ACROBATIE : Virtuosité qui se déploie dans la difficulté.
"L'amour est un art, une acrobatie c'est parfois de l'héroïsme" ( Lya Luft, in Pertes et profits)
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
ACROBATIE : Virtuosité qui se déploie dans la difficulté.
"L'amour est un art, une acrobatie c'est parfois de l'héroïsme" ( Lya Luft, in Pertes et profits)
Bien évidemment, ici nous ne parlerons ni de sous-alimentation, ni de diététique... mais plutôt de l'alimentation vue sous un angle tour à tour érotique, ironique ou franchement amusant.
Rappel. Keepsake. n. m. 1829, de l’anglais, to keep for my sake ( pour l’amour de moi ), sorte de livre-album, généralement illustré de fines gravures, qu’il était de mode d’offrir en cadeau, comme souvenir, à l’époque romantique.
Je vous invite donc à feuilleter ensemble quelques pages de ma vie secrète. Même si quelques noms de lieux et de personnes ont été modifiés (il ne faut pas froisser les susceptibilités) tout ce qui va suivre est authentique, dans les moindres détails… Les faits n’y seront pas racontés dans l’ordre chronologique, mais selon le fil de mes souvenirs
dessin de Manara
Mes aventures et mésaventures # 1
Annick L*
1969. Premiers après-midi de printemps en tête à tête, en bouche à bouche, en attouchements fébriles. Elle avait 16 ans, elle était myope. Lèvres molles, seins moelleux, chatte mousseuse. Ejaculations précoces. Que de mouillure vaine, que de foutre répandu ! On écoutait les chansons mièvres de Mélanie et l’album « In-a-gadda-da-vida » de Iron Butterfly. Son ventre ruisselant de désir avant un arrière-goût de crème Nivéa.
1971. Elle est venue nous rendre visite à C* pour la Nuit de la Chimie à l'Université. La chimie, c’est d’abord l’alchimie de son cul en chaleur quand je lui demande de me lire à voix haute des pages entières de Sexus de Henry Miller. Elle est allongée sur le matelas de la chambre d’amis, le cul nu, les cuisses écartées, la vulve gluante de son jus de jeune femme. Elle se donne du mal pour aller jusqu’au bout du chapitre, pour respecter la ponctuation. Pas facile quand on a des lèvres collées sur la chatte, et une langue qui vous fouille le vagin. Dans sa bouche le mot « con » qui revient comme un leit-motiv est harmonieux, presque chantant.
1974. Elle est de plus en plus belle. Elle a un mec régulier, je suis marié. On se rencontre, on se désire encore. Alors on baise comme des malades. Le temps nous est compté. Sa chatte est toujours aussi mouillée mais elle ne sent plus la crème Nivéa.
2000. Retrouvailles non programmées. Nuit à l’hôtel. Une erreur ! Les cœurs et les corps n’y sont plus. Restent les souvenirs et les regrets qu’on égrène comme un rosaire.
(désolé, j'ai oublié le nom de l'auteur de ces trois illustrations)
Le conducteur d'un véhicule doit adapter sa conduite aux conditions de circulation.
Page 192 du code Rousseau : " Pour conduire, il est essentiel d'apprendre à regarder loin ! Plus le regard est porté loin, plus il est facile de répondre à une situation conflictuelle, et plus il est mobile, plus il permet de repérer des indices utiles à la sécurité."
Dessin de Serre
La vicieuse ( Louis Perceau, 1883 - 1942)
Viens t'asseoir sur mon dard enduit de vaseline
Car je connais tes goûts, ma vicieuse Line,
Et qu'il te faut sentir
Un gros membre enfoncé dans tes chairs élastiques,
Cependant que d'un doigt prompt à te divertir
Par-devant tu t'astiques.
Sur ce clou palpitant assise sans bouger,
Tu n'attends le plaisir que de ton doigt léger,
Mais sitôt qu'il s'amène,
Lancinant et rapide, infernal et profond,
Ton corps comme en fureur sur mon dard se démène
Pour l'entrer jusqu'au fond !
Rappel : le coming out consiste à révéler au grand public sa sexualité, supposée en rupture avec le conformisme généralisé, c'est à dire l'hétérosexualité monogamique.
Même question qu'hier, et même réponse.
"Maintenant, souviens-toi... Si tu me jouis dans la bouche, je fais basculer la chaise."
Charlotte ROCHE, Petites morts (2011)
Flammarion 2013, pour l’édition française (335 pages). Texte traduit de l’allemand par Sophie Andrée Herr.
Pages 287-288 : Elizabeth, la narratrice, se prépare pour une passe à trois dans un bordel en compagnie de Georg, son mari…
« J’ai souvent le sentiment que les prostituées pinaillent beaucoup sur l’hygiène, le rasage et tout le reste. Elles enlèvent tout sauf une petite moustache à la Hitler au-dessus du clitoris. Ce que je suis en train de faire moi aussi. Terminé ! Je me passe encore de la crème sur tout le corps, surtout à l’endroit où mes fesses sont marquées par la position assise et sur la peau autour des grandes lèvres. Je fais comme les prostituées. Tout est souvent une question de peau chez les prostituées. Une peau chaude et douce. Ce qu’il y a de mieux dans cette histoire, c’est de pouvoir toucher le corps d’une femme. Et de regarder dans le vagin des autres femmes.
J’ai fini de préparer mon corps. Je choisis dans ma garde-robe un porte-jarretelles, un slip tanga et un soutif noir que je tire de mon grand tiroir à sous-vêtements. Parfois, j’ai moi aussi envie d’avoir l’air d’une pute, et parfois je joue à la bonne épouse et mère au foyer en triste petite culotte blanche. C’est selon mon envie. J’oscille toujours entre les deux extrêmes.
Je colle un protège-slip au fond de mon tanga noir pour ne pas le tacher de mucosité en chemin. Rien que de m’habiller et de me préparer, ça m’excite. Une femme qui mouille autant que moi doit s’en prémunir comme d’une maladie pour éviter les situations gênantes. Je mets d’abord mon porte-jarretelles avec les bas assortis, puis mon slip par-dessus pour que je puisse ensuite, pendant le sexe, enlever le slip tout en gardant mon porte-jarretelles. Au-dessus, j’enfile ma robe qui se retire très facilement le moment venu. De toute façon, là-bas, on sera nus la plupart du temps. »
Ce que j’en pense : Comme extrait, je ne vous ai pas choisi les passages les plus chauds afin de vous laisser le plaisir de la découverte. Mais ce roman n’est pas seulement une histoire de cul, c’est aussi un magnifique texte sur l’indicible souffrance du deuil, la quête de l’amour absolu et l’éternel combat pour la vie. Un livre à ne pas manquer
Derniers Commentaires