Journée classée rouge sur les routes des retours de vacances... Voici de quoi patienter dans les embouteillages
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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Journée classée rouge sur les routes des retours de vacances... Voici de quoi patienter dans les embouteillages
Brad W. Foster est né en 1955 au Texas. Ecrivain, éditeur et dessinateur, il a illustré tous les genres mais surtout la science-fiction. Son oeuvre érotique date de la période 1984-1986, période pendant laquelle il a illustré "The adventures of Olivia". Voici une petite galerie de dessins érotiques de Foster.
VULGARITE : Absence totale de distinction et de délicatesse.
Mais si on creuse un peu, au-delà des banalités et poncifs sur l'inanité du vulgaire, on trouve ici et là quelques points de vue un peu plus nuancés, comme celui de Cioran ( Précis de décomposition, 1949) : "Dans tout homme rien n'est plus existant et véridique que sa propre vulgarité, source de tout de qui est élémentairement vivant" (c'est moi qui souligne) ou encore cette phrase de Maupassant extraite de Pierre et Jean, 1888 : " Les femmes doivent nous apparaître dans un rêve ou dans une auréole de luxe qui poétise leur vulgarité."
Pour moi, la vulgarité est un art et ne doit pas être confondue avec la médiocrité. La médiocrité nous navre, la vulgarité nous
interpelle et nous oblige à une réflexion sur nos propres représentations mentales du beau et du laid, nos intimes conceptions du bien et du mal, du bon ou du mauvais goût... Peut-être alors
regarderez-vous autrement les 5 photos qui suivent...
Jadis et naguère : Tallulah Bankhead
Actrice américaine née en 1902 en Alabama et décédée en 1968 à New-York. Ne cachant pas sa bisexualité, elle fut l’amante de Billie Holiday et de l’actrice Alla Nazimova. C’est en 1936 au cours d’un séjour au « Garden of Alla », propriété de Alla Nazimova, alors qu’elle était nue sur une chaise longue aux côtés de Scott Fitzgerald, Charles Laughton, Humphrey Bogart, qu’elle déclara : « Faire une fellation à un homme, ça m’étrangle. Brouter une fille, ça m’étouffe. Du coup, je lis des histoires d’amour. »
En 1942, sur le tournage de « Lifeboat », le film de Hitchcock qui la rendit vraiment célèbre, Tallulah assise sur un banc, en jupe et les genoux écartés, fit monter la fièvre sur le plateau : elle ne portait pas de culotte et le spectacle était gratuit !!!
Extases
En 2004, Ernest Pignon-Ernest réalisa une série de dessins sur le thème des grandes mystiques Chrétiennes. En 2011, à Saint-Denis, ces dessins ont fait l’objet d’une exposition intitulée « Extases ». Dans l’ouvrage «Face aux murs » paru en novembre 2012 aux Editions Delpire et qui constitue une sorte de rétrospective des travaux de E. Pignon-Ernest, l’écrivaine Lydie Salvayre accompagne la série « Extases » d’un texte puissant dont je vous donne ici le début :
« Des torchons qu’on essore encore pour en voir sourdre l’âme, voici les corps de ces Divines telles que les voit Ernest Pignon-Ernest.
Des Divines qui ont pour nom Thérèse, Ines, Hildegarde, Hadewijch, Angèle, Gertrude, Mechtilde ou Catherine.
Des folles chaudes de Dieu, et toujours prêtes à accueillir l’assaut divin.
Des déchaînées, des nymphomanes, des hystériques qui seraient aujourd’hui expédiées vite fait à l’HP et dont les corps défaits, chiffonnés, sacrifiés, crucifiés, tordus comme les oliviers d’Espagne, hurlent de désir, Prends-moi, mon Dieu, prends-moi !
Des frénétiques, des exaltées, des femmes quoi, qui ne comprennent rien d’autre que ce qui leur passe par le corps, et l’amour de leur Dieu leur passe tellement par le corps, leur entre tellement dedans (Je suis l’Esprit Saint qui entre au-dedans de toi) qu’il les plie, qu’il les broie, qu’il les convulsionne et te les fout en transe, il faut voir comme !
Des jouisseuses, on l’a souvent dit, des Saintes Putes qui se pâment en recevant les verges (j’ai dit les) du Seigneur et ses baisers plus brûlants que la braise. »
En bonus, quelques oeuvres classiques sur le même thème
Pour ceux que ça intéresse, voir l'article du blog déjà
consacré à l'oeuvre de Ernest Pignon-Ernest, dessins
Trouvé à la une du quotidien Ouest-France du mardi 13 août, ce petit article dont le titre ne manque pas de piquant ! Humour involontaire ? Pas si sûr...
Cela m'a donné l'idée de proposer à notre coiffeur itinérant quelques nouvelles clientes
Souvenez-vous, été 1986, le tube du groupe Niagara, avec Muriel Moreno en maillot de bain sexy qui nous mettait en tête ce refrain :
C'est l'amour à la plage
Et mes yeux dans tes yeux
Baisers et coquillages
Entre toi et l'eau bleue
Aouh, tcha, tcha, tcha !!!
Last but not least, voici pour terminer cette mini-série de bonus d'été 5 tableaux de Georges Delfau. Les mots me manquent pour exprimer mon admiration pour cet artiste. Peut-être trouverez-vous les formules justes ?
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