Vendredi 10 août 2012 5 10 /08 /Août /2012 11:38

Cette fois, c'est EDF qui en fait les frais...

edf2edf2-1Et en prime, ouverture d'un nouvel album de dessins de VARENNE, à feuilleter sans modération

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 9 août 2012 4 09 /08 /Août /2012 12:29

Rappel : Odile Varney s'est rendue chez le Président afin de tenter de régler une fois pour toutes son erreur de comptabilité. Il vient de lui ordonner de se dévêtir...

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Sans le lâcher du regard, Odile commença par baisser les bretelles de son caraco, afin de libérer ses épaules. Elle fit glisser la soie jusqu’à sa taille. Puis ce fut au tour de sa jupe dont elle défit la ceinture et la fermeture éclair sur le côté. Elle se leva et, dans un même mouvement souple, fit choir sur le tapis du salon sa jupe et son caraco. Elle resta debout, immobile comme une statue, en dessous de soie, bas et escarpins noirs, à portée de mains du président.

comptable7-5- Reprenez votre place sur le canapé, lui dit-il. Installez-vous confortablement. Oui, comme ça, c’est très bien. Débarrassez-vous de votre soutien-gorge, vous serez plus à l’aise. S’il vous plaît, écartez davantage les cuisses…

Il s’était calé dans son fauteuil pour ne rien rater du show. Malgré la douce chaleur de l’appartement, Odile avait l’impression d’avoir froid tant l’émotion lui durcissait les tétons et les rendait presque douloureux. Le moindre attouchement sur ses seins lui donnait la chair de poule. Vautrée sur le canapé, un pied sur la table basse, l’autre sur l’accoudoir, elle s’offrait en spectacle, se pétrissait la poitrine à deux mains, se caressait les cuisses. Ses jambes écartées dans une posture très obscène attiraient le regard vers son sexe dont la soie légère de la culotte soulignait la fente profonde.   

- C’est donc cela qui coûte si cher ? demanda-t-il. Est-ce la soie ou alors la dentelle qui me laisse entrevoir les poils de votre chatte ? Montrez-moi votre con.

D’une main passée sous sa cuisse, Odile écarta la soie rose. La vulve était béante, luisante de mouillure, les lèvres tuméfiées, le clitoris impatient. Elle resta de longues minutes ainsi, alanguie, abandonnée… Elle aurait pu se croire dans un film porno ou alors dans une séance de pose pour un magazine pour adultes. Elle avait fermé les yeux et lorsqu’elle les rouvrit, M. Delorme était assis sur la table basse, juste en face d’elle, si près qu’il n’avait plus qu’un geste à faire pour la toucher.comptable7-4

- Désirez-vous que je vous branle ?

- C’est comme vous voulez, président.

Il posa sa main sur son ventre, à hauteur du nombril où il aventura un doigt curieux. Ce premier contact tant attendu arracha à Odile une sorte de râle. Puis la main descendit en lentes circonvolutions vers son sexe qu’elle devinait largement ouvert. Les doigts jouèrent dans la touffe, tirèrent sur les lèvres comme par jeu, faisant naître des petits bruits de salive intime de la plus grande indécence. 

 Quand il la sentit trop impatiente, il se graissa les doigts dans la fente, chercha le clitoris et le caressa du gras du pouce en tournant doucement autour avec la régularité d’un métronome. Sofia se sentit suinter de toutes parts. Il lui glissa deux doigts dans le vagin, Odile plia un peu les genoux pour se les enfoncer plus profondément et soupira de plaisir. Bientôt, aux deux premiers doigts, il en ajouta deux autres si bien qu’Odile se retrouva avec la main du président enfoncée dans le vagin jusqu’aux dernières phalanges. Il se mit à lui baratter la sève à pleine main, à lui fouiller le vagin comme les entrailles d’une dinde de Noël. La comparaison n’avait certes rien de glorieux, mais c’est ainsi qu’elle se représentait, une sorte de volaille monstrueuse aux cuisses blanches en train de se faire farcir.

Mais le plus surprenant c’était qu’au lieu de tuer son désir, cette humiliation ne faisait que l’exacerber. À force de lui fourrager dans la chatte, de lui triturer le col de l’utérus, de lui comprimer la vessie, le président finit par lui donner une furieuse envie de pisser. Bientôt, Odile ne put se retenir plus longtemps et, honte suprême, elle se mit à pisser à jet continu, à asperger le bras nu du président. Ça coulait sur le cuir du canapé, ruisselait sur le tapis d’orient. Et la miction engendra des sensations inconnues : une série d’orgasmes fiévreux en gerbes d’urine et de cyprine mêlées.

comptable7-6Cependant, tel un robot, le président ne cessait de lui pistonner le con. Au bord de l’épuisement, Odile demanda grâce. Alors, très vite, le président retira sa main. Odile ressentit un grand vide dans son ventre dégoulinant, une sorte de courant d’air froid. Mais déjà, il s’était agenouillé entre ses jambes ouvertes, avait baissé son pantalon, sorti sa queue raide et se branlait, la tête du gland à quelques centimètres du con encore béant d’Odile. Les yeux rivés sur sa cible de chair tourmentée, il lui lâcha tout sur la vulve cramoisie.  Ça giclait par à-coups, comme un geyser islandais, en plein sur le clitoris. Odile en eut un ultime soubresaut de jouissance qui lui arracha un cri rauque.

Quand ce fut terminé, ils restèrent de longues minutes ainsi, face à face, les yeux dans les yeux, à reprendre leur souffle, comme hébétés par ce qu’ils venaient de faire. Lui, à genoux sur le tapis de cachemire, la queue à peine flasque, grosse encore, qu’il se tenait d’une main tandis que de l’autre, il caressait la cuisse nue d’Odile, juste au-dessus des bas ; elle, renversée sur le canapé, les jambes relevées et très ouvertes, la vulve engluée de sperme poisseux, les seins agacés, le ventre encore agité de spasmes. De leurs corps frémissants montait un étrange parfum, subtil mélange de sueur, de foutre, de pisse et de mouillure.

Odile jeta un regard à sa montre et fut saisie de panique : 16 h 25 ! Elle allait être en retard pour la sortie de l’école !

- Ne vous inquiétez pas pour le ménage, lui dit le président qui reboutonnait sa braguette. Je vais m’en occuper.

Odile se rhabilla à la va-vite et s’en fut ainsi, le cul beurré de sperme et le cœur rongé de honte. Elle n’avait qu’une hâte : rentrer chez elle, filer sous la douche et se laver le corps et l’âme de toute cette souillure.

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2012

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 8 août 2012 3 08 /08 /Août /2012 13:57

Jerry RUBIN, « Do it », éditions Seuil, collection Combats, 1970

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À la fin des années 60, Jerry Rubin était aux USA un des leaders du mouvement Yippie. La graphie de Amérike avec un "k" fait évidemment directement référence au Ku-Klux-Klan, et plus généralement à l'Amérique WASP ( White Anglo-Saxon Protestant )

En plus de la photo de couverture du livre, quelques illustrations intérieures dont la photo d'un happening au cours d'un gala de sénateurs libéraux à l'hôtel Hilton de New-York en 1968 : Sharon Krebs fait irruption dans la salle, entièrement nue et  porteuse d'un plateau avec une tête de cochon. Observez les réactions de l'assistance et plus particulièrement celle de la femme brune BCBG, en robe stricte, absolument scandalisée mais qui nous montre sa culotte de coton blanc !

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Chapitre 14 : Ne fais jamais confiance au plus de 40 ans ( page 96)

Les Amérikains sont puritains. L’Amérike a peur du sexe. L’Amérike est une prison sexuelle, et les hommes qui y sont enfermés croient avoir besoin de jouer les surmâles ; ils croient que faire montre de tendresse, c’est de la faiblesse. On enseigne aux femmes que s’affirmer soi-même, ça n’est pas féminin. Et les marines vont au Vietnam, et ils se font botter le cul par les femmes vietkong.

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Chapitre 20 : J’encule Dieu ( page 111)

Comment peut-on séparer politique et sexualité ? Ça forme un TOUT.

RÉALITÉ POLITICO-SEXUELLE : le corps nu est immoral pour la religion chrétienne ; il est donc illégal pour la bourgeoisie amérikaine. La nudité, c’est de l « exhibitionnisme ». « Baiser » est un mot sale parce qu’il faut être nu pour baiser. Et que c’est la fête.

Quand nous commençons à jouer avec nos « parties honteuses », nos parents gueulent : » Ne fais pas ça ! » Une mère qui dit à son gosse de « ne pas faire ça » est une criminelle.

On nous habitue à croire que ce que nous chions a une sale odeur. On nous apprend à avoir honte de l’acte auquel nous devons d’être au monde. Si on aime baiser, on nous dit qu’on devrait se sentir coupables.

Le puritanisme nous mène au Vietnam. Notre inquiétude sexuelle nous entraîne à affirmer à tout prix notre virilité, et c’est l’impérialisme. La politique amérikaine, surtout ou Vietnam, n’a de sens que si on la considère sous l’angle sexuel. L’Amérike a un pénis insatisfait qu’elle essaie vainement de fourrer dans le vagin étroit du Vietnam, et cela pour montrer qu’elle est le Mec.

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Mardi 7 août 2012 2 07 /08 /Août /2012 13:56

Le saviez-vous ? # 41

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D’après l’ensemble des statistiques, la masturbation féminine ordinaire se contenterait d’une autosatisfaction toutes les deux ou trois semaines, bien moins que l’homme. Cependant une enquête a révélé que les Italiennes avaient recours au moins une fois par semaine aux pratiques solitaires. Bien au-dessous de ces moyennes, certaines femmes ne s’adonnent à la masturbation qu’une ou deux fois dans l’année ; à l’opposé, d’autres s’y livrent avec une facilité qui en fait des nymphomanes de l’onanisme. De nombreux exemples ont été cités de femmes se masturbant plusieurs dizaines de fois dans la journée. savoir41-3

Dans 95% des cas, la masturbation féminine aboutit à l’orgasme alors que très fréquemment elle n’y parvient pas dans le rapport sexuel, c’est une des raisons de la persistance de cette pratique dans le mariage. Les femmes sont d’autant plus tentées d’y persévérer que selon les enregistrements d’un laboratoire de Saint-Louis (USA), les réactions physiologiques de l’orgasme sont plus  marquées dans la masturbation que lors d’un rapport sexuel, ce qui laisse supposer une plaisir plus intense.

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Lundi 6 août 2012 1 06 /08 /Août /2012 12:51

MARCELÉ, Conte suave

L’Écho des Savanes – Albin Michel, 1982

Philippe Marcelé est né en 1943 à Bordeaux.

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Résumé du début : La belle Carmela possède un miroir au pouvoir magique qui engloutit ceux qui cherchent à s’en emparer. Celui qui parviendra à lui voler le miroir pour en faire don au roi aura le privilège d’épouser sa fille. Mais tous les chevaliers qui ont tenté l’aventure ont échoué…

Outre la qualité de l'histoire, avec un épilogue surprenant, l’album est remarquable surtout pour ses planches pleine page dont je vous donne ici quelques exemples

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Dimanche 5 août 2012 7 05 /08 /Août /2012 11:33

Suite de notre visite de l'oeuvre picturale de jean-jacques LEQUEU. Aujourd'hui encore, on retrouve sa misogynie habituelle, ses délires architecturaux, mais aussi son regard presque attendrissant sur les femmes au travail

lequeu-10-femmenoire"Femme noire d'après nature" ( la position de la vulve est particulièrement étonnante chez Lequeu qui habituellement se montre d'une grande précision anatomique ! )


lequeu-10-archi14Façade de temple taillé dans la roche


lequeu-10-port12-sommeilLa légende vaut son pesant d'or :" Femme, vous avez à ce moment-là une bonne qualité qui est de vous taire"

 

lequeu-10-scen9-songe"Ce qu'elle voit en songe"

 

lequeu-10-scen8-repassageRepasseuses à l'ouvrage

 

 

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Samedi 4 août 2012 6 04 /08 /Août /2012 11:20

Rappel des épisodes précédents : Odile Varney, trésorière de l'association de parents d'élèves, a commis une petite erreur de comptabilité. M. Delorme, président de l'association, la fait chanter et use de son pouvoir pour transformer Odile en objet sexuel. Elle se rend pour la seconde fois chez le président pour une entrevue en "tête à tête"

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 L’attente sur le palier parut interminable à Odile. Pourtant, le président était bien chez lui, elle en était sûre. À travers la porte close lui parvenaient les échos assourdis d’une musique douce et elle devinait des allées et venues dans l’appartement.

comptable6-1Enfin, la clef tourna dans la serrure et il ouvrit.

- Bonjour, madame Varney. Excusez-moi de vous avoir fait patienter mais j’avais quelques affaires urgentes à régler. Pour tout vous dire, je ne croyais pas que vous viendriez… Mais puisque vous êtes là, entrez, je vous en prie !

Odile se dit qu’elle était vraiment trop bête. Elle venait de se jeter d’elle-même dans la gueule du loup. Mais comme disait l’autre – Jules, pas Alexandre – alea jacta est !

En pénétrant dans le salon, elle remarqua aussitôt des modifications depuis la semaine précédente. En effet, le canapé avait été changé de place : il avait été éloigné de la baie vitrée et tourné vers le secrétaire qui tenait lieu de bureau au président.

Il débarrassa Odile de son imperméable et l’invita très cordialement à prendre place sur le canapé.

- Mettez-vous à l’aise. Je vous prépare quelque chose de chaud ? Café ou thé ?

- Un thé, ce sera très bien.

- À la menthe ou un orange pekoe ?

- Je vous laisse décider.

- Alors, ce sera orange pekoe. Vous avez apporté ce que je vous avais demandé ?

- Oui.

- Vous me montrerez ça tout à l’heure, rien ne presse.

Il l’abandonna pendant quelques minutes pour préparer le thé dans la cuisine ce qui laissa à Odile le loisir d’observer avec plus d’attention l’univers du président : des meubles cossus mais sans ostentation, des tableaux sages – paysages et natures mortes – accrochés aux murs, une bibliothèque aux rayonnages bien garnis, une vitrine de souvenirs de voyages lointains… Sur le secrétaire, un ordinateur portable, des dossiers, des portraits de famille. Tout cela respirait la classe moyenne à l’aise dans son petit confort.

De retour avec le plateau de thé, les petits gâteaux secs et le sucre de canne, le président ne prit pas place près d’Odile mais dans le fauteuil d’en face, de l’autre côté de la table basse.

La conversation débuta sur le ton innocent de deux parents d’élèves qui se rencontrent à la barrière de l’école : la santé des enfants, leurs résultats scolaires, les projets de vacances… M. Delorme demanda même des nouvelles de Sébastien. Cependant, il n’échappa pas à Odile que de temps en temps, au détour d’une phrase aimable, le regard de son hôte se posait furtivement sur ses genoux, comme s’il l’invitait à décroiser les jambes afin de s’immiscer entre ses cuisses.

Quand elle lui présenta les dossiers qu’elle avait apportés pour attester de l’honnêteté de sa gestion, ce fut à peine s’il y prêta attention. Il feuilleta rapidement les liasses de relevés bancaires et les reposa sur la table basse.comptable6-2

- C’est très bien et je vous fais confiance, dit-il d’un ton agacé. J’en ai eu confirmation à la banque. Par contre, lorsque je leur ai demandé s’il était possible d’effacer toute trace de votre… comment dire, maladresse du mois de décembre, il m’a été répondu très clairement que non. Or, vous n’êtes pas sans savoir que n’importe quel membre de l’Association peut, à tout moment, demander à consulter les comptes des deux dernières années. C’est écrit noir sur blanc dans nos statuts… Cela représente un peu plus de quatre-vingts curieux potentiels. À ce jour, ce n’est jamais arrivé, mais on ne sait jamais. Rassurez-vous, je ferai en sorte que cela n’arrive pas. En tant que président, je dispose de quelques prérogatives susceptibles de dissuader les fouineurs.

Odile l’écoutait les yeux baissés. Elle devinait trop bien où il voulait en venir. De nouveau, elle se sentait prise entre deux feux. D’un côté, le dégoût profond que lui inspirait l’ignoble chantage du président, cette façon de la manipuler comme une marionnette ; de l’autre, son secret désir de se donner physiquement à cet homme, de se soumettre à ses fantaisies. Aussi, en même temps qu’elle redressait la tête et lui adressait un regard chargé de mépris, Odile décroisait ses jambes et relevait très discrètement l’ourlet de sa jupe.

Le président soutint son regard et lui demanda d’une voix presque suave :

- Êtes-vous venue avec les autres documents que je vous avais demandés d’apporter ?

- Oui, souffla-t-elle.

- Alors, montrez-moi ça !

C’était un ordre.

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2012

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Lundi 30 juillet 2012 1 30 /07 /Juil /2012 05:14

Voyeur (1883) : Spectateur attiré par une curiosité plus ou moins malsaine. Personne qui assiste pour sa satisfaction et sans être vue à quelque scène érotique.( définitions du Petit Robert)

"Sans l'exhibitionnisme, le voyeurisme serait plus difficile" ( Philippe Bouvard)

voyeur-1voyeur-2voyeur-3voyeur-4voyeur-6voyeur-7voyeur-8voyeur-9voyeur-10Je m'absente  pour quelques jours et vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour la suite du roman de l'été.

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Dimanche 29 juillet 2012 7 29 /07 /Juil /2012 13:29

ZOOM n° 118. La rentrée, septembre 1985

Couverture de Hanna BROWNE ( bijoux créés par David WATKINS)

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Femme enceinte photographiée par Brigitte BORDES

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Portraits réalisés par Jean-Louis GUILLERMIN

Léa, 14 novembre 1984

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Carla et Patricia, 6 novembre 1983

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3 photographies de Ingo HARNEY réalisées en marge des Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles

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Pour terminer 6 magnifiques photos de Raymond BERTRAND dont les peintures et gravures ont déjà été présentées dans ce blog ( à vos archives !). Dans ces photos, on retrouve un peu de l’univers de l’illustrateur ( érotisme, exotisme et raffinement)

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Samedi 28 juillet 2012 6 28 /07 /Juil /2012 15:33

Rappel : Odile doit se rendre chez le Président afin de régler son erreur de comptabilité. Elle se prépare à cette rencontre décisive...

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On peut se rendre compte à la lecture de ces quelques scènes de la vie quotidienne à quel point une simple fellation avait pu perturber l’esprit d’Odile.   

D’autant plus que le samedi soir, il se produisit encore un événement inattendu. Comme à chaque week-end, une fois les gosses endormis, Sébastien qui ce soir-là forçait un peu sur l’apéro se sentait prêt à la gaudriole. À peine au lit, il bâclait quelques préliminaires, grimpait sur Odile et la baisait vite fait. C’était le rituel.

comptable5-6 Sauf que ce soir-là, lorsque Sébastien eut éteint les lampes de chevet – il ne bandait que dans le noir – et lui monta dessus pour la pénétrer, Odile vit apparaître dans les ténèbres le corps nu d’Alexandre Delorme. Et bientôt, elle s’imagina que c’était la bite circoncise du président qui allait et venait dans son ventre. Cette illusion la bouleversa tellement qu’en quelques instants elle se sentit plus mouillée que d’habitude. Et plus profonde aussi, comme si sa chatte quémandait sa pitance. Complètement subjuguée par cette vision, elle jouit une première fois, très vite, avec des spasmes de la vulve qui cisaillèrent la bite du pauvre Sébastien.

C’est alors que survint l’impensable. Ordinairement, après son orgasme, Odile s’asséchait et son corps retournait à sa froideur quotidienne, comme s’il venait de se débarrasser d’une corvée. Mais, ce samedi soir de février, il n’en fut rien, bien au contraire. Les frissons du premier orgasme venaient à peine de s’éteindre que déjà elle en sentait monter un second, tout aussi ravageur. Odile se mit à suinter du con et du cul. Saisissant à pleines mains les fesses nues de son mari, elle l’attira en elle et se ventousa sur sa bite. En quelques minutes elle enfila donc un nouvel orgasme, puis un troisième quasiment inespéré quand Sébastien lui lâcha son foutre dans le con. À ce moment précis, elle retrouva dans sa bouche la saveur si particulière du sperme d’Alexandre Delorme, et ce simple souvenir lui arracha une jouissance sans pareille.comptable5-2

Sébastien qui n’en revenait pas de tant de bonheur crut en sa bonne étoile et, une fois la lumière revenue, afficha la mine réjouie et satisfaite du mâle un peu trop sûr de sa puissance. Odile l’abandonna à ses illusions et s’endormit bien vite, pressée qu’elle était de se replonger dans ses fantasmes.

On a coutume de dire que la nuit porte conseil mais, dans le cas d’Odile, il n’en fut rien. Le dimanche matin, elle se réveilla en proie à la plus grande confusion, incapable de prendre une décision, partagée entre la peur de mettre son couple en péril et un désir tout neuf de jouissance. Aussi choisit-elle de ne rien décider du tout, de se laisser dériver au fil des événements, comme un bouchon de liège que le courant ou les marées emportent au gré des vents et des courants.

Puis, ce fut mardi. Ce matin-là, comme tous les jours, Odile alla déposer ses deux enfants à l’école. Sébastien partit un peu plus tard. Une fois seule, Odile se retira dans sa salle de bains.

Elle commença sa métamorphose par une douche interminable et très chaude. Une fois lavée, presque décapée, elle se rasa les aisselles et tailla un peu sa toison pubienne afin de lui donner la forme d’un élégant triangle isocèle du plus bel effet sur la peau blanche de son ventre. À la pointe du triangle, là où les cuisses de rejoignaient, on voyait distinctement sa fente qu’ourlaient des lèvres épaisses. Elle eut la tentation de se branler mais se retint.

Simplement vêtue d’un peignoir de coton blanc, elle passa dans le bureau pour y consulter les dossiers de l’association de parents d’élèves. Elle rassembla les relevés bancaires, les duplicata de factures et les ordres de virements et fourra le tout dans une serviette de cuir.

comptable5-3C’était déjà l’heure du déjeuner, mais Odile n’avait pas faim. Toujours en peignoir, elle fit halte pendant quelque temps au salon où elle regarda d’un œil distrait les infos, la météo, les tunnels de pubs et un jeu débile. Plus que jamais elle se sentait tenaillée par l’envie de se branler.

De retour dans la chambre conjugale au lit défait, elle ouvrit en grand l’armoire et la commode. Dans un tiroir, elle se choisit un ensemble de dessous en soie rose pâle brodée de fil noir. Cela faisait partie des malheureux achats du mois de décembre précédent et elle n’avait pas encore trouvé l’audace de les porter. Elle se regarda dans la glace : le soutien-gorge donnait un superbe galbe à ses seins qu’il soulevait avec grâce ; quant à la culotte, elle épousait avec volupté l’arrondi de son sexe, suggérant sa fente profonde. Elle fut tentée de renoncer au porte-jarretelles mais se décida finalement par un modèle en dentelle d’un noir intégral où elle suspendit une paire de bas de la même couleur. Son reflet lui apparut alors étranger, comme si elle était devenue quelqu’un d’autre.

Elle passa de nouveau dans la salle de bains où elle se maquilla et coiffa avec soin : rouge à lèvres carmin, mascara, fard à paupières, fond de teint, blush, coup de peigne et brume de laque…

Retour dans la chambre : un caraco de soie rouge sang pour le haut de façon à bien dégager les épaules et le décolleté ; une jupe noire à pois, légère et souple, tombant à mi-genoux, une ceinture de strass… Et pour compléter le tout, une paire d’escarpins noirs à boucle d’argent. Elle n’osa pas se regarder dans la glace tant elle se devinait putain.comptable5-4

Elle enfila un imperméable gris et, la serviette de cuir sous le bras, quitta l’appartement. Il était exactement trois heures moins quatre.

Un quart d’heure plus tard, Odile était sur le palier, devant la porte de l’appartement de M. Delorme. Le cœur battant, elle venait de poser son index sur le bouton de la sonnette d’entrée.

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2012


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Arts érotiques
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