Mardi 28 juin 2011 2 28 /06 /Juin /2011 09:26

Lucas Müller, dit Lucas Cranach L’Ancien est né en 1472 à Kronach (Allemagne) et décédé en 1553 à Weimar.

« Afin de répondre à la demande pressante des villes et principautés converties à la Réforme, la production de son atelier devint sérielle. Cranach propose alors plusieurs variations iconographiques d’un même thème (ici, celui d’Adam et Eve). Comme de nombreux artistes de son temps, il travaille avec des livres de modèles, gravés, qui offrent à ses élèves un catalogue de corps, de visages, de mains ou d’animaux, prêts à l’emploi et réagençables à volonté. Ces séries d’images ont été longtemps jugées comme une forme de standardisation , et donc d’appauvrissement de l’art original du peintre. Il faut plutôt les comprendre comme une réponse nécessaire au combat pour la défense d’une foi en expansion »

D’après le texte de Naïma Ghermani pour le catalogue de l’exposition « Cranach et son temps », Musée du Luxembourg ( du 9 février au 23 mai 2011 ) 

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera
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Dimanche 26 juin 2011 7 26 /06 /Juin /2011 10:52

ZOOM n°75, Spécial Photokina

Couverture réalisée par Ingo Harney, photographe publicitaire né à Berlin en 1947

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- Galerie de nus féminins de Michaël RUSS, né en 1945 à Berlin mais installé aux USA en 1960.

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- Campagne publicitaire pour Heineken réalisée par Chris THOMSON

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- Une photographie signée Laura PETTIBONE

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- Trois œuvres de Clarence John LAUGHLIN, écrivain et photographe américain né en 1905 en Louisiane

Le lit qui fait horreur, 1941

« Cette photo devient l’image d’un mariage sans amour, supporté à cause des conventions ou pour des nécessités économiques. La maison s’est laissé mourir de frustration et le lit matrimonial s’est désintégré, en devenant une tête monstrueuse dont le mufle est posé sur la hanche d’une silhouette sans nom, vêtue de noir. À force de désillusion et de répugnance, la tête, comme toute la pièce, en a été marquée. »

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Les masques se posent sur nous, 1947

«  Dans notre société, la plupart d’entre nous portent des masques pour se protéger, des masques psychologiques de toutes sortes et pour diverses raisons. Très souvent, les masques prennent possession de nous, changent nos traits originels et représentent le personnage que nous prétendons être. Ce processus est indiqué ici en termes visuels et symboliques par plusieurs expositions du même négatif – le facteur déroutant étant que le masque superposé est comme la fille elle-même, et devient plus dur et plus superficiel. »

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Celui qui n’est pas encore né, 1941

«  Sur un fond évoquant la nudité, la silhouette avec une main de névrotique et un visage privé d’émotion, devient le symbole de toutes les femmes dont le désir de maternité a été bafoué par les conditions mêmes de notre société. Remarquez la petite tête dans le cadre, qui suggère à la fois celle d’un vieillard et celle d’un enfant et qui exprime les promesses irréalisées d’une génération qui n’est pas venue au monde. »

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Samedi 25 juin 2011 6 25 /06 /Juin /2011 09:11

Boris VIAN

Un homme tout nu marchait

extrait du recueil de poèmes : « Je voudrais pas crever »

 

Un homme tout nu marchaitpub-visa

L’habit à la main

L’habit à la main

C’est peut-être pas malin

Mais ça me fait rire

L’habit à la main

L’habit à la main

Ah ah ah ah ah ah ah

Un homme tout nu

Un homme tout nu

Qui marchait sur le chemin

Le costume à la main.

 

 

Cet été, je consacrerai plusieurs articles aux poèmes érotiques de Boris Vian, tirés de l’ouvrage intitulé « Cantilènes en gelée » et paru aux éditions 10/18 en 1970 (n° 517 )

Quant au rapprochement avec la pub pour la carte Visa, il m'a paru comme allant de soi

 

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Vendredi 24 juin 2011 5 24 /06 /Juin /2011 07:32

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Jeudi 23 juin 2011 4 23 /06 /Juin /2011 10:35

La Nue, Michel Bernard

Editions Cercle Poche, n° 63, 2004  ( Editions “L’or du temps », 1969 )

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Pages 43-44

lanue4« Fé quitte la salle Louis XV, dont le carrelage évoque trop précisément le jeu du narrateur, et gagne un boudoir pentagonal , entièrement tapissé de miroirs (murs, planchers, plafond), meublé de gonflables transparents. Nulle fenêtre, nulle source visible d’éclairage, mais une douce lumière cependant, ce qui s’explique par le fait que quatre des miroirs latéraux sont sans tain et cachent derrière leur surface trompeuse des candélabres. Fé referme la porte, s’accroupit. Elle ne peut se retenir de pisser en ce lieu où rôde la magie. L’urine forme une grossière étoile d’or sur le miroir ainsi brouillé, et Fé y voit l’image vorace de son sexe. Ensuite, elle s’étend sur l’un des sofas de plastique et guette dans la perspective infinie des répétitions suggestives les frémissements de ses cuisses. Si l’os poli qu’elle glisse en elle ne suffit pas à les provoquer – ce qui peut arriver, quand elle a déjà beaucoup joui - , elle invoque alors la scène suivante : sur ce même sofa, nue et fardée comme elle ( les yeux, les ongles), une autre qui lui ressemble à s’y méprendre se livre au même manège. Mais au lieu de se contempler dans les miroirs, elle regarde – sans la voir, bien sûr – Fé qui la guette derrière l’un des panneaux sans tain. Fé l’imite, et bien que cela soit ordinairement impossible, c’est du même os qu’elle se sert ; en sorte que, avec un seul et unique objet, et bien que séparées par une cloison, fût-elle de verre, elles se posséderaient mutuellement. L’effet ne tarde pas, Fé tremble de tout son corps, et elle n’a pas trop de ses mains, de toutes ses mains, pour maintenir tous ces corps  sur leurs couches respectives. Elle en déduit que le lieu est propice à la lévitation. »

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Commentaire : bon livre, langue  intéressante et riche.  Cadre spatio-temporel très mystérieux, parfois déroutant. Analyse de rapports humains complexes (domination/soumission, recherche d'identité...)

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Mardi 21 juin 2011 2 21 /06 /Juin /2011 07:22

Tout commentaire serait superflu

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Dimanche 19 juin 2011 7 19 /06 /Juin /2011 10:24

ZOOM n°74, Spécial Polaroïd

Couverture de Jacques Malignon (comme le numéro précédent)

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Un très long dossier, très documenté et surtout très technique, était consacré à l’histoire du Polaroïd, appareil mythique s’il en est.

Jeux de portraits.

Rosalee, par Jean-François Bauret

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Autoportrait, par Jeanloup Sieff

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Tentative d’autoportrait, par Sarah Moon

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Un très beau portrait de Martha Hyer  tiré de la collection des Polaroïds de Boston (photographie dont je n’ai pu déterminer l’auteur )

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Deux œuvres de Horodecky Irutchuka (née en 1950 en Allemagne. D’abord mannequin, elle a travaillé successivement au Canada, au Japon et à Paris)

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Enfin, 5 belles photographies en noir et blanc de Caroline Vaughan, née en Caroline du Nord en 1949. (Aujourd’hui je qualifierais ces photos d’écologiques)

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Portrait de Ginetta

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Petit bassin, dans le Wyoming

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Kenny ( un nu masculin comme savent les réaliser les femmes)

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Ann Grove

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Samedi 18 juin 2011 6 18 /06 /Juin /2011 16:10

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Vendredi 17 juin 2011 5 17 /06 /Juin /2011 18:04

Devant l’ordi…

Avant de regarder les photos qui accompagnent cet article, prenez le temps s’il vous plaît de lire le texte qui suit : il est extrait de l’ouvrage « Le secret des femmes », paru aux édtions Odile Jacob en 2010 et écrit par Elisa Brune et Yves Ferroul

Les paradoxes de l’excitation, pages 83-84

«  Lorsqu’on soumet des hommes et des femmes à des stimuli pornographiques, les réponses physiologiques sont équivalentes en rapidité et en intensité (mesurée par l’augmentation du débit sanguin dans les organes génitaux qui lui-même induit la lubrification chez la femme). À cette différence près que les femmes déclarent souvent ne ressentir aucune excitation (là où les hommes sont parfaitement conscients de ce qui se passe).

Plus fort, lorsqu’on teste les stimuli en différentes catégories (hétéro, homo, multiple, hard, soft), on constate que les hommes présentent une réponse sélective ( ils bandent à la vision de leur activité de prédilection et pas pour le reste), alors que les femmes sont excitées de façon égale pour tous les stimuli (toujours en ne disant ne rien ressentir). Elles déclarent être davantage excitées par des images de porno soft, centrées sur la femme, mais au niveau du vagin, les mesures sont identiques dans tous les cas, comme le montrent les études menées par Meredith Chivers en 2004 à Toronto. Les femmes répondent même aux images de sexualité animale, alors que les hommes restent de marbre. Pourquoi les femmes mouillent-elles devant des bonobos qui forniquent ? Cette vasocongestion réflexe pourrait être le résultat d’une adaptation évolutive qui rend la femelle apte au coït plus rapidement, c’est-à-dire instinctivement à la moindre alerte, et la protège des blessures en cas de sollicitation brutale. On a déjà constaté des vagins lubrifiés lors de viols, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il y avait consentement ou plaisir. La paroi vaginale répond du tac au tac lorsqu’on a besoin d’elle, quel que soit le scénario. »

Et maintenant, place aux images !

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Jeudi 16 juin 2011 4 16 /06 /Juin /2011 12:22

Extrait n° 10

Guillaume Dustan (1965-2005)

« Dans ma chambre » Editions POL, 1996

On se croirait en train de lire un chapitre du manuel du parfait enculeur…

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« Je rentre par devant, c’est pas mal, il est un peu crispé, il ne pense pas trop à me faire les seins alors que je ne bande pas à fond, je ne sens pas trop son cul, mais bon, c’est pas trop mal, au moins il n’est pas serré, crispé. Je le chope au-dessous des genoux, je cale les bras, il ne peut plus bouger, je le tire doucement en cabrant un maximum.

dustan5Je le baise exactement comme Quentin me baisait. D’abord l’empoignage. Je le prends dans mes mains et je le tiens doucement et fermement. De face, il y a plusieurs possibilités, de dos aussi, mais moins. Quand il a les chevilles sur les épaules, pour le baiser de face, je mets mes poignets autour de son cou ou de ses hanches. Je le tiens par les chevilles, jambes écartées : il a les jambes repliées sur lui-même, les pieds sur mon ventre ou sur mes flancs. Si je l’attrape par le dessous des genoux, je peux le baiser bras tendus, plus en profondeur avec le poids du corps dans les reins, c’est top. Je peux aussi le tenir dans le dos au niveau des reins, par en dessous un peu en l’air, par les chevilles les jambes en grenouille ou alors droites sur ma poitrine. Je peux aussi le tenir en croisant les bras autour de ses cuisses ou de ses jambes. Ce sont les meilleures positions, les plus stables, on peut maîtriser la pénétration, en plus, en variant les angles, je sens des parties de bite et de cul chaque fois différentes, plutôt le dessous de la bite et du cul, plutôt le dessus bien dans l’axe, un peu par en haut, ou par en bas… Après il y a le cambrage. Ça c’est pour faire sentir sa bite au maximum. Plus je me cambre, plus la pénétration est ample et ressentie par le mec. Ça le détend bien. Et puis il y a le poussage. Au bout du mouvement, ne pas oublier d’exercer une pression de plus en plus forte avec le bassin pour ouvrir de plus en plus profond. On se retient de taper comme un sourd tout de suite en pensant que tout à l’heure on pourra taper comme un sourd mais beaucoup plus longtemps et dans un cul beaucoup plus mouillé et en provoquant beaucoup plus de gratitude. Je l’encule vraiment bien à fond pour la première fois, ça dure enfin assez longtemps avant qu’il jouisse pour que j’arrive au cul bien souple, tellement détendu qu’il fait flotch, flotch, flotch, que je sois couvert de sueur, et qu’après j’aie mal aux cuisses. Comme Quentin dans le temps avec moi. »

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