Vendredi 26 août 2011
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L’invité d'un soir
La photo nous dit que nous sommes au salon. L’appartement est modeste, les murs nus, le mobilier austère. Quand ? Sans doute un soir
d’automne, lorsqu’on s’habille de couleurs sombres.
L’éventualité de se faire baiser par un black n’avait été pendant de longues années qu’un fantasme enfoui au plus profond de ses
pensées. Le temps a passé puis, dans les kiosques, elle a vu des photos à la couverture des magazines, au cinéma elle a vu des films et plus tard visité des sites pornos sur internet. Alors, elle
s’est dit que finalement son rêve secret pouvait peut-être devenir réalité. Un jour, elle a osé en parler à son mari qui ne s’est pas moqué d’elle, qui n’a pas dit non…
Des mois ont encore passé, et un vendredi, de retour du bureau, son mari lui a annoncé que le lendemain soir, il avait invité un
collègue africain à venir prendre l’apéritif. Elle a aussitôt compris.
Le lendemain donc, elle s’est préparée : elle s’est rasé le bas-ventre, convaincue que cela faisait partie du
scénario ; elle a choisi une longue jupe noire, un haut aux couleurs de feuilles mortes, des bas noirs…
L’invité est arrivé avec un peu de retard, juste le temps de se faire désirer. Ensuite, elle a bu deux whiskies bien tassés pour
perdre toute pudeur. Alors, elle est allée s’asseoir à côté de l’invité d’un soir. Quand il a soulevé sa jupe, elle a écarté les cuisses pour qu’il voie bien qu’elle ne portait pas de culotte,
qu’elle était consentante. Elle avait déjà la chatte humide, prête à se faire défoncer.
Assis dans le fauteuil d’en face, son mari a pris la première photo de la soirée…
Par michel koppera
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Jeudi 25 août 2011
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LES ISLES
À Lucien Coutaud,
Le 9 février 1948
( poème toujours extrait du recueil "Cantilènes en gelée")
Il y a des isles dans la mer Noire
Elles sont en pierre froide et pâle
On y est toujours tout seul
Et on entre dans des châteaux
Pleins de chambres dans des murs
Et on trouve des femmes molles
Des grosses femmes blanches douces
Etalées sur des lits ouverts
Il monte un fumet de leurs poils
En minces volutes frisées
Bleu dans l’air incolore des chambres
Il ne faut pas s’arrêter
Car elles sont là, elles attendent
Elles peuvent faire n’importe quoi
Elles prennent toutes les formes
Elles coulent comme de l’eau.
Il ne faut pas aller dans les isles de la mer Noire
Il vaut mieux acheter du jambon.
Par michel koppera
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Mercredi 24 août 2011
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Second volet de la galerie consacrée à Namio Harukawa
Par michel koppera
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Mardi 23 août 2011
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Namio HARUKAWA est un artiste japonais né à Osaka en 1947 (certaines sources parlent de 1932, mais cela paraît peu probable). La
plupart de ses illustrations ont pour thème les pratiques sado-masochistes appelées face-sitting ou smothering (littéralement « l’étouffement » ). Les femmes
dominatrices de Narukawa sont fessues sans être pour autant obèses, avec parfois un visage très détaché, inaccessibles à la pitié malgré leur petit sourire. Elles arborent tous les signes
extérieurs du pouvoir : uniformes, postes dominants, cigarette… L’homme y est représenté de taille réduite, instrumentalisé et soumis, le plus souvent nu, maigrelet, quasiment asexué,
le visage comme aspiré dans le fessier de la femme plantureuse ou ventousé à sa vulve… On a même parfois l’impression de la représentation d'un accouchement à l’envers…
Par michel koppera
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Lundi 22 août 2011
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« Dans la sphère religieuse, la femme est le sexe fort » (Paul Eddokimov, Le femme et le salut du monde, 1958)
Par michel koppera
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Dimanche 21 août 2011
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Finalement, les autres cieux n'étaient guère plus cléments... Reprenons donc nos chroniques habituelles :
ZOOM n° 81, juin 1981
Couverture de Carel Fonteyne
Série de photos en noir et blanc de Karin Székéssy, compagne du peintre Paul Wunderlich. Les photographies
présentées dans ce numéro étaient tirées de l’ouvrage « Les filles de l’atelier » (Denoël) et avaient été réalisées dans les années 60
Photos de Carel Fonteyne (déjà présenté dans les numéros 25, 39 et 69 du magazine ZOOM) Les photos de ce
portfolio avaient été réalisées en 1979 et 1980. ( J’aime bien sur la « fille aux concombres » les discrets poils du cul qui témoignent de son humanité)
Photos de Bishin Jumonji ( voir Zoom 42 et 53 ). Je ne peux que vous présenter les photos sans aucun
commentaire étant totalement désappointé devant de genre d’image ! )

Pour terminer, une série d’œuvre signées Philippe Morillon. Né à paris en 1950, il a été directeur artistique
des magazines Vogue et Egoïste. Karl Lagerfeld lui a donné entre autres les surnoms de « Baron Corvo des éphèbes parisiens » et de « Boldoni du
hard-chic ».
« Philippe utilise les clichés et j’adore les clichés. Il choisit des clichés traditionnels mais il les met en scène de façon moderne. Certaines de ses peintures me font
penser aux propylées que l’on va envelopper dans du polyester pour les protéger éternellement… Quel que soit le mauvais goût de ses clichés, il les met en scène avec goût. C’est le goût
français : cette faculté qu’ils ont de porter une chemise rayée avec une cravate à pois sans que cela soit ridicule. » Andy Warhol
Portrait de la Comtesse Brandolini
Hervé Pythagoricien (1980)
Autoportrait dans le style de la science-fiction antique (1980)
Par michel koppera
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Lundi 8 août 2011
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/2011 13:47
Votre serviteur va prendre quelques jours de repos et voir si ailleurs le ciel est aussi gris et le soleil aussi rare. Reprise
le dimanche 21 août... Salut et un grand merci à tous de votre fidélité !
Par michel koppera
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Vendredi 5 août 2011
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À la plage…
Pour illustrer cette série quoi de plus approprié que les paroles de la chanson de Niagara ( 1986).
Souvenez-vous :
« C’est l’amour à la plage
Et mes yeux dans tes yeux
Baisers et coquillages
Entre toi et l’eau bleue
La mer, quand vient le temps des vacances
C’est le temps de la danse entre tes bras toutes les nuits
Et si j’ai me cœur tout retourné
Là je t’embrasserai jusqu’à la fin de l’été. »
Par michel koppera
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Jeudi 4 août 2011
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MESSALINE (25 env.-48)
Comme toutes les impératrices de la première moitié du 1er siècle, à Rome, Messaline, la
troisième épouse de l'empereur romain Claude, symbolise l'appétit de luxe, la soif du plaisir et l'esprit de lucre de la haute société romaine. L'impératrice Messaline est en fait une parvenue
dont l'époux a été hissé par hasard, en 41, sur le trône par des prétoriens en quête d'empereur. Elle est éblouie par la situation exceptionnelle qu'elle occupe et elle en profite. On ne
compte plus ses amants, qu'elle choisit de préférence parmi les esclaves et les affranchis impériaux. Elle aime se déguiser en esclave et se prostituer dans les lupanars de Rome. Elle se
plaît à faire proscrire des Romains pour s'emparer de leurs fortunes, elle vend les droits de cité aux plus offrants, elle négocie les commandements des légions, les gouvernements des provinces.
Redoutant d'éventuelles rivales, elle fait assassiner une sœur de Caligula et une cousine de celle-ci, toutes deux célèbres pour leur beauté. L’empereur qui la soupçonnait de comploter contre lui
la fera assassiner en 48. ( On connaît les frasques de l’impératrice par les récits qu’en a faits l’historien Suétone)
Il existe une autre Messaline, moins célèbre et surtout moins sulfureuse. Il s’agit de Statilia Messaline (née en 41), courtisane,
maîtresse et épouse éphémère de l’empereur Néron en 66, à la fin de son règne.
Par michel koppera
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Mercredi 3 août 2011
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Recette de l’été : la ratatouille
Les ingrédients
Il vous faut des tomates bien mûres que vous irez cueillir dans votre potager.
Vous y ajouterez deux poivrons, un vert et un rouge, dont vous ôterez les pépins et que vous découperez en lamelles
Deux belles aubergines que vous couperez en cubes
Trois courgettes pas trop grosses que vous couperez également en cubes
Quatre ou cinq petits oignons que vous émincerez
Selon votre humeur et votre goût vous pourrez y ajouter quelques herbes aromatiques…
Ou un peu de sauce pimentée
Evidemment, vous ne cuisinerez qu’à l’huile d’olive !
Servez chaud et bon appétit.
Par michel koppera
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