Vendredi 18 février 2011 5 18 /02 /Fév /2011 07:10

ZOOM 60, février-mars 1979

Couverture de Jerôme Ducrot (approche photographique de l’écrasement des formes féminines sur une vitre)

zoom60-0

Un portfolio consacré aux illustrateurs japonais

- Takashi Koizumi ( encre, crayon et gouache. 20 X 27 )

zoom60-1

- Shuichi Higurashi ( gouache et crayon. 89 X 62 )

zoom60-1-1

- Kazuo  Hakamada ( encre et gouache à l’aérographe. 44 X 44 )

zoom60-1-2

- Takashi Koizumi ( encre et gouache à l’aérographe. 33 X 48 )

zoom60-1-3

- Nobuhiko (novembre 1976. 37.5 X 45.5 )

zoom60-1-4

- U.G Satho ( sérigraphie, aérographe. 73 X 102) La symbolique est forte.

zoom60-1-5

- Kenji Saitho ( gouache, aérographe. 51.5 X 36.5 )

zoom60-1-6

- Kazuhiro Yoshioka ( gouache et encres, aérographe. 51.5 X 45)

zoom60-1-7

- Masaru Mizobuchi ( gouache et acrylique, aréographe. 44 X 51 )

zoom60-1-8

Une série de photographies de Jerôme Ducrot qui poursuivait ses recherches graphiques sur le corps féminin… Le texte de Alain Jouffroy qui accompagnait ces images disait ceci : « L’écrasement n’est en soi ni sadique, ni masochiste, ni mortel, il répond au besoin de coller de toutes se forces à la matérialité irremplaçable de tout ce qui, en nous résistant, nous attire ».

zoom60-2zoom60-2-1zoom60-2-2zoom60-2-3zoom60-2-4zoom60-2-5zoom60-2-6zoom60-2-7

Pour terminer trois photos qui nous proposent trois versions  très différentes, mais peut-être après tout complémentaires de l’idéal féminin.

Photo de Jacques-Henri Lartigue datée de 1973.

zoom60-3

Photo de Rodrigo Moya, 1975 ( photographe mexicain )

zoom60-4

Photo de Nacho Lopez, 1955 ( photographe mexicain )

zoom60-4-1

Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Jeudi 17 février 2011 4 17 /02 /Fév /2011 10:46

Ephéméride ( 1ère partie)

 ephemeride1-1

Le jour de l’an, après un réveillon d’ivresses,ephemeride1

La chatte rassasiée des excès de la fête,

Sofia allume sa première cigarette

Et se branle d’un doigt curieux entre les fesses.

ephemeride2-3

À l’Epiphanie, elle se met dans l’anus

Une fève blanche en porcelaine de Chine ;

L’un après l’autre, des princes de rang la sucentephemeride2-2

Puis le roi l’encule de sa bite divine.

ephemeride3-2

À la Saint Valentin, Sofia se fait putain,

Porte jupe courte, corset et bas résille.

Pour ses amoureux d’un soir, elle se maquilleephemeride3-carolyn weltman

Et leur abandonne son corps jusqu’au matin.

 

ephemeride3-1

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mercredi 16 février 2011 3 16 /02 /Fév /2011 07:44

Voici une petite galerie de créatures inquiétantes venues du fond de la préhistoire, des confins de l'univers ou des méandres de nos peurs de l'inconnu...

monstremonstre2monstre3monstre4monstre5 monstre6 monstre-crustacemonstre-dessin-sodomonstre-griffemonstre-Pattiermonstre-so

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 15 février 2011 2 15 /02 /Fév /2011 07:41

Jadis et naguère.

Image n° 1 : le cul de Brigitte Bardot (photo parue dans Playboy en juillet 1964 )

cul-b-bardot

La photographie date sans doute de 1963, lors du tournage du film de Jean-Luc Godard, « Le Mépris ». Au vu de la lumière et du décor, je pense que c’est lors du tournage des scènes en Italie ( peut-être Capri )

J’ignore le nom du photographe qui a pris ce cliché, mais on peut dire que Brigitte Bardot lui offrit, à cette occasion - et avec quelle complaisance ! – une vue sublime sur son fessier à peine masqué par le voile de la petite culotte.

Le contraste est saisissant entre ce qui se passe à l’extérieur (B.B en conversation avec Godard, le caméraman au travail) et l’intérieur de la pièce avec son cul épanoui en haut de ses jambes merveilleuses.

De toute évidence, elle ne pouvait ignorer la présence du photographe dans son dos, alors elle se donne à voir, à désirer…

C’est pourquoi cette photo a toute sa place au top des images érotiques du temps passé.

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Lundi 14 février 2011 1 14 /02 /Fév /2011 06:51

Les légumes du pot-au feu

«  La femme rend lâche. C’est elle qui conseille au gréviste de rentrer à l’usine, à l’artiste de faire du commerce, au soldat de plier le dos. Parce qu’elle ne pense qu’à la pâtée, qu’elle a un pot-au-feu dans le cœur. » (Roland Dorgelès, Le château des brouillards)

fl-pot-au-feu

«  le pot-au-feu, c’est l’idéal pour travailler sur un dossier » ( Jack Lang )

Indispensable : des carottes

fl-pot-au-feu-carotte6fl-pot-au-feu-carotte9

Des navets

fl-pot-au-feunavet fl-pot-au-feu-navet-2

du poireau

fl-pot-au-feu-poireaufl-pot-au-feu-poireau5

Facultatif : du céléri en branche ( pour le bouquet garni )

fl-pot-au-feu-celeriLaissez mijoter deux heures à petit feu et bon appétit !

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 13 février 2011 7 13 /02 /Fév /2011 09:48

Une nouvelle série d'illustrations consacrées au fantasme des nonnes lubriques

nun-d-lequeuEt+nous+aussi+nous+serons+meres,+car...

« Elle aimait tout dans la vie religieuse, jusqu'à ses austérités et ses humiliations » (Oraison funèbre d'Anne de Gonzagues de Clèves)

nun-d-fesseenun-d-transnun-d-godenun-d-bayros

« La bonne religieuse est celle qui apporte dans le cloître quelque grande faute à expier » (Diderot, La Religieuse, 1796)

nun-d-musset gamiani 07nun-d-musset gamiani2nun-d-92nun-d-week1nun-d-week2nun-d-96-Stu Mead - All of Me, 2008

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 12 février 2011 6 12 /02 /Fév /2011 10:10

savoir17-.Lobel-Riche-02 m

À Ponape, dans le Pacifique Sud, l’art du cunnilingus atteint des sommets artistiques : les hommes y aiment à glisser un petit poisson vivant dans le vagin de leur amante, afin de l’aspirer doucement au dehors avec leur bouche. ( in Le secret des femmes, éditions Odile Jacob, 2010 )

savoir17-J kazandjian savoir17


Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 10 février 2011 4 10 /02 /Fév /2011 12:29

L'âne

âne6« Tout animal est triste après l'amour, sauf l'âne et le poète » ( Renan )

ane-manara ane-manara2

«  Il n'est forteresse qu'un âne chargé d'or ne puisse approcher » ( Philippe II de Macédoine)

ane-apuleeane-libertin«  Défense de mélanger les choses : tu ne laboureras pas avec un boeuf et un âne » ( Paul Claudel, Journal )

ane-musset gamianiâne-musset gamiani 09«  L'âne est bien patient, mais à tirer sur sa queue, il y a une limite. » (Massa Makan Diabaté, le boucher de Kouta )

âne5ane-perse«  Dans les temps anciens, il y avait des ânes que la rencontre d'un ange faisait parler. » (Victor Hugo)

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 9 février 2011 3 09 /02 /Fév /2011 13:56

 

Hommage à Maria Schneider

Il est évidemment impossible d'évoquer la carrière cinématographique de Maria Schneider sans parler de son extraordinaire performance dans Le Dernier tango à Paris de Bertolucci. Elle avait 19 ans à l'époque, j'en avais 20. Outre sa beauté et sa grâce encore juvénile ( elle avait une sublime poitrine à faire bander les ermites les plus endurcis et un corps d'une grande sensualité), ses scènes d'amour avec Marlo Brando qui étaient pour le moins torrides ne faisaient qu'ajouter à son charme.

Quand il m'arrive de repenser au film, ce n'est pas la sulfureuse scène dite « du beurre » qui me revient spontanément en mémoire, mais le dernier plan séquence. Nous sommes dans l'appartement presque vide qui a été le cadre unique de tous leurs ébats ; on y voit au premier plan Jeanne (Maria Schneider), dans l'ombre d'une encoignure, un pistolet à la main et en arrière-plan, le cadavre de Paul ( Marlon Brando) étendu sur le balcon. Elle vient de le tuer et semble complètement perdue... Elle se parle à elle-même. Je cite de mémoire : « Je ne le connais pas, je ne sais pas qui c'est. Il m'a suivie, il voulait me faire du mal, je me suis défendue... je ne sais pas qui c'est.... »

Ces paroles m'ont marqué pour la vie, comme si elles étaient à elles seules un terrible résumé des rapports homme-femme, et des rapports humains en général.

Plus tard, j'ai revu Maria Schneider dans Profession reporter d'Antonioni, dont je ne garde aucun souvenir précis

  m-schneider6 m-schneider5 m-schneiderm-schneider2M-Schneider-dans-Le-Dernier-Tango-a-Paris-un-film-de-Bernar m-schneider1 m-schneider-dernier-tango-a-parism-schneider3

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Lundi 7 février 2011 1 07 /02 /Fév /2011 16:34

J.M.G LE CLEZIO

Ritournelle de la faim, Editions Gallimard 2008

Collection Folio n° 5053

 Lorsque notre tout récent Prix Nobel de Littérature se laisse aller à la scène érotique, cela donne ça :

Page 131

Ethel et Laurent se sont baignés longuement, sans nager, juste à se laisser porter par la vague molle. Il y avait un silence intense sur la plage, personne à des kilomètres. Sur le tapis âcre des aiguilles, ils ont fait l’amour sans ôter leurs maillots trempés, un simulacre plutôt, le sexe de Laurent tendu sous l’étoffe noire appuyé sur le sexe d’Ethel creusé dans son maillot blanc, c’était une danse longue et lente d’abord, puis plus rapide, leurs peaux frissonnant dans la fraîcheur de l’air, où perlaient de petites gouttes de sueur salée comme de l’eau de mer, Ethel le visage renversé en arrière, les yeux fermés sur le ciel, Laurent arc-bouté, les yeux grands ouverts, le visage un peu grimaçant, les muscles de son dos et de ses bras tendus. Ils écoutaient le bruit saccadé de leurs cœurs, le halètement de leurs poumons. Ethel a joui en premier, puis Laurent, qui s’est aussitôt déporté sur le côté, la main appuyée sur son maillot où s’agrandissait une étoile chaude.

Laurent restait silencieux à reprendre son souffle, il allait s’excuser, toujours aussi gauche, presque honteux, mais Ethel ne lui en laissait pas le temps. Elle roulait sur lui et l’écrasait de tout son poids, le sable crissait entre ses dents, les mèches de ses cheveux cachaient entièrement son visage comme des algues noires. Elle l’embrassait pour le faire taire. Il ne fallait rien dire, surtout ne prononcer aucune parole, pas un mot, surtout ne pas dire : je t’aime, ou quoi que ce soit de ce genre. 

 

Etonnant, non ? ( comme l'aurait dit Desproges )

le-clezio1le-clezio2

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Juin 2025
L M M J V S D
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés