Blancheneige et la Reine... Je ne pense pas que les Frères Grimm imaginaient ce genre de ralations. Quoique...
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Blancheneige et la Reine... Je ne pense pas que les Frères Grimm imaginaient ce genre de ralations. Quoique...
Blancheneige, extraits de la version des Frères Grimm ( folio n° 840 )
« Cependant Blancheneige grandissait et embellissait de plus en plus ; quand elle eut sept ans, elle était aussi belle que la lumière du jour et plus belle que la reine elle-même.(…)
La jalousie et l’orgueil de la reine ne cessaient de croître comme une mauvaise herbe, de sorte qu’elle n’avait de repos ni le jour ni la nuit. Alors elle fit venir un chasseur et lui dit : « Emmène cette enfant dans la forêt, je ne veux plus l’avoir sous les yeux. Tu la tueras et me rapporteras son foie et ses poumons comme preuve. »
Le chasseur obéit et l’emmena, mais quand il eut tiré son poignard et voulut percer le cœur innocent de Blancheneige, elle se mit à pleurer et dit : « Mon bon chasseur, laisse-moi la vie, je m’enfuirai dans le bois sauvage et je ne rentrerai plus jamais. » Et comme elle était si jolie, le chasseur eut pitié…(…)
Elle trouve refuge dans la demeure des 7 nains de la forêt
« Les nains dirent à Blancheneige : « Si tu veux t’occuper de notre ménage, faire la cuisine, les lits, la lessive, coudre et tricoter, tu peux rester chez nous, tu ne manqueras de rien. – Oui, répondit Blancheneige, j’accepte de tout cœur » et elle resta chez eux. »(…)
Après avoir échappé à la méchante reine, Blancheneige est sauvée de la mort par le Prince qui lui dit : « Je t’aime plus qur tout au monde ; viens avec moi au château de mon père, tu seras ma femme. » Alors Blancheneige l’aima et le suivit, et leur noce fut préparée en grande pompe et magnificence."
Le thème sera ici décliné en 5 articles : portraits de Blancheneige, Blancheneige et la Reine, Blancheneige et le Chasseur,
Blancheneige chez les 7 nains, Blancheneige et le Prince Charmant.
Blancheneige, # 1 : portraits
ZOOM n° 79, avril 1981
- Couverture de Bernard Vidal
- Portrait de Bartabas (cirque Aligre) réalisé par Martin Holger. ( NDLR : je crois que ce document est assez rare pour figurer ici )
- 3 photographies de Walker Evans ( né en 1904, décédé en 1975)
1930, affiche de cinéma déchirée
1945, graffiti sur porte cadenassée
1969, le poêle Excellent de Robert Frank
- Photographie de Quo Ying Sheng ( né le 25 octobre 1951 à Taïwan )
- 3 affiches de Istvan Banyai
Affiche pour le film Casanova de F Fellini
1979, projet d’affiche pour le film hongrois « Qui parle d’amour ? »
Affiche de film hongrois : « Comment peut-on oublier son premier amour ? »
- Portfolio de Heribert Brehm (né en 1955 et mort accidentellement en février 2007, photographe autodidacte qui a travaillé en France, en Allemagne et aux USA)
- Pour conclure, 5 photographies réalisées par Hélène Guétary et Patrice Casanova. Des œuvres de ces deux artistes ont déjà été présentées dans le numéro 65 de ZOOM.
Pascal Guignard, « Tous les matins du monde », Editions Gallimard, 1991
À la fin du XVIIème siècle, le jeune Marin Marais devient l’élève de Monsieur de Sainte Colombe, maître de musique (viole de gambe) sous le règne de Louis XIV. Monsieur de Sainte Colombe est veuf, misanthrope et père de deux filles, Madeleine et Toinette. Après avoir séduit Madeleine, l’aînée, Marin tombe sous le charme de Toinette
« Une autre fois, à quelque temps de là, un jour d’été, alors que Guignotte ( la servante), Madeleine et Toinette étaient convenues d’aller à la chapelle nettoyer les statues des saints, enlever les toiles d’araignée, laver le pavé, épousseter les chaises et les bancs, fleurir l’autel, Marin marais les accompagna. Il monta à la tribune et joua une pièce d’orgue. En bas, il voyait Toinette qui frottait avec une serpillière le pavé et les marches qui entouraient l’autel. Elle lui fit signe. Il descendit. Il faisait très chaud. Ils se prirent la main, passèrent par la porte de la sacristie, traversèrent en courant la cimetière, sautèrent le muret et se retrouvèrent dans les buissons à la limite du bois.
Toinette était tout essoufflée. Sa robe laissait voir le haut des seins qui luisaient de sueur. Elle avait les yeux qui brillaient. Elle tendit les seins en
avant.
« La sueur mouille le bord de ma robe, dit-elle.
- Vous avez les seins plus gros que ceux de votre sœur. »
Il regardait ses seins. Il voulut approcher ses lèvres, lui prit les bras, voulut se séparer d’elle et repartir. Il avait l’air égaré.
« J’ai le ventre tout chaud », lui dit-elle en prenant sa main et en la mettant entre les siennes. Elle le tira à elle.
« Votre sœur… » murmurait-il et il l’enferma dans ses bras. Ils s’étreignaient. Il baisait ses yeux. Il désordonna sa chemise.
« Mettez-vous nu et prenez-moi », lui dit-elle.
C’était encore une enfant. Elle répétait :
« Mettez-moi nue ! Puis mettez-vous nu ! »
Son corps était celui d’une femme ronde et épaisse. Après qu’ils se furent pris, à l’instant de passer sa chemise, nue, illuminée de côté par la lumière du jour finissant, les seins lourds, les cuisses se détachant sur le fond des feuillages du bois, elle lui parut la plus belle femme du monde.
« Je n’ai pas honte, dit-elle.
- J’ai honte.
- J’ai eu du désir. »
Il l’aida à lacer sa robe. Elle levait les bras et les tenait ployés en l’air. Il serrait la taille. Elle ne portait pas de pantalon sous sa chemise. Elle dit :
« En plus, maintenant, Madeleine va devenir maigre. »
Sur la terrasse…
La photo nous dit que ce jour-là il faisait beau, sans
doute un peu chaud. On peut imaginer un après-midi de printemps. Le jardin est généreusement fleuri, avec même un palmier qui nous emmène sur les bords de la Méditerranée. Elle s’est mise en
tenue d’amour : des bas noirs avec porte-jarretelles, des escarpins blancs à talons hauts, une culotte en dentelle blanche, une sorte de nuisette très courte en soie blanche… Elle n’a pas
oublié de se maquiller et de soigner sa coiffure… Elle a bien fait attention à passer les jarretelles sous la culotte de façon à l’ôter plus aisément quand viendra le moment tant attendu… Il lui
a demandé de s’asseoir sur une chaise de jardin et, d’elle-même, elle a posé sa jambe gauche sur l’accoudoir, de telle sorte que son entrejambe s’ouvre en grand… Dans cette posture, elle s’offre
déjà : d’abord aux regards, puis bientôt à la queue raide de son homme qui la photographie. Elle est légèrement à contre-jour, dans la pénombre tiède de la terrasse. Elle doit avoir une
cinquantaine d’années… Ses seins libres sous la soie sont gonflés et douloureux de désir… Ses yeux sont posés au bas de son ventre, sur le renflement de son large pubis. Elle a envie de baiser.
Elle en a besoin. C’est vital !
Bettie Mae Page est née en 1923 à Nashville ( Tennessee) et décédée en 2008 à Los Angeles. Célèbre pin-up des années 1950, elle fut l’une des premières Playmate du magazine Playboy. Si ses photos de pin-up plus ou moins dévêtue sont presque mondialement connues, ses nus intégraux (avec touffe apparente) sont restés plus confidentiels.
« Vers les années 1400, les banquets auxquels participaient Charles VI et les seigneurs de la Cour dégénéraient fréquemment et entraînaient un échauffement de tous les sens qui aboutissait à la luxure. Ainsi, en mai 1389, lors de la grande fête organisée à Saint Denis, les convives avaient tellement bu que le souper du dernier jour sombra dans la fornication et l’adultère. » ( in « Le plaisir au Moyen Age », de Jean Verdon, Editions Perrin, 1996 )
À ces orgies participait le Roi ( en 1389 il n’avait que 21 ans ) mais aussi son frère Louis (le futur Duc d’Orléans, qui n’avait que 17 ans ) et la Reine, Isabeau de Bavière ( alors âgée de 18 ans !! )
Aurelio Pernice
Aurelio Pernice est un peintre sicilien autodidacte né à Mazara en 1964. Ses femmes plantureuses, aux fessiers aussi généreux que les seins, débordent de vitalité et de sensualité. Il s’inscrit dans la lignée des grands artistes latins fascinés par les rondeurs féminines. En regardant les tableaux de Pernice, on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec la chair blanche des divinités du Titien, les matrones nymphomanes de Fellini dans Roma ou Amarcord… ou encore les belles latinos de Botero…
ZOOM n° 78, mars 1981
Un numéro avec presque rien à se mettre sous le scanner… Désespérant !
Couverture de Laurent Rousseau
Petit portfolio de photographies de Ingo Harney qui avait fait la couverture du numéro 75 de ce magazine. ( la photo avec le Coca-Cola a le mérite d’être explicite !)
Quelques affiches publicitaires de Jean Carlu, né en 1900, mort en 1997. Vous retrouverez aisément ces affiches sur le net (Vous ne trouvez pas que le mec de la pub pour Monsavon avait de faux airs de DSK ?)
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