Lundi 29 août 2011
1
29
/08
/Août
/2011 09:41
Sophie CADALEN, « Jazz » in « Femmes amoureuses » (nouvelles érotiques) Editions Blanche 2005
(Pocket 12558)
Elle a 45 ans, elle a invité Denis, 22 ans, à partager un dernier verre…
« Elle se glisse à ses pieds, se met à genoux devant lui, pose le verre dont il n’a su se défaire. Elle ouvre on pantalon
et le lui enlève avec toute l’autorité de sa fièvre. Toujours assis sur le canapé, il se laisse déshabiller par cette mère impatiente qui presse le mouvement. Elle lui ôte le slip. S’arrête et
contemple la verge presque trop grande pour ce corps si frêle. Lui-même ne la connaissait pas
si arrogante. Elle la caresse, en évalue la pression, décide de lui épargner une fellation qui, elle en est sûre, abrègerait leurs ébats d’une irrépressible éjaculation. Elle se rassoit sur
le canapé, sur lui, sur sa bite. À califourchon, elle s’enfile, preste et fluide, sur l’engin dressé. Le jeune homme est avalé par la femme, aspiré en des profondeurs inconnues, effrayantes, mais
tellement bonnes, tellement mouillées, tellement souples et tellement tièdes. Elle s’enfonce doucement, s’écrase sur lui, mêle sa toison à la pilosité clairsemée de Denis, cherche à l’emmener
plus loin en elle, jusqu’à buter sa matrice, jusqu’à la défoncer. Il fourrage à nouveau ses seins pendant qu’elle se lève et se rassoit, qu’elle va et vient le long de sa verge, qu’elle se lime
et s’énerve au rythme de ses reins. Sa cadence est rageuse, elle veut jouir, jouir, jouir, elle veut décoller, elle veut s’envoler sur la piste de cette queue, elle veut s’immoler sur cette
torche, cadeau d’un ciel auquel elle ne croit pas.
Le jeune homme ne résiste pas aux accélérations du bassin qui l’engloutit et le vomit, qui l’assaille vigoureusement. Il
décharge soudain, la transperce de sa semence, il s’épanche et se répand en elle, tout au fond d’elle, jusqu’au bout d’elle. »
Commentaire : recueil de nouvelles très inégal, comme c’est souvent le cas dans ce genre de compilation. Certaines histoires sont vraiment excitantes, d’autres s’apparentent
plutôt à des exercices de style ( un peu forcés et artificiels) et n’ont d’érotique que le nom de leurs auteures
Derniers Commentaires