Vendredi 5 août 2011
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À la plage…
Pour illustrer cette série quoi de plus approprié que les paroles de la chanson de Niagara ( 1986).
Souvenez-vous :
« C’est l’amour à la plage
Et mes yeux dans tes yeux
Baisers et coquillages
Entre toi et l’eau bleue
La mer, quand vient le temps des vacances
C’est le temps de la danse entre tes bras toutes les nuits
Et si j’ai me cœur tout retourné
Là je t’embrasserai jusqu’à la fin de l’été. »
Par michel koppera
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Jeudi 4 août 2011
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MESSALINE (25 env.-48)
Comme toutes les impératrices de la première moitié du 1er siècle, à Rome, Messaline, la
troisième épouse de l'empereur romain Claude, symbolise l'appétit de luxe, la soif du plaisir et l'esprit de lucre de la haute société romaine. L'impératrice Messaline est en fait une parvenue
dont l'époux a été hissé par hasard, en 41, sur le trône par des prétoriens en quête d'empereur. Elle est éblouie par la situation exceptionnelle qu'elle occupe et elle en profite. On ne
compte plus ses amants, qu'elle choisit de préférence parmi les esclaves et les affranchis impériaux. Elle aime se déguiser en esclave et se prostituer dans les lupanars de Rome. Elle se
plaît à faire proscrire des Romains pour s'emparer de leurs fortunes, elle vend les droits de cité aux plus offrants, elle négocie les commandements des légions, les gouvernements des provinces.
Redoutant d'éventuelles rivales, elle fait assassiner une sœur de Caligula et une cousine de celle-ci, toutes deux célèbres pour leur beauté. L’empereur qui la soupçonnait de comploter contre lui
la fera assassiner en 48. ( On connaît les frasques de l’impératrice par les récits qu’en a faits l’historien Suétone)
Il existe une autre Messaline, moins célèbre et surtout moins sulfureuse. Il s’agit de Statilia Messaline (née en 41), courtisane,
maîtresse et épouse éphémère de l’empereur Néron en 66, à la fin de son règne.
Par michel koppera
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Mercredi 3 août 2011
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Recette de l’été : la ratatouille
Les ingrédients
Il vous faut des tomates bien mûres que vous irez cueillir dans votre potager.
Vous y ajouterez deux poivrons, un vert et un rouge, dont vous ôterez les pépins et que vous découperez en lamelles
Deux belles aubergines que vous couperez en cubes
Trois courgettes pas trop grosses que vous couperez également en cubes
Quatre ou cinq petits oignons que vous émincerez
Selon votre humeur et votre goût vous pourrez y ajouter quelques herbes aromatiques…
Ou un peu de sauce pimentée
Evidemment, vous ne cuisinerez qu’à l’huile d’olive !
Servez chaud et bon appétit.
Par michel koppera
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Mardi 2 août 2011
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Au restaurant…
La photo nous dit que nous sommes à la terrasse d’un restaurant. Sans doute un
dimanche d’été. C’est un restaurant gastronomique, plutôt haut de gamme, avec nappes en coton blanc, assiettes de porcelaine, serveuses diplômées et cuisine traditionnelle. Etablissement pour
couples bourgeois et familles aisées. Ils sont venus déjeuner en tête à tête, comme ils le font régulièrement depuis que les enfants ont quitté la maison. Le repas a été copieux, avec des vins
assez capiteux. Ils se sentent bien. Après le café, il a demandé l’addition. Il est allé régler la note directement à la réception. En attendant son retour, elle a récupéré son sac à main,
chaussé ses lunettes de soleil et reculé sa chaise pour se préparer à partir. Mais avant de quitter le restaurant, elle souhaite laisser un souvenir à l’un des convives de la table voisine.
Pendant tout le repas, ce jeune homme très bon chic bon genre n’a cessé de lui jeter des regards curieux, parfois complices. Alors, juste avant de s’en aller, elle a un peu retroussé sa robe
noire et écarté très légèrement les cuisses afin qu’il entrevoie, tout au fond, dans la pénombre du tissu, sa touffe de femme mûre. Ainsi, il saura qu’elle ne porte pas de culotte !
L’autre, le portable à la main, n’a que le temps de prendre une photo à la sauvette, juste avant le retour du mari. Puis,
ils s’en sont allés en laissant un gros pourboire à la serveuse…
Par michel koppera
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Lundi 1 août 2011
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DELIGNY
(poème non daté, extrait du recueil "Cantilènes en gelée")
Il faut bien se le dire, avec tristesse
Les femmes jolies nues ne coïncident jamais
Avec les jolies habillées
Il y a naturellement des exceptions
Ma femme, pour commencer. La vôtre aussi
Si vous avez écrit ces lignes
Mais je ne le crois pas, vous mentez comme je respire.
Par michel koppera
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Dimanche 31 juillet 2011
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ZOOM n° 80, mai 1981
- Couverture de Antonio Guccione ( né en 1947 à Alia, Italie)
- Photo et texte de Sophie Calle ( née en 1953). Je consacrerai prochainement un article à cette artiste
)
Voici le texte qui accompagnait cette image( je le retranscris parce que je l’ai trouvé très émouvant) : « Vendredi 14 novembre à 14 heures, une femme entre. Je lui demande de
m’emmener où elle désire dans le Bronx. Elle accepte de bon cœur. Elle s’appelle Sahara. Elle a 22 ans. Elle a passé les 12 dernières années dans le Bronx. Elle désire m’emmener sur un pont à
l’angle de la 161ème rue et d’Eagle Avenue. Nous prenons l’autobus. Elle dit qu’elle se souvient du Bronx quand tout tenait encore debout. Elle dit qu’elle dessine des vêtements mais
que maintenant ce métier la déçoit : « C’est un milieu raciste et compétitif ». Nous descendons de l’autobus et traversons un quartier incendié et abandonné. Elle me montre un
angle de rue et me dit qu’il y avait là une boutique où sa mère achetait du poulet. Elle ne pouvait pas sentir l’odeur du poulet. Nous arrivons sur le pont. Quand elle était petite ; elle
était très douce et passive et les autres enfants la menaçaient. « Ils me frappaient au visage, ils voulaient l’argent de mon déjeuner ». Elle raconte qu’elle se faufilait par une
porte dérobée de l’école pour que personne ne l’attrape et qu’elle retournait chez elle grâce à ce pont. C’était sa route de secours. « Sans ce pont j’aurais été battue plus d’une fois… Ma
première réaction est encore de courir ». Elle aime que je la photographie. Elle m’emmène ensuite visiter son ancienne école, la cour de récréation, et son appartement. »
Je ne peux m’empêcher qu’aujourd’hui cette femme a plus de 50 ans… Qu’est-elle devenue ?
- Portfolio d’Antonio Guccione
- Photos d’André-Gilles Bastide, extraites d’une série intitulée Sanguine
- Série de photographies signées John Swannel, né en 1946. pour plus d’infos, Google est votre
ami !
Par michel koppera
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Samedi 30 juillet 2011
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/2011 09:50
Voici pour clore la série quelques illustrations que vous avez eu la gentillesse de m'envoyer, je vous en remercie
Personnellement, je trouve la dernière image très troublante... Et vous, quelle est votre vision du personnage ?
Par michel koppera
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Vendredi 29 juillet 2011
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Blancheneige et le Prince Charmant
Dernier épisode et dénouement du conte. Etrangement, ce passage inspire peu les illustrateurs, peut-être parce que le thème est
récurrent dans de nombreux contes et que dans Blancheneige il ne présente aucune originalité.
Par michel koppera
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Jeudi 28 juillet 2011
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Blancheneige chez les 7 nains de la forêt
Evidemment, c'est ce passage du conte qui nourrit tous les fantasmes des illustrateurs... Pensez donc : une belle jeune fille
sans défense livrée à sept nains en rut, et montés comme des ânes en plus. Mais trêve de discours, place aux images !
Par michel koppera
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Mercredi 27 juillet 2011
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Blancheneige et le chasseur. Cet épisode du conte ne fait l'objet que de peu d'illustrations ( si vous en connaissez
d'autres, n'hésitez pas à me les envoyer afin de les faire partager au plus grand nombre. Merci.)
Par michel koppera
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