Tout commentaire serait superflu
Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Tout commentaire serait superflu
ZOOM n°74, Spécial Polaroïd
Couverture de Jacques Malignon (comme le numéro précédent)
Un très long dossier, très documenté et surtout très technique, était consacré à l’histoire du Polaroïd, appareil mythique s’il en est.
Jeux de portraits.
Rosalee, par Jean-François Bauret
Autoportrait, par Jeanloup Sieff
Tentative d’autoportrait, par Sarah Moon
Un très beau portrait de Martha Hyer tiré de la collection des Polaroïds de Boston (photographie dont je n’ai pu déterminer l’auteur )
Deux œuvres de Horodecky Irutchuka (née en 1950 en Allemagne. D’abord mannequin, elle a travaillé successivement au Canada, au Japon et à Paris)
Enfin, 5 belles photographies en noir et blanc de Caroline Vaughan, née en Caroline du Nord en 1949. (Aujourd’hui je qualifierais ces photos d’écologiques)
Portrait de Ginetta
Petit bassin, dans le Wyoming
Kenny ( un nu masculin comme savent les réaliser les femmes)
Ann Grove
Devant l’ordi…
Avant de regarder les photos qui accompagnent cet article, prenez le temps s’il vous plaît de lire le texte qui suit : il est extrait de l’ouvrage « Le secret des femmes », paru aux édtions Odile Jacob en 2010 et écrit par Elisa Brune et Yves Ferroul
Les paradoxes de l’excitation, pages 83-84
« Lorsqu’on soumet des hommes et des femmes à des stimuli pornographiques, les réponses physiologiques sont équivalentes en rapidité et en intensité (mesurée par l’augmentation du débit sanguin dans les organes génitaux qui lui-même induit la lubrification chez la femme). À cette différence près que les femmes déclarent souvent ne ressentir aucune excitation (là où les hommes sont parfaitement conscients de ce qui se passe).
Plus fort, lorsqu’on teste les stimuli en différentes catégories (hétéro, homo, multiple, hard, soft), on constate que les hommes présentent une réponse sélective ( ils bandent à la vision de leur activité de prédilection et pas pour le reste), alors que les femmes sont excitées de façon égale pour tous les stimuli (toujours en ne disant ne rien ressentir). Elles déclarent être davantage excitées par des images de porno soft, centrées sur la femme, mais au niveau du vagin, les mesures sont identiques dans tous les cas, comme le montrent les études menées par Meredith Chivers en 2004 à Toronto. Les femmes répondent même aux images de sexualité animale, alors que les hommes restent de marbre. Pourquoi les femmes mouillent-elles devant des bonobos qui forniquent ? Cette vasocongestion réflexe pourrait être le résultat d’une adaptation évolutive qui rend la femelle apte au coït plus rapidement, c’est-à-dire instinctivement à la moindre alerte, et la protège des blessures en cas de sollicitation brutale. On a déjà constaté des vagins lubrifiés lors de viols, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il y avait consentement ou plaisir. La paroi vaginale répond du tac au tac lorsqu’on a besoin d’elle, quel que soit le scénario. »
Et maintenant, place aux images !
Extrait n° 10
Guillaume Dustan (1965-2005)
« Dans ma chambre » Editions POL, 1996
On se croirait en train de lire un chapitre du manuel du parfait enculeur…
« Je rentre par devant, c’est pas mal, il est un peu crispé, il ne pense pas trop à me faire les seins alors que je ne bande pas à fond, je ne sens pas trop son cul, mais bon, c’est pas trop mal, au moins il n’est pas serré, crispé. Je le chope au-dessous des genoux, je cale les bras, il ne peut plus bouger, je le tire doucement en cabrant un maximum.
Je le baise exactement comme Quentin me baisait. D’abord l’empoignage. Je le prends dans mes mains et je le tiens doucement et fermement. De face, il y a plusieurs possibilités, de dos
aussi, mais moins. Quand il a les chevilles sur les épaules, pour le baiser de face, je mets mes poignets autour de son cou ou de ses hanches. Je le tiens par les chevilles, jambes
écartées : il a les jambes repliées sur lui-même, les pieds sur mon ventre ou sur mes flancs. Si je l’attrape par le dessous des genoux, je peux le baiser bras tendus, plus en profondeur
avec le poids du corps dans les reins, c’est top. Je peux aussi le tenir dans le dos au niveau des reins, par en dessous un peu en l’air, par les chevilles les jambes en grenouille ou alors
droites sur ma poitrine. Je peux aussi le tenir en croisant les bras autour de ses cuisses ou de ses jambes. Ce sont les meilleures positions, les plus stables, on peut maîtriser la pénétration,
en plus, en variant les angles, je sens des parties de bite et de cul chaque fois différentes, plutôt le dessous de la bite et du cul, plutôt le dessus bien dans l’axe, un peu par en haut, ou par
en bas… Après il y a le cambrage. Ça c’est pour faire sentir sa bite au maximum. Plus je me cambre, plus la pénétration est ample et ressentie par le mec. Ça le détend bien. Et puis il y a le
poussage. Au bout du mouvement, ne pas oublier d’exercer une pression de plus en plus forte avec le bassin pour ouvrir de plus en plus profond. On se retient de taper comme un sourd tout de suite
en pensant que tout à l’heure on pourra taper comme un sourd mais beaucoup plus longtemps et dans un cul beaucoup plus mouillé et en provoquant beaucoup plus de gratitude. Je l’encule vraiment
bien à fond pour la première fois, ça dure enfin assez longtemps avant qu’il jouisse pour que j’arrive au cul bien souple, tellement détendu qu’il fait flotch, flotch, flotch, que je sois couvert
de sueur, et qu’après j’aie mal aux cuisses. Comme Quentin dans le temps avec moi. »
ZOOM n°73, La photo de mode II
Couverture de Jacques Malignon ( né à Toulouse en 1947. D’abord assistant, il a travaillé pour des magazines comme « 20 ans » avant de partir pour les USA en 1972, pays où il réside encore aujourd’hui )
Une série de nus en noir et blanc réalisés par Michael Nerlich (romaniste allemand né en 1939, qui dans les années 1980 développera le concept d’iconotexte )
Une galerie de Denis Boissier
L’enfant d’argent
Eau froide à tous les étages
La minotaure
Lola Rastaquouère nippone
Le repos de la guerrière
La chute d’Icare
Dessin de Beate Brömse pour la couverture du numéro Zéro du magazine « Mode Avant-Garde »
Vu sur le net
En voiture Simone !
Alors que sans doute beaucoup d’entre vous sont - ou vont se lancer- sur les routes pour ce week-end de Pentecôte, il paraît opportun de consacrer un article et quelques photos à l’érotisme automobile
La bagnole, c’est avant tout un fantasme de mec. Il y a d’abord la marque, allemande de préférence ( Mercedes, BMW ou Audi…) Mais ce n’est pas suffisant, il faut aussi les jantes alu, le double pot d’échappement chromé, la sellerie en cuir, le GPS intégré, l’ordinateur de bord… De quoi en mettre plein la vue. La passagère à poil à l’intérieur fait partie des accessoires. Car n’oublions jamais que la conduite est une affaire d’hommes. La femme n’est que passagère et, s’il lui arrive de se mettre au volant, alors le levier de vitesse devient phallus, le bruit du moteur un feulement de désir…
Il est remarquable de noter que sur les photos amateur de femme en voiture, cette dernière a souvent le sexe épilé ( ou alors coiffé très court) afin d’être en harmonie avec la carrosserie du véhicule : nickel, sans une éraflure, reluisante.
En voiture, pendant que son homme conduit, la femme s’exhibe pour ameuter les routiers, se branle (sans doute que les vibrations du moteur ont un effet érogène sur son ventre)… Les photos les plus réussies sont prises en plein jour, dans le flot de la circulation… Alors, en voiture et bonne route !
Extrait n° 9
Jacques Serguine, « De la coupe aux lèvres » (Editions Blanche, 2004)
Eloge de l’épilation pubienne ( vous voyez bien que je ne suis ni sectaire, ni manichéen !)
« J’ai un courage, si je n’en ai qu’un : je vis pour réaliser mes phantasmes, ayant su comme d’instinct, et comme tout de suite, que sinon je n’ai pas de vie. N’étant pas un
prédateur, m’efforçant, tant bien que mal, de n’être pas un égoïste, je demande. Je retire ma demande au plus léger soupçon de refus, de répugnance, de simple embarras, mais je la produis partout
et toujours. ( ndlr : je fais miennes ces deux premières phrases dans lesquelles je me reconnais en tous points) J’ai envie de te voir en petite culotte, puis nue, j’ai envie de te
sucer les seins jusqu’au lait, la vulve et le vagin jusqu’à la sève, j’ai envie que tu me mettes dans toi, j’ai envie de te donner une fessée, j’ai envie par allusion presque trop claire,
d’enfiler un thermomètre, à travers le gracile anus, dans ton rectum. Pourquoi pas ? Où, quand, comment serait-ce désobligeant ? Ce qui l’est, est de contraindre, de seulement
insister.
J’ai envie que ton ventre, et ici, surtout, la merveilleuse amande, soit aussi nu que tes fesses. Alors l’enfant sera reconstitué, non, retrouvé. Si tu veux, toi aussi, me dénuder, je serai un enfant plus vieux, démoli, moins beau, mais quand même à ton côté dans cette origine du monde, le jardin tu sais, les plages où bercés par la respiration des arbres nous avions chaud. Pour tout le reste des gens, tu seras ce que tu veux, ou ce qu’ils peuvent. Une dame, une femme de tel âge et non pas de tel autre, tu porteras des vêtements, qui permettront à ces mêmes gens de faufiler plus ou moins sournoisement, entre chair et cuir, leurs projections et leurs substitutions plus ou moins imbéciles. Pour moi seul, toute vivante sous les vêtements et prête à en émerge, comme la pousse au printemps jaillit du sol, tu seras l’enfant, mon bébé nu avec ses seins de fleurs, le creux indécent de son nombril, le magique petit escargot rose de son sexe, ses fesses de fruit qui n’a que la pulpe. Jouons, mon bébé. Pardonne-moi si je suis-je suis un enfant bien défraîchi et peu plus âgé. Ah, jouons. Vraiment cet ambigu escargot rose, potelé, fendu, me dérange. Il me met hors de moi, me bouleverse. A-t-il des cornes ? N’en a-t-il, ainsi que moi après tout, qu’une seule, simplement beaucoup plus petite ?
J’ai dû le dire, enfant, j’étais pédophile, les enfants filles me donnaient du trouble. Leurs paroles, à certains moments, me laissaient rêveur et me consternaient. Oui, je veux bien qu’on joue au papa et à la maman, mais c’est toi qui commences !
Vieilli, j’ai changé un peu. Très peu. Je veux bien commencer, même si je préfère toujours, au fond, que l’on commence ensemble : les derniers seront les premiers. Mais c’est bien. Enlève ta petite culotte, enlève ta petite fourrure, montre-moi dans ta confiance et dans la leur ton olive ou ton amande, ton petit escargot rose. Oh, regarde toi aussi, c’est trop mignon, il bave ! »
Marie-Louise O'Murphy de Boisfaily (aussi appelée Mademoiselle de Murphy ou la Belle Morphyse) est née le 21 octobre 1737 à Rouen et décédée le 11 décembre 1814 à Paris. À l'âge de 14 ans, elle est devenue une des maîtresses de Louis XV et c'est à ce titre qu'elle est entrée dans l'Histoire.
En 1752, à la demande du roi, le peintre François Boucher réalise son portrait ( la belle avait alors 15 ans). L'artiste (1703-1770) a donc presque 50 ans lorsque Mademoiselle Murphy pose pour lui.
Il existe trois versions connues de ce tableau. Si la pose est toujours la même, on note quelques différences dans les décors et dans l'angle du point de vue.
L'odalisque blonde exposée au Louvre serait le portrait de Melle Murphy de même que le tableau exposé à Cologne.
Quant à l'Odalisque brune (datée de 1745) dont il s'est inspiré pour réaliser le portrait de Mademoiselle Murphy, il est possible que le modèle en soit la propre épouse de Boucher.
En contemplant les deux portraits de la jeune maîtresse du roi, je ne peux m'empêcher de penser au spectacle qui s'offrait aux yeux de l'artiste. En effet, je ne peux envisager l'hypothèse que le modèle n'ait posé réellement nu pour lui. Chaque détail est une invitation à l'amour : le fessier rebondi, les cuisses largement écartées, la cambrure de la chute de reins, la fausse indifférence du visage qui semble regarder ailleurs alors qu'on la devine entièrement attentive à son cul. Mais aussi les roses abandonnées sur le sol, les vapeurs d'encens qui font tourner la tête... Une oeuvre plus qu'érotique, ce qu'avait bien ressenti J.F Millet à qui cette sensualité obscène répugnait.
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