- Je suis heureuse, et toi ?

- Moi aussi… Peut-être qu’un jour, on pourra recommencer…

- Pourquoi pas ! Mais cette fois, ce sera à mon tour d’être spectatrice…. Tu as des préférences ?

- Oui, mais on en reparlera un autre jour…

FIN

 

 

© Michel Koppera, janvier 2014  

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Mercredi 26 février 2014 3 26 /02 /Fév /2014 09:32

Rappel de la 1ère partie: La narratrice a découvert par hasard le mot "candaulisme" qui a fait naître en elle des désirs inconnus. Elle en a fait part à son mari...

Pendant les deux mois qui ont suivi nous n’avons plus parlé de cette histoire, à tel point qu’il m’arrivait parfois de douter de mes souvenirs. Claude passait ses journées à l’étude, moi dans les bilans comptables. Et puis, un soir de juillet, Claude est rentré plus tôt. J’étais au piano en train de décrypter une valse de Chopin. Il a attendu les dernières notes, mais je sentais bien qu’il bouillait d’impatience.

mot-triple2-4- Je crois que j’ai enfin trouvé notre homme. Une occasion à ne pas rater !

- De qui parles-tu ?

- D’un Africain de quarante-six ans, divorcé, pour quelques mois encore en France afin de liquider ses affaires. Après, il repartira pour le Cameroun où il a d’autres projets commerciaux. Une très bonne situation, plutôt classe…

J’étais troublée et pourtant aussi excitée que Claude. Il a continué de me parler de cet homme comme s’il s’agissait d’une relation de longue date : il connaissait ses goûts, ses habitudes, ses traits de caractère…

- Je suis sûr qu’il te plaira. Tu peux me faire confiance !

- Mais tu lui as déjà parlé de notre projet ?

- Bien sûr. Il n’a pas été difficile à convaincre.

- Et pour les détails ?

- Quels détails ?

- Je veux dire les dimensions… Tu lui as dit ce que je désirais ?

J’avais baissé la voix. Ce n’était plus qu’un souffle mais aussi brûlant que la braise qui incendiait mon sexe.

- Ne t’inquiète pas, tu ne seras pas déçue. Si tu es d’accord, il ne nous reste plus qu’à fixer un jour et un lieu de rencontre. J’aurais bien aimé le recevoir ici, mais avec les enfants et le voisinage ce serait risqué. Qu’en penses-tu ?

- Tu as raison, l’hôtel c’est plus sûr. Tu t’en occupes ?

- Pas de problèmes ! Quant à la date, c’est toi qui vas la choisir.

J’ai pris le temps d’une brève réflexion.

- Samedi de la semaine prochaine, ce serait bien. Cela me donnerait le temps de me préparer. Il t’a dit ce qu’il appréciait chez une femme ?

- Oui, il voudrait quelque chose de très simple, de naturel, en coton, blanc de préférence…

mot-triple2-1

Tout s’était décidé très vite, de façon spontanée. Claude est parti faire un tennis avec un ami et je suis restée seule, face au piano, le ventre ruisselant, le cœur battant comme celui d’une ado à la veille de son premier rendez-vous amoureux, incapable de penser à autre chose qu’à mon désir. Ce n’est que plus tard que je me suis rendu compte que je n’avais pas demandé à Claude comment s’appelait cet homme, comme si la taille de son sexe était plus importante que son nom… J’ai eu honte de moi.

 

mot-triple2-2Il se prénommait Samuel. La rencontre était prévue dans un hôtel sans âme d’une zone d’activités de la périphérie. En ce samedi de fin juillet, il faisait très beau. Comme Claude me l’avait demandé, je ne portais qu’une robe de cotonnade très légère avec en dessous un soutien-gorge et une petite culotte blanche. Claude était en jean et T-shirt. C’est sur le parking de l’hôtel que j’ai fait la connaissance de Samuel. Il est arrivé en BMW noire, très élégant dans un costume sombre. Sa chemise mauve mettait en valeur sa peau noire, satinée sous le soleil d’été. Il m’a plu au premier coup d’œil. Quand il m’a serré la main, j’ai ressenti un frisson me courir sur les reins ; j’étais déjà sous le charme.

Nous sommes d’abord allés dîner dans un restaurant du centre-ville où Samuel avait réservé une table. Au cours du repas, il ne fut à aucun moment question de ce qui allait se passer plus tard. Avec Claude, Samuel a parlé affaires, projets professionnels et fiscalité. Avec moi, il a évoqué la famille et les voyages.

De retour à l’hôtel, vers 23 heures, alors que la nuit venait juste de tomber, nous nous sommes enfermés dans la petite chambre à deux lits simples. J’étais un peu angoissée, mais je me suis dit que je n’allais pas renoncer si près du but.

 

à suivre…

© Michel Koppera, janvier 2014

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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