Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Pour ce long week-end de l'Ascension, je vous laisse avec ce nouveau numéro de ZOOM
ZOOM n° 72, Spécial : »La photographie de mode »
Photo de couverture réalisée par Barry Lategan. 1980, Fort Lauderlade, Floride.
Portfolio de Harry Meerson. (1911-1991 )
- Marrons d’Inde et Serpentins, pour Carita ( 1970)
- Photo pour Carita, 1969
- Love cats, 1978
- Photographies de mode réalisées par les studios Talbot ( 25, rue Royale, Paris ). Studio crée en 1911 et qui domina, en France, la photographie de mode jusqu’à la seconde guerre mondiale. Les images du portfolio étaient accompagnées de citations de Stéphane Mallarmé.
« Les robes de ces solennités mondaines, c’est la fantaisie même, aventurée parfois, hardie et presque future, qui se fait jour à travers des habitudes anciennes. » La dernière mode, 1874.
« Il faut compter avec la couleur ou la nuances des tentures, c'est-à-dire des fonds où l’on d’adosse dans chaque salon. » ibid
« Toute la science que possède la bonne faiseuse n’est-ce point de mêler légèrement les fleurs, les plumes et les dentelles. » ibid
« Je dis que le chapeau a pour toute règle celle-ci, aller à ravir ». ibid
« Rendre légère, vaporeuse, aérienne pour cette façon de marcher qui s’appelle danser, la divinité apparue en leur nuage. » Ibid
- Photo de Barry Lategan pour Vogue Italie. Couverture « Vanity » , 1980. Barry Lategan est né en Afrique du Sud en 1935, est venu suivre ses études en Angleterre dans les années 50 et s’est installé à New-York en 1970.
- Photo de Alan Kaplan pour Vogue italien
- Une série de photographies signées Rebecca Blake. Dans ce petit portfolio, j’attire particulièrement votre attention sur les 3 images représentant des femmes en train de « manger » (j’emploie les guillemets, car il est évident que c’est un acte essentiellement sexuel !)
- Pour terminer, une photo très glamour de Roland Bianchini
Habillée-déshabillée (dressed/undressed)
Encore un des grands classiques de l'érotisme amateur. Mais pour que le diptyque soit une réussite, il est nécessaire de remplir certaines conditions :
1° Pour commencer, il est impératif que le contraste entre les deux photographies soit le plus fort possible. Alors que la tenue vestimentaire de la version habillée est ordinairement sobre, voire austère ( donnant une image très « sérieuse » ou BCBG de la femme), la version dénudée se doit d'être d'une grande indécence... Le spectateur-voyeur doit être amené à se dire : « En voilà une qui cache bien son jeu ! »
2° Il est préférable que les deux photos aient été prises le même jour, ou tout au moins dans les mêmes lieux ( si possible autre que l'intimité d'une chambre : un lieu de vie tel que salon, cuisine, jardin...) Cette juxtaposition laisse entendre que la version habillée n'est qu'une façade qui masque en réalité une tout autre personnalité, plus complexe et surtout plus sensuelle.
3° Dans le même ordre d'idées, l'expression du visage et du corps doivent également contribuer à renforcer cette dualité. Dans la version habillée, la femme garde un visage fermé, neutre, sans expression, presque sévère. De son corps, elle ne dévoile rien d'exclusivement sexuel. Par contre, une fois dévêtue, son visage rayonne du bonheur, de l'excitation d'être regardée et d'exhiber son corps dans les poses les plus suggestives, délivrant ainsi le message sans équivoque de sa disponibilité et de son consentement.
Maintenant, je vous laisse contempler la mise en pratique plus ou moins réussie de ces grands principes :
Extrait n° 8 : André Pieyre de Mandiargues ( 1909-1991 )
"L’Anglais décrit dans le château fermé" ( 1951 )
Réédité en 1979 aux éditions Gallimard
Le chien
« - Ces animaux bandent diablement vite, observa Montcul, plus prodigue en commentaires qu’un montreur de pantomime.
Celui-ci, pourtant, possède un engin d’un calibre que la plupart des hommes (je ne parle que des blancs) lui envieraient.
Du chien, le groupe où j‘étais n’eut que mépris. Déçu par notre odeur ou par notre immobilité, le féroce animal se lança d’abord contre Viola, qui seule était debout et qui avait trop manié l’extrait de chienne pour n’en pas conserver, sur elle, quelque relent. Il mit ses pattes sur les épaules de la femme (qui par un géant semblait invitée à la danse), la fit reculer, presque tomber, et il donnait de grands coups de reins où s’entrebaisaient sa verge et le duvet d’oiseau qui bordait le peignoir.
- À bas, Nelson, dit la belle intrépide. Tu auras mieux que moi, ce soir. Va pincer la petite fille, bon chien.
Sans effort, elle se dégagea, et elle le poussa, qui grognait, du côté de Michelette. Dès qu’il eut flairé les parties saupoudrées, il se jeta sur l’enfant dont il prit le torse entre ses pattes, culetant sur un rythme tellement forcené que pas un de mes lecteurs, certainement, mis à pareille épreuve ne l’aurait soutenue. Viola lui fit quelque caresse, comme elle avait fait à la croupe de Michelette ; ses doigts longuement fuselés, ensuite, saisirent l’énorme verge, la guidèrent jusqu'au con dans lequel elle entra, floc, du premier coup, comme une cuillère dans le ventre d’un perdreau très mûr. Le dogue culeta vigoureusement pendant quatre à cinq minutes, sans provoquer aucune réaction, chez sa monture, que des sursauts de peine (mais je fis l’observation qu’il manquait un miroir, lequel, placé devant nous, eût montré le visage et peut-être les sentiments de l’exploitée), puis il s’arrêta et demeura stupide, tandis qu’une sale odeur de chenil envahissait la pièce. »
Point de vue
La recherche de saisir l’instant T (ou plutôt l'instant Q) de la pénétration est un des standards de la photo amateur X. Que ce soit en levrette ou dans la position plus convenue du missionnaire, pénétration vaginale ou sodomie, le mâle n’a d’yeux que pour le spectacle de son sexe absorbé, comme dévoré, par les chairs de sa compagne. Certains parviennent à prolonger l’intensité du moment, quand le gland s’enfonce lentement, juste avant qu’il ne disparaisse. Chaque détail compte : la viscosité des muqueuses, les lèvres ouvertes et gonflées de désir, les fesses écartées… Il ne manque que le doux chuintement du piston amoureux, l’odeur prégnante du désir… Alors, il prend l’appareil photo, cadre avec plus ou moins de bonheur la mortaise des deux corps en train de s'emboiter, et fige pour l’éternité la magie de l’éphémère…
La fête des mères ou l'amère défaite...
Je sais , la contrepéterie ne vaut pas un pet de lapin, (pas plus qu'un collier de nouilles ou une sculpture en pâte à sel), mais personnellement je la trouve assez parlante. Je ne vous explique pas le rapport avec les quatre images et vous laisse faire les liens. Bonne journée !
ZOOM n° 71, mai 1980
Couverture de Guillaume Lieury
Pour commencer, un ensemble d’illustrations signées Tomi Ungerer ( né en 1931) Inutile de présenter l’artiste, surtout connu pour ses albums pour enfants, mais peut avoir un regard pour le moins caustique sur le monde . Je le cite : « Montrer l’obscénité de la Société sans être obscène c’est pas possible ! »
Suivait un article consacré à la revue Obliques qui explorait avec talent l’univers de l’érotisme. Voici deux images extraites de l’article : tout d’abord une poupée de Hans Bellmer ( 1934) et une gravure datée de 1797 pour illustrer La nouvelle Justine de Sade.
Quelques photomontages de Janet Belden Beyda ( artiste sculpteur et peintre de formation, c’est à partir de 1974 qu’elle réalise ses premiers photomontages )
Une photographie de Jacques Pugin
Et en guise de conclusion, une illustration de Georges Pichard à l’occasion de la parution d’une édition des « Trois filles de leur mère » de Pierre Louÿs illustrée par Pichard ( éditions de l’Hérésiarque )
L'Esquisse
Très belle et troublante photographie de Guy Delahaye. Photo extraite du spectacle du Centre Chorégraphique National de Haute Normandie "Derrière le mur" de Bouvier et Obadia
Chez les Aborigènes de Western Arnhem Land en Australie, les femmes qui sont insatisfaites par les performances d’un homme peuvent rechercher le coït avec plusieurs autres partenaires sur la même période de 12 heures.
( in, Le secret des femmes, de Elisa Brune et Yves Ferroul, Editions Odile Jacob, 2010 )
Dans l’ethnie des Muria, en Inde, le plaisir est la meilleure chose qu’on puisse attendre de l’existence. Le pénis et le vagin sont en relation espiègle l'un avec l'autre, le rapport sexuel est une danse qu'ils pratiquent ensemble. L’orgasme y est, pour les femmes, un droit qui compense les peines de l’accouchement.
( in, Le secret des femmes, de Elisa Brune et Yves Ferroul, Editions Odile jacob, 2010 )
Derniers Commentaires