inédits

Jeudi 29 janvier 2015 4 29 /01 /Jan /2015 09:13

En préambule. En novembre dernier, j'ai été contacté par un certain Karim qui souhaitait que j'écrive une nouvelle où seraient réalisés ses fantasmes candaulistes. J'ai écrit ce texte que je lui ai envoyé. Le plus étonnant, c'est que Karim n'a jamais accusé réception du texte, ne m'a adressé en retour ni remerciements, ni commentaires !!! Je vous propose donc de prendre à votre tour connaissance de cette nouvelle inédite.


Les cadeaux de l’Aïd-el-Fitr

 Pour Karim et Moka

 

Tout a commencé le jour où, à la pause du matin, j’ai été convoqué par le patron. Après m’avoir invité à prendre place dans un fauteuil en face de son bureau, il m’a dit :

- Karim, dans six mois tu vas partir à la retraite après plus de vingt-cinq années dans la boîte. Il va falloir te remplacer et tu sais comme moi que ce n’est pas évident de trouver celui qui va te succéder. Mais je pense avoir déniché l’homme de la situation…

Il a appelé sa secrétaire qui est entrée dans le bureau en compagnie d’un jeune homme costaud mais visiblement mal à l’aise…

aid2- Karim, je te présente Houssam. En attendant qu’il prenne ta place, vous allez travailler en binôme pendant six mois. Tu devras assurer sa formation, en échange ton temps de travail sera progressivement réduit. Comme ça, quand tu partiras, il sera fin prêt à te remplacer.

Je ne peux pas dire que l’idée de travailler en équipe m’enchantait, mais je n’avais guère le choix : le patron venait de me confier ma dernière mission et je mettrais un point d’honneur à la mener à bien. D’ailleurs, au fil des jours et des semaines, la coopération avec Houssam se révéla fructueuse. On formait un tandem très efficace : Houssam avait des idées neuves, moi de l’expérience. Même en dehors des heures de travail, sa compagnie était plaisante. Malgré notre différence d’âge – j’avais 57 ans, lui 25 – nous partagions la même culture, les mêmes origines géographiques et les mêmes rêves de bonheur, si bien qu’il nous arrivait souvent de nous retrouver à l’extérieur pour partager un kebab ou une bière dans un pub. Célibataire, Houssam habitait un petit studio dans un quartier animé du centre-ville.

Comme il lui arrivait souvent de passer le week-end seul, je l’avais invité plusieurs fois à venir déjeuner chez nous le dimanche midi. C’est ainsi que ma femme Moka fit sa connaissance. Entre eux deux, ce fut tout de suite la bonne entente, une sorte de relation mère-fils des plus chaleureuses. Il faut dire qu’à presque 50 ans, et depuis que nos enfants avaient quitté le nid familial, Moka ressentait le besoin de donner encore de l’affection maternelle… Ainsi, lorsqu’on recevait Houssam à déjeuner, elle ne se contentait pas de lui préparer un bon repas – son tajine était toujours divin ! – elle s’inquiétait  aussi de sa santé, de sa solitude et de ses projets. Je remarquai que ces jours de réception, Moka apportait un soin tout particulier à son apparence : elle se maquillait, arborait des vêtements qui mettaient en valeur les douces rondeurs de son corps et portait boucles d’oreilles, collier et bracelets en or…aid

Une nuit où Moka qui venait de jouir me chevauchait sur notre lit en se pistonnant tranquillement avec ma queue plantée dans son ventre, je lui demandai :

- Ça te dirait de baiser avec Houssam ?

- Quoi !?

- Tu m’as très bien entendu…

- Tu dis n’importe quoi ! Tu te rends compte, il est à peine plus âgé que nos enfants ! Faire l’amour avec lui, ce serait comme un inceste !

Alors qu’elle était penchée au-dessus de moi, je tenais ses gros seins à pleines mains et lui agaçais les tétons durs et savoureux comme des framboises.

- N’empêche que je suis certain que ça te plairait…

Elle ne répondit pas, mais au moment où je prononçais ces mots à son oreille, j’ai senti un flot de mouillure chaude et épaisse suinter dans son vagin. Alors, elle s’est arrêtée de se pistonner avec ma bite, l’a bloquée au fond de sa chatte et s’est laissé foudroyer par un puissant orgasme silencieux, en proie à des spasmes qui me massaient la queue et à des palpitations saccadées du trou de son cul devenu aussi huileux que sa vulve.

Pendant les deux mois qui ont suivi, nous n’en avons jamais reparlé.

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À la mi-juillet, mon départ en retraite a coïncidé, à quelques jours près, avec la fin du ramadan. Houssam allait prendre définitivement ma succession. Bien que n’observant pas le jeûne, nous avons l’habitude, Moka et moi, de célébrer l’Aïd-el-Fitr dans l’intimité de notre couple, avec échange de cadeaux et un repas de fête. Comme cette année l’Aïd tombait un lundi, nous avons préparé un dîner auquel nous avons trouvé évident d’inviter Houssam qui était seul ce soir-là.

aid10Il est arrivé vers 20 heures avec un bouquet de fleurs, un foulard de soie rouge pour Moka et une bouteille de champagne afin de célébrer à notre manière la fin du ramadan. Moka nous avait cuisiné un plantureux couscous et des pâtisseries au miel. Au dessert, nous avons ouvert la bouteille de champagne et Moka, qui d’ordinaire ne boit jamais d’alcool, a fait une exception en l’honneur de notre invité. L’effet des deux coupes de champagne n’a pas tardé à se faire sentir sur Moka : le feu lui est monté aux joues, elle est devenue très bavarde et rieuse avant de nous annoncer, vers 23 heures, qu’elle était désolée de nous abandonner mais qu’elle se sentait un peu « pompette » et qu’elle allait se coucher. Je suis donc resté seul en tête-à-tête avec Houssam. Nous avons un peu parlé et vidé quelques bières. Il devait être minuit passé lorsque, vaguement inquiet, je suis parti voir dans notre chambre comment allait Moka. Je l’ai découverte allongée sur le ventre en travers du lit, intégralement nue, la jambe droite repliée, offrant ainsi une vue imprenable sur ses fesses et surtout sur son sexe épilé, fendu comme un abricot bien mûr.

Au lieu de refermer discrètement la porte, je l’ai ouverte en grand.

- Houssam, viens voir !

Il s’est approché et est resté debout, comme pétrifié, dans l’encadrement de la porte.

- Elle est belle comme ça, tu ne trouves pas ?

- Oui, absolument magnifique, a-t-il chuchoté très bas, comme s’il avait peur de troubler son sommeil et de rompre la magie de l’instant.

- Elle te plaît ?

- Oui, beaucoup…

- Alors, prends-la !

 aid8

 

à suivre…

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 16 janvier 2015 5 16 /01 /Jan /2015 08:00

Michel M., un lecteur homonyme, m'a envoyé ce récit inédit très inspiré de faits réels et m'a proposé de le mettre en ligne sur le blog si je le jugeais digne d'être publié. La qualité du texte justifie cette publication. Les illustrations de Dubigeon sont aussi un souhait de l'auteur.

Le soutien-gorge rouge

Nous sommes un couple mature, Lida, asiatique, petite, BCBG, très bien conservée et sexy, gros seins un peu pendants ornés de grosses auréoles marron, chatte poilue, anus naturellement sans poil, Moi Michel, français, candauliste convaincu et bi.

Nous venons d’avoir  la visite de Bernard un ami de longue date.  Il est un peu plus âgé que nous. Lida travaillait avec lui il y a plusieurs années quand il était pépiniériste.

Un  jour Lida est rentrée du travail en me disant :

sgr2- Tiens, Bernard m’a dit te passer cette enveloppe, je crois que ce sont des magazines.

Intrigué, j’ouvre l’enveloppe et y trouve trois bouquins porno un peu anciens, type années 60, coquins mais gentils…  J’avoue que je ne suis pas indifférent aux belles femmes un peu plantureuses de cette époque, gros culs, chattes poilues, grosses mamelles portant des gaines moulantes et de gros soutien-gorge.

Ce qui m’intrigue, c’est quand même pourquoi il m’a envoyé cela alors que je ne me souviens pas lui avoir parlé d’un de mes passe-temps favoris, la pornographie… Me poser la question m’excite énormément. Après une nuit de réflexion, je me dis qu’après  tout, je vais jouer son jeu et lui rendre la gentillesse en lui prêtant quelques bouquins de mon extensive collection. Je prépare une petite variété (Hétéro, homo, Bi, zoo, bondage) que je vais remettre à Lida pour qu’elle les lui passe. Avant de fermer l’enveloppe, je me décide à glisser discrètement dans l’un des magazines trois photos très intimes de Lida, L’une debout en soutien-gorge rouge chatte poilue à l’air, la seconde allongée sur  le lit jambes très écartées montrant  sa chatte grande ouverte et ses grosses lèvres marron bien mouillées, la troisième en levrette prise de derrière sa main écartant ses fesses pour montrer son anus et sa chatte, son visage bien reconnaissable sur les trois photos.

- Tiens tu donneras cela à Bernard en lui disant que cela lui donnera de bonnes idées.

Je suis quand même inquiet que Lida trouve les trois photos d’elle si elle se décide de fouiller dans l’enveloppe.

J’attends avec impatience et excitation une réaction venant de Bernard. Une semaine passe et toujours rien. Je commence à croire que Bernard n’a pas trouvé les photos ou qu’elles ont glissé du magazine au  fond de l’enveloppe. Ou tout simplement, qu'il n’est pas intéressé bien que je le soupçonne d’être très vicieux avec ses petits yeux pétillants.sgr3

Lida rentre un soir en me disant :

- Tu sais ce que Bernard m’a demandé aujourd’hui ?

- Aucune idée

Il m’a demandé :

- Tu portes ton soutien-gorge rouge aujourd’hui ?

- Je lui ai dit que non, et que j’en avais un blanc aujourd’hui. Mais comment sais-tu que j’ai un soutien-gorge rouge?

Il m’a dit en souriant :

- Je sais, Je sais tout….

- Je ne comprends pas, je n’ai jamais mis mon soutien-gorge rouge au travail. Comment le sait-il ?

Bernard avait donc visiblement étudié les photos en détail, et s’il connaissait l’existence du soutien-gorge rouge, il avait également dû se branler en étudiant la chatte, le cul et les nichons de Lida. Cela m’excitait terriblement de savoir qu’un de mes meilleurs amis connaissait ma femme dans son intimité.

Qu’allait-il faire maintenant ? Mon espoir était qu’il essaye d’aller plus loin et de baiser Lida.

J’ai tout d’un coup réalisé qu’il y avait quelque d’anormal dans ma réaction. Alors que je devais être jaloux, je voulais au contraire que ma femme se fasse baiser par un autre homme.

C’est à cet instant que j’ai découvert mon  penchant pour le candaulisme.

Quelques jours plus tard, Lida est rentrée en me disant :

- Bernard était complètement gaga aujourd’hui, il me faisait même un peu peur. J’étais seule dans le tunnel où nous faisons germer les graines de palmiers quand il est arrivé. Il faisait sombre et j’étais au fond travaillant sur une table. Il tournait en rond et faisait semblant de s’occuper.

Il m’a alors demandé :

- Est-ce que vous êtes échangistes ?

- Qu’est-ce que c’est ?

- Est-ce que vous faites l’amour avec d’autres  hommes ou couples.

- Non, définitivement pas.

- Vous devriez essayer, c’est très enrichissant !

- Il est venu derrière moi et s’est alors plaqué contre moi. Ses mains ont saisi mes seins alors qu’il appuyait son bassin contre mes fesses. Je sentais sa queue bandée à travers son short appuyer entre mes fesses. Je me suis alors énervée et je lui ai dit de se calmer. Ce qu’il a fait immédiatement. Il n’est pas revenu à la charge sur le coup et m’a laissée tranquille.

 

sgr4Dix ans plus tard Bernard est toujours notre ami et est donc venu nous rendre visite hier. Quand elle a entendu sa voiture arriver Lida a disparu dans la chambre pour se changer. Quand elle en est ressortie, elle était ravissante et portait une superbe mini robe large et assez transparente avec des manches très amples qui laisser deviner toutes ses généreuses formes. Je remarquai notamment sa poitrine bien relevée. Sa manche entrouverte me révéla un soutien-gorge rouge, un La Perla que je venais de lui acheter. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir au travers du tissu de la robe qu’elle ne portait pas de culotte sous sa robe.  Je pouvais en effet deviner l’ombre de sa touffe et le clivage de ses fesses.

Bernard lui de ses yeux pétillants ne perdait pas un instant du spectacle et je suis sûr qu’il avait lui aussi repéré le soutien-gorge rouge et deviné la touffe de sa chatte. C’était un retour de dix ans en arrière !

J’avais bien du mal à contenir mon excitation et je crois que lui aussi.

Quand il est reparti hier soir, j’ai demandé à Lida :

- Dis-moi, le soutien-gorge rouge, tu l’avais fait exprès ?

- Oui probablement. Tu as aimé ?

- Oui et je crois que Bernard aussi, il ne t’a pas quitté des yeux de tout l’après-midi. Cela a dû lui rappeler des souvenirs…

- Oui, c’est ce que je voulais et je voulais également profiter du moment pour te faire une révélation

- Révélation de quoi ?

- Quand je travaillais chez lui, tu sais le jour où il a essayé de me sauter dans le tunnel, et bien il m’a effectivement sautée, il était absolument déchaîné ce jour-là et bien plus fort que moi. Il a réussi à me déshabiller, arracher mon soutien-gorge et ma culotte avant de me pénétrer sauvagement la chatte. Il avait une queue pas très épaisse mais très longue qu’il a déchargée en moi. Il ne s’est pas contenté de cela, le lendemain, il a recommencé mais cette fois, il m’a enculée.

Et cela a duré encore pendant les six mois suivants où j’ai travaillé chez lui. J’y avais droit pratiquement tous les après-midi après que les autres employés étaient partis. Je travaillais en général dans la grande serre parmi les palmiers avancés. Bernard arrivait et me coinçait contre la table avant de me demander en souriant la couleur de mon soutien-gorge. Il me demandait de le lui montrer. C’était devenu un peu un jeu entre nous. J’ouvrais mon corsage pour lui révéler mes charmes. Il regardait longuement mes seins mais n’y touchait pas. Puis il me retournait et me faisait appuyer mes mains sur le rebord de la table et cambrer ma croupe. Je sentais monter son excitation. Tout allait alors très vite. Il baissait mon pantalon et ma culotte qu’il descendait à mes pieds, m’écartait les cuisses, me prenait par les hanches  avant de forcer d’un seul coup de rein sa longue queue dans ma chatte. Il commençait alors à me saillir à grands coups de reins butant dans mon utérus. Au bout de plusieurs minutes je sentais son corps se raidir avant qu’il ne décharge plusieurs jets de sperme en moi. Certains jours, il préférait prendre mon anus mais il y mettait un peu plus de douceur au début de sa pénétration, mais dès qu’il sentait que son gland avait passé mes sphincters, rien ne l’arrêtait plus jusqu’à ce qu’il inonde mon fondement de son sperme. Il se retirait alors, je me rhabillais avant de rentrer chez nous. Je ne voulais pas t’en parler car j’avais peur que tu réagisses mal. Maintenant tu le sais… J’avoue que je commençais à apprécier ces petites sessions surtout quand tu étais absent en déplacement pour plusieurs semaines.sgr1

- Rassure-toi, je ne t’en veux pas. Je me doutais qu’il se passait quelque chose et cela m’excitait de le savoir. J’y ai probablement contribué un peu.

- Qu’est-ce que tu veux dire ?

- Non rien…

 

Depuis cette récente révélation de Lida, mon esprit divague et fait la chamade. Je suis un candauliste invétéré depuis de nombreuses années et de savoir que Lida m’a aidé sans que je le sache à réaliser ce qui était pour moi mon plus grand fantasme m’excite terriblement. Je ne peux cesser d’imaginer la longue queue de mon ami touchant les lèvres pourpres de la chatte poilue de ma femme avant de les écarter et s’enfoncer tout au fond d’elle. Il commence à donner de gros coups de reins qui arrachent des gémissements de ma femme. Il  se cambre pour finalement déverser son sperme tout au fond d’elle…… Il s’intéresse maintenant à la rosette pourpre foncée de son anus et y appuie son gland jusqu’à ce qu’il ait ouvert son passage. Lida mordille ses lèvres, elle doit avoir mal. Le satyre s’enfonce inexorablement jusqu’à ce que ses couilles touchent les fesses de Lida. Les violents coups de reins arrachent des couinements à ma femme avant qu’un énorme jet de sperme chaud inonde son fondement.

 

J’entends la porte s’ouvrir et Lida rentrer. Elle va directement à la chambre.

- Michel, viens j’ai une surprise pour toi.

Elle est en train de se déshabiller rapidement. Elle libère ses magnifiques seins un peu pendants de son soutien-gorge, descend son pantalon et sa culotte en coton blanc. Elle se retourne et se penche vers l’avant en écartant ses cuisses pour me présenter son derrière et sa chatte.

- Tiens regarde, un petit cadeau de Bernard !

Je n’en crois pas mes yeux quand je réalise que sa chatte et son anus souillés de sperme sont encore dilatés et rouges du plaisir qu’elle vient de recevoir.

- Tu aimes ?

- Oui beaucoup !

- Veux-tu me nettoyer avec ta langue ?

Je ne fais pas prier et plonge mon visage entre les fesses de Lida. Le parfum du sexe de Lida s’ajoute à celui du sperme. Je commence à déguster ce nectar d’amour. Le sperme ressort en gros filets de son anus et sa chatte encore béants et coule le long de ses poils et à l’intérieur de ses cuisses. Je m’empresse de tout lécher pour ne rien en perdre et pour finir l’avaler …..

- Viens mon chéri, saute-moi maintenant.

 

 

PS : Si cette histoire vous a plu (ou déplu d’ailleurs), J’invite vos commentaires et réflexions sur le sujet par mail : sunaxxxq@gmail.com

Demain, si vous en manifestez le désir, vous pourrez découvrir en photo toute l'intimité de Lida.

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 20 septembre 2014 6 20 /09 /Sep /2014 09:52

A.C. m'a envoyé pour mise en ligne ce témoignage de sa première expérience candauliste avec sa compagne coréenne. L'analyse des sentiments qu'il a éprouvés est criante de sincérité.

Récit candauliste envoyé par A.C.

J'ai toujours eu le fantasme de voir la femme de ma vie dans les bras, dans le lit d'un autre. Dès mes premiers émois je m'abandonnais manuellement dans des délires imaginaires faits de coïts endiablés entre celle qui occupait alors toutes mes pensées et d'indignes étalons qui la forniquaient sans vergogne.  
Puis je rencontrai Hea-Jung une jeune et magnifique Coréenne avec qui je nouai immédiatement une relation passionnelle.

 ac-candaulisme3Tout m'était accordé par cette jeune jouvencelle accommodante : des pénétrations buccales, vaginales et anales, des éjaculations où bon me semblait.
Vint alors le jour où je lui parlai de candaulisme.

 M'attendant malgré tout à une réaction épidermique je tombai des nues lorsqu'elle programma le jour où se réaliserait cet honteux fantasme...
Dès lors je fus pris d'une peur panique alors même que j'étais à l'origine de tout cela.
L'endroit fut vite trouvé : il s'agissait d'un club au décor des Mille et une nuits d'un quartier chaud de Paris.

Dès l'entrée il y avait comme un parfum de copulations mêlé à celui de transpiration légère.

Nous fûmes bientôt nus et vêtus d'une simple serviette en un rien de temps. J'avais la respiration difficile et commençais sérieusement à me demander si j'allais vraiment livrer cette créature de rêve à d'autres hommes. Curieux paradoxe je suis d'une jalousie quasi maladive et cette expédition pourtant maintes fois fantasmée revêtait l'apparence d'un masochisme aigu. 

Je pris la main d'Hea-Jung et nous entrâmes  dans une sorte de grand dortoir où deuxac-candaulisme2 hommes rodaient, qui commencèrent aussitôt  à nous entourer. Hea-Jung commença  à paniquer. L'un des prédateurs lui retira sa serviette et fit glisser la sienne. Il devait être là depuis un moment car il présentait déjà une ferme érection que fixa ma compagne. Sans aucune invitation elle s'agenouilla et je vis pour la première fois de ma vie un sexe inconnu entrer dans la bouche de ma chérie. L'autre homme ne resta pas sur la touche. Il releva les fesses d'Hea-Jung et s'accroupit derrière elle. Je ne savais plus où donner de la tête, je ne contrôlais plus rien, bien loin des situations virtuelles coutumières. Il entreprit alors de lécher son sexe. Ma femme commençait à se tortiller. Il passait sa langue sur la fente qu'il forçait. Je bandais devant ce spectacle qui me faisait en même temps un mal de chien. Ma femme était là, et allait se donner à deux hommes devant moi. Alors que je l'aimais comme un fou. Il se releva et approcha le gland énorme de son sexe de la fente détrempée d'Hea-Jung. J'étais tétanisé au point de ne rien faire pour empêcher ce sexe sans préservatif de pénétrer ma chérie. Le gland disparut et la grosse tige de chair s'engloutit en elle. Commencèrent alors ces va-et-vient que je connaissais si bien pour en être habituellement l'auteur. Hea-Jung avait terminé sa fellation et je sentis monter ses spasmes de jouissance humiliants pour moi. L'autre s'abandonna avec rudesse et sortit de ma femme comme si elle n'était qu'un con à fourrer. Lorsque je vis le sperme couler sur les rebords des lèvres du sexe de l'amour de ma vie je partis sans m'en rendre compte et je me mis à asperger ce corps maintes fois étreint de longs jets de sperme brûlant. Le deuxième homme enfila lui une capote et termina ce que nous étions venus chercher à la fois dans le vagin et dans l'anus de ma Coréenne. Avec une tape sur ses fesses, il prit congé sans autre formalité. J'étais repu et anéanti. Je ne vis même pas les autres chasseurs entourer ma femme et se lâcher. Et là ce fut un festival époustouflant de sexes nus entrant dans ma femme comme si elle leur appartenait et balançant pour certains dans ses orifices le fruit de leur baise indécente.

 Nous n'avons jamais renouvelé cette expérience mais souvent lorsque nous faisons tendrement  l'amour je susurre  à l'oreille de ma douce quelques bribes de ces agapes ordurières qui la mettent alors...dans tous ses états ! 

ac-candaulisme

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 17 septembre 2014 3 17 /09 /Sep /2014 13:39

Je dédie ce petit poème sans prétention à Caty, mon amie et complice en écriture.

caty1

Ainsi soit Caty…

 

Ainsi soit Caty la Catholique

Au sexe de cathédrale

Divine prêtresse au catéchisme

Des corps crucifiés de plaisir.


caty3 

 

Ainsi soit Caty la Discrète

Petite chatte au pelage gris souris

Qui se faufile en catimini

Et miaule son noir désir.


caty2 

 

Ainsi soit Caty la Caraïbe

Au nom de tempête tropicale

Alerte rouge au cyclone

De ses règles océanes.


caty4 

 

Ainsi soit Caty la Catin

Un peu sainte un peu putain

Pieuse nonne en prière frivole

Mains jointes fesses nues.

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 11 mai 2014 7 11 /05 /Mai /2014 09:00

Livraison à domicile (3 ème partie)

livraison3-4Le patron s’est allongé sur la table, couché sur le dos. Son ventre faisait comme une colline au pied de laquelle se dressait la poutre de sa bite épouvantablement dure.

- Monte-moi dessus et viens te la mettre dans la chatte. T’es tellement large et mouillée que t’en feras qu’une bouchée !

Je me suis allongée sur son ventre doux comme un édredon de fourrure. La tête de sa bite battait la chamade à l’entrée de ma vulve. C’était quand même un morceau de taille à s’enfiler.

- Antoine, toi qu’es debout et qui ne fais rien, va chercher la bouteille d’huile qu’est dans le placard !

Le commis est revenu avec une bouteille d’huile de colza à moitié entamée.

- Verse-lui en une bonne rasade entre les fesses, ça servira aux deux !

J’ai senti l’huile tiède me couler sur l’anus, le périnée et assaisonner ma vulve et le bout de la queue du patron. Effectivement, avec la sauce, ça rentrait tout seul. Malgré tout, j’ai eu l’impression de m’enfiler une énorme saucisse de Morteau dans le con. Elle prenait toute la place mais c’était loin d’être désagréable. Il m’a pistonnée deux ou trois minutes, façon de dilater le bazar, de prendre ses aises dans mon ventre, puis il s’est arrêté pour laisser Thomas m’enfoncer sa bite dans le cul.livraison3-1

- Vas-y Thomas, à fond, jusqu’aux couilles. Tiens-la par les hanches pour bien la bourrer. T’aimes ça la grosse ?

- Ouiiii … ma voix n’était plus qu’un souffle.

Ils ont d’abord essayé de me fourrer en alternance, mais ce n’était pas concluant, alors le patron s’est calé au fond de mon vagin, la tête de bite glissée sous le col l’utérus, de façon à ce que Thomas puisse y aller de bon cœur.

- Putain, Thomas, t’arrête surtout pas, je sens que ça vient !

J’ai gueulé un grand coup en jouissant. Mon cul a serré si fort la bite de Thomas que ça l’a fait jouir lui aussi et j’ai senti son foutre me noyer l’intestin.

- Salope, putain de salope, grosse poufiasse… répétait Thomas tout en se vidant les couilles.

Mais je n’en avais pas pour autant fini avec mon trio infernal. J’avais à peine repris mon souffle que le patron retirait sa bite luisante d’huile de ma chatte tuméfiée. Avec autorité, il m’a retournée comme une crêpe si bien que je me suis retrouvée couchée sur le dos, vautrée sur son ventre doux, avec la tête huileuse de sa bite entre mes fesses écartées, pointée sur mon rectum encore entrouvert. D’un simple coup de reins bien ajusté, il s’est enfoncé en moi.

livraison3-3- Doucement, salaud, tu vas me défoncer le ventre avec ton gros dard de paysan !

Ça l’a fait rigoler. Il a appelé son commis à la rescousse.

- Alors gamin, tu bandes ? Allez, viens prendre ta part. Tu vois la chatte de cette garce comme elle est ouverte et grasse. Viens-y mettre ta queue et baise-la !

Le commis est monté sur la table. Il s’est agenouillé entre nos cuisses ouvertes et avant de s’y mettre, il est resté quelques instants à admirer le spectacle de l’énorme queue de son patron enfoncée jusqu’à la racine dans mon cul. Il  trouvait ça fascinant. Puis il s’est décidé. Sa bite vigoureuse est venue naturellement se glisser dans ma chatte. Il était tout léger, frétillant comme un gardon. Heureusement qu’il avait déjà juté une demi-heure auparavant, comme ça il a pu prendre le temps de m’astiquer, de me sucer les nichons, de m’embrasser à pleine bouche. N’empêche qu’il n’a pas tenu plus de dix minutes. De nouveau, j’ai senti sa bite me vibrer dans le vagin et puis les spasmes de son éjaculation qui m’ont électrisé le ventre. Il s’est retiré aussitôt, me laissant  béante, enculée jusqu’à la garde, avec tout son foutre qui coulait de ma vulve et dégoulinait sur les couilles du patron. C’est peut-être cette sensation qui l’a excité ; toujours est-il qu’il s’est mis à me bourrer le cul en me traitant de tous les noms, de salope, de grosse coche, de traînée, de pétasse bouffeuse de bite… Tout ça, c’était pour se stimuler, pour faire monter son foutre qu’il a fini par cracher en grognant et en soufflant comme un bœuf.

Après être ressorti tout flasque et gluant de mon cul, le patron a envoyé Antoine chercher une cuvette sous l’évier. Il l’a posée sur la table et il m’a demandé de m’accroupir au-dessus pour que je me vidange les deux trous devant eux. Mélangés à ma mouillure et à  ma merde, des filets de sperme pendouillaient sous mes fesses et tombaient goutte à goutte dans la cuvette en émail. J’ai pissé aussi, pour leur plus grande joie. Et comme j’en avais encore envie, je me suis finie à la main, en me branlant frénétiquement le clito entre le majeur et l’index. J’étais heureuse.

 

Une fois rhabillés, on a repris un café, sérieux comme des papes. Sur la table, Thomas a laissé la facture, le patron a signé les papiers pour la livraison du frigo juste à côté des traces de sperme et d’huile qui traînaient encore sur la toile cirée.

- Antoine, il faudra me nettoyer tout ça avant que la patronne  revienne !

Dehors, il faisait nuit noire. J’ai repris la route avec Thomas. On n’a quasiment pas parlé, comme si on était gênés.

Il m’a déposée au pied de mon immeuble. Je l’ai remercié de sa gentillesse.

- Je  vous inviterais bien à prendre le café, mais ça pourrait être mal interprété, lui ai-je dit en rigolant. Ce sera peut-être pour une autre fois.

- Peut-être… On ne sait jamais. Et si un jour vous achetez une nouvelle machine à laver, un congélateur ou une télé, n’hésitez pas à demander Thomas pour la livraison à domicile.

FIN


© Michel Koppera, mars 2014

livraison3-5

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 10 mai 2014 6 10 /05 /Mai /2014 09:00

Livraison à domicile (2ème partie)

La livraison, c’était dans un trou paumé, au bout du bout d’une petite route de campagne, avec plein de virages, de sous-bois sombres et de prés humides où broutaient des vaches. En faisant confiance au GPS, on a fini par échouer dans une cour de ferme parcourue de long en large par deux chiens faméliques et gueulards.

livraison2-3- Bougez pas, m’a dit Thomas en coupant le moteur. J’en ai pas pour longtemps.

Il était à peine descendu de la camionnette que les chiens ont fermé leur gueule. Avec sa carrure de déménageur, il en imposait le Thomas. Rien ne lui résistait : ni les clébards, ni le frigo qu’il soulevait de terre avec autorité.

À peine cinq minutes plus tard, il était de retour.

- On nous invite à prendre un café… Vous venez ?

Je lui ai emboîté le pas pour traverser la cour. Un des chiens me suivit à la trace et glissa son museau sous ma jupe :

- N’ayez pas peur, me dit Thomas, les chiens font toujours ça, ils reniflent la femelle.

On est entrés dans une vaste salle commune de ferme comme on en voyait dans les films d’avant-guerre : une longue table recouverte d’une toile cirée, deux bancs, une cheminée où brûlait un feu d’enfer, un fourneau, un vaisselier, un buffet en chêne massif, un crucifix avec une branche de laurier et des images pieuses accrochés au mur. Ça sentait la fumée, l’encaustique et un peu l’étable. Assis à la table où étaient déjà posées les quatre tasses à café, il y avait deux hommes, un jeune et un plus âgé, pas loin de la soixantaine.

- Installez-vous ! nous a dit le plus vieux qui était visiblement le patron. Il s’appelait Bernard ; le plus jeune, c’était Antoine, son commis. La patronne n’était pas là. On nous dit qu’elle était partie pour la journée en pèlerinage à Lisieux.

- Tout ça, c’est des bondieuseries de bonnes femmes ! a dit Bernard pour couper court. Alors, la petite dame, elle prend du sucre avec son café ?livraison2-2

On a donc pris le café. Puis, après, le patron a insisté pour me faire goûter à son eau-de-vie de mirabelles, fabrication maison. Thomas qui conduisait a poliment décliné la proposition.

- Un petit canard, ça n’a jamais fait de mal à personne… Avec un sucre, ça passe tout seul !

Effectivement, c’était pas mauvais. Le patron m’en a même servi un deuxième. Tout en sirotant la mirabelle, ils discutaient de la météo, du prix du lait et des aliments pour bétail…

Je crois que c’est le patron qui a donné le signal en me prenant par la taille pour m’attirer contre lui. Je me suis laissé faire ; la mirabelle faisait déjà son effet et l’idée de me faire sauter par trois hommes d’un coup n’était pas pour me déplaire. De ses grosses paluches rugueuses, le patron m’a caressé – plutôt malaxé – les seins sans ménagement tout en me roulant un patin parfumé à la mirabelle. J’aimais ça ! Déjà tout émoustillé, Antoine a débarrassé vite fait la table des tasses et des bouteilles. Ils m’ont fait grimper sur la table.livraison2-1

- Allez, la petite dame de la ville, montrez-nous tout ce que vous savez faire… On est bon public.

J’étais en représentation, comme sur le podium d’une boîte de strip-tease. J’étais déjà fringuée comme une pute, il ne me restait plus qu’à jouer le rôle. Tout en me trémoussant, je leur ai tout exhibé : mes grosses loches de nourrice dont j’ai léché les tétons, mon gros cul de pétasse, ma chatte poilue à l’étroit dans son string, mon ventre rond… Accroupie sur la toile cirée, avec juste mes bottines de cuir, je leur ai montré ma chatte écartelée qui bâillait et suintait de désir.

Ils étaient tous les trois debout au pied de la table, en rang d’oignon, le pantalon aux chevilles, mes trois hommes en érection, la bite à la main.

- Mets-toi à quatre pattes au bord de la table, grosse salope, qu’on fouille ton cul ! a ordonné Thomas.

Ils s’y sont mis dare-dare. Le rayonnement du feu dans la cheminée me chauffait la croupe. Ils m’ont forcée à écarter les cuisses et à bien me cambrer pour m’ouvrir le cul au maximum. Avec mes seins écrasés sur la toile cirée, je devais avoir l’air d’une truie prête à mettre bas. Leurs mains parcouraient mon corps, me trituraient la viande, m’astiquaient le clitoris, plongeaient au plus profond de ma chatte.

livraison2-5- Putain, elle est en chaleur ! a déclaré Antoine en me barattant la moule à quatre doigts.

Maintenant, ils étaient tous les trois à poil. Je pouvais les voir au naturel. D’abord le patron, avec sa belle bedaine, couvert de poils sombres du torse au bas du ventre, avec une paire de couilles de taureau ballotant sous son énorme queue qui sentait fort le mâle. Antoine, le commis, encore presque imberbe, bandait déjà comme un grand. J’ai tout de suite compris qu’il serait le premier à jouir : une goutte de liquide préspermatique suintait du méat et son gland empourpré était sous pression. Si j’avais posé la main dessus, il serait parti sans préavis. Et puis, il y avait Thomas, avec sa belle queue qu’il me laissait caresser alors qu’il me branlait le clito.

- Gamin, donne-moi ta bite que je la suce !

Je voulais prendre les devants. J’ai bien fait. J’ai à peine eu le temps de le pomper qu’il m’a juté dans la bouche de puissantes giclées de foutre juvénile. Et pas qu’un peu, j’en avais la bouche pleine. J’ai tout avalé.

- Ah, la garce, elle suce trop bien !

Avec lui, je ne faisais pas de souci. Il était jeune, avant une demi-heure, il serait de nouveau en état de marche ! Il s’est mis un peu à l’écart pour regarder faire les grands.

- Alors, la grosse, t’en veux encore ? On va t’en donner ! On va te prendre en sandwich, comme dans les films. Lequel tu veux dans ton cul ?

- Je m’en fous, de toute façon, vous y passerez tous les deux…

- T’es vraiment une vraie poufiasse ! Ça te manque tant que ça la bite ? Ton mec t’en donne pas assez ?livraison2-4

- J’en ai jamais assez. Je voudrais passer ma vie à baiser. Bouffer, me branler, baiser… Dormir un peu et recommencer dés le matin parce qu’en dormant j’aurais encore rêvé de parties de cul et que je me réveillerais avec la chatte trempée.

© Michel Koppera, mars 2014

à suivre…

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 9 mai 2014 5 09 /05 /Mai /2014 09:00

Voici, en trois chapitres, une nouvelle inédite que j'ai intitulée "Livraison à domicile". Ce texte a été écrit sur une idée de Zézette, une lectrice qui souhaitait un texte très hard. Donc ne soyez pas étonné du caractère pornographique des mots et des images.

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LIVRAISON À DOMICILE

 

à Zézette

 

- Pour une fois que toute ma famille était là, t’aurais pu faire un effort ! Au lieu de ça, il a fallu que tu sois désagréable, comme d’habitude…

livraison1-5Je la connaissais par cœur sa rengaine sur l’esprit de famille. Est-ce que c’était de ma faute si sa sœur était une vraie conne et que ses neveux avaient tout hérité de leur mère : bêtise,  autosatisfaction et ignorance crasse.

- Je suis désolée, mais quand j’entends dire des absurdités, je ne peux pas laisser passer !

- Parce que tu crois que toi, t’en dis jamais des conneries ?

- Si, ça doit sans doute m’arriver… mais j’en suis consciente et je le reconnais, tandis que ta sœur, il faut toujours qu’elle ait raison. Et son mari, excuse-moi de te le dire, c’est le même topo ! Ils forment vraiment un vrai couple de beaufs…

- Et toi, tu t’es regardée ! Avec tes fringues de pouffe, ton gros cul et ta clope au bec ! Eux au moins, ils ont l’air classe !

On roulait sur la quatre voies. Encore presque 100 kilomètres à s’engueuler. C’était comme ça chaque fois qu’on passait la journée chez sa frangine. Nadège, elle s’appelait. Une connasse de première. Les kilomètres défilaient comme les reproches. Ça virait à l’aigre.

- Mes neveux, ils sont comme ils sont ! C’est facile de critiquer alors que t’es même pas capable de faire un gosse et encore moins de l’élever. C’est pour ça que t’en veux pas, par égoïsme !

- Ou parce que je n’ai pas envie que mon gamin leur ressemble… Ils sont trop déprimants.livraison1-4

Il s’est arrêté sur une aire de repos, pour « prendre l’air » comme il disait. Mais surtout pour pisser un coup. J’en ai profité pour me dégourdir les jambes et en griller une en douce sous les arbres. Et quand je suis revenue sur le parking, la voiture n’était plus là ! Au début, j’ai cru à une blague mais, au bout d’une demi-heure, il a bien fallu que je me rende à l’évidence : ce salaud m’avait plaquée là, en plein après-midi, à plus de 40 kilomètres de la maison, sans argent, sans papiers, sans téléphone portable. Avec juste un paquet de Benson and Hedges, un briquet, vêtue d’une jupe un peu trop courte, d’une paire de bottines et d’un blouson de cuir noir. C’était un mercredi d’octobre, il faisait presque beau.

Au début, j’ai naïvement cru qu’il allait être pris de remords et faire demi-tour pour venir me chercher, mais une heure plus tard, j’avais perdu toute illusion. Il ne me restait plus qu’une solution : faire du stop.

Moi qui pensais que pour une femme, il suffisait de se planter au bord de la route et de lever le pouce pour que la première bagnole qui passe s’arrête ! Au bout de trois quarts d’heure, que dalle ! Et puis, alors que j’y croyais plus, une fourgonnette s’est arrêtée. Le conducteur a même fait marche arrière pour revenir à ma hauteur. Il a baissé la vitre côté passager.

- Vous allez où ? qu’il m’a demandé.

- À R***

- J’veux bien vous y emmener mais j’ai encore une livraison à faire en chemin… C’est vous qui voyez.

- Ça marche !

Il livrait à domicile des commandes pour une grande enseigne d’électroménager.

- J’ai encore un frigo à décharger et après on rentre. Vous êtes toute pâle, qu’est-ce qui vous arrive ?   

livraison1-3Alors, je lui ai tout déballé, de A à Z, ça me faisait du bien. Il aurait pu en rigoler. Au lieu de ça, il m’a laissée parler. Après, il m’a juste dit qu’il fallait pas en faire une maladie, qu’il y avait des trucs plus importants dans la vie. Et puis, il a mis un CD de Stromae dans l’autoradio. Une vraie thérapie ! Il m’a dit qu’il s’appelait Thomas, qu’il avait 42 ans, une femme et trois gamins… Je me suis sentie presque bien. Même quand il s’est garé sur le bas-côté pour lui aussi pisser un coup, je n’ai pas été inquiète. Il est allé se soulager à l’arrière de la camionnette et, dans le rétroviseur, je l’ai vu de profil, debout devant une haie, la bite à l’air. Avant de pisser, il a tiré sur la peau du prépuce pour bien dégager le gland. Le Thomas, il avait une belle queue, épaisse plutôt longue. Je crois qu’il ignorait que je pouvais l’observer, alors il prenait son temps pour arroser copieusement le talus. Avant de remballer son matériel, il l’a bien secouée jusqu’à la dernière goutte. J’en avais le bout des seins très dur, presque douloureux, et envie de baiser.

 

© Michel Koppera, mars 2014

à suivre…

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Jeudi 27 mars 2014 4 27 /03 /Mars /2014 08:50

Rappel : La soirée se poursuit en dansant. Colette se retrouve nue en galante compagnie

reveillon9J’aurais peut-être dû les laisser, aller me coucher comme l’avait fait Corinne. Mais non, je suis resté en proie à une curiosité malsaine. Cette nuit-là, j’ai compris ce qu’était le plaisir intense du voyeur. Je ne saurais dire si je bandais ; je crois que non, mais l’essentiel était ailleurs. L’important, c’était qu’à quelques mètres de moi, sous mes yeux, Colette, mon épouse bien aimée, la mère exemplaire des nos enfants,  ma fidèle compagne, était nue sur un tapis de matelas, en train de faire l’amour avec quatre hommes et une femme. Des quatre mâles, Gérard était sans conteste le mieux membré. Il arborait une grosse bite circoncise, trapue, assez longue et droite. Les trois autres se situaient dans une honnête moyenne, sans prétention. Quant à Solange, blonde de chevelure mais brune de chatte, elle avait une belle poitrine, assez généreuse pour astiquer une queue entre ses deux seins.reveillon8

Faire l’amour n’est pas l’expression adéquate pour décrire ce qui se déroulait devant moi. Après plus de quinze années de vie commune, je croyais connaître Colette. Je mesurais brutalement toute l’étendue de mon ignorance : Je la croyais sage, je la découvrais salope ; je la croyais discrète, je la découvrais obscène ; je la croyais passive et soumise, je la découvrais pleine d’initiatives… Rien ne lui était interdit, comme de lécher le con de Solange ou le cul de son mari, de prendre une paire de couilles en bouche, de se faire baiser et enculer en même temps, de laper du sperme répandu sur les seins de Solange avant de le recracher dans la bouche de Gérard, de dire avec innocence les mots les plus orduriers… Je suis incapable de me souvenir combien de fois elle a joui, sans doute une bonne demi-douzaine d’orgasmes à en juger par ses cris et ses râles de féline. Dans ma mémoire sont à jamais gravés quelques tableaux vivants, figés dans la cire tiède de la nostalgie. Comme la fragile et éphémère figure de leurs six corps enchevêtrés, emboîtés, encastrés. Colette avait deux bites dans le vagin et une troisième dans la bouche, deux doigts de Solange dans le cul, et dans la main droite la bite de François qu’elle branlait avec l’énergie du désespoir. Malgré leur surnombre, les quatre mâles avaient le plus grand mal à satisfaire les deux femelles. Bien que moins déchaînée que Colette, Solange n’était pas en reste : elle affichait un goût prononcé pour les fellations profondes et le cunnilingus qu’elle dispensait à langue et lèvres que-veux-tu.

reveillon6Vers 3 heures du matin, le combat cessa faute de combattants en érection. Ils renoncèrent l’un après l’autre, prenant la queue basse le chemin de la salle de bain pour y chercher l’absolution d’une douche chaude. Colette fut la dernière, mais avant d’aller se livrer à ses ablutions, elle a tenu à venir vers moi. De près, son corps portait les stigmates de sa luxure : traînées de sperme séché, vulve suintante de foutre, anus tourmenté et tuméfié comme une anémone de mer, commissures des lèvres engluées de salive et de sperme mêlés, cheveux empesés… Il flottait autour d’elle une forte odeur de sueur lubrique, odeur de sexe, puissante et envoûtante comme un parfum de luxe. Ensemble, tout en discutant,  nous avons partagé une cigarette.

- Alors, tu ne t’es pas trop ennuyé ?

- Non… Le spectacle valait le coup.

- Vrai ? Je l’ai fait aussi pour toi,  je ne voulais pas te décevoir.

- Je sais, je t’en remercie. Bonne année, ma chérie.

 

Quand nous nous sommes levés, le lendemain, vers midi, tous les autres invités étaient déjà partis. Il ne restait plus donc qu’Alain et Corinne. Cette dernière, encore patraque, n’arrêtait pas de répéter qu’elle était navrée de nous avoir abandonnés en pleine soirée, qu’elle était  morte de honte, qu’elle aurait tant aimé faire la fête avec nous… Colette l’a consolée en lui disant qu’il ne fallait surtout pas qu’elle se sente coupable, que cela aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous… Pendant ce temps, Alain remettait de l’ordre dans la maison. Alors qu’il passait près de la cheminée, je l’ai vu se baisser et ramasser un morceau de tissu rouge qu’il a prestement fourré dans la poche de son pantalon : c’était le string de Colette.

FIN

 

© Michel Koppera, mars 2014

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Par michel koppera - Publié dans : inédits
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Mercredi 26 mars 2014 3 26 /03 /Mars /2014 06:36

Rappel : Colette et Michel ont été invités par des amis à fêter ensemble la Saint Sylvestre au Croisic

Lorsque nous sommes arrivés sur place, le 31 décembre vers 20 heures, dans la douceur océane et le vent, tous les invités étaient déjà là. Nous ne serions que huit. Bien sûr, il y avait Corinne et Alain qui faisaient partie du cercle de nos amis depuis près de 15 ans. Il y avait aussi un autre couple, Solange et Denis, qu’Alain nous présenta comme d’anciens collègues de bureau. Puis deux hommes d’une trentaine d’années : François, le jeune frère de Corinne, dont je connaissais déjà l’existence mais que nous n’avions jamais rencontré, et un certain Gérard dont je ne compris pas très bien le lien de parenté avec Denis. Tout ce petit monde s’affairait à la cuisine et dans la grande salle à manger pour préparer la soirée. Dans la salle, il y avait un sapin de noël tout enguirlandé, une cheminée avec un feu de bois bienvenu et, dans un coin, une chaîne hifi où Gérard s’était improvisé DJ et assurait l’ambiance musicale.

reveillon13Comme convenu, nous avions apporté le foie gras et du champagne. Alain et Corinne s’étaient occupés du plateau de fruits de mer et du muscadet, Solange et Denis du dessert, les deux autres  du fromage, du vin rouge et de l’apéro. Dans sa petite robe de soie noire, Colette était resplendissante. Tout s’annonçait pour le mieux.

Nous sommes passés à table vers 22 heures, après un apéro prolongé. J’ai eu l’impression que Corinne était déjà un peu ivre : elle parlait haut et riait aux éclats sans raison. Colette a pris place entre Gérard et Alain, moi, je me suis retrouvé en bout de table, à côté de Solange et de François.

Jusqu’à minuit, la soirée se déroula sans accroc : on mangeait, on buvait, on parlait, on riait. On était heureux d’être ensemble. Au zéro du traditionnel compte à rebours, on s’est embrassés en se souhaitant tout le bonheur du monde. C’est là que j’ai réalisé que Corinne était maintenant complètement soûle et qu’elle tanguait sérieusement. À peine les vœux échangés, elle s’est affalée dans un canapé où elle s’est bientôt assoupie. Alain était désolé. Je l’ai aidé à accompagner – ou plutôt porter-  Corinne jusqu’à leur chambre au premier étage.

- Elle était trop fatiguée, m’a dit Alain pour l’excuser. C’est quand même la première fois que je la vois dans cet état !reveillon12

Quand on est redescendus dix minutes plus tard, la soirée avait pris pendant notre courte absence une nouvelle tournure. La table avait été poussée contre le mur et la pièce transformée en boîte de nuit. Gérard était à la platine. Le lustre avait été éteint et remplacé par un éclairage indirect. Sur la piste, les autres se trémoussaient au rythme du disco. Alain s’y est mis aussi. Moi, je ne suis pas très danse, j’ai quand même fait un effort pour ne pas avoir l’air rabat-joie. Mais au bout de deux tubes de déhanchement, j’ai renoncé et trouvé refuge dans un fauteuil en compagnie d’un cognac millésimé. Je regardais amoureusement Colette onduler comme une algue au rythme des basses. Qu’elle était belle dans sa petite robe de soie noire !

Puis Gérard a lancé le premier slow. Deux couples sont restés sur la piste : Solange avec Gérard qui avait abandonné son poste de DJ pour laisser tourner une cassette audio, Colette et Denis. Et dès le début, j’ai vu qu’il se passait quelque chose d’anormal : ils se tenaient trop serrés, les mains des hommes se posaient trop bas… Il y avait dans l’air comme une drôle d’atmosphère. Pour le second slow, Colette s’est retrouvée dans les bras de François. Je ne les quittais pas des yeux. Le slow, c’était « Nights in white satin » des Moody Blues, on en avait pour un bon quart d’heure. Et là, j’ai clairement vu que Colette se laissait peloter les fesses. De l’autre main, François lui caressait les seins. Le visage niché au creux du cou de son cavalier, elle se laissait faire. Au bord de la piste,  un verre de champagne à la main et le sourire aux lèvres, les autres observaient la scène. Je crois qu’en temps normal, me connaissant, je serais immédiatement intervenu pour les séparer et mettre un point final à cette humiliation. Et là, étrangement, non seulement je ne bougeais pas d’un  pouce, mais je sentais au fond de moi naître un plaisir inconnu et troublant. Un peu comme un metteur en scène de cinéma qui voit ses acteurs s’écarter du scénario, improviser des répliques et des gestes, créer des situations inédites, et qui n’ose pas les interrompre de peur de passer à côté de quelque chose de génial. Alors, je suis resté dans mon fauteuil à les regarder danser, seuls au milieu de la pièce, même s’il n’était plus désormais question de danse.

reveillon15En effet, Colette se trouva bientôt retroussée jusqu’à la taille, le cul à l’air, avec juste la ficelle de son string rouge disparaissant entre ses fesses. Ils s’embrassaient à pleine bouche. J’ai vu aussi qu’elle avait ouvert la braguette de son cavalier et lui tenait fermement le sexe. Après les Moody Blues, ce fut Scorpion. Le cercle des autres s’était resserré. Lentement, Colette fut entièrement déshabillée. Les cinq autres en firent autant, tout en continuant de la caresser, de l’embrasser. Puis les quatre hommes allèrent dans les chambres chercher deux matelas qu’ils étendirent par terre, devant la cheminée. C’est alors seulement que Colette me regarda en souriant un peu tristement. Comme prise de remords, elle s’approcha, s’agenouilla près de moi et me prit la main:

- Tu es fâché ?

- Non, je ne crois pas.

- Tu sais, ça s’est fait naturellement, presque sans que je m’en aperçoive. Je ne te dis pas ça pour me chercher une excuse. J’ai l’impression que cela devait arriver et que, maintenant, il est trop tard pour revenir en arrière…

- Comme je sais que pour moi il est trop tard pour prendre le train en marche. Allez, vas-y, amuse-toi !

Les matelas étaient prêts et les acteurs en place. Colette m’a tendrement serré la main pendant qu’Alain venait l’inviter à les rejoindre devant la cheminée. Il lui caressa les seins, elle m’abandonna.

- Tu as de la chance d’avoir une femme comme elle, me dit Alain. Elle est vraiment fantastique !

reveillon3

 

à suivre…

© Michel Koppera, mars 2014

 

 

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Mardi 25 mars 2014 2 25 /03 /Mars /2014 09:13

Avant-propos : Il y a quelque temps, Colette et Michel, un couple lecteur du blog, m'a envoyé une photo en me demandant si j'accepterais d'écrire une histoire à partir de cette image. C'est avec plaisir que j'ai relevé le challenge. Voici donc le texte original imaginé en partant d'une photo que vous aurez le plaisir de découvrir demain, à la fin de la deuxième partie de la nouvelle.

Bonne année, Colette !

 à Colette et Michel

reveillon11 

C’était en décembre 1985. La gauche était aux affaires, on y croyait encore un peu. On n’avait jamais entendu parler du SIDA.

- Allô, Michel ? C’est Alain. Dis, vous avez prévu quelque chose pour le réveillon du nouvel an ?

- Non… Pas vraiment.

- Alors, si ça vous dit, on vous invite. On va fêter ça, sans les gosses, dans notre villa du Croisic : c’est grand et ça résout le problème du couchage. On ne sera pas nombreux, une dizaine au maximum…

- Il faut apporter quelque chose ?

- Oui, si tu veux. Nous, on s’occupe des fruits de mer.

- Du foie gras et du champagne, ça irait ?

- Parfait ! Passe le bonjour à Colette. On vous attend au Croisic, le 31, en fin d’après-midi, disons 19 heures… Ça nous laissera le temps de tout préparer.

 

reveillon1Je me souviens que dans la semaine qui a précédé le réveillon, j’ai offert, comme chaque année, quelques frivolités à Colette : un ensemble string soutien-gorge rouge, un porte-jarretelles noir, une paire de bas et une petite robe de soie noire fendue sur la cuisse. La lingerie lui allait si bien ! De son côté, comme chaque année aussi, elle s’est fait faire une épilation intégrale – je veux dire du mont de Vénus à l’entrefesses – afin d’être nue comme au premier jour pour la nouvelle année. Comme Colette avait eu ses règles juste avant noël – nous l’avions fêté avec les enfants chez ses parents, ce qui tombait plutôt bien – nous savions que pour la nuit de la Saint Sylvestre, elle serait en pleine ovulation, c'est-à-dire dans d’excellentes dispositions pour célébrer sensuellement le nouvel an. Bien qu’inquiète de ne pas savoir exactement avec qui nous passerions cette soirée, l’idée d’un réveillon sans enfants dans une grande villa au bord de l’océan la ravissait.

reveillon2 

à suivre…

 

© Michel Koppera, mars 2014

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