Jeudi 16 juin 2011 4 16 /06 /Juin /2011 12:22

Extrait n° 10

Guillaume Dustan (1965-2005)

« Dans ma chambre » Editions POL, 1996

On se croirait en train de lire un chapitre du manuel du parfait enculeur…

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« Je rentre par devant, c’est pas mal, il est un peu crispé, il ne pense pas trop à me faire les seins alors que je ne bande pas à fond, je ne sens pas trop son cul, mais bon, c’est pas trop mal, au moins il n’est pas serré, crispé. Je le chope au-dessous des genoux, je cale les bras, il ne peut plus bouger, je le tire doucement en cabrant un maximum.

dustan5Je le baise exactement comme Quentin me baisait. D’abord l’empoignage. Je le prends dans mes mains et je le tiens doucement et fermement. De face, il y a plusieurs possibilités, de dos aussi, mais moins. Quand il a les chevilles sur les épaules, pour le baiser de face, je mets mes poignets autour de son cou ou de ses hanches. Je le tiens par les chevilles, jambes écartées : il a les jambes repliées sur lui-même, les pieds sur mon ventre ou sur mes flancs. Si je l’attrape par le dessous des genoux, je peux le baiser bras tendus, plus en profondeur avec le poids du corps dans les reins, c’est top. Je peux aussi le tenir dans le dos au niveau des reins, par en dessous un peu en l’air, par les chevilles les jambes en grenouille ou alors droites sur ma poitrine. Je peux aussi le tenir en croisant les bras autour de ses cuisses ou de ses jambes. Ce sont les meilleures positions, les plus stables, on peut maîtriser la pénétration, en plus, en variant les angles, je sens des parties de bite et de cul chaque fois différentes, plutôt le dessous de la bite et du cul, plutôt le dessus bien dans l’axe, un peu par en haut, ou par en bas… Après il y a le cambrage. Ça c’est pour faire sentir sa bite au maximum. Plus je me cambre, plus la pénétration est ample et ressentie par le mec. Ça le détend bien. Et puis il y a le poussage. Au bout du mouvement, ne pas oublier d’exercer une pression de plus en plus forte avec le bassin pour ouvrir de plus en plus profond. On se retient de taper comme un sourd tout de suite en pensant que tout à l’heure on pourra taper comme un sourd mais beaucoup plus longtemps et dans un cul beaucoup plus mouillé et en provoquant beaucoup plus de gratitude. Je l’encule vraiment bien à fond pour la première fois, ça dure enfin assez longtemps avant qu’il jouisse pour que j’arrive au cul bien souple, tellement détendu qu’il fait flotch, flotch, flotch, que je sois couvert de sueur, et qu’après j’aie mal aux cuisses. Comme Quentin dans le temps avec moi. »

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Mercredi 15 juin 2011 3 15 /06 /Juin /2011 14:06

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Lundi 13 juin 2011 1 13 /06 /Juin /2011 10:30

ZOOM n°73, La photo de mode II

Couverture de Jacques Malignon ( né à Toulouse en 1947. D’abord assistant, il a travaillé pour des magazines comme « 20 ans » avant de partir pour les USA en 1972, pays où il réside encore aujourd’hui )

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Une série de nus en noir et blanc réalisés par Michael Nerlich (romaniste allemand né en 1939, qui dans les années 1980 développera le concept d’iconotexte )

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Une galerie de Denis Boissier

L’enfant d’argent

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Eau froide à tous les étages

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La minotaure

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Lola Rastaquouère nippone

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Le repos de la guerrière

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La chute d’Icare

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Dessin de Beate Brömse pour la couverture du numéro Zéro du magazine « Mode Avant-Garde »

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Samedi 11 juin 2011 6 11 /06 /Juin /2011 10:34

Vu sur le net

En voiture Simone !

Alors que sans doute beaucoup d’entre vous sont - ou vont se lancer- sur les routes pour ce week-end de Pentecôte, il paraît opportun de consacrer un article et quelques photos à l’érotisme automobile

La bagnole, c’est avant tout un fantasme de mec. Il y a d’abord la marque, allemande de préférence ( Mercedes, BMW ou Audi…) Mais ce n’est pas suffisant, il faut aussi les jantes alu, le double pot d’échappement chromé, la sellerie en cuir, le GPS intégré, l’ordinateur de bord… De quoi en mettre plein la vue. La passagère à poil à l’intérieur fait partie des accessoires. Car n’oublions jamais que la conduite est une affaire d’hommes. La femme n’est que passagère et, s’il lui arrive de se mettre au volant, alors le levier de vitesse devient phallus, le bruit du moteur un feulement de désir…

Il est remarquable de noter que sur les photos amateur de femme en voiture, cette dernière a souvent le sexe épilé ( ou alors coiffé très court) afin d’être en harmonie avec la carrosserie du véhicule : nickel, sans une éraflure, reluisante.

En voiture, pendant que son homme conduit, la femme s’exhibe pour ameuter les routiers, se branle (sans doute que les vibrations du moteur ont un effet érogène sur son ventre)… Les photos les plus réussies sont prises en plein jour, dans le flot de la circulation… Alors, en voiture et bonne route !

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Mercredi 8 juin 2011 3 08 /06 /Juin /2011 08:56

Extrait n° 9

Jacques Serguine, « De la coupe aux lèvres »  (Editions Blanche, 2004)

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Eloge de l’épilation pubienne ( vous voyez bien que je ne suis ni sectaire, ni manichéen !)

serguine«  J’ai un courage, si je n’en ai qu’un : je vis pour réaliser mes phantasmes, ayant su comme d’instinct, et comme tout de suite, que sinon je n’ai pas de vie. N’étant pas un prédateur, m’efforçant, tant bien que mal, de n’être pas un égoïste, je demande. Je retire ma demande au plus léger soupçon de refus, de répugnance, de simple embarras, mais je la produis partout et toujours. ( ndlr : je fais miennes ces deux premières phrases dans lesquelles je me reconnais en tous points) J’ai envie de te voir en petite culotte, puis nue, j’ai envie de te sucer les seins jusqu’au lait, la vulve et le vagin jusqu’à la sève, j’ai envie que tu me mettes dans toi, j’ai envie de te donner une fessée, j’ai envie par allusion presque trop claire, d’enfiler un thermomètre, à travers le gracile anus, dans ton rectum. Pourquoi pas ? Où, quand, comment serait-ce désobligeant ? Ce qui l’est, est de contraindre, de seulement insister.

J’ai envie que ton ventre, et ici, surtout, la merveilleuse amande, soit aussi nu que tes fesses. Alors l’enfant sera reconstitué, non, retrouvé. Si tu veux, toi aussi, me dénuder, je serai un enfant plus vieux, démoli, moins beau, mais quand même à ton côté dans cette origine du monde, le jardin tu sais, les plages où bercés par la respiration des arbres nous avions chaud. Pour tout le reste des gens, tu seras ce que tu veux, ou ce qu’ils peuvent. Une dame, une femme de tel âge et non pas de tel autre, tu porteras des vêtements, qui permettront à ces mêmes gens de faufiler plus ou moins sournoisement, entre chair et cuir, leurs projections et leurs substitutions plus ou moins imbéciles. Pour moi seul, toute vivante sous les vêtements et prête à en émerge, comme la pousse au printemps jaillit du sol, tu seras l’enfant, mon bébé nu avec ses seins de fleurs, le creux indécent de son nombril, le magique petit escargot rose de son sexe, ses fesses de fruit qui n’a que la pulpe. Jouons, mon bébé. Pardonne-moi si je suis-je suis un enfant bien défraîchi et peu plus âgé. Ah, jouons. Vraiment cet ambigu escargot rose, potelé, fendu, me dérange. Il me met hors de moi, me bouleverse. A-t-il des cornes ? N’en a-t-il, ainsi que moi après tout, qu’une seule, simplement beaucoup plus petite ?

J’ai dû le dire, enfant, j’étais pédophile, les enfants filles me donnaient du trouble. Leurs paroles, à certains moments, me laissaient rêveur et me consternaient. Oui, je veux bien qu’on joue au papa et à la maman, mais c’est toi qui commences !

Vieilli, j’ai changé un peu. Très peu. Je veux bien commencer, même si je préfère toujours, au fond, que l’on commence ensemble : les derniers seront les premiers. Mais c’est bien. Enlève ta petite culotte, enlève ta petite fourrure, montre-moi dans ta confiance et dans la leur ton olive ou ton amande, ton petit escargot rose. Oh, regarde toi aussi, c’est trop mignon, il bave ! »

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Mardi 7 juin 2011 2 07 /06 /Juin /2011 07:14

 

Marie-Louise O'Murphy de Boisfaily (aussi appelée Mademoiselle de Murphy ou la Belle Morphyse) est née le 21 octobre 1737 à Rouen et décédée le 11 décembre 1814 à Paris. À l'âge de 14 ans, elle est devenue une des maîtresses de Louis XV et c'est à ce titre qu'elle est entrée dans l'Histoire.

En 1752, à la demande du roi, le peintre François Boucher réalise son portrait ( la belle avait alors 15 ans). L'artiste (1703-1770) a donc presque 50 ans lorsque Mademoiselle Murphy pose pour lui.

Il existe trois versions connues de ce tableau. Si la pose est toujours la même, on note quelques différences dans les décors et dans l'angle du point de vue.

L'odalisque blonde exposée au Louvre serait le portrait de Melle Murphy de même que le tableau exposé à Cologne.

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Quant à l'Odalisque brune (datée de 1745) dont il s'est inspiré pour réaliser le portrait de Mademoiselle Murphy, il est possible que le modèle en soit la propre épouse de Boucher.

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En contemplant les deux portraits de la jeune maîtresse du roi, je ne peux m'empêcher de penser au spectacle qui s'offrait aux yeux de l'artiste. En effet, je ne peux envisager l'hypothèse que le modèle n'ait posé réellement nu pour lui. Chaque détail est une invitation à l'amour : le fessier rebondi, les cuisses largement écartées, la cambrure de la chute de reins, la fausse indifférence du visage qui semble regarder ailleurs alors qu'on la devine entièrement attentive à son cul. Mais aussi les roses abandonnées sur le sol, les vapeurs d'encens qui font tourner la tête... Une oeuvre plus qu'érotique, ce qu'avait bien ressenti J.F Millet à qui cette sensualité obscène répugnait.

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Dimanche 5 juin 2011 7 05 /06 /Juin /2011 15:23

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Jeudi 2 juin 2011 4 02 /06 /Juin /2011 07:49

Pour ce long week-end de l'Ascension, je vous laisse avec ce nouveau numéro de ZOOM

ZOOM n° 72, Spécial : »La photographie de mode »

Photo de couverture réalisée par Barry Lategan. 1980, Fort Lauderlade, Floride.

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Portfolio de Harry Meerson. (1911-1991 )

- Marrons d’Inde et Serpentins, pour Carita ( 1970)

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- Photo pour Carita, 1969

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- Love cats, 1978

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- Photographies de mode réalisées par les studios Talbot ( 25, rue Royale, Paris ). Studio crée en 1911 et qui domina, en France, la photographie de mode jusqu’à la seconde guerre mondiale. Les images du portfolio étaient accompagnées de citations de Stéphane Mallarmé.

«  Les robes de ces solennités mondaines, c’est la fantaisie même, aventurée parfois, hardie et presque future, qui se fait jour à travers des habitudes anciennes. » La dernière mode, 1874.

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«  Il faut compter avec la couleur ou la nuances des tentures, c'est-à-dire des fonds où l’on d’adosse dans chaque salon. » ibid

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«  Toute la science que possède la bonne faiseuse n’est-ce point de mêler légèrement les fleurs, les plumes et les dentelles. » ibid

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«  Je dis que le chapeau a pour toute règle celle-ci, aller à ravir ». ibid

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«  Rendre légère, vaporeuse, aérienne pour cette façon de marcher qui s’appelle danser, la divinité apparue en leur nuage. » Ibid

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- Photo de Barry Lategan pour Vogue Italie. Couverture « Vanity » , 1980. Barry Lategan est né en Afrique du Sud en 1935, est venu suivre ses études en Angleterre dans les années 50 et s’est installé à New-York en 1970.

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- Photo de Alan Kaplan pour Vogue italien

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- Une série de photographies signées Rebecca Blake. Dans ce petit portfolio, j’attire particulièrement votre attention sur les 3 images représentant des femmes en train de « manger » (j’emploie les guillemets, car il est évident que c’est un acte essentiellement sexuel !)

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- Pour terminer, une photo très glamour de Roland Bianchini

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Mercredi 1 juin 2011 3 01 /06 /Juin /2011 18:27

Habillée-déshabillée (dressed/undressed)

Encore un des grands classiques de l'érotisme amateur. Mais pour que le diptyque soit une réussite, il est nécessaire de remplir certaines conditions :

1° Pour commencer, il est impératif que le contraste entre les deux photographies soit le plus fort possible. Alors que la tenue vestimentaire de la version habillée est ordinairement sobre, voire austère ( donnant une image très « sérieuse » ou BCBG de la femme), la version dénudée se doit d'être d'une grande indécence... Le spectateur-voyeur doit être amené à se dire : « En voilà une qui cache bien son jeu ! »

2° Il est préférable que les deux photos aient été prises le même jour, ou tout au moins dans les mêmes lieux ( si possible autre que l'intimité d'une chambre : un lieu de vie tel que salon, cuisine, jardin...) Cette juxtaposition laisse entendre que la version habillée n'est qu'une façade qui masque en réalité une tout autre personnalité, plus complexe et surtout plus sensuelle.

3° Dans le même ordre d'idées, l'expression du visage et du corps doivent également contribuer à renforcer cette dualité. Dans la version habillée, la femme garde un visage fermé, neutre, sans expression, presque sévère. De son corps, elle ne dévoile rien d'exclusivement sexuel. Par contre, une fois dévêtue, son visage rayonne du bonheur, de l'excitation d'être regardée et d'exhiber son corps dans les poses les plus suggestives, délivrant ainsi le message sans équivoque de sa disponibilité et de son consentement.

Maintenant, je vous laisse contempler la mise en pratique plus ou moins réussie de ces grands principes :

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Mardi 31 mai 2011 2 31 /05 /Mai /2011 20:59

Extrait n° 8 : André Pieyre de Mandiargues ( 1909-1991 )

"L’Anglais décrit dans le château fermé" ( 1951 )

Réédité en 1979 aux éditions Gallimard

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Le chien

« - Ces animaux bandent diablement vite, observa Montcul, plus prodigue en commentaires qu’un montreur de pantomime. Celui-ci, pourtant, possède un engin d’un calibre que la plupart des hommes (je ne parle que des blancs) lui envieraient.mandiargues1

Du chien, le groupe où j‘étais n’eut que mépris. Déçu par notre odeur ou par notre immobilité, le féroce animal se lança d’abord contre Viola, qui seule était debout et qui avait trop manié l’extrait de chienne pour n’en pas conserver, sur elle, quelque relent. Il mit ses pattes sur les épaules de la femme (qui par un géant semblait invitée à la danse), la fit reculer, presque tomber, et il donnait de grands coups de reins où s’entrebaisaient sa verge et le duvet d’oiseau qui bordait le peignoir.

- À bas, Nelson, dit la belle intrépide. Tu auras mieux que moi, ce soir. Va pincer la petite fille, bon chien.

Sans effort, elle se dégagea, et elle le poussa, qui grognait, du côté de Michelette. Dès qu’il eut flairé les parties saupoudrées, il se jeta sur l’enfant dont il prit le torse entre ses pattes, culetant sur un rythme tellement forcené que pas un de mes lecteurs, certainement, mis à pareille épreuve ne l’aurait soutenue. Viola lui fit quelque caresse, comme elle avait fait à la croupe de Michelette ; ses doigts longuement fuselés, ensuite, saisirent l’énorme verge, la guidèrent jusqu'au con dans lequel elle entra, floc, du premier coup, comme une cuillère dans le ventre d’un perdreau très mûr. Le dogue culeta vigoureusement pendant quatre à cinq minutes, sans provoquer aucune réaction, chez sa monture, que des sursauts de peine (mais je fis l’observation qu’il manquait un miroir, lequel, placé devant nous, eût montré le visage et peut-être les sentiments de l’exploitée), puis il s’arrêta et demeura stupide, tandis qu’une sale odeur de chenil envahissait la pièce. »

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