Jeudi 2 décembre 2010 4 02 /12 /Déc /2010 17:53

Poursuivons notre découverte du bestiaire érotique avec sa majesté le chat.

Un tableau de Jean-Marie Poumeyrol justement intitulé "le chat" et daté de 1971

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Trois gravures du marquis Von Bayros

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et une petite image numérique sans prétention

chat

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 1 décembre 2010 3 01 /12 /Déc /2010 13:59

Commençons par 2 tableaux de jean-Marie Poumeyrol datés de 1970-1971

cheval-poumeyrol-1970cheval-poumeyrol-1971

Poursuivons par 2 gravures de Félicien Rops

cheval-ropscheval-rops2et quelques autres, dont certaines beaucoup moins poétiques...

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Mardi 30 novembre 2010 2 30 /11 /Nov /2010 13:56

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15 images de pur fantasme...

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Lundi 29 novembre 2010 1 29 /11 /Nov /2010 17:30

- Expérience.

savoir11-1On présente à des hommes des photos de femmes et ils doivent dire s’ils sont attirés par elles. En même temps, à leur insu, on leur fait inhaler de temps en temps et de façon aléatoire,  de la vaginine, une substance inodore de synthèse qui reproduit l’odeur des secrétions vaginales d’une femme dans les jours de grande fécondation, donc de rut. Ces hormones sont normalement secrétées par la femme à cette période. du cycle Systématiquement, les hommes affirment être attirés par les femmes dont ils regardent la photo au moment de cette inhalation.

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Samedi 27 novembre 2010 6 27 /11 /Nov /2010 09:46

Catherine MILLET, La vie sexuelle de Catherine M.

Editions du Seuil, collection Fiction et Cie, avril 2001

 c-millet2

Chapitre 1 : Le nombre ( pages 20-22 )

Catherine M. se souvient des soirées organisées à l’occasion des anniversaires d’un certain Victor.

« Eric m’installait sur un des lits ou des canapés placés dans les alcôves, respectant un vague usage en prenant l’initiative de me déshabiller et de m’exposer. Il pouvait commencer à me caresser et à m’embrasser, le relais était immédiatement pris par d’autres. Je restais presque toujours sur le dos, peut-être parce que l’autre position, la plus commune, qui consiste pour la femme à enfourcher activement le bassin de l’homme, se prête moins à l’intervention de plusieurs participants et implique de toute façon une relation plus personnelle entre les deux partenaires. Couchée, je pouvais recevoir les caresses de plusieurs hommes pendant que l’un d’entre eux, dressé pour dégager l’espace, pour voir, s’activait dans mon sexe. J’étais tiraillée par petits bouts ; une main frottant d’un mouvement circulaire et appliqué la partie accessible du pubis, une autre effleurant largement tout le torse ou préférant agacer les mamelons… Plus qu’aux pénétrations, je prenais du plaisir à ces caresses, et en particulier à celles des verges qui venaient se promener sur toute la surface de mon visage ou frotter leur gland sur mes seins. J’aimais bien en attraper une au passage, dans ma bouche, faire aller et venir mes lèvres dessus tandis qu’une autre venait réclamer de l’autre côté, dans mon cou tendu. Et tourner la tête pour prendre la nouvelle venue. Ou en avoir une dans la bouche et une dans la main. Mon corps s’ouvrait plus sous l’effet de ces attouchements, de leur relative brièveté et de leur renouvellement, que sous celui des saillies. À propos de celles-ci,  je me rappelle surtout de l’ankylose de mon entrecuisse après avoir été travaillée parfois près de quatre heure, d’autant plus que beaucoup d’hommes ont tendance à maintenir les cuisses de la femme très écartées, là aussi pour profiter de la vue, et pour aller frapper plus loin. Au moment où on me laissait en repos, je prenais conscience que l’engourdissement avait gagné mon vagin. Et c’était une volupté d’en sentir les parois raidies, lourdes, légèrement endolories, gardant en quelque sorte l’empreinte de tous les membres qui s’y étaient logés. »

c-millet3c-millet4Les illustrations de Jean Morisot me semblent parfaitement adaptées au texte. Quant à Cabu, il proposait une lecture plus ironique du remous médiatique que provoqua en son temps la publication de l'ouvrage de Catherine Millet

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Vendredi 26 novembre 2010 5 26 /11 /Nov /2010 07:19

Je tiens ici à remercier Gilles, correspondant qui, en m'envoyant de nouveaux dessins de Pichard, a contribué à l'enrichissement de cette seconde série.

20060427104536 pichard01 20060427111133 pichard10 20060427111759 pichard14 20060427111841 pichard15 20060427112624 pichard21 20060427112847 pichard24 pichard1-1pichard12pichard13pichard14pichard15pichard16pichard17 pichard 3filles14 pichard-anepichard-cage pichard-plume-dans-Q pichard-sade

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Jeudi 25 novembre 2010 4 25 /11 /Nov /2010 11:49

Aujourd'hui et demain, je vous propose une galerie de 24 dessins du regretté Georges Pichard ( 1920-2003), père avec Wolinski de la pulpeuse et ingénue Paulette. Sans doute un des plus beaux hommages graphiques à la beauté de la femme... enfin de mon point de vue.

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Mercredi 24 novembre 2010 3 24 /11 /Nov /2010 08:27

ZOOM 54, juin 1978

- Dans un ouvrage intitulé « Re-visions », la photographe new-yorkaise Marcia Resnick présentait en une suite d’images légendées des épisodes de son enfance. Voici d’abord , 5 de ces images.

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- Un long article était consacré aux tableaux-montages de « Equipo Crónica » (groupe espagnol fondé en 1964 à l’initiative  de deux illustrateurs, Manuel Valdes et Rafael Sobles)

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Mais l’intérêt principal de cet article résidait dans la série de 5 tableaux réalisée en mémoire du 27 septembre 1976, jour de l’exécution de 5 membres de l’ETA condamnés à mort par la justice franquiste. La série avait pour titre « Variaciones sobre un paradon », traduit dans l’article par « Variations sur le mur où l’on fusille ». Le principe en était le suivant : outre des éléments constants, chaque tableau était constitué d’un arrière-plan représentant un mur et dans le bas à droite d’un visage, les deux empruntés à des artistes célèbres

1) arrière-plan de George Grosz (1921), portrait de Francis Bacon (1970)

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2) arrière-plan de Paul Delvaux (1937), portrait de Arturo Ballester ( 1937 )

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3) arrière-plan de rené Magritte (1943 ), portrait de Valerio Adami (1970-71)

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4) arrière-plan de Giorgio de Chirico (1913), portrait de Edward Munch ( 1895 )

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5) arrière-plan de Salvador Dali (1934), portrait de Dubuffet (1960 )

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- Pour terminer une photographie de Ikko Narahara, intitulée « Mascotte, Californie »

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Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 22 novembre 2010 1 22 /11 /Nov /2010 06:53

savoir10-1

Le marquis de Santa-Cruz (1687-1732) commençait son livre intitulé l’Art de la Guerre en déclarant que « la première qualité indispensable à un grand général, c’est de savoir se branler le vit, parce que cela épargne dans une armée tous les caquetages et les indiscrétions des femmes, qui finissent par tout perdre. »

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 21 novembre 2010 7 21 /11 /Nov /2010 11:06

Chapitre 4

couleur4-2

C’était au tour de Sofia. Les deux hommes s’en emparèrent et lui enlevèrent sa chemise de nuit. Mais au lieu de l’attacher aux espaliers comme Alice, ils choisirent un cheval d’arçon. Ils l’installèrent en lui attachant les mains à une des poignées de l’appareil et les chevilles sous le ventre du cheval, de telle sorte qu’elle se trouva comme une cavalière couchée sur sa monture avec la croupe dans le vide, les fesses très écartées, le cul ouvert, l’anus offert aux regards, aux bites et à tous les fantasmes. Pierrette lui posa un bandeau sur les yeux.

La suite n’est plus dans la mémoire de Sofia qu’une longue litanie de plaisirs et de souffrances. Les orgasmes naissaient parfois de la douleur, alors que d’autres fois c’était l’inverse.

Cela débuta par une bouche qui lui lécha avec constance l’entrejambe. Bouche de femme sans doute, tant elle était douce et experte, mais bouche qui savait se faire féline quand elle lui mordillait cruellement le clitoris ou lui mâchouillait les petites lèvres après les avoir sucées et aspirées jusqu’à ce qu’elles deviennent semblables à deux escalopes de chair gonflées d’envie.

couleur4-1-lynn paula russell 7Puis, ce furent des mains qui se mirent à parcourir son corps, de la nuque aux pieds. Des mains aux doigts parfois légers comme des souffles, parfois impérieux et puissants. Elle fut caressée, massée, pétrie jusqu’à devenir aussi malléable qu’une pâte à pain. Peu à peu, les mains se rassemblèrent au creux de ses reins, et plus bas encore sur ses fesses qu’elles saisissaient à pleines paumes, écartaient à loisir, claquaient avec vigueur. Un doigt furtif se glissa dans son vagin, bientôt suivi d’un autre et d’un troisième pour y baratter sa mouillure. Quand elle fut bien dilatée, la main s’y glissa tout entière avec une étonnante facilité. Sofia devina la main d’une femme, sans doute cette d’Alice dont elle avait remarqué la délicatesse. Enfoncée jusqu’au poignet, la main entama dans le vagin accueillant de Sofia un va-et-vient langoureux qui lui arracha les premiers hoquets d’une jouissance imminente.

Mais à peine avait-elle recouvré ses esprits qu’une bite se pressait contre ses lèvres, les forçait et  pénétrer sa bouche avec autorité. C’était la grosse bite, massive, épaisse, de Manu. Elle avait l’arrière-goût âcre et salé de la sueur séchée. Pendant qu’elle le suçait avec gourmandise, la bite circoncise d’Ibrahima présenta son gland nu aux portes du cul de Sofia. Dans la nuit de son regard, elle revit distinctement la longue queue souple et effilée du Sénégalais à genoux, le djembé entre les jambes. Cette évocation lui mit l’anus en émoi. De lui-même, il s’épanouit comme une anémone de mer s’ouvre à la marée montante. Presque d’instinct, la bite glissa sa tête dans le cul ouvert et tout le reste suivit en un lent glissando. Lorsque les couilles pendantes vinrent battre contre son périnée, elle sut qu’elle l’avait en elle tout entier, vingt centimètres de chair noire, chaude et incroyablement douce. Tout en la limant, il la tenait pas les hanches et la traitait de blanche pute, de toubab enculée…couleur4-3

La laissant la bouche ouverte, Manu se retira brusquement. Quand Ibrahima dégaina à l’extrême, ne gardant que la tête du gland au chaud dans le rectum, Sofia crut un instant qu’il allait lui aussi l’abandonner. Mais ce n’était que pour faire place à la bite de Manu. Une pensée fugitive traversa l’esprit de Sofia : double anal ! Deux queues dans le cul ! Elle avait vu cela une fois dans un film porno allemand où une grosse blonde se laissait enfiler deux bites dans l’anus. Après quelques grimaces de circonstance, la femme avait exprimé tous les signes du bonheur absolu.  Au début, Sofia ne sentit rien d’autre qu’une immense douleur, diffuse, incontrôlable, qui avait pris possession de son fondement, avait envahi son ventre… Elle ne sut jamais comment ses deux enculeurs s’y étaient pris, quelle étrange figure ils avaient composée pour enfoncer leurs deux sexes côte à côte dans son cul. Mais ils y étaient entrés, chauds et vibrants. Ils s’immobilisèrent quelques instants, le temps de la laisser respirer. Sofia sentit l’haleine de Pierrette effleurer sa bouche. Avant d’y fourrer sa langue pour lui rouler un savoureux patin, la belle Zaïroise lui chuchota quelques paroles d’encouragement :

-  Deux bites dans le cul ! Avoue que tu en rêvais… Dommage que tu ne puisses pas assister au spectacle. Mais Alice se charge des photos et même d’une petite vidéo, en souvenir. Profites-en ma chérie, l’occasion ne se représentera peut-être jamais.

Après cela, la mémoire de Sofia est plus confuse. Elle jouit plusieurs fois, mais pleura tout autant. Elle eut le cul noyé de foutre mêlé d’excréments ; elle pissa beaucoup, sans retenue, pendant qu’on la fistait avec frénésie…

De même, elle ne sut jamais comment elle avait regagné sa chambre du premier étage. Tout le dimanche, elle resta au lit sans participer à la seconde journée de stage. Le soir, elle repartit avec Alice qui la déposa au pied de son immeuble. Au dernier moment, Alice lui tendit une petite enveloppe kraft.

- Voilà le DVD. On y a mis la vidéo et les photos.

- C’est l’original ?

- Je pense, mais, évidemment, on en a gardé des copies… À tout hasard…

Ce fut alors que Sofia se rappela avoir, au moment de son inscription, signé un document où elle cédait ses droits sur toutes les images enregistrées au cours du stage…

 

                                      FIN

 © Michel Koppera, septembre  2010

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