Où l'on pourra vérifier la pertinence (la verrat-cité ?) du dicton : "Dans le cochon, tout est bon"
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Où l'on pourra vérifier la pertinence (la verrat-cité ?) du dicton : "Dans le cochon, tout est bon"
Hommage personnel à Gérard de Villiers
Aujourd’hui se dérouleront les obsèques de Gérard de Villiers, décédé le 31 octobre dernier. Cette disparition a soulevé la polémique : fallait-il rendre un hommage officiel à ce prolifique et clairvoyant auteur des S.A.S, mais par ailleurs « coupable » de machisme, misogynie et homophobie ? La Ministre de la Culture a décidé que non !
Il se trouve que Gérard de Villiers était aussi éditeur et qu’à ce titre j’ai eu par trois fois le plaisir de le rencontrer. Notre première entrevue eut lieu en 2005, peu après la parution de mon premier roman érotique, « La Seconde Vie de Maximilien Bémol » aux Éditions Le Cercle dont il était le directeur. Je me souviens d’un petit homme charmant et charmeur, à l’écoute attentive et de bon conseil. Notre rencontre dura près d’une heure durant laquelle on parla de mes projets d’écriture et aussi plus sérieusement du sens de la vie. Je le revis fin 2006 pour préparer avec lui la parution du recueil de nouvelles « Body Gym ». Il me parla alors de ses travaux d’écriture et de ses prochains voyages (si je me souviens bien il s’apprêtait à s’envoler pour le Caucase alors en ébullition).
C’est à l’Hôtel Matignon, le 25 octobre 2007, à l’occasion d’une réception organisée par François Fillon que je le croisai pour la dernière fois. Ce soir-là, il eut la gentillesse de me présenter à plusieurs personnes du monde de l’édition, à la Ministre de la Culture, Mme Christine Albanel, et même au premier Ministre en personne.
Il avait été convenu entre nous que « Body Gym » serait suivi d’un second recueil de nouvelles érotiques qui devait avoir pour titre « Cortisone Climax ». Pour des raisons de changement de ligne éditoriale des Éditions le Cercle, ce projet n’a pas abouti et je n’ai plus jamais revu Gérard de Villiers.
Je me garderai donc de mêler ma voix au concert des procureurs venimeux et autres « mères la morale » qui traitent sa disparition avec mépris.
Quels que furent ses opinions, ses défauts et ses faiblesses, Gérard de Villiers restera à jamais pour moi un guide, un conseiller avisé, ce qu'on appelle encore parfois "quelqu'un de bien".
Marie DARRIEUSSECQ : Truismes
Roman paru en 1996 aux éditions POL
À travers le récit à la première personne de sa lente mais inexorable métamorphose, la narratrice nous livre une terrible fable sociale et politique sur l’exclusion et notre conduite face à la différence (pour ne pas dire l’étranger). Le ton est jubilatoire, souvent d’un humour féroce, mais parfois notre rire vire au jaune !
Le texte est parcouru du début à la fin d’un érotisme sans fard, comme dans cette scène du tout début du roman où la narratrice à la recherche d’un emploi décroche un contrat dans une parfumerie.
« Je
cherchais donc du travail. Je passais des entretiens. Et ça ne donnait rien. Jusqu’à ce que j’envoie une candidature spontanée, les mots me reviennent, à une grande chaîne de parfumerie.
Le directeur de la chaîne m’avait prise sur ses genoux et me tripotait le sein droit, et le trouvait visiblement d’une élasticité merveilleuse. À cette époque-là de ma vie les hommes s’étaient
tous mis à me trouver d’une élasticité merveilleuse. J’avais pris un peu de poids, peut-être deux kilos, car je m’étais mise à avoir constamment faim ; et ces deux kilos s’étaient
harmonieusement répartis sur toute ma personne, je le voyais dans le miroir. Sans aucun sport, sans activité particulière, ma chair était plus ferme, plus lisse, plus rebondie qu’avant. Je vois
bien aujourd’hui que cette prise de poids et cette formidable qualité de ma chair ont sans doute été les tout premiers symptômes. Le directeur de la chaîne tenait mon sein droit dans une main, le
contrat dans l’autre main. Je sentais mon sein qui palpitait, c’était l’émotion de voir ce contrat si près d’être signé, mais c’était aussi cet aspect, comment dire, pneumatique de ma
chair. Le directeur de la chaîne me disait que dans la parfumerie, l’essentiel est d’être toujours belle et soignée, et que j’apprécierais sans doute la coupe très étroite des blouses de travail,
que cela m’irait très bien. Ses doigts étaient descendus un peu plus bas et déboutonnaient ce qu’il y avait à déboutonner, et pour cela le directeur de la chaîne avait été bien obligé de poser le
contrat sur le bureau. Je lisais et relisais le contrat par-dessus son épaule, un mi-temps payé presque la moitié du SMIC, cela allait me permettre de participer au loyer, de m’acheter une robe
ou deux ; et dans le contrat il était précisé qu’au moment du déstockage annuel, j’aurais droit à des produits de beauté, les plus grandes marques deviendraient à ma portée, les parfums les
plus chers ! Le directeur de la parfumerie m’avait fait mettre à genoux devant lui et pendant que je m’acquittais de ma besogne je songeais à ces produits de beauté, à comme j’allais sentir
bon, à comme j’aurais le teint reposé. »
Mes aventures et mésaventures # 4
Brigitte V*
1976. Brigitte était d’origine polonaise. Elle avait de longs cheveux à
reflets roux coiffés en chignon. Le plus souvent elle portait un tailleur en laine bordeaux, genre Chanel qui lui tombait juste à hauteur des genoux. Lunettes rondes de myope, teint pâle parsemé
de taches de rousseur, taille ronde mais sensuelle, grosse poitrine engoncée dans la veste de son tailleur, foulard de soie… Elle avait mon âge, c’était une camarade de C*, mon épouse. À
l’époque, je préparais ma maîtrise de lettres et passais le plus clair de mon temps dans mon bureau à décortiquer des textes de philosophes du XVIII ème siècle.
Brigitte passait souvent le jeudi après-midi. Elle disait venir voir C* qui n’était jamais présente car ce jour-là elle était en déplacement. Alors, en attendant son retour, Brigitte prenait place sur le canapé du bureau et se plongeait dans la lecture d’un ouvrage de la bibliothèque. Ainsi passaient 2 ou 3 heures.
Et puis un jour où elle avait choisi de lire un numéro spécial de la revue Obliques consacré au Marquis de Sade (avec force gravures et extraits de textes de référence), voilà Brigitte qui me demande brusquement : « Ça veut dire quoi gamahucher ? ». Elle avait le feu aux joues et, au fond des yeux, une lueur que je ne lui connaissais pas. Je me décide à quitter mon bureau pour m’asseoir à ses côtés.
- Tu veux que je te montre ? lui ai-je demandé en posant une main sur son genou.
Je m’agenouille entre ses jambes écartées. Mes mains glissent sous sa jupe qu’elles remontent jusqu’aux hanches. Brigitte se laisse aller en arrière pendant que je lui ouvre les cuisses. Elle porte des bas avec un joli porte-jarretelles rouge, et une petite culotte de coton blanc, toute simple mais délicieusement sage. En deux temps trois mouvements, j’ai la bouche sur sa vulve humide et la langue dans son vagin… Brigitte ondule du bassin, soupire, gémit et finit par me jouir dans la bouche un flot de mouillure… Mais quand elle en a terminé et que j’entreprends de la baiser, elle se dérobe…
Le manège durera plusieurs mois. Chaque jeudi après-midi, elle viendra me rendre visite, acceptera avec bonheur toutes mes
caresses, même les plus osées, mais se refusera obstinément à toute pénétration et même à poser la main sur mon sexe en érection…Elle consentait cependant à ce que je lui suce les seins et que je
lui jouisse sur le ventre ou sur la touffe qu'elle avait un peu rousse comme ses cheveux.
Et puis, un jeudi de mars 1977, elle ne vint pas et disparut à jamais de ma vie.
C'était le 4 novembre 2007. Lorsque j'ai créé ce blog, j'étais loin d'imaginer l'importance qu'il allait prendre dans mon existence et que vous seriez si nombreux à le visiter, à y laisser des commentaires, à m'aider dans mes recherches, à devenir de fidèles et attentifs lecteurs.
Statistiques : Aujourd'hui, chacun des 1491 articles du blog a été lu en moyenne près de 1700 fois. Les visites totales sont au nombre de 381 966 (ce qui signifie que chaque mois vous êtes plus 5300 blogueurs à y lire au moins un article). Je vous remercie donc de votre fidélité et compte bien poursuivre avec vous cette aventure...
Voici en guise de bougies 6 images pour faire la fête !!!
Le saviez-vous n° 67
J. Edgar Hoover, directeur du FBI de 1924 à 1972, chantre inconditionnel du puritanisme, anticommuniste obsessionnel, homophobe haineux (mais homosexuel lui-même) s’était constitué au fil des années une collection très personnelle composée de revues et films pornos, d’images cochonnes et d’enregistrements d’ébats amoureux (à partir d’écoutes clandestines).
Quant à Lyndon Johnson (président des USA de nov 1963 à 1969), il appréciait particulièrement les films de saillies animales, surtout de taureaux et de vaches !!!
Il faut bien marquer le jour. J'aurais pu opter pour une photo de cimetière fleuri ou une image pieuse... Je leur ai préféré une illustration plus iconoclaste.
Une seconde galerie consacrée aux femmes du harem, objet d'innombrables fantasmes érotiques )essentiellement au XIXème siècle) et qui ont inspiré de nombreux artistes
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