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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Aurelio Pernice
Aurelio Pernice est un peintre sicilien autodidacte né à Mazara en 1964. Ses femmes plantureuses, aux fessiers aussi généreux que les seins, débordent de vitalité et de sensualité. Il s’inscrit dans la lignée des grands artistes latins fascinés par les rondeurs féminines. En regardant les tableaux de Pernice, on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec la chair blanche des divinités du Titien, les matrones nymphomanes de Fellini dans Roma ou Amarcord… ou encore les belles latinos de Botero…
ZOOM n° 78, mars 1981
Un numéro avec presque rien à se mettre sous le scanner… Désespérant !
Couverture de Laurent Rousseau
Petit portfolio de photographies de Ingo Harney qui avait fait la couverture du numéro 75 de ce magazine. ( la photo avec le Coca-Cola a le mérite d’être explicite !)
Quelques affiches publicitaires de Jean Carlu, né en 1900, mort en 1997. Vous retrouverez aisément ces affiches sur le net (Vous ne trouvez pas que le mec de la pub pour Monsavon avait de faux airs de DSK ?)
En ces jours de grands départs...
... envoyez-vous en l'air dans les salles d'embarquement des aéroports de Paris !
Comme promis, voici le premier poème d'une longue série extraite du recueil "Cantilènes en gelée" ( 10/18 n° 517)
PREMIER AMOUR
À Jean Boullet
Pour lui changer les idées
Le 10 mai 1947
Quand un homme aime une femme
D’abord, il la prend sur ses genoux
Il a soin de relever la robe
Pour ne pas abîmer son pantalon
Car une étoffe sur une étoffe
Ça use l’étoffe
Ensuite, il vérifie avec sa langue
Si on lui a bien enlevé les amygdales
Sinon, en effet ce serait contagieux
Et puis, comme il faut occuper ses mains
Il cherche, aussi loin qu’il peut chercher
Il a vite fait de constater
La présence effective et réelle de la queue
D’une souris blanche tachée de sang
Et il tire, tendrement, sur la petite ficelle
Pour avaler le tampax.
Dessin de Man Ray daté de 1937 pour évoquer la Prise de la Bastille et une belle cavalière montant à cru notre coq national
Une petite histoire, un peu "macho", en 4 épisodes. Merci aux pubs Natuzzi pour leur contribution bien involontaire
Le pipi de madame
Dans son livre, « La ligne verte » ( 1996) Stephen King écrivait « Faire pipi dehors est une des joies de la vie à la campagne, un vrai moment de poésie ».
Il semble que ce point de vue soit partagé par de nombreux photographes amateurs qui ne ratent pas une occasion de saisir et de nous faire partager l’instant magique de la miction de leur épouse, compagne ou amante… Et pas simplement à la campagne : la ville a aussi ses charmes. Regarder l’être aimé pisser a de tous temps constitué un spectacle des plus excitants et des plus revigorants. Il s’instaure en effet une sorte de communion entre la pisseuse et son observateur. Ce sont ces instants d’amour que nous retracent ces photographies…
EROS ET LES CHIENS
Collection 10/18 n°756 ( Edition française, Christian Bourgeois, 1969 )
L’ouvrage est composé d’une série d’essais publiés pour la première fois à Londres en 1936, sous la forme de deux recueils intitulés Phoenix I et Phoenix II.
Je dédie particulièrement cet article à J.L. ( alias « Concombre masqué » ou encore "this-is-the-end") qui dans un récent courriel émettait le souhait -le voeu ?- de voir moins de pornographie sur mon blog…( mon blog, qui est aussi le vôtre, fidèles abonné(e)s et lecteurs-lectrices)
Pornographie et obscénité
« Leur définition dépend, comme d’habitude, entièrement de l’individu. Ce qui pour l’un est pornographie est, pour l’autre, le rire du génie.
Le mot lui-même, nous dit-on, signifie « appartenant aux prostituées », caractéristique de la prostituée. Mais, de nos jours, qu’est-ce qu’une prostituée ? S’il s’agit d’une femme qui fait payer un homme pour coucher avec lui, nombre d’épouses, en vérité, se sont vendues par le passé, et nombre de prostituées se sont données pour rien quand elles en avaient envie. Si une femme n’a pas un peu de la prostituée, c’est généralement une godiche sans aucune chaleur. Et la plupart des prostituées ont certainement quelque part une trace de générosité féminine. Pourquoi des opinions si arrêtées ? Mais la loi est une chose desséchante et les avis n’ont rien à voir avec la vie.
Il en est de même du mot « obscène » : nul ne sait ce qu’il signifie. Supposons qu’il vienne d’OBSCENA : ce qui ne peut être représenté sur scène. Est-on
plus avancé ? Nullement. Ce qui est obscène pour Pierre, ne l’est pas pour Jean ou Paul ; or le sens d’un mot dépend de la décision de la majorité. Si une pièce choque dix personnes du
public sans choquer les cinq cents autres, alors elle est obscène pour dix personnes et inoffensive pour cinq cents. Elle n’est donc pas obscène à la majorité. Certaines pièces d’Aristophane
choquent tout le monde de nos jours alors qu’elles ne semblent pas voir galvanisé le moins du monde les Grecs de l’Antiquité. L’homme est un animal changeant, et les mots changent de sens en même
temps que lui. (…)
Même les critiques d’art d’opinion assez avancée voudraient essayer de nous faire croire que tout livre ou tableau qui a du « sex-appeal » est ipso facto un livre ou un tableau mauvais. C’est de la tartuferie, simplement la moitié des grands poèmes, tableaux, œuvres musicales, histoires du monde entier sont grands à cause de la beauté de leur sex-appeal. Dans Titien ou Renoir, le Cantique des Cantiques ou Jane Eyre, dans Mozart, ou Annie Laurie, la beauté est tout imprégnée de sex-appeal, ou de stimulant sexuel, appelez-le comme vous voudrez. Même Michel-Ange, qui détestait le sexe, ne peut s’empêcher de remplir sa Corne d’Abondance de glands phalliques. Le sexe est un stimulant très puissant, bénéfique et nécessaire à la vie humaine et nous éprouvons tous de la reconnaissance à sentir son flux chaud et naturel nous traverser, comme une sorte de soleil. »
ZOOM n°77, janvier 1981. La photographie au Québec
- Photo de couverture de Michel Pilon
- Deux photos de Daniel Kieffer, d’origine française et installé au Québec en 1966.
- Dessin de Indira Nair, artiste originaire du Kerala (Inde), née en 1939 et installée au Québec depuis 1967.
- Trois photographies de André Panneton
- une photo insolite de Michel Dubreuil
- Petit portfolio de Michel Pilon ( né en 1950). Photographe publicitaire.
- Photo de Michel Gascon, réalisée à l’occasion d’une photoreportage pour le Ministère du Tourisme Québécois
Le village fantôme du lac Saint-Jean à 6 heures du matin.
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