Jeudi 15 septembre 2011 4 15 /09 /Sep /2011 09:31

À cet instant, aux antipodes

B.D de Philippe Bertrand, Editions Le Square-Albin Michel, 1981

Le lettrage de la couverture était de Loulou Picasso. (excusez du peu !)

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Né en 1949, Philippe Bertrand est décédé en 2010 et ne doit pas être confondu avec l’animateur homonyme de France Inter

Quasiment impossible de vous faire un résumé de l’histoire. Disons qu’il y a 3 épisodes avec un même héros journaliste aux cheveux roux nommé Sébastien Olivier Duval. Sinon, on se balade dans un univers complètement déjanté, avec des robots, des animaux qui parlent, des palais en ruine, des jardins luxuriants, des savants détraqués… Mais peu importe, il y a surtout les délicieuses vignettes de Philippe Bertrand qui n’a pas son pareil pour dessiner le désir… C’est sensuel, troublant, un rien subversif et toujours très excitant.


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Par michel koppera - Publié dans : B.D - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 14 septembre 2011 3 14 /09 /Sep /2011 08:28

« La lecture est une porte ouverte sur un monde enchanté » (François Mauriac)

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 13 septembre 2011 2 13 /09 /Sep /2011 08:00

Christine Keeler, est née en 1942. Call-girl de luxe, elle fut en 1961 au cœur du scandale Profumo ( du nom du Secrétaire d’Etat à la guerre du gouvernement britannique dont elle était la maîtresse). John Profumo ignorait que Christine était également très «liée » à l’attaché militaire de l’ambassade soviétique à Londres. Le scandale de cette liaison provoqua en pleine guerre froide une crise gouvernementale en Angleterre, suivie d’autres révélations sur des partouzes impliquant des personnages en vue du Royaume-Uni. Après ces scandales et un passage de neuf mois par la case prison, Christine Keeler poursuivit sa carrière de mannequin et de danseuse de cabaret. Les photos de nu présentées ici furent réalisées en 1963 par Lewis Morley

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Lundi 12 septembre 2011 1 12 /09 /Sep /2011 07:12

Lucia Etxebarria

De l’amour et autres mensonges, 2001

10/18, domaine étranger

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Extrait pages 158-159

Ruth, jeune cinéaste madrilène branchée, tombe éperdument amoureuse d’un obscur poète provincial qui se fait appeler Juan Angel de Seoane….

extebarria1«  Le temps devint total comme un océan. Un océan qui n’étanchait pas la soif. Un océan abyssal où Ruth plongeait tremblant comme une goutte, comme une vague faite de toutes les vagues, d’eau fouettée par son propre poids, versée sur la rose jointure de ses jambes, là où son sexe palpitait, un turbulent fleuve en crue, un flot qui inondait l’obscurité, dessinait sur les draps une carte de fluides et de cheveux étalés.

Comment décrire une chose pareille ? La douce langueur des sens qui enivrait la conscience de Ruth, qui la balançait avec une douceur infinie, les lumières bleutées qui éclairaient les jouissances de cette lutte pantelante, paupières closes qui tremblaient sous l’étreinte, et tout paraissait bonheur jusqu’à la mort, paix jusqu’au néant. Entre un homme et une femme, entre une seconde et celle d’après s’ouvraient d’immenses espaces que la pensée ne pouvait embrasser, des mondes entiers qui les emplissaient. Ruth se trouvait dans un temps arrêté, elle marchait dans l’infini tel le soleil, elle roulait comme l’océan sur son lit de sable, et son corps n’était plus un corps mais une voile intrépide qui filait, gonflée par la tempête. Impossible d’appréhender la chaleur de l’instant ou les feux qui embrasaient la peau de Ruth. Tout tournoyait et vacillait dans une ultime frénésie, une ivresse de vie, une danse fébrile de démons soûls et ruisselant de sueur, une musique étrange et hypnotique qui bourdonnait en elle, son corps vrillé comme celui d’un serpent frappé par la foudre. Ruth qui hurlait, gémissait, se convulsait, hors d’elle, qui mordait les draps et griffait le bois du lit, maîtresse de la dissonance, de l’âpre contrepoint, maîtresse de son sexe, diapason de chair qui marquait la mesure, qui s’ouvrait et se refermait à un rythme purement animal, tunnel qui emprisonnait en se contractant. Puis Ruth mourut doucement, heureuse, et le calme revint. Des pulsations annoncèrent le coup de fouet imminent du sperme. Toute cette série de sensations invisibles débouchait sur un spectacle banal et visible : rien n’avait été inventé ; depuis des siècles, des hommes et des femmes avaient joué à composer au lit d’énormes et grotesques insectes à huit pattes. »

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Commentaire : J’ai choisi ce passage pour le contraste entre l’intensité sensuelle de l’accouplement et le cruel désenchantement de la situation finale, de l’infinie tristesse de la chair après le délire des sens. Les amateurs des films d’Almodovar retrouveront dans ce volumineux roman de 500 pages quelques traces de l’univers du cinéaste

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 11 septembre 2011 7 11 /09 /Sep /2011 10:19

ZOOM n° 84 ( Spécial salon ) Octobre 1981

Couverture de Jean-François Jonvelle, extraite d’une campagne d’affichage qui fit les beaux jours de l’automne 1981. Le mannequin s’appelait Myriam. La campagne se déclinait sur les phrases : « Demain, j’enlève le haut », puis « Demain, j’enlève le bas »

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À l’occasion d’une exposition qu’il préparait à la galerie Templon, une série extraite des Grands nus de Helmut Newton

zoom84-1-1« Gayle Olinekova »

zoom84-1-2« Lisa Lyon à Paris (I) » - Paris, 1980 ( 140 X 104 cm)

zoom84-1-3« Mademoiselle Livingstone assise »- Beverly Hills, 1981 ( 100 X 100 cm)

zoom84-1-4« Henrietta ficelée » - Ramatuelle, 1980 ( 100 X 100 cm )

zoom84-1-5«  Lisa Lyon à Paris (IV) » - Paris, 1980 ( 120 X120 cm)

zoom84-1-6« Les grands Nus (IV) » – Paris, 1980 ( 127 X 245 cm)


Série d’images réalisées par le photographe japonais Haruhisa Hanyu, né le 11 avril 1945

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Serge Lutens ( déjà présenté dans ce blog) avait réalisé pour les produits cosmétiques japonais Shiseido une campagne publicitaire devenue aujourd’hui un des classiques de la pub. En voici quelques images

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Pour terminer quatre photographies en noir et blanc de Arthur Tress,  (né en novembre 1940 à Brooklyn, New-York) accompagnées d’un texte de Michel Tournier dont voici le paragraphe de conclusion : « Objets possédés et dépossédés, hommes figés dans un quelconque matériau, compositions subtiles comme des tableaux hiéroglyphes soulèvent cette simple question : Arthur Tress est-il le dernier témoin de phénomènes de possession ? »

zoom84-4-1Victorian Valentine

zoom84-4-2Fillette dans une cage, Death Valley

zoom84-4-3L’ancien chanteur

zoom84-4-4Le dernier symposium

 

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Samedi 10 septembre 2011 6 10 /09 /Sep /2011 16:04

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« L’ethnie des Harrapans ( dans le nord de l’Inde), qui semble à l’origine du tantra, vénérait la féminité à travers la déesse Shakti, représentée sous la forme d’une vulve ( représentée symboliquement par une fleur de lotus). C’est l’un des rares cultes du sexe féminin qui s’est maintenu jusqu’aux périodes historiques – en même temps que le culte du sexe masculin personnalisé par Shiva. Leurs énergies étant complémentaires, les deux divinités sont souvent représentées en plein accouplement, et fort heureuses d’y être. L’orgasme est tellement central dans la façon tantrique de mener sa vie que certaines écoles demandent à leurs moines et nonnes de pratiquer le sexe comme rituel religieux. » (in Le Secret des femmes, petite ethnologie de l’orgasme )

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Vendredi 9 septembre 2011 5 09 /09 /Sep /2011 11:37

C'est parfois si agréable de pouvoir se faire aider !

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Jeudi 8 septembre 2011 4 08 /09 /Sep /2011 18:41

Vénération de Priape  Dans la mythologie grecque, Priape, fils de Dionysos et Aphrodite, était un dieu ithyphallique (avec phallus en érection), protecteur des jardins et des troupeaux. On l’identifie aisément par son pénis gigantesque constamment en érection. « Ce dieu était le plus lubrique de tous les dieux et son nom seul exprime souvent une obscénité. Les femmes débauchées lui rendaient un culte particulier où la licence était outrée » ( in Encyclopédie méthodique, antiquités, mythologie, Paris, An II de la République)

Le mythe de l'érection phénoménale et permanente a nourri l'imagination de nombreux illustrateurs dont voici quelques exemples :

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micro1-f2micro1-f10micro1-f13 micro1-f14 micro1-f15micro1-f16micro1-f17micro1-f18 micro1-f19 micro1-f20 micro1-f22micro1-f23micro1-f24 micro1-f3 micro1-f5micro1-f6micro1-f7

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 7 septembre 2011 3 07 /09 /Sep /2011 13:05

Le haut... et le bas

Aussi, à l’abri des regards des « grandes personnes », elle a osé un geste d’une grande audace : elle a relevé sa jupe, elle a ouvert les cuisses et, d’une main habile et sûre, elle a écarté sa petite culotte rouge afin de montrer à son cousin son sexe intégralement épilé et aussi lisse que celui d’une enfant.

Cela n’a duré qu’un bref instant, juste le temps de prendre la photo souvenir. L’image est magique, d’une grande beauté : c’est l’image d’une jeune femme libre.

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Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 6 septembre 2011 2 06 /09 /Sep /2011 18:17

Le haut...

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L’image nous dit que nous étions dans le cadre d’une fête. On avait monté un barnum dans la cour de la maison familiale. Des tentures de coton fermaient l’ensemble. Là-dessous, on avait dressé les tables. Peut-être s’agissait-il de célébrer un mariage, une naissance ou une fête religieuse. Les « anciens » occupaient les places d’honneur, les « jeunes » étaient relégués sur les côtés, dans les angles.

Appelons-la Salima, Zaïna ou Yasmine, à votre convenance. Elle doit avoir 19 ou 20 ans. En bonne musulmane, elle porte un ensemble plutôt sage et le hidjab traditionnel. La fête traîne en longueur, elle trouve le temps long, elle s’ennuie. Personne ne lui prête vraiment attention, sauf son voisin de table, un beau et lointain cousin venu de la ville.

à suivre....

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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