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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Comme vous êtes nombreux à visiter ce petit musée virtuel, je vous propose de prolonger le plaisir encore deux jours...
Pour commencer, cette magnifique étude de main d'une femme se caressant -palpant ? - le sein. Quelle grâce !
Mais ce qui est le plus intéressant chez Tom Poulton, c'est cette capacité à rendre compte en quelques traits de la force des émotions...
Chacun d'entre nous peut se dire : "Moi, aussi, j'ai vécu cela, comme cela... ou, si je m'étais trouvé(e) dans cette situation, je pense que je me serais comporté(e) comme cela !"
Thomas Leycester Poulton ( dit Tom Poulton) est né en 1897 et décédé en 1963. Illustrateur britannique, il collabore avec des revues médicales et des journaux où il se spécialise dans les croquis anatomiques. Ce n’est qu’après sa mort que l’on découvrit une sorte de musée secret composé de plusieurs centaines de dessins érotiques ou pornographiques. Ces archives resteront inédites jusque dans les années 1990, avant de faire l’objet de plusieurs publications grand public… Et il faut avouer qu’il aurait été dommage que cette œuvre nous reste inconnue.
Agnès Sorel est née vers 1422, à Fromenteau en Touraine. Avant de devenir la maîtresse de Charles VII, elle fut d'abord demoiselle de compagnie près d'Isabelle de Lorraine, reine de Sicile. À la chute du roi René de Naples, Agnès trouve refuge à la cour du roi de France où elle ne tarde pas à se faire remarquer et à devenir la maîtresse du souverain.
En quelques mois, elle devient la reine de la mode, avec ses robes extravagantes, ses décolletés « épaules nues » très suggestifs.
Le roi la couvre de cadeaux somptueux : une fortune en bijoux ( dont le premier diamant taillé connu à ce jour ) et un château à Beauté-sur-Marne ( d’où son surnom de « Dame et Beauté »), au autre à Loches.
Agnès Sorel eut trois filles avec le roi ( enfants qu’il légitime) et son influence sur le roi se fit sentir tant au niveau des mœurs ( elle était plutôt « chaude ») que des arts… Ses relations avec le dauphin ( le futur Louis XI ) étaient exécrables et elle se fit à la cour autant d’ennemis que d’amis.
En 1450, alors que le roi est parti guerroyer en Normandie pour reprendre cette province aux Anglais, Agnès part le rejoindre en plein hiver, alors qu’elle est enceinte de 6 mois. Elle contracte une dysenterie et meurt au bout de quelques jours, le 11 février 1450 sans avoir revu son amant.
D’Agnès Sorel on connaît surtout le magnifique portrait au sein découvert par le pourpoint délacé, chef d’œuvre de sensualité et d’érotisme intemporel (tableau de Jean Fouquet)
Franz BARTELT
Simple ( Mercure de France 1999, réédité en Cercle Poche en 2004)
Simple a demandé à Adam d’écrire son histoire, mais Simple veut avoir son mot à dire sur le travail d’écriture d’Adam. Voici le début du chapitre 6 :
« Pourquoi écris-tu sexe au lieu de chatte, de cramouille, de con, de trou, de cul ? Que signifie le mot intumescence ? Qu’est-ce que vient faire la masturbation dans une histoire de branlette ? Adam, tu écris n’importe quoi, comme un professeur de collège qui voudrait gagner un concours de poésie.
- Queue, bite, nœud, chatte, branler, bander, c’est largement assez pour écrire un livre. Je n’en souhaite pas d’autres. Tous les autres mots ralentissent l’action ou sonnent vulgairement. Le poireau ou l’asperge, c’est vulgaire. La saucisse, le zob, la gaule, c’est ridicule. Le sifflet cracheur, la flûte à un trou ou la seringue à boulets hirsutes, c’est faussement métaphorique et ça prend beaucoup de place par rapport à pine, queue, bite et nœud. Même le très convenable «membre » fait dans la brièveté. Pour ce qui est de la vulve, j’accepte encore bien le con, à la limite le trou à bites ( à condition que bites soit au pluriel), la cramouille, mais ni le moule à pine ni le trou qui pisse.
- Ce sont des mots qui ne me viendraient jamais sous la plume, se défendit Adam en agitant les mains devant lui.
- Je te mets en garde, c’est tout. J’ai le droit. En tant que lectrice, je peux exprimer mon opinion sur le style, le fond, la forme, le lexique, la phrase et tout le fourniment.
- J’ai fait pour le mieux. Un texte érotique exige que…
- Je ne t’ai pas demandé d’écrire un texte érotique. Je veux un livre dégueulasse, grossier, qui parle clairement de ce que je suis : une salope qui attend l’heure d’être défoncée par la bonne bite et qui distrait son attente en se branlant et en racontant des saloperies."
Commentaire : Outre son caractère érotique, le roman est intéressant dans sa tentative d’analyse en profondeur de la complexité des rapports entre l’artiste et son sujet. Rapports d’interdépendance, mais aussi de domination… Qui décide et de quoi ? Adam a-t-il la liberté de création ou n’est-il que l’instrument de Simple ? Autant de questions auxquelles ce roman tente d’apporter des réponses
ZOOM n° 76, novembre-décembre 1980
- Couverture de Chris Thomson
- Deux portraits réalisés par Doug Metzler, photographe new-yorkais qui a entre autres travaillé avec Antonioni sur le film « Blow up ». Ensuite, il s’est consacré à la peinture.
Patti Smith, 1975
Rainbow Green, danseuse, 1976
- Oeuvres de Richard Cerf, né au Maroc en 1950
- Présage
- L’unique
- Un exil bleu
- Elle se nourrissait de thym et de miel
- Une nouvelle série de photos de Chris Thomson ( déjà présenté dans le numéro précédent à propos de sa campagne pour la bière Heineken) Recherches personnelles en studio.
- Trois compositions de Pierre Commoy et Gilles Blanchard, concepteurs et auteurs de photos publicitaires.
Eva
(on dirait qu'il s'agit d'Eva Ionesco, mais je n'en suis pas sûr... Si quelqu'un peut me renseigner)
Marie-France
Zuleika
Attention aux contrepéteries !
Il court, il court, le furet,
Le furet des bois, mesdames.
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois joli
Le furet est bien caché
Le furet des bois, mesdames.
Pourras-tu le retrouver ?
Le furet du bois joli
Changement d'époque, énorme ellipse narrative ! Nous voici plongés dans le XXIème siècle. Adam et Eve ne sont plus au jardin d'Eden mais dans les mailles virtuelles d'Internet. On n'y parle plus ni de fruit défendu, ni d'arbre de la Connaissance... C'est le monde du sexe sans tabou.
Alors les voilà, nos Adam et Eve d'aujourd'hui. Ils sont comme le reflet de notre époque : mélange d'exhibitionnisme et de tendresse... Il suffit de regarder les gestes, de suivre les regards pour y découvrir au-delà de l'impudeur beaucoup d'humanité et d'amour... Je vous laisse juges...
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