Mercredi 31 juillet 2013 3 31 /07 /Juil /2013 19:22

Polaroïd ( première commercialisation en 1948, tirage couleur en 1963)

C’était dans les dernières années de la décennie 1970-80, on était encore jeunes et sans le sou. Je me souviens qu'en 1978, pour noël, un oncle nous avait offert un Polaroïd. Bientôt, le cadeau devint l’accessoire indispensable de nos jeux érotiques. Chaque début de mois, quand on avait l’illusion pendant quelques jours d’être riches, nous achetions une cartouche de 10 épreuves. C’était un achat d’importance – ces recharges coûtaient bonbon ! – mais ô combien excitant.

La magie du Polaroïd résidait dans son instantanéité et son absolue confidentialité. Il répondait dans la minute à nos envies et fantasmes du moment. On se prenait en photo avant, pendant, après. Avant, il aiguillonnait notre désir ; pendant, il le décuplait ; après, il le réveillait. On attendait avec fébrilité la sortie de la photo qui surgissait d’un seul coup d’une fente étroite au bas de l’appareil,  encore chaude, un peu collante, petit carré de couleurs et de vie dans son cadre de carton blanc. Souvent, l’image n’était pas de très bonne qualité – le flash avait écrasé toutes les nuances - mais sa spontanéité suffisait à notre bonheur.

Jamais aucun photographe ni aucun technicien de laboratoire de développement, ne verrait ces clichés. Alors, on se permettait des poses audacieuses, des obscénités de salon, on s’inventait une pornographie domestique sans tabou… Ainsi, au fil des mois, on s’était constitué un album de souvenirs très intimes qu’on feuilletait ensemble. On s’y regardait comme dans un miroir, on faisait des commentaires, on se trouvait beaux et intrépides, on s’en aimait davantage.

Le Polaroïd, c’était 6241 millimètres carrés * de liberté sexuelle.

( * format standard de l'image polaroïd : 7,9 X 7,9 cm )

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 31 juillet 2013 3 31 /07 /Juil /2013 10:09

Rappel du chapitre précédent : Odile se croit libre d'agir à sa guise...

 

comptable18-2Au bout d’une année de prostitution occasionnelle, on peut dire que Claudia était devenue une authentique putain, alors que Odile, mariée et mère de deux garçons, jouait à la perfection les épouses modèles. Avec le Président, elle n’avait plus que des contacts épisodiques et très brefs. Cependant, il continuait  de « gérer » à distance ses activités clandestines et de lui assurer une clientèle régulière et inoffensive.

Pourtant, la belle machine finit par s’enrayer. Tout débuta de façon banale par un rendez-vous classique avec un client dans un hôtel Campanile de banlieue. Le Président n’avait pas donné beaucoup d’informations : un homme de 52 ans, sans antécédent judiciaire, divorcé, fonctionnaire. Pas de fantasmes particuliers.

La chambre réservée par le Président était située au premier étage, tout au bout d’une sorte de coursive couverte, avec vue sur la voie express où passaient sans cesse des lourds camions bâchés.

L’homme fut ponctuel et conforme aux renseignements fournis par le Président. La routine : déshabillage, fellation, pénétration, éjaculation. Le tout en vingt minutes chrono. Sauf que le client avait réservé Claudia pour une heure et qu’il en voulait pour son argent. Comme il ne bandait plus, elle lui demanda ce qui pourrait l’exciter.

- J’aimerais bien vous attacher sur le lit, aux poignets et aux chevilles… Et aussi vous mettre un bandeau sur les yeux. Je crois que ça me plairait…comptable18-1

- Pourquoi pas, mais le problème c’est que je n’ai pas le matériel.

- Moi, si ! J’ai tout apporté.

Et ce fut ainsi que Claudia-Odile se retrouva allongée sur le dos, les bras en croix, les jambes écartées, les yeux bandés, entièrement nue…

- Et maintenant ? demanda-t-elle encore insouciante.

- On va s’occuper de vous, répondit la voix très calme du client.

Le « on » fit frissonner Odile. Elle sentit un courant d’air froid courir sur sa peau et comprit que la porte de la chambre venait d’être ouverte.  Le grondement sourd des camions emplit brusquement tout l’espace. Puis, elle perçut des bruits de pas, devina de nouvelles présences. Elle fut saisie de panique, tenta de se libérer, mais il lui fallut vite se rendre à l’évidence : les menottes n’étaient pas de pacotille et surtout bien arrimées aux barreaux du lit. Elle ne fit que se meurtrir inutilement les poignets et les chevilles. La peur lui avait coupé le souffle et la parole.

Soudain, elle sentit le matelas s’affaisser ; quelqu’un venait de s’asseoir à ses côtés. Une main froide et rugueuse courut sur ses seins, son ventre, entre ses cuisses. Puis une autre, plus douce, passa dans ses cheveux. Elle entendit des bruits de ceinturon qu’on déboucle, de fermetures Eclair qu’on ouvre. Et tout cela sans un mot, avec en musique de fond le roulement continu du flot de camions sur la voie rapide.

comptable18Enfin, et ce fut presque un soulagement, elle sentit un homme s’agenouiller entre ses cuisses, lui graisser la vulve avec une sorte de gel épais puis, sans aucun préambule, une queue énorme la pénétra… Sans préservatif ! « Il me baise sans protection ! Le salaud ! » C’était cela qu’elle se répétait mentalement pour tenter d’oublier la bite massive qui lui labourait le vagin avec la constance d’une machine-outil. Heureusement, l’épreuve fut de courte durée car son bourreau lui jouit dans le ventre en grognant. Odile se sentit comme inondée de foutre.

Elle se crut quitte, mais son calvaire ne faisait que commencer. Trois autres baiseurs tout aussi expéditifs se succédèrent. Quand ils la pénétraient ça faisait comme le bruit d’un pied qui s’enfonce dans une boue visqueuse. C’était à peine si elle les sentait, comme si tout le sperme répandu l’avait anesthésiée. Tout ce qu’elle savait, c’était que ça lui coulait dans la raie des fesses et que ça mouillait le drap. Et puis, il y avait l’odeur tenace du foutre qui lui saturait les narines.comptable18-3

De nouveau, l’air frais du dehors courut sur sa peau : ils avaient rouvert la porte ! Et puis, une nouvelle présence accompagnée d’un cliquetis de chaîne et d’une odeur fauve, saugrenue. Un chien ! Ils venaient de faire entrer un chien dans la chambre ! Odile se raidit, s’agita comme une damnée. Elle trouva la force de supplier :

- Non, pas ça ! Je vous en prie… 

Mais déjà la bête était sur le lit à lui renifler la chatte. Sa truffe humide et froide lui effleurait le clitoris. Et voilà qu’il la léchait de sa langue souple et chaude. Il la lapait de bas en haut, du périnée au mont de Vénus, régulièrement, doucement, comme si le con d’Odile était un chiot. Peu à peu, elle se détendit. Alors la langue du chien se fit plus insinueuse, allant chercher le sperme jusque dans son vagin grand ouvert. Ce qu’elle redoutait, c’était que ses tourmenteurs laissent le chien la saillir. Elle avait déjà vu des images de zoophilie et en avait été horrifiée.

Heureusement, il n’en fut rien ! Quand elle fut récurée dans les moindres replis de son intimité, le chien sembla se désintéresser d’elle. Odile devina qu’on l’emmenait dehors. Cependant, elle était toujours là, à leur merci, en croix sur son lit de souffrance.

Toujours sans un mot, deux hommes lui saisirent les jambes, lui relevèrent les genoux de façon à lui dégager les fesses. Un troisième se mit en position pour l’enculer. Elle sentit le bout du gland se poser sur son anus et l’homme se mit à pousser, pousser jusqu’à ce que la rondelle cède et s’ouvre sous la pression. Dans un ultime effort tout rentra, d’un seul coup, jusqu’au fond. Odile poussa un cri, plutôt un râle.

- Salaud ! Tu n’es qu’un salaud, sale ordure ! lança-t-elle comme un anathème.

Mais l’autre n’en avait cure. Il était dans un cul de putain et entendait y prendre du plaisir. Alors pour la première fois, Odile entendit une voix :

comptable18-5- Oui, je suis un salaud et tu es une putain ! Ouvre ton cul, salope ! Je vais t’apprendre moi à jouer perso. Tu croyais t’en tirer comme ça, ni vu ni connu ? Mais t’es rien d’autre qu’une employée, t’es pas la patronne ! Alors que moi j’ai tous les droits… Aujourd’hui, ce n’était qu’un avertissement. Si jamais une envie d’indépendance te reprenait, sache qu’on reviendrait, mais pas avec une chienne comme tout à l’heure, mais avec un doberman monté comme un âne… Tu vois le genre ?

Ces paroles firent à Odile l’effet d’une douche froide. Elle y devina une sourde menace, plus dangereuse que tout ce qu’elle venait de vivre. L’homme n’en dit pas plus et continua de lui pistonner le rectum et, enfin, lui lâcha ses bordées de foutre dans les entrailles. Quand ce fut terminé, elle s’attendait à ce que les deux autres prennent la suite, mais non. Elle les entendit se rhabiller, puis on lui libéra un poignet. Un homme se pencha à son oreille et lui dit tout bas :

- On s’en va. Tu comptes jusqu’à cinquante avant d’enlever son bandeau. Cinquante, c’est compris ? Tu trouveras les clefs des menottes sur la table de chevet. Bonne chance,bébé, et prends garde à toi !

Odile resta longtemps immobile, paralysée par la peur, incapable d’un mouvement. Quand elle se décida à ôter son bandeau, il faisait déjà presque nuit. Sur la voie rapide toute proche grondaient les semi-remorques. Une fois détachée, elle s’enferma dans la salle de bains et trouva refuge sous la douche pour reprendre ses esprits.

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Mardi 30 juillet 2013 2 30 /07 /Juil /2013 10:31

Amitié, comme :

Amitié entre les peuples ?

amitie-peuples

 

Un geste amical ?

amitie-geste

Faire ami ami ?

faire-ami-ami

L'ami de la famille ?

ami-de-la-maison

L'ami d'enfance ?

ami-d-enfanceUne soirée entre amis ?

ami-repas

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Lundi 29 juillet 2013 1 29 /07 /Juil /2013 09:52

Je fais de nouveau appel à vous pour tenter d'identifier l'auteur de ces dessins. La signature est illisible. Les recherches sur la société allemande de vidéo X Silwa pour laquelle cet illustrateur travaillait n'aboutissent à rien. Je m'en remets donc encore une fois à vous pour percer le mystère...

En lien, le rappel des 3 articles précédents

Qui est-ce ?

Qui est-ce ?

Qui est-ce ? (nouvel appel)

silwa-12Avouez que ce serait dommage de ne pas pouvoir mettre un  nom sur ces petits chefs d'oeuvre d'érotisme kitch !



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Samedi 27 juillet 2013 6 27 /07 /Juil /2013 14:03

Suite et fin de la rencontre entre Odile et Séverine

 

comptable17-1Séverine n’en demandait pas tant. Elle s’approcha et posa ses mains tremblantes sur les seins d’Odile. Elle resta très longtemps comme cela, quasiment immobile, avec ses mains qui habillaient tendrement les seins d’Odile. Mais insensiblement, leurs visages se rapprochaient, les yeux dans les yeux… Puis enfin leurs bouches mêlèrent leur souffle, leurs lèvres se frôlèrent d’abord, puis se collèrent pour un long baiser mouillé… Alors seulement les mains de Séverine abandonnèrent les seins d’Odile et descendirent sur ses hanches, ses fesses, son ventre. Odile écarta un peu les jambes pour ouvrir l’accès à son sexe que caressait Séverine à travers sa culotte bientôt humide. Quand elles furent repues de baisers, Odile s’écarta un peu pour glisser sa main dans le peignoir de Séverine qui ne  portait rien en dessous, ni culotte, ni soutien-gorge. La fente de son sexe entièrement épilé était gluante. Odile ouvrit le peignoir en grand et vit les seins lourds aux mamelons dressés, les cuisses dodues sous l’arrondi de son ventre…

- Il faudrait que je perde quelques kilos, soupira Séverine.

- Mais non, vous êtes très belle comme ça !

- Vous trouvez ?

Bras dessus, bras dessous, elles regagnèrent le salon : Odile en petite culotte et porte-jarretelles, Séverine en peignoir débraillé. Elles se vautrèrent sue le canapé. Séverine fit glisser la culotte d’Odile jusqu’aux chevilles, lui écarta les cuisses et vint plaquer la bouche sur sa vulve tuméfiée de désir. Pour la première fois, une femme lui léchait le sexe. Penchant la tête vers son ventre, elle ne voyait que la masse de l’abondante chevelure blonde étalée sur sa peau. La langue de Séverine était chaude et souple. Avec une perfide douceur, elle fouillait son intimité, branlait son clitoris… De toute évidence, ce n’était pas la première fois qu’elle se livrait à cet exercice : sa bouche était experte en caresses.comptable17-2

Odile profita de ce long cunnilingus pour biper discrètement le portable de l’époux aux aguets. Puis, libérée de ses obligations, elle put enfin se laisser aller, elle aussi, au plaisir. Pour rendre la politesse à Séverine, elles se retrouvèrent tête-bêche en travers du canapé à se lécher mutuellement, à se caresser, à se doigter profondément… À ce jeu, Séverine fut la première à jouir : un orgasme glapissant, générateur de flots de liqueur vaginale qui lui inondèrent la vulve en saccades, au rythme des pulsations de son périnée en émoi. Plus tard, elles entrecroisèrent leurs cuisses à la manière de deux paires de ciseaux, de telle sorte que leurs bas-ventres étaient ventousés l’un à l’autre : leurs lèvres vaginales s’embrassaient, leurs mouillures se mêlaient, leurs clitoris s’excitaient mutuellement. Séverine ondulait du bassin pour accentuer le frottement. Elle était en sueur, échevelée et pantelante, le feu aux joues, incapable d’une parole sensée…

C’est ainsi que son mari les découvrit, nues sur le canapé, emboîtées comme les deux pièces maîtresses d’une machinerie infernale. Tout à leur plaisir, elles ne l’avaient pas entendu arriver. Puis soudain, Séverine s’écria :

- Oh, Hubert ! Qu’est-ce que tu fais là ? Ce n’est pas du tout ce que tu crois, laisse-moi t’expliquer !

comptable17-4Elle tenta de se dégager. Ce faisant, elle offrit le spectacle de sa vulve poisseuse, de son vagin béant et gras, de son clitoris en érection. Avant que Séverine ait pu quitter le canapé, Hubert avait déjà pris place aux côtés des deux femmes nues, ouvert son pantalon et sorti sa queue raide. Il bandait ferme !

- C’est un malentendu, répétait désespérément Séverine… Je vais tout t’expliquer.

- Tu m’expliqueras plus tard… Tu auras tout le temps pour ça ! Déclara Hubert en renversant sa femme sur le canapé et en lui écartant les cuisses. Elle se laissa faire. Alors, sans attendre, il lui planta sa queue raide dans le con pendant qu’Odile venait s’agenouiller au-dessus du visage de Séverine. Odile s’abaissa lentement jusqu’à ce que sa vulve écartelée rejoigne la bouche de Séverine. Ainsi alors qu’elle embrassait goulûment Hubert, elle se faisait lécher la moule. Séverine eut vite un nouvel orgasme encore plus glapissant que le premier. Puis ce fut au tour d’Odile de se faire enculer par la grosse queue d’Hubert pendant que, couchée sous elle, la tête entre ses cuisses, Séverine lui suçait le clitoris et massait les couilles velues de son mari. Odile retenait sa jouissance, elle voulait en profiter au maximum. Dans un ultime coup de rein, Hubert lui lâcha tout dans le rectum.

- Oh,  mon dieu , mon dieu ! gémissait Séverine en passant la langue sur les lèvres où tombaient des gouttes de sperme chaud.

Plus tard, quand ils furent tous les trois rhabillés, recoiffés et assagis, Hubert et Odile se livrèrent, devant une Séverine étrangement discrète, à la mascarade d’un entretien d’affaires. Ils discutèrent donc délais de livraison, marges bénéficiaires et clauses de rupture de contrat, puis apposèrent leurs signatures au bas des documents. Hubert raccompagna Odile jusqu’à l’ascenseur et la remercia de sa prestation.

- Je vous tiendrai au courant de la suite, lui dit-il en la quittant. Je vous revois dans un mois…

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comptable17-3En effet, elle le revit un mois plus tard, dans l’hôtel où ils avaient leurs habitudes.

- Séverine ne m’a jamais reparlé de vous, ni de ce que vous aviez fait ensemble. Mais ce qui a changé, c’est que depuis, chaque samedi soir, je loue les services d’une escort-girl. Séverine ne se mêle pas du choix, ne pose aucune question. Nous nous retrouvons vers 21 heures dans un restau. On dîne ensemble tous les trois, puis après le repas on prend une chambre d’hôtel pour faire l’amour à trois. La fille repart vers minuit. La seule chose qu’exige Séverine, c’est de ne jamais la revoir. Chaque soirée doit rester sans lendemain, et c’est sans doute mieux comme ça ! Je la sens plus épanouie, presque sereine.

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Vendredi 26 juillet 2013 5 26 /07 /Juil /2013 08:39

Odile-Claudia poursuit ses activités parallèles

 

Aussi étrange que cela puisse paraître, Odile n’avait jamais connu d’aventure lesbienne. Même dans son adolescence, alors que quelques-unes de ses camarades de lycée avaient franchi le pas, elle n’avait jamais été tentée par l’expérience. Devenue adulte, elle n’y avait plus pensé tant elle s’était persuadée de connaître le bonheur dans une hétérosexualité exclusive.

comptable16-0Et puis voilà que par un après-midi d’été, un de ses clients réguliers lui fit cette étrange confidence :

- Je crois que mon épouse est bisexuelle et peut-être même carrément lesbienne. Pourtant, ça fait plus de vingt ans que nous sommes mariés et nous avons eu des enfants. Mais au fond de moi, il y a quelque chose qui me dit qu’elle n’est pas heureuse, qu’elle ressent un manque… J’ai essayé de lui en parler mais elle nie farouchement. Je suis persuadé qu’elle refuse la vérité… Accepteriez-vous de l’aider à se libérer ?

Alors, il lui exposa son plan, une sorte de guet-apens tendu à sa femme : la semaine suivante, pour des raisons professionnelles, il devrait séjourner en province pendant quatre jours. Les enfants seraient en vacances dans la famille. Sa femme serait donc seule à leur appartement et ces quatre jours d’absence correspondraient au début du cycle menstruel de sa femme, période pendant laquelle était très avide de sexe…

- Qu’attendez-vous de moi ?

- C’est simple : je vous laisse mon adresse et vous sous présentez un après-midi chez moi en prétendant que je vous y ai donné rendez-vous pour la finalisation d’un contrat… Je vous fournis un dossier bidon, une fausse carte de visite… Ensuite, je vous laisse carte blanche !

- Et si votre plan fonctionne ?

- Vous me bipez sur mon portable. En réalité, je ne serai pas loin et je rentrerai à l’improviste, pour vous surprendre en flagrant délit.  500 euros, ça vous convient ?

- À ce tarif-là, on peut tenter le diable !

 

Le mercredi suivant, prétextant une migraine persistante, Odile parvint à obtenir son après-midi de liberté. À l’heure du thé, une serviette de cuir à la main, elle pénétra dans l’immeuble cossu d’un boulevard bordé de platanes majestueux. Sur les conseils du mari soupçonneux, Odile avait particulièrement soigné sa tenue : tailleur gris anthracite, mais à la jupe légèrement fendue sur le côté, chemisier de soie blanche, foulard d’un rouge flamboyant pour la touche glamour, escarpins noirs. En dessous, bas et porte-jarretelles, culotte de dentelle, mais pas de soutien-gorge. Lunettes cerclées d’écaille, cheveux tirés en arrière, touche de gloss, mascara et vernis à ongles en harmonie avec ses lèvres… comptable16-3

L’appartement était au troisième étage. Odile sonna. La porte fut longue à s’entrouvrir.

- Bonjour madame, je me présente Solange Tourneur de Atlantic Consulting… J’ai rendez-vous à 16 heures avec M. Guilbert… C’est pour affaires…

Odile tendit sa carte de visite. La porte resta entrebâillée, chaînette de sécurité en place.

- Monsieur Guilbert est absent, il vous faudra repasser.

- À quelle heure ?

- Pas aujourd’hui. Vous devrez le contacter pour convenir d’un nouveau rendez-vous, il est absent pour quelques jours !

Odile prit une mine déconfite et un ton larmoyant :

- C’est que je viens de loin, et spécialement pour ça. J’ai apporté les documents, je pourrais peut-être vous les laisser ?

La porte se referma. Odile crut que c’était perdu, mais elle entendit le bruit de la chaînette de sécurité qu’on retire et la porte se rouvrit, cette fois en grand.

- Excusez-moi, dit la femme en lui tendant la main. C’est tout à fait le genre de mon mari : il prend des engagements et les néglige. Il est un peu tête en l’air. Entrez, je vous prie !

Elle précéda Odile jusque dans un salon au confort bourgeois et l’invita à prendre place dans un profond canapé de cuir blanc.

- Alors comme ça, vous venez de loin ?

- De Nantes.

- Je crains que vous ne vous soyez déplacée pour rien. Mon mari ne rentrera qu’après-demain soir. Il aurait pu tout de même vous avertir de son absence ! Mais si vous le souhaitez, je me chargera ide lui remettre vos documents à son retour. En attendant, je peux vous offrir quelque chose ? Un thé peut-être ?

- Je ne dis pas non.

comptable16-2Alors que la femme se dirigeait vers la cuisine, Odile l’observa plus en détail. Son hôtesse devait avoir près de cinquante ans, une silhouette un peu lourde mais harmonieuse. Elle portait un simple jean et un sweat-shirt chatoyant. Elle était blonde, mais sans doute décolorée. Elle avait un visage rond, où pétillait un regard noisette et souriant, une bouche pulpeuse…

Elle revint porteuse d’un plateau avec une théière, deux tasses en porcelaine et une assiette de petits gâteaux.

- Si je me souviens bien, vous m’avez dit que vous vous prénommiez Solange, c’est cela ? Vous êtes mariée ?

- Oui, et maman de deux enfants.

- Moi, c’est Séverine…

Pendant qu’elles prenaient le thé, la conversation roula d’u ton convenu sur le thème des enfants, de l’ameublement, des voyages… Elles se faisaient face de chaque côté de la table basse : Séverine dans un fauteuil, Odile sur le canapé. Elle avait habilement croisé les jambes de façon à ce que le regard de la maîtresse de maison n’ignore rien de ses bas et de ses cuisses. Cependant, Odile voyait venir le moment où il lui faudrait prendre congé. Elle devait prendre d’urgence l’initiative. Elle n’eut besoin que d’une fausse maladresse : alors que Séverine lui tendait une nouvelle tasse de thé, Odile en renversa le contenu sur son corsage et sa jupe.

- Mon dieu ! s’écria Séverine. Je suis vraiment désolée ! Suivez-moi, on va réparer tout cela.

Séverine prit d’autorité Odile par la main et l’entraîna vers la salle de bains.

- Vous pouvez vous débarrasser de vos vêtements, je vais vous chercher un change !

Odile ôta d’abord son corsage ce qui dévoila sa poitrine nue, puis sa jupe qui glissa à ses pieds. Elle se retrouva donc presque nue, avec juste sa petite culotte de dentelle blanche, son porte-jarretelles et ses bas couleur chair. Elle vit le trouble de Séverine qui emportait ses vêtements souillés.

- Je reviens tout de suite, je n’en ai que pour quelques instants.

Son absence fut plus longue qu’elle ne l’avait promis. Elle revint avec une brassée de fringues qu’elle posa sur le bord de la baignoire. Séverine en avait aussi profité pour se changer : elle avait troqué son jean et son sweat-shirt contre une sorte de peignoir d’un bleu satiné. Elle regarda longuement Odile, d’abord son visage, ses seins, puis plus bas encore…

- Cela vous va bien… finit-elle par articuler. C’est agréable à porter ?

- Très… Vous pouvez toucher, si vous voulez…

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Jeudi 25 juillet 2013 4 25 /07 /Juil /2013 08:34

Suite de la visite

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Mercredi 24 juillet 2013 3 24 /07 /Juil /2013 11:44

Nicole Claveloux est née en 1940 à Saint Etienne. Un des volets de son oeuvre d'illustratrice est consacré à l'érotisme. C'est ce volet qui nous intéresse ici. Richesse des décors, étrangeté des situations, visages inquiétants, tels sont quelques unes des constantes des oeuvres érotiques de Nicole Claveloux. Le sexe n'y est jamais fortuit; ni anecdotique... Les tenues sont sévères, les gestes retenus, et pourtant chaque mise en scène exhale un fort parfum de luxure... Bref, du grand art !

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Mardi 23 juillet 2013 2 23 /07 /Juil /2013 06:53

comptable15-3Au fil des mois, Odile finit par se constituer une confortable cagnotte dont à dire vrai elle ne savait trop que faire. Cependant, en prévision d’un divorce qu’elle envisageait comme plus que probable, elle ouvrit secrètement plusieurs comptes épargne où elle déposait chaque semaine le fruit de ses après-midi de putain. Passe après passe, elle s’était aussi assuré une sorte de clientèle régulière, presque fidèle, dont elle connaissait par cœur les fantasmes, les attentes et les secrets de famille.

Aussi, lorsque l’un d’entre eux, un haut fonctionnaire de la préfecture, lui demanda si elle accepterait d’initier son fils cadet à l’amour, pour son seizième anniversaire, Odile (ou plutôt Claudia) accepta la proposition mais se garda bien d’en parler au Président. Désormais, elle se sentait capable de voler de ses propres ailes, de reprendre sa liberté.

Il fut donc convenu que le rendez-vous aurait lieu dans le plus grand secret, un samedi après-midi de juillet. Afin que la rencontre paraisse fortuite – le jeune ado ne devrait jamais soupçonner une quelconque machination – Odile l’aborderait au rayon mangas de la FNAC où il avait ses habitudes. À elle ensuite de se débrouiller pour l’entraîner jusque dans un hôtel voisin où le père avait déjà réservé une chambre. Pour Odile, le plus dur dans l’affaire fut de se libérer un samedi après-midi, mais à force de persuasion et de ruse, Sébastien finit par accepter d’accompagner les garçons à un parc d’attractions où ils resteraient jusqu’au feu d’artifice nocturne.comptable15-4

Le jour venu, Odile hésita longuement sur son habillement. Elle avait le choix entre un look jeune : jupe courte de couleur vive, T-shirt moulant, tennis et socquettes… ou un style plus classique d’allumeuse à base de cuir. De crainte d’effrayer le jeune homme – assez farouche selon les dires de son père – elle opta pour le look jeune qu’elle renforça avec un bandana, des bijoux de pacotille et un maquillage très léger.

Lier conversation avec le jeune ado et surtout le convaincre de l’accompagner jusqu’à l’hôtel se révéla une tâche beaucoup plus ardue qu’elle ne se l’était imaginée. En effet, Antoine était peu bavard et surtout méfiant. Pourtant, Odile l’avait vite repéré, assis à même le sol, entre deux rayonnages, entièrement absorbé dans un manga. Odile se présenta comme une tante venue de province pour l’anniversaire de son neveu à qui elle souhaitait offrir des albums de BD japonaise. Mais elle n’y connaissait rien. Peut-être pourrait-il l’aider et la guider dans son choix ? Il accepta visiblement plus par politesse que par plaisir Ce n’est qu’au bout d’une bonne demi-heure de conversation qu’elle surprit un furtif regard de l’ado posé sur son décolleté plus qu’engageant. Il avait enfin mordu à l’hameçon. Elle aussi le regarda plus attentivement : visage encore enfantin, yeux pers, belles mains, plutôt grand, cheveux châtains avec une mèche rebelle plus claire… Rien que du classique ! Quand elle eut choisi ses trois BD, elle lui proposa de boire un verre dans un bar. Elle le sentit hésiter une dernière fois entre le plaisir de la lecture et une possible aventure… Il la suivit.

comptable15-2 Elle était désormais maîtresse du jeu. Coca en terrasse façon de lui montrer ses cuisses, fausses confidences : divorcée, ennui en province, besoin de parler… Elle feuilleta distraitement les albums qu’elle venait d’acheter et joua les fausses ingénues :

- J’ai entendu dire qu’il y avait des mangas qu’on appelait hentaï… Vous connaissez ?

Odile s’amusa de le voir rougir jusqu’aux oreilles. Il bafouilla.

- Oui… enfin pas beaucoup… Ce sont des BD pour adultes… Comment dire…

- Pornographiques, c’est ça ?

Il hocha la tête en signe d’approbation. Odile parvint à saisir son regard jusqu’à ce qu’il y lise son désir.

- On y va ?

Elle lui prit la main et l’entraîna.

Les deux heures qui suivirent rappelèrent à Odile ses premières expériences amoureuses lorsqu’au retour d’une sortie en boîte de nuit, elle se faisait peloter et sauter sur la banquette arrière d’une voiture, ou quand, à la sortie du lycée,  un camarade de classe la raccompagnait jusque chez elle et, la main sous sa jupe, lui caressait la chatte dans l’ascenseur.

Le corps nu d’Antoine était à l’image de son visage juvénile : une peau douce, sans tache, d’un blanc presque laiteux. Quelques poils pubiens mais une musculature à peine ébauchée. Ses lèvres étaient parfumées à la chlorophylle Hollywood et sa bite au savon de Marseille. Une belle bite d’ado, droite comme un i, tendue à tout rompre vers le plafond. Il n’osait pas toucher. Odile lui posa la main sur son ventre et la guida entre ses cuisses  jusqu’à sa fente déjà trempée. Quand il lui caressa le clitoris, elle soupira si fort que le jeune Antoine en fut un peu effrayé et qu’elle dut le rassurer et l’encourager à poursuivre. Mais à peine lui avait-il glissé deux doigts dans le con qu’il éjacula sans préavis. Cela jaillit avec force, projetant des salves de sperme sur la descente de lit. Le jeune Antoine en fut tout contrit.comptable15-1

Mais il n’en débanda pas pour autant. C’est un des privilèges de la jeunesse que de demeurer en érection quasi permanente. Maintenant qu’il avait joui une première fois, Odile pouvait à loisir le branler, le sucer, lui caresser les couilles sans retenue… Elle lui fit tout cela et bien plus encore. Elle lui montra sa chatte, son cul, lui demanda de la lécher partout. Il jouit une seconde fois quand il lui enfonça sa jeune bite dans le vagin, sans même avoir le temps de quelques va-et-vient. Alors, il fallut tout recommencer à zéro : les baisers, les câlins, les mains baladeuses, les poses obscènes…

Il banda de nouveau, toujours aussi fort. Et cette fois, il dura plus longtemps, assez pour qu’elle puisse jouir elle aussi de cette belle bite toute neuve. Pour finir, elle aurait aimé qu’il l’encule, mais il s’y refusa avec véhémence en disant que c’était sale. Elle dut donc se satisfaire d’une seconde bordée de sperme dans le vagin…

Lorsque ce fut terminé, Antoine se crut amoureux et demanda à Odile comment ils pourraient se revoir. Elle lui refila un numéro de portable bidon et alla s’enfermer dans la salle de bains. Une demi-heure plus tard, quand elle en ressortit, le jeune Antoine n’était plus là.

 

La semaine suivante, Odile eut une brève rencontre avec le père d’Antoine. Alors qu’il l’enculait profondément, elle lui fit en détail le récit du dévergondage de son fils. Le père en fut si satisfait qu’il laissa à Odile une enveloppe bien garnie en récompense de ses services.comptable15-5

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2013


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 22 juillet 2013 1 22 /07 /Juil /2013 09:30

Quelques conseils de prudence élémentaire : restez si possible à l'ombre et au frais, portez des vêtements légers ou mettez-vous carrément à poil, hydratez vous régulièrement... C'est ça le plus important, il faut boire, boire... Prenez exemple sur les images qui suivent

canicule1canicule2canicule3canicule4canicule5canicule6canicule7canicule8canicule9canicule10

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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