Dimanche 21 novembre 2010
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Chapitre 4
C’était au tour de Sofia. Les deux hommes s’en emparèrent et lui enlevèrent sa chemise de nuit. Mais au lieu de
l’attacher aux espaliers comme Alice, ils choisirent un cheval d’arçon. Ils l’installèrent en lui attachant les mains à une des poignées de l’appareil et les chevilles sous le ventre du cheval,
de telle sorte qu’elle se trouva comme une cavalière couchée sur sa monture avec la croupe dans le vide, les fesses très écartées, le cul ouvert, l’anus offert aux regards, aux bites et à tous
les fantasmes. Pierrette lui posa un bandeau sur les yeux.
La suite n’est plus dans la mémoire de Sofia qu’une longue litanie de plaisirs et de souffrances. Les orgasmes
naissaient parfois de la douleur, alors que d’autres fois c’était l’inverse.
Cela débuta par une bouche qui lui lécha avec constance l’entrejambe. Bouche de femme sans doute, tant elle était
douce et experte, mais bouche qui savait se faire féline quand elle lui mordillait cruellement le clitoris ou lui mâchouillait les petites lèvres après les avoir sucées et aspirées jusqu’à ce
qu’elles deviennent semblables à deux escalopes de chair gonflées d’envie.
Puis, ce furent des mains qui se mirent à parcourir son corps, de la nuque aux pieds. Des mains aux doigts
parfois légers comme des souffles, parfois impérieux et puissants. Elle fut caressée, massée, pétrie jusqu’à devenir aussi malléable qu’une pâte à pain. Peu à peu, les mains se rassemblèrent au
creux de ses reins, et plus bas encore sur ses fesses qu’elles saisissaient à pleines paumes, écartaient à loisir, claquaient avec vigueur. Un doigt furtif se glissa dans son vagin, bientôt suivi
d’un autre et d’un troisième pour y baratter sa mouillure. Quand elle fut bien dilatée, la main s’y glissa tout entière avec une étonnante facilité. Sofia devina la main d’une femme, sans doute
cette d’Alice dont elle avait remarqué la délicatesse. Enfoncée jusqu’au poignet, la main entama dans le vagin accueillant de Sofia un va-et-vient langoureux qui lui arracha les premiers hoquets
d’une jouissance imminente.
Mais à peine avait-elle recouvré ses esprits qu’une bite se pressait contre ses lèvres, les forçait et
pénétrer sa bouche avec autorité. C’était la grosse bite, massive, épaisse, de Manu. Elle avait l’arrière-goût âcre et salé de la sueur séchée. Pendant qu’elle le suçait avec gourmandise, la bite
circoncise d’Ibrahima présenta son gland nu aux portes du cul de Sofia. Dans la nuit de son regard, elle revit distinctement la longue queue souple et effilée du Sénégalais à genoux, le djembé
entre les jambes. Cette évocation lui mit l’anus en émoi. De lui-même, il s’épanouit comme une anémone de mer s’ouvre à la marée montante. Presque d’instinct, la bite glissa sa tête dans le cul
ouvert et tout le reste suivit en un lent glissando. Lorsque les couilles pendantes vinrent battre contre son périnée, elle sut qu’elle l’avait en elle tout entier, vingt centimètres de chair
noire, chaude et incroyablement douce. Tout en la limant, il la tenait pas les hanches et la traitait de blanche pute, de toubab enculée…
La laissant la bouche ouverte, Manu se retira brusquement. Quand Ibrahima dégaina à l’extrême, ne gardant que la
tête du gland au chaud dans le rectum, Sofia crut un instant qu’il allait lui aussi l’abandonner. Mais ce n’était que pour faire place à la bite de Manu. Une pensée fugitive traversa l’esprit de
Sofia : double anal ! Deux queues dans le cul ! Elle avait vu cela une fois dans un film porno allemand où une grosse blonde se laissait enfiler deux bites dans l’anus. Après
quelques grimaces de circonstance, la femme avait exprimé tous les signes du bonheur absolu. Au début, Sofia ne sentit rien d’autre qu’une immense douleur, diffuse, incontrôlable, qui avait
pris possession de son fondement, avait envahi son ventre… Elle ne sut jamais comment ses deux enculeurs s’y étaient pris, quelle étrange figure ils avaient composée pour enfoncer leurs deux
sexes côte à côte dans son cul. Mais ils y étaient entrés, chauds et vibrants. Ils s’immobilisèrent quelques instants, le temps de la laisser respirer. Sofia sentit l’haleine de Pierrette
effleurer sa bouche. Avant d’y fourrer sa langue pour lui rouler un savoureux patin, la belle Zaïroise lui chuchota quelques paroles d’encouragement :
- Deux bites dans le cul ! Avoue que tu en rêvais… Dommage que tu ne puisses pas assister au spectacle.
Mais Alice se charge des photos et même d’une petite vidéo, en souvenir. Profites-en ma chérie, l’occasion ne se représentera peut-être jamais.
Après cela, la mémoire de Sofia est plus confuse. Elle jouit plusieurs fois, mais pleura tout autant. Elle eut le
cul noyé de foutre mêlé d’excréments ; elle pissa beaucoup, sans retenue, pendant qu’on la fistait avec frénésie…
De même, elle ne sut jamais comment elle avait regagné sa chambre du premier étage. Tout le dimanche, elle resta
au lit sans participer à la seconde journée de stage. Le soir, elle repartit avec Alice qui la déposa au pied de son immeuble. Au dernier moment, Alice lui tendit une petite enveloppe
kraft.
- Voilà le DVD. On y a mis la vidéo et les photos.
- C’est l’original ?
- Je pense, mais, évidemment, on en a gardé des copies… À tout hasard…
Ce fut alors que Sofia se rappela avoir, au moment de son inscription, signé un document où elle cédait ses droits
sur toutes les images enregistrées au cours du stage…
FIN
© Michel Koppera, septembre 2010
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