Samedi 11 mai 2013
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ESPARBEC, « Frotti-frotta », 305 pages. Éditions La Musardine, 2011, collection Lectures
amoureuses.
Avec Frotti-frotta, Esparbec renouait avec un de ses thèmes favoris, à savoir le huis clos pornographique.
Dans un lieu coupé du monde extérieur (une institution pour jeunes filles installée dans un château en pleine campagne), réunissez une directrice dépravée, des pensionnaires en chaleur et un
personnel lubrique, vous mélangez le tout, et vous obtenez une suite de tableaux des plus excitants… Le seul reproche que l’on pourrait faire à Esparbec, c’est d’ouvrir trop de pistes et de les
abandonner en cours de route. Au final, on a une impression d’inachevé, comme si au bout d’un certain temps, cette histoire ne l’intéressait plus… et ça se termine comme souvent en queue de
poisson, sur une pirouette littéraire
Extrait n° 1, pages 87-88. Karen Scott, une jeune Américaine de Boston, se retrouve la proie
de Max, un appariteur de l’institution. La scène se déroule dans un couloir obscur.
« Il s’avance, plie un peu les genoux, guide son gland entre les lèvres du con, appuie, tâtonne pour trouver l’ouverture, puis, quand il l’a
enfin trouvée, pour l’élargir. Karen Scott a fermé les yeux ; d’angoisse, elle se mord les lèvres jusqu’au sang. Et d’un coup d’estoc, Max s’enfonce dans la tiédeur onctueuse et souple du
vagin. Quand il arrive au fond, elle sent les lourdes couilles glisser entre ses cuisses. Il la prend à pleines mains, par les fesses, et la soulève pour bien l’empaler. Leurs visages se touchent
presque. Elle tremble d’ivresse.
- Tu la sens bien ? demande Max.
Elle fait signe que oui, plusieurs fois, les yeux écarquillés. Oh, sa tête fait que non, maintenant. Oui, fait sa tête, oui,
oui, oui ! La tenant par le cul, Max fait coulisser sa verge. Avec un cri d’allégresse, elle se renverse, se cambre, s’ouvre, se dresse sur la pointe des pieds pour être éventrée plus
profondément.
Elle pose ses mains sur les épaules de l’appariteur, en sanglotant de bonheur. Ah, ça valait la peine d’attendre ! Il la
baise lentement, avec son sourire débile plein de supériorité imbécile. Avec le sentiment d’une souillure irrémédiable, Karen commence à jouir. Elle sait que tout à l’heure, il voudra l’enculer,
et que c’est dans son cul qu’il voudra juter, et qu’elle l’acceptera. Trop heureuse de le lui donner, elle se prosternera devant lui, en écartant d’elle-même, de ses mains, ses belles fesses de
fille riche pour bien faire ouvrir son anus. Elle sait qu’il lui agrandira d’abord l’orifice , en se servant d’un doigt mouillé de salive, et en émettant les commentaires les plus injurieux sur
ce qu’elle lui offre, puis il posera son gland au centre de la brune corolle, sur ce qu’il appelle sa « médaille de bronze », et c’est Karen elle-même, s’appuyant sur ses mains posées à
terre devant elle, c’est Karen elle-même qui s’enfoncera le gros pénis en érection dans le cul, elle-même qui s’enculera… Ah ! On peut dire qu’il l’a bien dressée ! »
Une vignette de Hugdebert pour accompagner ce paragraphe
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