Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Paul Verlaine : Sonnet du trou du cul
En forme de parodie d'un volume de blasons, composés par Albert Mérat intitulé L'Idole, où étaient détaillées toutes les beautés d'une dame : "Sonnet du front, Sonnet des yeux, Sonnet des fesses, sonnet du ... dernier sonnet ."
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour, qui suit la fuite douce
Des fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
A travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon rêve s'aboucha souvent à sa ventouse;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
Cest l'olive pâmée et la flûte câline,
C'est le tube où descend la celeste praline,
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos!
1871- in Album Zutique
Le goût du sexe, Mercure de France
En 2009, les Editions Mercure de France eurent l’excellente idée d’enrichir la collection « Le goût de… » d’une petite compilation de 42 extraits de textes érotiques sous le titre « Le goût du sexe ». Les textes furent choisis et présentés par Philippe Di Folco, et le livre illustré en couverture par une photo d'Isabelle Munoz.
Les textes sont de toutes les époques (d’un extrait du kâmasûtra pour le plus ancien jusqu’à des textes contemporains, en passant par des classiques comme Stendhal, Apollinaire ou Oscar Wilde). Le format du bouquin (16X 10 ) est idéal pour être glissé dans la poche et la lecture en est délicieuse.
Extrait 1 : Antonio VIGNALE
« Pourquoi le cul des femmes n’a pas de poils »
Antonio Vignale est un écrivain siennois de la Renaissance (1500-1559) qui serait resté un illustre inconnu s’il n’avait rédigé vers 1525 « La Cazzaria » ( qu’on pourraitt traduire par la biterie ou la fouterie) où il affirmait entre autres préceptes que « le vit est une des premières choses qu’il convienne d’apprendre en philosophie »
Voici un extrait du « dialogue priapique » entre Arsiccio ( l’Ardent) et son disciple Sodo
ARSICCIO. – En tout cas, tu remarqueras que le cul des femmes ne bénéficie pas de la faveur de porter des poils, comme le vrai cul d’homme ; le Musco Intronato a inventé mille fables à dormir debout pour tenter d’expliquer pourquoi le cul des femmes est dépourvu de poils ; à mon avis, il s’est égaré, car la vraie raison en est que leurs culs ne se peuvent à proprement parler de culs, mais tiennent plutôt du genre connin, et fut attribué aux femmes pour que, si elles sont enceintes, on n’aille pas jeter sperme sur sperme et fabriquer ainsi quelque monstre ayant plusieurs têtes ou trop de jambes, comme il est arrivé maintes fois par l’inadvertance de ceux qui, leur femme étant grosse, ne savent pas le leur mettre dans le cul, c'est-à-dire dans le petit con. Voilà, Sodo, la raison pour laquelle certains enfants naissent avec plus de membre qu’il ne faut, comme je viens de te le dire.
SODO. - Tout cela est fort bien ; mais, dis-moi, Arsiccio : si le cul des femmes est un con, il devrait être, selon moi, plus poilu que celui des hommes, puisque la femme a plus de poils au con que l’homme au cul.
ARSICCIO. – Tu dis vrai, Sodo, et penses finement. Mais je te montrerai tout à l’heure que le con a ses poils et aussi ceux du cul (…) Sache à ce propos que la malice des hommes est plus puissante que la Nature, dont elle a dépravé, abrogé et gâté toutes les lois. La Nature avait en effet créé un homme et une femme, un vit et un con, et attribué à chacun le sien ; en ce temps-là, tout con avait un vit à sa mesure. Mais depuis l’invention des guerres, depuis que les nations se sont mêlées, ils se sont séparés et il semble impossible aujourd’hui de trouver un con à sa taille
Depuis Hippocrate ( IVème siècle av J.C) jusqu’au début du XXème siècle, le massage des parties génitales fut préconisé dans le traitement de l’hystérie. Ce massage manuel pratiqué par les médecins était monnaie courante dans la médecine occidentale. Les médecins de famille l’ont dispensé jusqu’en 1920.
Les Hawaïens vénéraient les organes sexuels et leur accordaient des soins particuliers dès le plus jeune âge. Du lait maternel était pressé dans le vagin des petites filles tandis que leur clitoris était allongé et étiré au moyen de stimulations orales.
ZOOM n° 63, juin 1979
Couverture de Barry Ryan ( voir 47 et 61 du magazine )
Travaux de Pierre Cordier ( né à Bruxelles en 1933 )
Pierre Cordier inventa en 1956 le mot « chimigramme » qu’il officialisa en 1963 avec la définition suivante : « Image obtenue par l’action directe de produits chimiques sur la surface sensible »
- Quatre portraits de Marey
- Oiseaux, trois interprétations
- Sauteur à la perche ( vers 1950 )
Rebecca Blake. Le film « Les yeux de Laura Mars » avait révélé les photos de Rebecca Blake, photographe new-yorkaise interprétée dans le film par Faye Dunaway (si je me souviens bien, le film ne présentait pas grand intérêt)
- Emmanuelle imaginée par Guido Crepax
- un dessin de Pierre Molinier
Au rayon fruits et légumes : corbeille de fruits.
« Le ventre de la femme est un jardin qui porte toutes sortes de fruits » (proverbe arabe)
« Tout âge porte ses fruits, il faut juste savoir les cueillir » ( Raymond Radiguet)
« Ce que nous recherchons, c’est le fruit défendu. Sans lui, le Paradis n’est pas pour nous le paradis. » (Pouchkine)
« Il ne faut pas attendre d’avoir de fausses dents pour mordre dans le fruit défendu » ( Jacques Deval)
« La femme est comme une coupe d’argent où nous déposons nos fruits d’or » (Kant)
Le onze novembre, le jour de l’armistice,
Tout près de la flamme du soldat inconnu,
Elle se chauffe les fesses et le haut des cuisses
Pendant qu’un militaire lui mate le cul.
Puis, vient Noël, les cadeaux au pied du sapin :
Une queue dans la bouche, une autre dans la chatte,
Telle une vraie chienne, cambrée, à quatre pattes,
Sofia offre son cul de divine putain.
Enfin, l’année se termine en apothéose,
En grande partouze. Aux douze coups de minuit,
On lèche, on se suce, on baise, on s’encule, on jouit…
La vie est si brève et la mort si peu de chose.
© Michel koppera, mars 2011
Au bal populaire du quatorze juillet,
Sofia danse avec deux légionnaires en rut
Qui font valser son cul et la traitent de pute,
De femme de marin au con toujours mouillé.
Quinze août, comme Marie, sainte mère de Dieu,
Sofia, le cul en l’air, grimpe au septième ciel,
Se fait dilater et défoncer la rondelle
Par un séminariste bandeur et très pieux.
Dans les cimetières, le jour de la Toussaint,
Elle montre sa chatte aux veufs inconsolables
Qui se masturbent en lui tripotant les seins
Et balancent leur sperme orphelin sur le sable.
Suite et fin en trois articles de l'Ephéméride de S*. Pour les trois épisodes (9 strophes) précédents, reportez-vous aux articles des 17, 21 et 24 février 2011
Le vingt-cinq mai, arrive le jour de sa fête :
Sainte Sophie, protégez votre pécheresse,
Que son con savoureux, que ses fesses parfaites,
Gardent à jamais les échos de nos caresses.
En citoyenne, à la Pentecôte elle donne
Son lundi solidaire à des vieillards lubriques :
Devant eux, elle se déshabille ; ils s’astiquent,
Puis lui touchent les seins, la branlent et l’enconnent.
Pour la fête des mères, elle offre un dîner
À des beaux orphelins en manque de tendresse.
Au dessert, toutes leurs jeunes bites se dressent
Quand elle les prie gentiment de l’enculer.
« Femme à la fenêtre » (1925), par Salvador Dali, Musée national de la Reine Sofia, Madrid ;
Le titre du tableau varie au gré des sites : « Femme ou jeune fille à la fenêtre ». La jeune femme en question serait une certaine Anna Maria dont Dali fut à l’époque très épris. Aujourd’hui, au vu de sa croupe généreuse, je lui prêterais volontiers les traits de Carmen Maura, l’actrice fétiche d’Almodovar.
La fenêtre s’ouvre sur une anse où paresse un voilier. La pièce est sobre, sans doute une chambre au sol de parquet. On devine la femme nue sous sa robe dont le tissu léger et soyeux épouse discrètement les rotondités et esquisse la raie des fesses. Malgré son visage tourné vers le dehors, on la devine attentive à ce qui se passe dans son dos, à la présence de l’amant qui va s’approcher à pas lents et poser ses mains sur ses hanches. Il remontera sa robe haut jusqu’à sa taille, livrant à son regard concupiscent la blancheur laiteuse de ses fesses nues. Alors, elle écartera un peu les cuisses pour que sa main empaume son sexe moite.
Ils baiseront ainsi, dans l’embrasure de la fenêtre grande ouverte sur la sérénité de la mer.
Derniers Commentaires