Lundi 10 octobre 2011 1 10 /10 /Oct /2011 07:06

Déviations, # 2

L’homme qui ouvre la porte est un vieillard maigre, aux cheveux blancs et clairsemés, vêtu d’un costume gris foncé. Malgré son grand âge, il a le regard vif et la voix assurée.

- Que puis-je faire pour vous, jeune homme ? demande-t-il en regardant le visiteur inattendu.

Simon lui conte sa mésaventure que le vieil homme écoute attentivement en hochant la tête.

- Je ne pense pas pouvoir vous être d’un grand secours, dit-il quant Simon a terminé. Je ne suis plus en âge de conduire et je me perds un peu dans toutes ces routes nouvelles. Mais peut-être que ma gouvernante pourra vous tirer de ce mauvais pas…deviations2

Il se retourne et appelle :

- Madame Gautier ! Vous pouvez venir, s’il vous plaît ! Il y a là un monsieur qui s’est égaré !

C’est alors seulement que Simon remarque le petit col blanc et surtout la croix au revers de la veste : il est tombé chez un vieux curé !  Mais déjà, madame Gautier arrive. C’est une petite femme brune, toute en rondeurs, portant lunettes et tablier. Elle peut avoir une cinquantaine d’années, même si ses vêtements sombres et stricts la vieillissent davantage. Pendant que Simon expose une nouvelle fois son problème, elle l’examine de la tête aux pieds avec une esquisse de sourire sur les lèvres et une étrange lueur dans les yeux.

- Vous êtes assez loin de l’autoroute, dit-elle d’une voix très douce. Avec tous ces travaux, ce n’est pas évident de vous expliquer…

- Dites-moi Solange, coupe le curé, si je me souviens bien, vous deviez passer le week-end chez votre jeune sœur. Peut-être que vous pourriez partir dès ce soir et remettre ainsi notre brebis égarée sur la bonne voie. Ne vous inquiétez pas pour moi, je peux très bien dîner seul !

Et c’est ainsi qu’un quart d’heure et un coup de fil plus tard, madame Gautier prend place sur le siège passager de la voiture de Simon. Comme elle a quelques difficultés à boucler sa ceinture de sécurité, Simon lui vient en aide. Sa main effleure furtivement un sein, puis plus longuement le ventre de la gouvernante qui retient son souffle…

à vos fantasmes pour le chapitre suivant....

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 9 octobre 2011 7 09 /10 /Oct /2011 09:51

ZOOM n° 88,  Spécial PMA

- Photo de couverture signée Nick Melillo.

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- 3 photos de Robert Mapplethorpe ( 1946-1989 )

Lisa Lyon

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1980

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Lisa Lyon

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- 3 autres photos de Jim Matusik ( né à Streator dans l’Illinois )

« La moitié en moins » Photo publicitaire retravaillée à l’occasion des soldes de 50 %

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Photo d’illustration pour la nouvelle « Pousse au crime », 1979

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« Beverly Shores ». test photo dans une station balnéaire dans l’Indiana, sur le lac Michigan , 1977.

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-3 affiches de Savignac.(1907-2002) « Garap » ( 1963) ce nom ne renvoyait à aucun produit. L’affiche a seulement servi à tester pendant plusieurs jours à Paris le mécanisme de la communication publicitaire.

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- Photomontage de John Heartfield (1891-1968 ) paru dans Regards n° 131, le 7 mai 1936. Dans la version publiée en Allemagne, le personnage de Laval avait été supprimé.

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Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 8 octobre 2011 6 08 /10 /Oct /2011 09:42

SOUS LE BANIANb-vian-banian5

Juin 1946

(les fautes d'orthographe sont d'origine)

Ouvrir au jour sa fenêtre

Et pisser sur les passants

Ça c’est amusant.

 

S’en aller à la campagne

Se chatouiller, à plat dos

Loin du gars Bidault.

 

Entreprendre un safari

Et chasser le gonocoque

Du haut Orénoque.

 

Nager dans l’eau savonneuse

Et souffler avec son culle

Pour y faire des bulles.

 

Annuler une tantouze

En lui coulant un bouchon

Avec du béton.

 

Relever des robes bleues

Et glisser une main mâle

Au milieu des poiles.

 

Pétrir les seins d’une filleb-vian-banian4

Sous un chandail opéra

De laine angora.

 

Monter sur la guillotine

Pour y poser un étron

Gras, fumant et rond.

 

Dans un chemin de traverse

Manger des fraises des bois

Juste toi et moi.

 

Et pour servir la patrie

Te baiser toute la vie

C’est ça la vie.

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 7 octobre 2011 5 07 /10 /Oct /2011 08:44

Hans Bellmer est né en 1902 à Katowice (Silésie, actuellement en Pologne) et décédé à Paris en 1975. Photographe, dessinateur, peintre, sculpteur, graveur, il est considéré comme l’une des figures majeures du mouvement surréaliste.

Artiste engagé, c’est en 1993,  à l’arrivée d’Hitler au pouvoir, qu’il réalisa la poupée « grandeur nature » qui le rendra célèbre dans le monde entier. En 1938, il fuit l’Allemagne nazie et trouve refuge en France où, pendant l’occupation, il prendra part à la résistance.

Les œuvres de Bellmer ont illustré les écrits érotiques de Sade, Bataille et Pauline Réage.

Je vous propose ici une petite galerie de gravures et dessins érotiques de Bellmer, assez représentative de son approche très personnelle des corps…

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 5 octobre 2011 3 05 /10 /Oct /2011 14:10

Pierrette Le Pen. Juillet 1987, après plus de deux décennies de mariage et sa rupture avec le leader du Front National, Pierrette Lalanne, ex-épouse Le Pen, (née en 1935) pose nue pour le magazine Playboy. Elle souhaitait ainsi se venger  du machisme de son ex-mari qui, pendant des années, l’avait rabaissée  au rang de simple femme de ménage ou de soubrette. À l’époque, les images firent sensation et provoquèrent la colère du patriarche et de son clan. Depuis, il paraît que leurs relations se sont apaisées. Restent les photos qui ne manquent ni de charme ni de piquant ! ( Imaginez aujourd’hui un portfolio semblable avec des photos très déshabillées de Cécilia… )

pierrette-lepen-couvpierette-lepen-06pierette lepen 05pierette-lepen-2pierette lepen 3pierette-lepen-02Et n'oubliez pas vos propositions de suite pour la nouvelle "Déviations" !!!

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 4 octobre 2011 2 04 /10 /Oct /2011 18:14

Comme ces images peuvent choquer, surtout en cas d'ouverture par un public non averti, je vous ai mis ces 5 images trash sur le thème de la maternité et de l'enfantement dans l'album "maximilien Bémol"


et n'oubliez pas de m'envoyer vous propositions de suite pour la nouvelle "Déviations" !!! Plus je recevrai de propositions, plus l'histoire ( qui sera aussi un peu la vôtre) sera riche et intéressante

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 3 octobre 2011 1 03 /10 /Oct /2011 07:05

Essai d'écriture collective et interactive.

Le concept : Je rédige le début d'une nouvelle où je définis le cadre spatio-temporel de l'histoire et où j'esquisse un bref portrait du personnage principal ainsi qu'une situation de départ. Je mets en ligne ce début et vous me faites des propositions pour une suite possible. À l'aide de ces propositions, je rédige un nouveau chapitre de cette nouvelle.

Planning : - lundi matin : mise en ligne du chapitre sur le blog

- du lundi au vendredi, vous me transmettez en commentaire vos suggestions pour la suite (sans perdre de vue qu’il s’agit d’une nouvelle érotique !)

- Week-end : je rédige un nouveau chapitre à partir de vos propositions

- lundi matin suivant : mise en ligne de ce nouveau chapitre... etc

deviations

il va de soi que « l’image n’est pas contractuelle », comme on dit dans la pub

Je commence donc et vous propose ce point de départ  :

Déviations

 

Vendredi 21 octobre, 18 heures.

Comme tous les vendredis, Simon Vitard a quitté le bureau en début d'après-midi. Après un bref passage à son appartement pour préparer son sac de voyage, il a pris la route. Il connaît l'itinéraire par coeur : 320 kilomètres d'autoroute vers le soleil couchant puis, à l'approche de l'océan, une quarantaine de kilomètres de routes plus étroites, plus tortueuses. Au bout du voyage, la villa familiale du bord de mer où il a passé tous les étés de son enfance. Malgré son divorce trois ans plus tôt, Simon qui vient de fêter ses 45 ans a conservé le rituel des week-ends en Bretagne. Certes il n'y a plus les rires des enfants, ni le corps souple et chaud de Clara, mais il reste le bruit rassurant du ressac et l'odeur du goémon.

Alors que le crépuscule incendie l'horizon, un grand panneau lumineux signale un accident et une fermeture provisoire de l'autoroute à partir de la sortie suivante. Radio-Trafic donne quelques explications : un camion transportant des produits dangereux est couché en travers des voies, l'interruption du trafic devrait durer une partie de la nuit, un itinéraire bis a été mis en place...

Au début, tout se passe bien : il suffit de suivre les panneaux jaunes de la déviation. Et puis, brusquement, dans la nuit noire, Simon tombe sur un grand rond-point tout neuf, avec cinq routes et plus aucun panneau indicateur ! De toute évidence, il a raté un changement de direction et se retrouve maintenant égaré en rase campagne, au coeur d'une zone de chantiers et de routes nouvelles inconnues du GPS de bord.

Il roule encore quelques kilomètres, au hasard, furieux contre lui-même mais pas encore inquiet. À la sortie d'un village plongé dans l'obscurité, il aperçoit enfin, sur le côté, derrière une rangée d'arbres, les fenêtres éclairées d'une maison isolée. Simon gare sa voiture devant le portail, coupe le moteur et s'avance dans l'allée de graviers blancs qui mène à la maison silencieuse. Il appuie sur le bouton du carillon... Des bruits de pas. On vient. La clef tourne dans la serrure et la porte s'entrouvre...

 

Maintenant, à vous de jouer !

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 2 octobre 2011 7 02 /10 /Oct /2011 09:55

ZOOM n° 87, mars 1982

Photo de couverture signée François Gillet

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Photographie de Jan Saudek (artiste d’origine tchèque) extraite d’une exposition intitulée « Il teatro della vita ». Certes la qualité de la copie n’est pas très bonne, mais je trouve que la pose est d’un érotisme à la fois troublant et un peu pervers.

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« Machismo », une photographie signée André Deriaz ( né en 1948), dernier membre d’une lignée de photographes suisses ( Alphonse le fondateur était né en 1827 )

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Un petit portfolio d’œuvres de Lucien Clergue qu’il est inutile de présenter ici. Ces photos ont été réalisées dans la Vallée de la Mort  aux USA. Comme d’habitude, Clergue magnifie le corps de la femme en la confrontant au monde minéral : roches, montagnes, sable et eau… Une splendeur !

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Pour terminer, quelques toiles de graphistes illustrateurs issus de l’ESAG ( Ecole Supérieure d’Arts Graphiques) de Paris.

Brigitte Faivre d’Arcier

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Frédérique Chlous

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Lucille Prache

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Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 1 octobre 2011 6 01 /10 /Oct /2011 10:13

Un petit peu d'humour et d'érotisme anticlérical, ça ne peut pas faire de mal !

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Par michel koppera - Publié dans : sapho - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 30 septembre 2011 5 30 /09 /Sep /2011 07:33

Brigitte, dernier chapitre

brigitte5-exhib2

5. Il me faut maintenant en venir au douloureux épisode de notre rupture. Pourtant, tout avait si bien commencé. C’était la première fois que Brigitte rendait visite à mes parents. Certes ils connaissaient son existence, étaient au courant de notre liaison ; ils lui avaient parlé plusieurs fois au téléphone, mais ne l’avaient pas encore rencontrée. C’était le dimanche de Pentecôte. Il faisait un temps superbe, si bien que nous avons pu profiter pleinement du parc et de ses massifs fleuris. Mon père nous a montré son potager, brigitte5-exibses derniers travaux de bricolage, ses lapins dans les clapiers ; ma mère a fait à Brigitte les honneurs de sa cuisine. Nous avons déjeuné sur la terrasse, à l’ombre de la tonnelle. Le repas fut des plus agréables. Brigitte rit aux plaisanteries habituelles de mon père, écouta gravement ma mère égrener les dernières nouvelles du village : le divorce inattendu des M*, le futur passage de l’autoroute à quelques kilomètres de là, le cas désespéré de leur voisine, la pauvre Madame Robert qui était à l’hôpital avec un cancer généralisé et qui n’en avait plus pour longtemps, la crise du comité de fleurissement où la succession de Madame Robert avait rallumé de vieilles querelles, le changement de boulanger : « Son pain est bon, mais il paraît qu’il boit ! », la détresse de ce pauvre Monsieur Robert qui se retrouvait tout seul dans une si grande maison, les dernières élections municipales où le maire avait failli être battu… Brigitte hochait la tête poliment. Elle portait une courte jupe blanche, un débardeur d’un bleu très pâle et des sandales à bride. Avec ses cheveux noirs tombant sur ses épaules cuivrées, elle était vraiment très belle.

Après manger, mon père rentra au salon pour regarder le tiercé et le grand prix de formule 1 à la télé. Comme d’habitude, il ne tarda pas à s’assoupir dans son fauteuil. Ma mère s’affairait dans la cuisine.

- Brigitte n’est pas avec toi ? lui demandai-je en la voyant seule en train de faire la vaisselle.

- Elle doit être quelque part dans le parc. Je lui ai dit que je n’avais pas besoin d’aide. Laisse-la profiter du grand air !

De la terrasse, je l’ai vue, au fond du parc, tout près du massif de rhododendrons en fleurs. Elle était accroupie sur la pelouse, tête baissée, les doigts dans l’herbe, comme si elle cherchait quelque chose.

- J’ai perdu une boucle d’oreille, cria-t-elle en m’apercevant. Je crois qu’elle est tombée par là… Et puis, qui sait, je trouverai peut-être un trèfle à quatre feuilles : il paraît que ça porte bonheur !brigitte5-pipi

- Tu veux un coup de main ?

- Pas la peine ! De toute façon, la boucle, c’est du toc, alors…

Je ne saurais dire pourquoi, mais je ressentis à ce moment précis un sentiment étrange et diffus, quelque chose qui avait le goût trop sucré d’une nausée…

Afin d’en avoir le cœur net, je suis monté au premier étage, dans ma chambre d’enfant. De ma fenêtre, j’avais une vue plongeante et panoramique sur le parc et même sur les propriétés voisines. Je vis Brigitte, toujours accroupie en train de chercher dans l’herbe. Ses cheveux noirs en pluie me dissimulaient son visage ; sa jupe blanche remontait très haut sur ses cuisses… Et puis, de l’autre côté du grillage, il y avait le jardin des Robert. Sur leur terrasse, dans l’ombre d’un parasol, il y avait Monsieur Robert : ce pauvre Monsieur Robert, allongé sur un transat, avec son short baissé et qui tenait sa queue raide et se branlait en regardant Brigitte, de l’autre côté du grillage. Cette gentille Brigitte qui cherchait un trèfle à quatre feuilles, accroupie ou à quatre pattes, présentant alternativement à ce brave Monsieur Robert sa chatte noire ou sa croupe nue. J’entrevis furtivement sa touffe : Brigitte ne portait pas de culotte ! Quand elle le devina proche de l’explosion, elle s’approcha tout près du grillage, là où elle se croyait à l’abri de nos regards. Tournée vers lui, elle releva sa jupe sur ses hanches et s’accroupit comme dans des toilettes à la turque. Alors, les cuisses écartées, s’ouvrant la vulve de la main droite, elle pissa sur la pelouse : une puissante gerbe dorée et scintillante dans la lumière du soleil… Ce brave Monsieur Robert jouit en lâchant trois longs jets de sperme qui allèrent s’écraser sur le dallage de sa terrasse.

Dois-je avouer que ce spectacle fit plus que me troubler ? J’étais partagé entre une érection irrémédiable et la certitude que ma relation avec Brigitte était parvenue à son terme.

 

brigitte5-pissL’été arriva. Chacun partit de son côté : elle en Italie, moi en Bretagne. Au retour des vacances, elle avait un nouveau compagnon, un certain Mario qu’elle avait rencontré en Calabre. Ce Mario, je ne l’ai vu qu’une seule fois, lors de la soirée que Brigitte avait organisée pour nous annoncer son prochain mariage. Je me suis trouvé un moment seul avec lui, sur le balcon. Nous étions tous les deux pas mal éméchés.

- Et toi ? me demanda-t-il chaleureusement, qui étais-tu pour elle ?

- Je ne sais pas, et c’est sans importance.            

            FIN

 

brigitte5-exhib3

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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