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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Nonnes, volume 11
Toutes les images de cet article sont extraites de l’ouvrage : « Eros secret, objets érotiques à transformation », publié en 2006 aux Editions HUMUS ( Lausanne, Suisse)
Les photographies des objets ont été réalisées par Véronique Willemin.
Ilona Anna Staller, dite la Cicciolina, est née en 1951 à Budapest. Naturalisée italienne, elle fait ses débuts en 1970 comme animatrice radio, puis à partir de 1978, entame une carrière dans le porno. 1979 marque ses débuts en politique, d’abord chez les écolos, puis à partir de 1985 au parti Radical qui lui permet d’être élue députée de Rome, tout en poursuivant sa carrière d’actrice porno jusqu’en 1989.
Mais ce qui est le plus important chez la Cicciolina, ce sont ses engagements
CONTRE – la peine de mort
- L’expérimentation scientifique sur les animaux
- La censure sous toutes ses formes
POUR – L’éducation sexuelle à l’école
- La dépénalisation des drogues
- Des campagnes objectives sur le SIDA
- Le droit aux rapports sexuels en prison
La Cicciolina, c’était la pornographie au service d’un monde meilleur. Aux antipodes de l'obscénité berlusconienne, du bounga-bounga au service d’un chef d’état mégalomaniaque et sénile.
Même ce célèbre tableau de Philippe de Champaigne peut prendre dans cette galerie un tout autre sens, plus ambigu...
Extrait 2 : Louis Aragon
La défense de l’infini, Gallimard, 1997 ( le texte original date de 1928 )
Déception au bordel
« Nous montâmes. Ma compagne s’ennuyait beaucoup justement, elle n’aimait pas lire, elle, elle ne savait pas faire du crochet. Alors j’étais bien tombé. Elle faisait valoir en même temps la potiche de chine orange et or garnie de grands iris en toile qui se recroquevillaient montrant le fil de fer, et se seins qu’elle portait déjà très voisins, et qu’elle rapprochait encore à se toucher, d’une main, parce qu’elle croyait que cette mesquinerie naturelle faisait sa beauté. Sa motte était très joliment ombragée par des poils qui avaient gardé leur couleur propre. Les lèvres un peu longues pendaient. Pour le corps assez long, les épaules étaient bien rondes, et le cou commençait à peine à se marquer de plis gras, exagérés par la crème. Sur le lit, elle eut soudainement l’air d’un tas de macaronis. Elle s’embêtait, elle voulait faire des fantaisies. Elle me montrait son cul avec un air canaille. Elle se renversait. Elle gambillait, et disait : Je t’excite, ah le cochon, etc. C’était bien inutile. Rien ne me faisait plus le moindre effet, je n’aurais pas débandé pour un coup de canon. Elle me dit qu’elle voulait se mettre en train et m’attrapa comme je me défaisais, le pantalon tombé, les souliers encore aux pieds. Du lit où elle s’était jetée elle approcha comme une bête absolument distincte d’elle, sa bouche où je vis une dent bleue, à cause d’un plombage à bon marché. Sa langue n’eut pas plus tôt atteint le membre qu’elle tenait énergiquement que le foutre lui sauté aux yeux. J’avais à peine senti ce qui se passait là. Allons, ça ne valait pas mieux qu’un rêve. »
Suite à l'article du samedi 2 avril consacré à l'image d'Emmanuelle Béart en couverture de ELLE, un lecteur de ce blog vous offre en cadeau une de ses oeuvres originales justement inspirées par cette couverture. Qu'il en soit ici chaudement et cordialement remercié.
ZOOM n°64, juillet-août 1979
En couverture, Eva Ionesco photographiée par Jacques Bourboulon
- Deux photographies de Sebastiao Salgado, photographe d’origine brésilienne né en 1944. Cet artiste a joué récemment un rôle important dans le gouvernement du président Lula.
- Pérou : portrait d’un très vieil indien photographié le jour de la fête des morts.
Une galerie d’œuvres de Chin-San Long, artiste chinois né en Chine en 1892 et exilé à Taïwan. Il est mort en 1995. Ses tableaux photographiques sont d’une beauté à couper le souffle
- Promenade, 1968
- Les cyprès, 1963
- La source, 1934
- Symbole de longévité, 1950
- 4 œuvres de Wojciech Siudmak ( né en Pologne en 1944).
- Déesse du néant
- Androïde interstellaire traversant le temps
Pour terminer avec ce numéro 64, une photgraphie réalisée par un élève de l’école de photographie de Vaugirard
Magazine ELLE n° 2992 du 5 mai 2003.
En couverture, réalisée par Sylvie Lancrenon, une extraordinaire photo d’Emmanuelle Béart. Elle pose nue debout dans la mer. On sent que tout a été minutieusement calculé, parfois au millimètre près :
- L’éclairage du soleil couchant qui met en valeur son épaule, son sein et sa hanche gauche.
- La fraîcheur de l’eau qui donne un léger granulé à sa peau dorée et qui raffermit son téton gauche fièrement dressé.
- Ses cheveux à la coiffure savamment négligée qui suggère le naturel de sa toison intime.
- Le niveau de l’eau qui ne permet que l’esquisse de sa raie culière, laissant ainsi libre cours à tous les fantasmes, tout comme on devine son sexe baignant à demi dans l’eau salée…
- Et surtout la magnifique cambrure de sa croupe, à la fois maternelle et presque animale…
Conclusion en langage journalistique : « Une belle image comme on aimerait en voir plus souvent. »
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