Dimanche 21 août 2011
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Finalement, les autres cieux n'étaient guère plus cléments... Reprenons donc nos chroniques habituelles :
ZOOM n° 81, juin 1981
Couverture de Carel Fonteyne
Série de photos en noir et blanc de Karin Székéssy, compagne du peintre Paul Wunderlich. Les photographies
présentées dans ce numéro étaient tirées de l’ouvrage « Les filles de l’atelier » (Denoël) et avaient été réalisées dans les années 60
Photos de Carel Fonteyne (déjà présenté dans les numéros 25, 39 et 69 du magazine ZOOM) Les photos de ce
portfolio avaient été réalisées en 1979 et 1980. ( J’aime bien sur la « fille aux concombres » les discrets poils du cul qui témoignent de son humanité)
Photos de Bishin Jumonji ( voir Zoom 42 et 53 ). Je ne peux que vous présenter les photos sans aucun
commentaire étant totalement désappointé devant de genre d’image ! )
Pour terminer, une série d’œuvre signées Philippe Morillon. Né à paris en 1950, il a été directeur artistique
des magazines Vogue et Egoïste. Karl Lagerfeld lui a donné entre autres les surnoms de « Baron Corvo des éphèbes parisiens » et de « Boldoni du
hard-chic ».
« Philippe utilise les clichés et j’adore les clichés. Il choisit des clichés traditionnels mais il les met en scène de façon moderne. Certaines de ses peintures me font
penser aux propylées que l’on va envelopper dans du polyester pour les protéger éternellement… Quel que soit le mauvais goût de ses clichés, il les met en scène avec goût. C’est le goût
français : cette faculté qu’ils ont de porter une chemise rayée avec une cravate à pois sans que cela soit ridicule. » Andy Warhol
Portrait de la Comtesse Brandolini
Hervé Pythagoricien (1980)
Autoportrait dans le style de la science-fiction antique (1980)
Par michel koppera
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Lundi 8 août 2011
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Votre serviteur va prendre quelques jours de repos et voir si ailleurs le ciel est aussi gris et le soleil aussi rare. Reprise
le dimanche 21 août... Salut et un grand merci à tous de votre fidélité !
Par michel koppera
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Vendredi 5 août 2011
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À la plage…
Pour illustrer cette série quoi de plus approprié que les paroles de la chanson de Niagara ( 1986).
Souvenez-vous :
« C’est l’amour à la plage
Et mes yeux dans tes yeux
Baisers et coquillages
Entre toi et l’eau bleue
La mer, quand vient le temps des vacances
C’est le temps de la danse entre tes bras toutes les nuits
Et si j’ai me cœur tout retourné
Là je t’embrasserai jusqu’à la fin de l’été. »
Par michel koppera
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Jeudi 4 août 2011
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MESSALINE (25 env.-48)
Comme toutes les impératrices de la première moitié du 1er siècle, à Rome, Messaline, la
troisième épouse de l'empereur romain Claude, symbolise l'appétit de luxe, la soif du plaisir et l'esprit de lucre de la haute société romaine. L'impératrice Messaline est en fait une parvenue
dont l'époux a été hissé par hasard, en 41, sur le trône par des prétoriens en quête d'empereur. Elle est éblouie par la situation exceptionnelle qu'elle occupe et elle en profite. On ne
compte plus ses amants, qu'elle choisit de préférence parmi les esclaves et les affranchis impériaux. Elle aime se déguiser en esclave et se prostituer dans les lupanars de Rome. Elle se
plaît à faire proscrire des Romains pour s'emparer de leurs fortunes, elle vend les droits de cité aux plus offrants, elle négocie les commandements des légions, les gouvernements des provinces.
Redoutant d'éventuelles rivales, elle fait assassiner une sœur de Caligula et une cousine de celle-ci, toutes deux célèbres pour leur beauté. L’empereur qui la soupçonnait de comploter contre lui
la fera assassiner en 48. ( On connaît les frasques de l’impératrice par les récits qu’en a faits l’historien Suétone)
Il existe une autre Messaline, moins célèbre et surtout moins sulfureuse. Il s’agit de Statilia Messaline (née en 41), courtisane,
maîtresse et épouse éphémère de l’empereur Néron en 66, à la fin de son règne.
Par michel koppera
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Mercredi 3 août 2011
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Recette de l’été : la ratatouille
Les ingrédients
Il vous faut des tomates bien mûres que vous irez cueillir dans votre potager.
Vous y ajouterez deux poivrons, un vert et un rouge, dont vous ôterez les pépins et que vous découperez en lamelles
Deux belles aubergines que vous couperez en cubes
Trois courgettes pas trop grosses que vous couperez également en cubes
Quatre ou cinq petits oignons que vous émincerez
Selon votre humeur et votre goût vous pourrez y ajouter quelques herbes aromatiques…
Ou un peu de sauce pimentée
Evidemment, vous ne cuisinerez qu’à l’huile d’olive !
Servez chaud et bon appétit.
Par michel koppera
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Mardi 2 août 2011
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/2011 10:32
Au restaurant…
La photo nous dit que nous sommes à la terrasse d’un restaurant. Sans doute un
dimanche d’été. C’est un restaurant gastronomique, plutôt haut de gamme, avec nappes en coton blanc, assiettes de porcelaine, serveuses diplômées et cuisine traditionnelle. Etablissement pour
couples bourgeois et familles aisées. Ils sont venus déjeuner en tête à tête, comme ils le font régulièrement depuis que les enfants ont quitté la maison. Le repas a été copieux, avec des vins
assez capiteux. Ils se sentent bien. Après le café, il a demandé l’addition. Il est allé régler la note directement à la réception. En attendant son retour, elle a récupéré son sac à main,
chaussé ses lunettes de soleil et reculé sa chaise pour se préparer à partir. Mais avant de quitter le restaurant, elle souhaite laisser un souvenir à l’un des convives de la table voisine.
Pendant tout le repas, ce jeune homme très bon chic bon genre n’a cessé de lui jeter des regards curieux, parfois complices. Alors, juste avant de s’en aller, elle a un peu retroussé sa robe
noire et écarté très légèrement les cuisses afin qu’il entrevoie, tout au fond, dans la pénombre du tissu, sa touffe de femme mûre. Ainsi, il saura qu’elle ne porte pas de culotte !
L’autre, le portable à la main, n’a que le temps de prendre une photo à la sauvette, juste avant le retour du mari. Puis,
ils s’en sont allés en laissant un gros pourboire à la serveuse…
Par michel koppera
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Lundi 1 août 2011
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DELIGNY
(poème non daté, extrait du recueil "Cantilènes en gelée")
Il faut bien se le dire, avec tristesse
Les femmes jolies nues ne coïncident jamais
Avec les jolies habillées
Il y a naturellement des exceptions
Ma femme, pour commencer. La vôtre aussi
Si vous avez écrit ces lignes
Mais je ne le crois pas, vous mentez comme je respire.
Par michel koppera
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Dimanche 31 juillet 2011
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ZOOM n° 80, mai 1981
- Couverture de Antonio Guccione ( né en 1947 à Alia, Italie)
- Photo et texte de Sophie Calle ( née en 1953). Je consacrerai prochainement un article à cette artiste
)
Voici le texte qui accompagnait cette image( je le retranscris parce que je l’ai trouvé très émouvant) : « Vendredi 14 novembre à 14 heures, une femme entre. Je lui demande de
m’emmener où elle désire dans le Bronx. Elle accepte de bon cœur. Elle s’appelle Sahara. Elle a 22 ans. Elle a passé les 12 dernières années dans le Bronx. Elle désire m’emmener sur un pont à
l’angle de la 161ème rue et d’Eagle Avenue. Nous prenons l’autobus. Elle dit qu’elle se souvient du Bronx quand tout tenait encore debout. Elle dit qu’elle dessine des vêtements mais
que maintenant ce métier la déçoit : « C’est un milieu raciste et compétitif ». Nous descendons de l’autobus et traversons un quartier incendié et abandonné. Elle me montre un
angle de rue et me dit qu’il y avait là une boutique où sa mère achetait du poulet. Elle ne pouvait pas sentir l’odeur du poulet. Nous arrivons sur le pont. Quand elle était petite ; elle
était très douce et passive et les autres enfants la menaçaient. « Ils me frappaient au visage, ils voulaient l’argent de mon déjeuner ». Elle raconte qu’elle se faufilait par une
porte dérobée de l’école pour que personne ne l’attrape et qu’elle retournait chez elle grâce à ce pont. C’était sa route de secours. « Sans ce pont j’aurais été battue plus d’une fois… Ma
première réaction est encore de courir ». Elle aime que je la photographie. Elle m’emmène ensuite visiter son ancienne école, la cour de récréation, et son appartement. »
Je ne peux m’empêcher qu’aujourd’hui cette femme a plus de 50 ans… Qu’est-elle devenue ?
- Portfolio d’Antonio Guccione
- Photos d’André-Gilles Bastide, extraites d’une série intitulée Sanguine
- Série de photographies signées John Swannel, né en 1946. pour plus d’infos, Google est votre
ami !
Par michel koppera
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Samedi 30 juillet 2011
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/2011 09:50
Voici pour clore la série quelques illustrations que vous avez eu la gentillesse de m'envoyer, je vous en remercie
Personnellement, je trouve la dernière image très troublante... Et vous, quelle est votre vision du personnage ?
Par michel koppera
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Vendredi 29 juillet 2011
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/Juil
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Blancheneige et le Prince Charmant
Dernier épisode et dénouement du conte. Etrangement, ce passage inspire peu les illustrateurs, peut-être parce que le thème est
récurrent dans de nombreux contes et que dans Blancheneige il ne présente aucune originalité.
Par michel koppera
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