Dimanche 6 mars 2011 7 06 /03 /Mars /2011 10:34

Jeudi, 19h15, Boucherie Charcuterie de la Rue Saint Antoine

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Le jeudi soir, c’est Sébastien qui a la charge des enfants, aussi lorsque la fraîcheur du crépuscule descend lentement sur la ville, Sofia se prépare pour les dernières emplettes de la journée. Dans le secret de sa chambre close, elle enfile une paire de bas noirs qu’elle agrafe à un porte-jarretelles de même couleur et une petite culotte de dentelle, noire elle aussi. Pas besoin de soutien-gorge. Dans la penderie, elle prend un manteau de fourrure d’un noir de jais dont elle s’enveloppe voluptueusement. En passant dans le vestibule, elle chausse une paire de hautes bottes fourrées en daim, s’empare de son sac à main et sort… La boucherie est toute proche, à quelques centaines de mètres, dans une rue adjacente et étroite. Quand elle en pousse la porte vitrée, le rideau de fer est déjà au tiers baissé et la vitrine réfrigérée presque vide. Assise à la caisse, la patronne, une brune plantureuse comme une otarie, est en train de compter les billets de la recette du jour, pendant que son mari, aussi imposant qu’un taureau de concours, range des quartiers de viande dans les armoires frigorifiques. À l’arrivée de Sofia, la patronne lâche ses billets et la regarde intensément.

- Ah, bonsoir madame Sofia ! On ne vous attendait plus ! Qu’est-ce qu’on vous sert ?

- Un rôti de bœuf… Un bon kilo dans le faux-filet, ce serait possible ?

- Pas de problème. Mon mari va vous préparer ça. Allez-y, il doit être dans le labo. Pas besoin de vous montrer le chemin, vous connaissez… Je vais fermer la boutique. J’en ai pour quelques minutes et je vous rejoins…

arriere-4-2Sofia contourne la caisse et passe derrière la vitrine réfrigérée où traînent encore quelques terrines de pâtés. Elle pousse une porte à hublot et pénètre dans une pièce entièrement carrelée de faïence blanche, violemment éclairée par des rampes de néons. La porte d’une chambre froide est ouverte. Sofia aperçoit la silhouette massive du boucher en train de pendre un quartier de bœuf à un crochet. À chaque fois qu’elle le voit, Sofia éprouve la même fascination mêlée d’effroi. Cet homme lui donne des frissons : son visage lunaire aux sourcils broussailleux et noirs comme du charbon, ses cheveux ras, sa moustache épaisse, son tablier maculé de sang séché, son ventre imposant, ses mains velues aux ongles très courts, aux doigts zébrés de cicatrices, sa voix de stentor… Quand il voit Sofia s’approcher, il pose les mains sur ses hanches et la regarde avec aplomb :

- Avec Rolande, on se disait qu’on n’allait pas avoir la visite de madame Sofia aujourd’hui… Mais si ! Qu’est-ce qu’elle veut la petite dame ? Un rôti dans le faux-filet, comme d’habitude ?

Malgré le froid qu’elle sent ramper entre ses cuisses et sur son ventre, Sofia pose ses fesses sur la paillasse de faïence, juste à côté de l’étal où le boucher vient de poser un beau quartier de bœuf. Un fusil dans une main, un couteau à la lame aussi fine qu’une dague dans l’autre, le boucher affûte son outil sans quitter Sofia des yeux. Le bruit du frottement de la lame acérée contre l’acier du fusil a quelque chose d’envoûtant. Alors, Sofia ouvre en grand son manteau et se montre au patron dont une puissante érection soulève le tablier. Sans plus attendre, penché au-dessus de la pièce de viande froide, il se met à l’ouvrage. Avec dextérité, la lame du couteau dégage la tête de l’os au cartilage luisant. Le manteau ouvert, Sofia le regarde faire en se masturbant, la main gauche dans son slip, la main droite posée sur la bosse qui déforme le tablier blanc du boucher. Puis elle s’agenouille sur le carrelage glacé, glisse sa main sous le tablier, ouvre la braguette et dégage l’énorme membre du boucher. Elle n’en a jamais vu d’aussi gros. Il lui fait penser à une andouille de Vire : même taille, même calibre, même consistance ni dure, ni vraiment molle. Elle émerge d’un bas-ventre couvert de poils noirs épais comme une fourrure de gorille, mais, délicatesse extrême, ses grosses couilles de taureau qui ballottent librement sont rasées de près. Sofia l’empoigne fermement et le branle.

C’est dans ces instants qu’arrive Rolande, la patronne, qui a fermé la boutique et sa caisse. Quand elle voit Sofia à genoux, aux pieds de son mari, elle ôte sa blouse et la voilà, tout en chair blanche, avec sa grosse poitrine de nourrice comprimée dans un soutien-gorge d’ogresse, son ventre à double bourrelet, son pubis gras, sa culotte de dentelle dont le tissu se perd dans la fente de sa chatte majestueuse.arriere-4-4

- Vous auriez pu m’attendre ! dit-elle avec une pointe de dépit. Alors, il bande le Marcel ?

Sofia écarte le tablier et lui montre la bite gargantuesque. Elle passe la langue sur le gland tuméfié pour l’enduire de salive : le sexe du boucher a un arrière-goût appétissant de charcuterie fumée au feu de bois. Marcel en a presque fini avec son rôti. Pendant qu’il le barde et le ficelle, Rolande ôte sa culotte et s’approche à son tour. Debout près de Sofia, elle lui présente sa chatte béante. Vue de près, la vulve est impressionnante, déjà gluante –des filets de mouillure suintent au bord du vagin – le clitoris paraît minuscule dans cette gangue de chairs épaisses et odorantes. Sofia sait exactement ce qu’elle a à faire : sans lâcher le membre cyclopéen de Marcel, elle glisse sa main libre entre ses cuisses ouvertes de Rolande et l’insinue dans la fente huileuse. Tout rentre sans aucune résistance, sans gêne, jusqu’au poignet. Elle peut lui caresser à pleine main le col de l’utérus, lui fouiller le con qui bave.

- Vas-y, pouffiasse, gueule Rolande, baise-moi avec ta main de putain bourgeoise. T’inquiète pas, Marcel va te fourrer son gros engin dans le cul, mais avant ça, je vais me l’enfiler et c’est toi qui vas me le mettre…

Rolande se dégage, se tourne, couche son buste sur l’étal à côté du rôti de bœuf emmailloté comme un nouveau-né, présente son fessier de matrone. Sofia dénoue le tablier de Marcel, baisse son pantalon. La bite est monstrueuse. Pendant que des deux mains Marcel écarte les fesses de sa femme, Sofia présente la tête de l’engin aux portes du vagin qui bâille. Un gargouillis obscène accompagne la saillie. Sofia se repaît du spectacle de leur rut et ne peut s’empêcher de jalouser Rolande qui se l’enconne jusqu’à la garde. Les grosses couilles glabres pendouillent à leur aise entre ses cuisses velues de Marcel et Sofia joue avec pendant que la bite magistrale pistonne le con des Danaïdes. La patronne jouit, le patron se retient et se retire.

Car c’est au tour de Sofia. Rolande prend la direction des opérations : c’est elle qui couche Sofia sur la paillasse, elle qui lui écarte les fesses et lui branle le clitoris pour la faire mouiller, elle qui beurre de saindoux le gland de Marcel et le cul de Sofia, elle qui pose la tête luisante de la bite de Marcel sur l’anus de Sofia, elle qui leur dit de pousser, qui les encourage, qui commente la lente progression de la sublime queue dans le rectum bourgeois, elle qui les caresse, les embrasse, les aide à jouir. Sofia a l’impression d’être empalée par un mammouth. À la douleur lancinante que lui inflige le boucher sodomite, se mêle l’incroyable chaleur de son torse et de son abdomen velus qui la couvrent et l’enveloppent avec douceur. Heureusement, le saindoux fait son office et, peu à peu, la souffrance s’estompe pour laisser place au plaisir d’être enculée, d’être aimée. Et, au fur et à mesure que Marcel la défonce, une sorte de fièvre s’empare de son corps qui brûle et se consume de plaisir.

Marcel éjacule en barrissant. Son sperme inonde le cul de Sofia. Elle ne compte plus ses orgasmes, elle est hors du temps, dans les âges préhistoriques où le monde n’était qu’un grand rut permanent.

L’andouille de sa bite refroidie pendue au bas de son ventre poilu, Marcel enveloppe le rôti dans un papier. Rolande prodigue à Sofia ses dernières recommandations :

- À four chaud, thermostat 8. Pas plus d’un quart d’heure par livre. Bon appétit.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 5 mars 2011 6 05 /03 /Mars /2011 09:34

Mercredi, 16 heures, passage Sorel, boutique Top Mod’ 

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Sofia a déposé ses garçons au club de tennis pour leur séance hebdomadaire d’entraînement. Ça lui laisse deux heures de shopping en toute liberté. La gérante de Top Mod’ se prénomme Nathalie ; Sofia la connaît bien : elles se rencontrent régulièrement au Body Gym, le club de fitness où elles ont leurs habitudes. Elles sont devenues amies, confidentes et souvent complices. Ce jour-là, alors que Sofia fouille négligemment dans les portants, Nathalie vient à sa rencontre, un sourire malicieux aux lèvres.

- Si vous avez besoin de quelqu’un pour vous aider, j’ai une nouvelle stagiaire que je peux mettre à votre entière disposition…

Sofia feint de ne rien laisser paraître, pourtant ces derniers mots lui donnent la chair de poule entre les cuisses.

- Peut-être, je vais voir… Elle a quel âge ?

- 17 ans. Elle prépare un bac pro. Elle se prénomme Chloé. Tenez, elle est justement là-bas, en train de ranger le rayon lingerie ! Vous la voyez ? N’hésitez pas à l’appeler, elle est là pour ça…

Pour ça… Ces deux mots résonnent longtemps dans les oreilles de Sofia. Pour ça… Nathalie s’éloigne et, passant près de la stagiaire, elle s’arrête pour lui dire quelques mots à voix basse tout en désignant Sofia. La jeune Chloé hoche la tête en signe d’assentiment. Sofia la regarde : de loin, elle paraît très jeune, vêtue d’une discrète jupe plissée qui découvre haut ses jambes nues, d’un débardeur noir avec un foulard rouge sang autour du cou. Elle a les cheveux blonds, méchés de noir. Sofia remarque aussi les lourds bracelets de pacotille aux poignets, les paupières outrageusement maquillées, les lèvres fines…

arriere-3-2 Leurs regards se croisent furtivement et la tentation du vice s’empare de Sofia. Pour donner le change, elle continue de faire semblant de chercher dans les rayons, mais sans grande conviction. Son esprit tout entier est désormais tourné vers cette fille qu’elle ne connaît pas, qui lui était indifférente un quart d’heure auparavant.

Et brusquement, voilà Chloé à côté d’elle, prête à se rendre utile.

- Je peux vous aider, madame ? …Vous cherchez quelque chose de précis ?

Elle a une voix fraîche. Elle est parfumée à l’eau de toilette bon marché.

- Une robe, plutôt légère… Quelque chose de simple, mais un peu chic quand même : c’est pour une soirée chez des amis.

La jeune Chloé se met en quête de l’objet rare. En moins de cinq minutes, elle a déjà pas moins de six modèles dans les bras. Sofia joue la comédie de l’indécision, de l’impossible choix.

- À votre place, madame, je les essaierais toutes… Suivez-moi.

Ce qu’il y a de bien à Top Mod’, c’est que les cabines d’essayage sont spacieuses, avec des portes en bois, genre western. Elles se trouvent tout au fond de la boutique, de chaque côté d’une sorte de couloir à l’éclairage feutré qui baigne dans une douce musique d’ambiance. Dès le premier essayage, Sofia trouve le moyen de coincer la fermeture Eclair et ainsi de faire appel à l’assistance de Chloé. Quand elle accourt, la jeune stagiaire est loin de se douter qu’elle vient d’entrer dans un piège. À genoux aux pieds de Sofia, elle s’évertue vainement à débloquer la fermeture. Elle renonce. Et c’est ainsi que Sofia se retrouve en soutien-gorge et string indécent aux côtés de Chloé qui ne sait plus comment s’échapper.

- Restez là, s’il vous plaît, dit Sofia d’un ton qui ne souffre pas le refus. Vous allez m’aider à enfiler les autres modèles, ça m’évitera de faire d’autres bêtises. Et puis non, le mieux c’est que ce soit vous qui les passiez, comme ça je me rendrai vraiment compte de l’effet. Ça ne vous dérange pas au moins ?

Très pâle, Chloé souffle un non à peine audible. Quelques instants plus tard, elle est, elle aussi, en soutien-gorge et petite culotte rose face à Sofia qui n’en perd pas une miette. La jeune fille a la peau presque laiteuse, une petite poitrine, une belle paire de fesses bien rondes et musculeuses. Pendant qu’elle a les bras levés pour enfiler maladroitement une robe de soie pervenche, Sofia pose une main sur la hanche juvénile et l’attire vers elle. arriere-3-1

Chloé dit non, mais s’abandonne mollement. Que pourrait-elle faire d’autre ? Avec une surprenante légèreté, les doigts de Sofia dégrafent son soutien-gorge, parcourent son dos de la nuque au bas de reins, s’aventurent sous le coton de sa culotte qui chute à ses pieds. Elle se sent un peu ridicule, avec cette robe bouchonnée sur les épaules et le reste de son corps entièrement nu, livré aux regards, aux caresses, aux lèvres de cette femme qui pourrait être sa mère. Pourtant, malgré la honte, elle en éprouve du plaisir, surtout lorsque la bouche de Sofia gobe un de ses mamelons et le mordille à la manière d’un chiot, lorsqu’elle sent la peau brûlante de cette femme, maintenant nue elle aussi, contre la sienne, lorsque des doigts savants écartent les lèvres de son sexe, caressent son clitoris exactement comme il faut et la font abondamment mouiller. Chloé se laisse asseoir sur la petite banquette de bois où sont jetés leurs vêtements en pagaille, elle laisse la femme s’agenouiller entre ses jambes écartées et poser sa bouche sur son sexe blond et y mettre la langue, au plus secret, d’abord timidement, puis de plus en plus profond, de plus en plus sensuellement. Elle ne peut se retenir de poser ses mains sur la nuque de Sofia afin d’attirer son visage entre ses cuisses, afin de prolonger au-delà du raisonnable ce baiser langoureux et divin. Elle jouit en serrant les dents pour ne pas hurler son bonheur.

Après, quand elles se sont rhabillées, elles échangent encore quelques caresses et un dernier baiser.

- Je ne suis pas encore décidée, dit Sofia. Ce n’est pas urgent, je repasserai la semaine prochaine. Tu seras encore là ?

- Oui madame.

 

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 4 mars 2011 5 04 /03 /Mars /2011 09:39

Mardi, 11 heures, Grande Librairie de la place de la République

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Sofia est venue prendre livraison d’une commande qu’elle a passée la semaine précédente : une édition de la Nouvelle Justine de Sade, richement illustrée de gravures érotiques. En attendant l’impression  de la facture, le vendeur ne peut se retenir de regarder le livre dont l’illustration de couverture est plus qu’explicite. On y voit la jeune Justine, nue, quasiment écartelée en train de se faire fouetter jusqu’au sang par un homme à perruque poudrée et pourvu d’une membre énorme.

- Qu’est-ce qui vous excite chez Sade ? demande le vendeur en reposant le livre sur le comptoir et en regardant Sofia droit dans les yeux.

Elle soutient son regard d’un bleu très intense. Il est jeune encore – pas plus de trente ans, pense-t-elle – avec des cheveux d’un châtain presque blond dont une mèche lui tombe gracieusement sur le front. Une belle bouche aussi, des dents blanches et un menton volontaire…

- L’idée d’être forcée n’est pas pour me déplaire, répond Sofia d’une voix qu’elle veut sereine.

Il semble réfléchir quelques instants puis reprend :

- Saviez-vous que nous avons dans nos réserves une petite bibliothèque très particulière, une sorte d’enfer composé d’ouvrages que nous ne pouvons pas mettre en rayon, pour des raisons que vous comprendrez aisément. Ils s’adressent à une clientèle avertie… Cela vous intéresserait d’y jeter un œil ?

Comme prise d’un léger étourdissement, Sofia sent ses jambes fléchir. Ce n’est pas un frémissement de peur qui la traverse de part en part, mais un frisson qu’elle connaît trop bien, une vibration secrète qui prend naissance quelque part sous son nombril et palpite au plus profond.

- Si ça ne vous gêne, je veux bien…

L’autre lui sourit avec un soupçon de cruauté à la commissure des lèvres.

- Accordez-moi quelques instants et je suis à vous, le temps de fermer ma caisse. Je m’appelle Antoine, et vous ?

- Sofia

- Presque comme Sophie… C’est un prénom à se faire sodomiser, vous ne trouvez pas ?

arriere-2-2Malgré elle, Sofia se sent rougir. Elle bafouille quelques mots maladroits et sans suite. Heureusement l’écran de l’ordinateur vire au bleu puis au noir. Antoine se lève et invite Sofia à la suivre. Paradoxalement, pour atteindre l’enfer, il faut monter dans les étages, jusqu’à une petite pièce du troisième dont Antoine détient la clef de la porte de bois sombre, au bout d’un couloir au parquet grinçant. C’est une pièce carrée, sans fenêtre, aux murs entièrement recouverts de rayonnages. Au centre, sur le tapis de laine étalé sur le sol, amené là pour le confort de la lecture, il y a un divan de velours rouge.

À peine sont-ils entrés qu’Antoine referme la porte à clef derrière eux.

- Vous aimeriez voir un ouvrage en particulier ?

- Oui,  si c’est possible, une édition d’Histoire d’O illustrée par Loïc Dubigeon.

Pendant qu’Antoine cherche dans les rayons, Sofia prend place sur le divan et croise les jambes. Lorsqu’il vient s’asseoir à côté d’elle avec le livre qu’il pose sur ses genoux, elle ne voit que ses mains qu’elle désire sur son corps. Quand il déboutonne son corsage, ses mamelons sont déjà durs et presque douloureux. Il lui saisit un téton, le tord entre le pouce et l’index mais sans chercher à lui faire mal. Puis ce sont ses lèvres qui la tètent comme un nourrisson. Sofia a oublié le livre, plus rien ne compte que l’envie d’être possédée. Antoine soulève sa jupe, ses mains s’aventurent entre ses jambes, ôtent sa culotte, écartent ses cuisses, la retournent sans ménagement. La voilà maintenant à quatre pattes sur le divan, la jupe relevée haut sur ses reins, très cambrée, avec la bouche de l’homme ventousée à son anus, avec sa langue qui lui fouille le fondement, ses mains qui lui triturent les seins, son souffle chand entre ses fesses… Sofia s’ouvre.

La langue d’Antoine se vrille dans son cul comme une grosse anguille visqueuse ; Sofia la voudrait plus longue, plus épaisse, plus loin dans ses entrailles obscures. La joue posée sur le dossier du divan, elle se saisit les fesses à deux mains afin de s’évaser au maximum. Son rectum bâille sa faim de queue. Justement, Antoine est maintenant en position, debout derrière elle, aux portes de son cul enduit d’un épais cocktail de salive et de mouillure. Il a la bite vigoureuse, massive, tendue à l’extrême. Elle y jette un regard gourmand  juste avant qu’il ne la sodomise sans ménagement. Elle en a un hoquet de surprise, mais ça ne dure qu’un instant, le temps de prendre possession du membre qui l’encule, lui dilate l’anus, lui remplit le rectum, lui siphonne l’intestin, lui comprime le vagin, lui caresse du gland les racines profondes du clitoris et la fait jouir.

Des images obscènes défilent derrière ses paupières closes : images brutales d’une saillie dans la cour pavée d’un haras, d’un étalon aux yeux révulsés, d’une pouliche en sueur, de sa vulve d’où s’élève une vapeur à l’odeur puissante et d’où s’écoule un ruisseau de sperme blanc sur sa robe noire… Ces images la poursuivent, la poussent dans les contrées secrètes de ses fantasmes… Elle se sent désormais jument en rut et pour un peu elle en hennirait de plaisir…

Vers midi et demi, juste avant la fermeture, Sofia quitte l’Enfer avec du sperme frais dans le cul et un petit livre grivois dans son sac à main. Antoine la raccompagne jusque sur le trottoir.

- La semaine prochaine, il faudra que je vous montre un roman de Pierre Louÿs, « Trois filles de leur mère », illustré par Pichard… Vous verrez, votre ressemblance avec la mère est vraiment surprenante !

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 3 mars 2011 4 03 /03 /Mars /2011 10:12

Voici que débute aujourd'hui la mise en ligne du dernier volet des aventures de Sofia. Ce texte fera l'objet de 7 articles consécutifs.( comme il est dit dans les pubs, "les illustrations ne sont pas contractuelles")

                                          Les arrière-boutiques

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Lorsque, par hasard, Sébastien découvrit un jour sur Internet des photos de son épouse nue, en train de se livrer aux pires débauches en compagnie d’autres hommes ou femmes, il en prit d’abord ombrage. Il envisagea sérieusement le divorce puis, ravalant son orgueil, il se ravisa. Après de longs palabres, il fut donc convenu que, en attendant la majorité de leurs deux enfants, le couple poursuivrait officiellement la vie commune. Cependant, ils firent désormais chambre à part et ne partagèrent plus aucune intimité. Loin de calmer ses ardeurs, cette demi rupture ne fit qu’attiser le brasier qui incendiait chaque jour le ventre de Sofia. Sa ration quasi quotidienne de sexe lui était devenue aussi vitale que le boire et le manger.

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Lundi, 15 heures, magasin de chaussures de la rue Gambetta.

Comme tous les lundis, dès l’ouverture, Sofia est l’une des premières clientes de la semaine. Ce jour-là, elle a mis une robe de laine garance qui lui couvre à peine les genoux. Là-dessous, elle ne porte quasiment rien : un soutien-gorge pigeonnant, un porte-jarretelles noir, une petite culotte de coton blanc et une paire de bas sombres. Aux pieds, des bottines de cuir noir.

Elle est venue s’offrir une paire de bottes fourrées en daim pour l’hiver à venir. La jeune vendeuse est aux petits soins ; il faut dire que Sofia est une bonne cliente, fidèle et plutôt généreuse. Au fil des essayages, les boîtes ouvertes s’accumulent autour de Sofia. Elle en est à sa onzième paire et toujours rien qui convienne : quand ce n’est pas la couleur, c’est la cambrure du coup de pied ou alors la hauteur des talons… La vendeuse ne peut contenir un soupir de découragement. C’est le moment que choisit M. Alexandre pour intervenir. M. Alexandre, c’est le patron. Il est grand, un peu grisonnant mais encore bel homme. Il s’approche et demande d’une voix grave et compatissante :

- Quelque chose qui ne va pas, madame ? Je peux faire quelque chose  pour vous ?  

- Peut-être… J’hésite encore. Je n’arrive pas à me décider. Je suis toujours comme ça, répond Sofia en baissant les yeux.

M. Alexandre se tourne alors vers sa vendeuse.

- Vous pouvez disposer, Karine. Je vais m’occuper personnellement de madame.

Puis d’adressant à Sofia.

- Si vous voulez bien me suivre, nous allons passer dans la réserve, peut-être y trouverez vous ce que vous êtes venue chercher…

arriere-1-3Elle lui emboîte le pas. Au fond du magasin, ils poussent une porte à double battant et pénètrent dans la réserve. Ils suivent des allées étroites entre de hauts murs de boîtes à chaussures empilées comme des briques. Tout au bout du labyrinthe, il y a une sorte de local exigu aux parois de verre, avec une table, un ordinateur et un fauteuil de bureau. C’est de là que sont gérés les stocks et les commandes. Sofia connaît déjà le scénario : elle s’assoit sur le bureau, les pieds reposant sur une sorte d’escabeau à deux marches apporté là à dessein. Ce faisant, elle remonte sa robe à mi-cuisses et écarte les jambes. Après avoir refermé la porte, M. Alexandre prend place dans le fauteuil, juste en face de Sofia qui lui offre la perspective généreuse de son entrejambe. Il commence par lui caresser les mollets, si légèrement, si tendrement, que ce premier contact, pourtant presque chaste, répand une onde de chaleur dans le ventre de Sofia.

- Vous permettez ? dit-il, le souffle court, en lui soulevant les jambes pour poser les pieds de Sofia sur ses cuisses.

Lentement, il lui délace et lui ôte ses bottines, l’une après l’autre, avec délectation, en prenant tout son temps, puis ses bas qu’il roule avec soin. Quand elle se retrouve enfin pieds nus, il les lui masse doucement, avec des gestes onctueux. Sofia se laisse aller en arrière et ferme les yeux pour mieux savourer l’instant. Elle l’entend qui ouvre sa braguette. Bientôt, elle sent qu’il presse sa bite entre ses pieds qu’il tient serrés à deux mains. Il se branle avec langueur. Elle mouille d’abondance. Le membre chaud et vigoureux de M. Alexandre vibre sous la plante de ses pieds nus. Il gémit de plaisir. Sofia glisse une main entre ses cuisses pour se caresser la vulve qui suinte sous le coton qu’elle écarte de ses doigts impatients.

Alors, abandonnant les pieds de Sofia, M. Alexandre se lève, passe la main sous ses genoux pour lui soulever les jambes et se met en position. Son gland cramoisi et congestionné de désir se pose à l’entrée de son vagin poisseux : il n’a plus qu’à pousser, elle n’a plus qu’à se projeter en avant d’un coup de reins. Ça rentre tout seul, avec un petit chuintement mouillé. Il la pistonne. Elle en avait tellement envie qu’elle enchaîne les orgasmes sans même y penser. Il continue à aller et venir en elle, avec la constance d’une machine, jusqu’à la montée finale. À l’instant fatal, il se retire et lui envoie trois giclées de sperme sur le ventre…

Pendant qu’elle s’essuie et remet de l’ordre dans ses vêtements, M. Alexandre s’éclipse un moment avant de reparaître avec un grand carton sous le bras.

- Si je me souviens bien, vous faites du 39. Tenez, je vous les avais mises de côté. On vient de les recevoir : c’est du très beau daim, fabrication italienne. Je pense qu’elles devraient vous plaire. Pour la fin de semaine, on attend une livraison d’escarpins. Je vous en réserve une paire ? Vous pourriez venir les essayer lundi prochain, qu’en dites-vous ?

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Mercredi 2 mars 2011 3 02 /03 /Mars /2011 12:25

ARAGON : Le con d'Irène

Texte paru clandestinement en 1928 sous le pseudonyme de Albert de Routisie

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Si petit et si grand! C’est ici que tu es à ton aise, homme enfin digne de ton nom, c’est ici que tu te retrouves à l’échelle de tes désirs. Ce lieu, ne crains pas d’en approcher ta figure, et déjà ta langue, la bavarde, ne tient plus en place, ce lieu de délice et d’ombre, ce patio d’ardeur, dans ses limites nacrées, la belle image du pessimisme. Ô fente, fente humide et douce, cher abîme vertigineux.

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C'est dans ce sillage humain que les navires enfin perdus, leur machinerie désormais inutilisable, revenant à l'enfance des voyages, dressent à un mât de fortune la voilure du désespoir. Entre les poils frisés comme la chair est belle sous cette broderie bien partagée par la hache amoureuse, amoureusement la peau apparaît pure, écumeuse, lactée. Et les plis joints d'abord des grandes lèvres bâillent. Charmantes lèvres, votre bouche est pareille à celle d'un visage qui se penche sur un dormeur, non pas transverse et parallèle à toutes les bouches du monde, mais fine et longue, et cruciale aux lèvres parleuses qui la tentent dans leur silence, prête à un long baiser ponctuel, lèvres adorables qui avez su donner aux baisers un sens nouveau et terrible, un sens à jamais perverti.

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Que j'aime voir un con rebondir.

Comme il se tend vers nos yeux, comme il bombe, attirant et gonflé, avec sa chevelure d’où sort, pareil aux trois déesses nues au-dessus des arbres du Mont Ida, l’éclat incomparable du ventre et des deux cuisses. Touchez mais touchez donc vous ne sauriez faire un meilleur emploi de vos mains. Touchez ce sourire voluptueux, dessinez de vos doigts l’hiatus ravissant. Là que vos deux paumes immobiles, vos phalanges éprises à cette courbe avancée se joignent vers le point le plus dur, le meilleur, qui soulève l’ogive sainte à son sommet, ô mon église.

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Ne bougez plus, restez, et maintenant avec deux pouces caresseurs, profitez de la bonne volonté de cette enfant lassée, enfoncez, avec vos deux pouces caresseurs écartez doucement, plus doucement, les belles lèvres, avec vos deux pouces caresseurs, vos deux pouces. Et maintenant, salut à toi, palais rose, écrin pâle, alcôve un peu défaite par la joie grave de l’amour, vulve dans son ampleur à l’instant apparue. Sous le satin griffé de l’aurore, la couleur de l’été quand on ferme les yeux.

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Ce n’est pas pour rien, ni hasard ni préméditation, mais par ce BONHEUR d’expression qui est pareil à la jouissance, à la chute, à l’abolition de l’être au milieu du foutre lâché, que ces petites soeurs des grandes lèvres ont reçu comme une bénédiction céleste le nom de nymphes qui leur va comme un gant. Nymphes au bord des vasques, au coeur des eaux jaillissantes, nymphes dont l’incarnat se joue à la margelle d’ombre, plus variables que le vent, à peine une ondulation gracieuse chez Irène, et chez mille autres mille effets découpés, déchirés, dentelles de l’amour, nymphes qui vous joignez sur un noeud de plaisir, et c’est le bouton adorable qui frémit du regard qui se pose sur lui, le bouton que j’effleure à peine que tout change. Et le ciel devient pur, et le corps est plus blanc. Manions-le, cet avertisseur d’incendie.

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Déjà une fine sueur perle la chair à l’horizon de mes désirs. Déjà les caravanes du spasme apparaissent dans le lointain des sables. Ils ont marché, ces voyageurs, portant la poudre en poire, et les pacotilles dans des caisses aux clous rouillés, depuis les villes des terrasses et les longs chemins d’eaux qu’endiguent les docks noirs. Ils ont dépassé les montagnes. Les voici dans leurs manteaux rayés. Voyageurs, voyageurs, votre douce fatigue est pareille à la nuit. Les chameaux les suivent, porteurs de denrées. Le guide agite son bâton, et le simoun se lève de terre, Irène se souvient soudain de l’ouragan. Le mirage apparaît, et ses belles fontaines... Le mirage est assis tout nu dans le vent pur. Beau mirage membré comme un marteau-pilon. Beau mirage de l’homme entrant dans la moniche. Beau mirage de source et de fruits lourds fondant. Voici les voyageurs fous à frotter leurs lèvres. Irène est comme une arche au-dessus de la mer. Je n’ai pas bu depuis cent jours, et les soupirs me désaltèrent. Han, han. Ire appelle son amant. Son amant qui bande à distance. Han, han. Irène agonise et se tord. Il bande comme un dieu au-dessus de l’abîme. Elle bouge, il la fuit, elle bouge et se tend. Han. L’oasis se penche avec ses hautes palmes. Voyageurs vos burnous tournent dans les sablons. Irène à se briser halète. Il la contemple. Le con est embué par l’attente du vit. Sur le chott illusoire, une ombre de gazelle...

Enfer, que tes damnés se branlent, Irène a déchargé.

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 1 mars 2011 2 01 /03 /Mars /2011 10:16

ZOOM 61, avril 1979

zoom61La couverture de François Gillet (né en 1949) annonçait le premier portfolio de ce grand photographe publicitaire. On reconnaîtra au passage des références à Salvador Dali, Millet ou Delacroix.

zoom61-1zoom61-1-2zoom61-1-3zoom61-1-4zoom61-1-5Ensuite, une nouvelle série de photographies de Barry Ryan ( né en 1948 à Leeds, déjà présenté dans le numéro 47 de la revue). Je rappelle qu’à l’époque, l’artiste était surtout connu comme pop star

zoom61-2zoom61-2-1zoom61-2-2zoom61-2-3zoom61-2-4zoom61-2-5zoom61-2-6zoom61-2-7Enfin, le second volet consacré aux illustrateurs japonais

- Takashi Koizumi , réalisateur né en 1944 à Mito, Japon ( encre et gouache, 19x 28cm)

zoom61-3

- Natsuo Nomac ( 41 x 41 cm )

zoom61-3-1- Noriyoshi Ohrai , né en 1935 ( acrylique et gouache, 106 x 74 cm )

zoom61-3-2- Haruo Takino ( gouache et crayon, aérographe, 45 x 30 cm )

zoom61-3-3- Haruo Takino ( aérographe, 51.5 x 72.5 cm )

zoom61-3-4- Kenkishi Sato ( poster à l’aérographe, 79 x 110 cm )

zoom61-3-5

- Haruo Takino ( gouache, crayon, aérographe, 33 x 33 cm )

zoom61-3-6- U.G. Sato , sans doute le plus célèbre de la liste, né vers 1940( sérigraphie, 73 x 103 cm )

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Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Arts érotiques
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Dimanche 27 février 2011 7 27 /02 /Fév /2011 16:51

Breakfast, Photo de Marilyn Monroe

jadis-naguere-Marilyn-MonroeJe ne connais pas la date de cette photo, ni son auteur ( Milton Greene ?) , mais ce dont je suis sûr, c’est qu’elle a été soigneusement mise en scène.

La photo est censée avoir été prise le matin, au lever de la star. Mais, si c’est le cas, pourquoi Marilyn est-elle déjà maquillée et coiffée, si ce n’est pour accueillir un amant ?

La symbolique de la bouteille et du verre de lait ( couleur spermatique) associés à celle des œufs est pour le moins transparente : Œufs/lait = ovaires/sperme. L’œuf brisé représente en quelque sorte une copulation.

Mais ce qui est le plus intéressant et excitant, c’est ce que la photo ne montre pas, ce qui est plus que suggéré. Les épaules et la jambe nues de Marilyn hors du drap nous laissent entendre qu’elle ne porte aucun vêtement. Et, sous le drap blanc qui épouse les formes de son corps, on devine ses cuisses très écartées, son sexe nécessairement ouvert, tout comme sa bouche qui nous sourit… Du grand art, de la pornographie soignée.

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 26 février 2011 6 26 /02 /Fév /2011 14:34

La banane

fl-banane18fl-banane16fl-banane19

«  L’applaudissement, c’est jamais qu’une manifestation tout à fait instinctive du système nerveux cérébro-spinal par laquelle le chimpanzé ou la ménagère manifestent leur joie frénétique, incontrôlée, à la vue d’une banane, ou de Julio Iglesias. » ( Pierre Desproges )

fl-bananefl-banane17

« République bananière : régime de bananes » ( Marc Escayrol, Mots et grumots, 2003 )

fl-banane-2fl-banane-3fl-banane-4« La nature plante des bananes et, en toute liberté, les fait mûrir, quand soudain, un(e) autochtone arrive, tend la main et satisfait son appétit. » ( Herman Melville )

fl-banane-5fl-banane6fl-banane-6

«  La jeune fille bien élevée est le seul animal qui rougit en voyant une banane » (Cavanna)

fl-banane8fl-bananesfl-bananes2«  Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux » ( proverbe bambara )

fl-banane10fl-banane-15Et pour terminer, deux photographies de mon album personnel

fl-banane-cpfl-banane-cp2

 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 25 février 2011 5 25 /02 /Fév /2011 17:45

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Mirabeau prétendait que tous les pâtres des Pyrénées étaient bestiaires (comprendre zoophiles) et qu’une de leurs plus exquises jouissances était de se servir des narines d’un jeune veau qui leur léchait en même temps les testicules.

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 24 février 2011 4 24 /02 /Fév /2011 13:37

Ephéméride de S* ( troisième partie )

 

À l’arrière du défilé du premier mai,

Dans l’ombre d’une banderole syndicale,

Elle suce trois costauds de la C.G.T

Qui la baisent en chantant l’Internationale.

 ephemeride7-2 ephemeride7-1garnon 2

Le huit mai, jour de la victoire des Alliés,

Elle fait don de sa chatte aux Américains :

Marines et G.IS, leur grosse bite en main

L’abreuvent de foutre et de sodas trop sucrés.

ephemeride8-3ephemeride8-1

Tous les ans, Sofia fait le pont de l’Ascension.

Elle baise du jeudi au dimanche soir,

Se rêve jument montée par un étalon

Et va s’empaler sur la belle queue d’un noir.

ephemeride9-2-diane grandlieu 2ephemeride9-1

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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