Une petite histoire, un peu "macho", en 4 épisodes. Merci aux pubs Natuzzi pour leur contribution bien involontaire
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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Une petite histoire, un peu "macho", en 4 épisodes. Merci aux pubs Natuzzi pour leur contribution bien involontaire
Le pipi de madame
Dans son livre, « La ligne verte » ( 1996) Stephen King écrivait « Faire pipi dehors est une des joies de la vie à la campagne, un vrai moment de poésie ».
Il semble que ce point de vue soit partagé par de nombreux photographes amateurs qui ne ratent pas une occasion de saisir et de nous faire partager l’instant magique de la miction de leur épouse, compagne ou amante… Et pas simplement à la campagne : la ville a aussi ses charmes. Regarder l’être aimé pisser a de tous temps constitué un spectacle des plus excitants et des plus revigorants. Il s’instaure en effet une sorte de communion entre la pisseuse et son observateur. Ce sont ces instants d’amour que nous retracent ces photographies…
EROS ET LES CHIENS
Collection 10/18 n°756 ( Edition française, Christian Bourgeois, 1969 )
L’ouvrage est composé d’une série d’essais publiés pour la première fois à Londres en 1936, sous la forme de deux recueils intitulés Phoenix I et Phoenix II.
Je dédie particulièrement cet article à J.L. ( alias « Concombre masqué » ou encore "this-is-the-end") qui dans un récent courriel émettait le souhait -le voeu ?- de voir moins de pornographie sur mon blog…( mon blog, qui est aussi le vôtre, fidèles abonné(e)s et lecteurs-lectrices)
Pornographie et obscénité
« Leur définition dépend, comme d’habitude, entièrement de l’individu. Ce qui pour l’un est pornographie est, pour l’autre, le rire du génie.
Le mot lui-même, nous dit-on, signifie « appartenant aux prostituées », caractéristique de la prostituée. Mais, de nos jours, qu’est-ce qu’une prostituée ? S’il s’agit d’une femme qui fait payer un homme pour coucher avec lui, nombre d’épouses, en vérité, se sont vendues par le passé, et nombre de prostituées se sont données pour rien quand elles en avaient envie. Si une femme n’a pas un peu de la prostituée, c’est généralement une godiche sans aucune chaleur. Et la plupart des prostituées ont certainement quelque part une trace de générosité féminine. Pourquoi des opinions si arrêtées ? Mais la loi est une chose desséchante et les avis n’ont rien à voir avec la vie.
Il en est de même du mot « obscène » : nul ne sait ce qu’il signifie. Supposons qu’il vienne d’OBSCENA : ce qui ne peut être représenté sur scène. Est-on
plus avancé ? Nullement. Ce qui est obscène pour Pierre, ne l’est pas pour Jean ou Paul ; or le sens d’un mot dépend de la décision de la majorité. Si une pièce choque dix personnes du
public sans choquer les cinq cents autres, alors elle est obscène pour dix personnes et inoffensive pour cinq cents. Elle n’est donc pas obscène à la majorité. Certaines pièces d’Aristophane
choquent tout le monde de nos jours alors qu’elles ne semblent pas voir galvanisé le moins du monde les Grecs de l’Antiquité. L’homme est un animal changeant, et les mots changent de sens en même
temps que lui. (…)
Même les critiques d’art d’opinion assez avancée voudraient essayer de nous faire croire que tout livre ou tableau qui a du « sex-appeal » est ipso facto un livre ou un tableau mauvais. C’est de la tartuferie, simplement la moitié des grands poèmes, tableaux, œuvres musicales, histoires du monde entier sont grands à cause de la beauté de leur sex-appeal. Dans Titien ou Renoir, le Cantique des Cantiques ou Jane Eyre, dans Mozart, ou Annie Laurie, la beauté est tout imprégnée de sex-appeal, ou de stimulant sexuel, appelez-le comme vous voudrez. Même Michel-Ange, qui détestait le sexe, ne peut s’empêcher de remplir sa Corne d’Abondance de glands phalliques. Le sexe est un stimulant très puissant, bénéfique et nécessaire à la vie humaine et nous éprouvons tous de la reconnaissance à sentir son flux chaud et naturel nous traverser, comme une sorte de soleil. »
ZOOM n°77, janvier 1981. La photographie au Québec
- Photo de couverture de Michel Pilon
- Deux photos de Daniel Kieffer, d’origine française et installé au Québec en 1966.
- Dessin de Indira Nair, artiste originaire du Kerala (Inde), née en 1939 et installée au Québec depuis 1967.
- Trois photographies de André Panneton
- une photo insolite de Michel Dubreuil
- Petit portfolio de Michel Pilon ( né en 1950). Photographe publicitaire.
- Photo de Michel Gascon, réalisée à l’occasion d’une photoreportage pour le Ministère du Tourisme Québécois
Le village fantôme du lac Saint-Jean à 6 heures du matin.
Comme vous êtes nombreux à visiter ce petit musée virtuel, je vous propose de prolonger le plaisir encore deux jours...
Pour commencer, cette magnifique étude de main d'une femme se caressant -palpant ? - le sein. Quelle grâce !
Mais ce qui est le plus intéressant chez Tom Poulton, c'est cette capacité à rendre compte en quelques traits de la force des émotions...
Chacun d'entre nous peut se dire : "Moi, aussi, j'ai vécu cela, comme cela... ou, si je m'étais trouvé(e) dans cette situation, je pense que je me serais comporté(e) comme cela !"
Thomas Leycester Poulton ( dit Tom Poulton) est né en 1897 et décédé en 1963. Illustrateur britannique, il collabore avec des revues médicales et des journaux où il se spécialise dans les croquis anatomiques. Ce n’est qu’après sa mort que l’on découvrit une sorte de musée secret composé de plusieurs centaines de dessins érotiques ou pornographiques. Ces archives resteront inédites jusque dans les années 1990, avant de faire l’objet de plusieurs publications grand public… Et il faut avouer qu’il aurait été dommage que cette œuvre nous reste inconnue.
Agnès Sorel est née vers 1422, à Fromenteau en Touraine. Avant de devenir la maîtresse de Charles VII, elle fut d'abord demoiselle de compagnie près d'Isabelle de Lorraine, reine de Sicile. À la chute du roi René de Naples, Agnès trouve refuge à la cour du roi de France où elle ne tarde pas à se faire remarquer et à devenir la maîtresse du souverain.
En quelques mois, elle devient la reine de la mode, avec ses robes extravagantes, ses décolletés « épaules nues » très suggestifs.
Le roi la couvre de cadeaux somptueux : une fortune en bijoux ( dont le premier diamant taillé connu à ce jour ) et un château à Beauté-sur-Marne ( d’où son surnom de « Dame et Beauté »), au autre à Loches.
Agnès Sorel eut trois filles avec le roi ( enfants qu’il légitime) et son influence sur le roi se fit sentir tant au niveau des mœurs ( elle était plutôt « chaude ») que des arts… Ses relations avec le dauphin ( le futur Louis XI ) étaient exécrables et elle se fit à la cour autant d’ennemis que d’amis.
En 1450, alors que le roi est parti guerroyer en Normandie pour reprendre cette province aux Anglais, Agnès part le rejoindre en plein hiver, alors qu’elle est enceinte de 6 mois. Elle contracte une dysenterie et meurt au bout de quelques jours, le 11 février 1450 sans avoir revu son amant.
D’Agnès Sorel on connaît surtout le magnifique portrait au sein découvert par le pourpoint délacé, chef d’œuvre de sensualité et d’érotisme intemporel (tableau de Jean Fouquet)
Franz BARTELT
Simple ( Mercure de France 1999, réédité en Cercle Poche en 2004)
Simple a demandé à Adam d’écrire son histoire, mais Simple veut avoir son mot à dire sur le travail d’écriture d’Adam. Voici le début du chapitre 6 :
« Pourquoi écris-tu sexe au lieu de chatte, de cramouille, de con, de trou, de cul ? Que signifie le mot intumescence ? Qu’est-ce que vient faire la masturbation dans une histoire de branlette ? Adam, tu écris n’importe quoi, comme un professeur de collège qui voudrait gagner un concours de poésie.
- Queue, bite, nœud, chatte, branler, bander, c’est largement assez pour écrire un livre. Je n’en souhaite pas d’autres. Tous les autres mots ralentissent l’action ou sonnent vulgairement. Le poireau ou l’asperge, c’est vulgaire. La saucisse, le zob, la gaule, c’est ridicule. Le sifflet cracheur, la flûte à un trou ou la seringue à boulets hirsutes, c’est faussement métaphorique et ça prend beaucoup de place par rapport à pine, queue, bite et nœud. Même le très convenable «membre » fait dans la brièveté. Pour ce qui est de la vulve, j’accepte encore bien le con, à la limite le trou à bites ( à condition que bites soit au pluriel), la cramouille, mais ni le moule à pine ni le trou qui pisse.
- Ce sont des mots qui ne me viendraient jamais sous la plume, se défendit Adam en agitant les mains devant lui.
- Je te mets en garde, c’est tout. J’ai le droit. En tant que lectrice, je peux exprimer mon opinion sur le style, le fond, la forme, le lexique, la phrase et tout le fourniment.
- J’ai fait pour le mieux. Un texte érotique exige que…
- Je ne t’ai pas demandé d’écrire un texte érotique. Je veux un livre dégueulasse, grossier, qui parle clairement de ce que je suis : une salope qui attend l’heure d’être défoncée par la bonne bite et qui distrait son attente en se branlant et en racontant des saloperies."
Commentaire : Outre son caractère érotique, le roman est intéressant dans sa tentative d’analyse en profondeur de la complexité des rapports entre l’artiste et son sujet. Rapports d’interdépendance, mais aussi de domination… Qui décide et de quoi ? Adam a-t-il la liberté de création ou n’est-il que l’instrument de Simple ? Autant de questions auxquelles ce roman tente d’apporter des réponses
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