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Si le chien est le plus fidèle ami de l'homme, il semble d'après l'iconographie érotique que ce soit essentiellement celui de la femme... Comme le montre cette première série :
Jean-Marie Poumeyrol ( 1971 )
Marquis von Bayros ( où l'on retrouve souvent le personnage récurrent du chien Bully)
Fragonard
Courbet
Topor
ZOOM 55, juillet 1978
Numéro spécial : la photographie allemande
- Gerd LUDWIG, né en 1947 à Alsfeld ( Hesse)
- Jacques SHUMACHER, né en 1933. Photographe publicitaire.
- Paul WUNDERLICH, né à Berlin en 1927. Les photographies qui accompagnent les toiles réalisées par Karin SZEKESSY qui était l’épouse de Paul Wunderlich.
- Karl Adolf PRAUSE, né en 1946.
- Un ensemble réalisé par Andréas BABIC, originaire d’Essen.
- Photographie signée Bernd JANSEN, né en 1945.
Le verbe siphniasser servait au XVIIIème siècle à désigner les coutumes sodomites de habitants de l’île de Siphnos (dans l’archipel des Cyclades)
Poursuivons notre découverte du bestiaire érotique avec sa majesté le chat.
Un tableau de Jean-Marie Poumeyrol justement intitulé "le chat" et daté de 1971
Trois gravures du marquis Von Bayros
et une petite image numérique sans prétention
Commençons par 2 tableaux de jean-Marie Poumeyrol datés de 1970-1971
Poursuivons par 2 gravures de Félicien Rops
et quelques autres, dont certaines beaucoup moins
poétiques...
- Expérience.
On présente à des hommes des photos de femmes et ils doivent dire s’ils sont attirés par elles. En même temps, à leur insu, on leur fait inhaler de temps en
temps et de façon aléatoire, de la vaginine, une substance inodore de synthèse qui reproduit l’odeur des secrétions vaginales d’une femme dans les jours de grande fécondation, donc de rut.
Ces hormones sont normalement secrétées par la femme à cette période. du cycle Systématiquement, les hommes affirment être attirés par les femmes dont ils regardent la photo au moment de cette
inhalation.
Catherine MILLET, La vie sexuelle de Catherine M.
Editions du Seuil, collection Fiction et Cie, avril 2001
Chapitre 1 : Le nombre ( pages 20-22 )
Catherine M. se souvient des soirées organisées à l’occasion des anniversaires d’un certain Victor.
« Eric m’installait sur un des lits ou des canapés placés dans les alcôves, respectant un vague usage en prenant l’initiative de me déshabiller et de m’exposer. Il pouvait commencer à me caresser et à m’embrasser, le relais était immédiatement pris par d’autres. Je restais presque toujours sur le dos, peut-être parce que l’autre position, la plus commune, qui consiste pour la femme à enfourcher activement le bassin de l’homme, se prête moins à l’intervention de plusieurs participants et implique de toute façon une relation plus personnelle entre les deux partenaires. Couchée, je pouvais recevoir les caresses de plusieurs hommes pendant que l’un d’entre eux, dressé pour dégager l’espace, pour voir, s’activait dans mon sexe. J’étais tiraillée par petits bouts ; une main frottant d’un mouvement circulaire et appliqué la partie accessible du pubis, une autre effleurant largement tout le torse ou préférant agacer les mamelons… Plus qu’aux pénétrations, je prenais du plaisir à ces caresses, et en particulier à celles des verges qui venaient se promener sur toute la surface de mon visage ou frotter leur gland sur mes seins. J’aimais bien en attraper une au passage, dans ma bouche, faire aller et venir mes lèvres dessus tandis qu’une autre venait réclamer de l’autre côté, dans mon cou tendu. Et tourner la tête pour prendre la nouvelle venue. Ou en avoir une dans la bouche et une dans la main. Mon corps s’ouvrait plus sous l’effet de ces attouchements, de leur relative brièveté et de leur renouvellement, que sous celui des saillies. À propos de celles-ci, je me rappelle surtout de l’ankylose de mon entrecuisse après avoir été travaillée parfois près de quatre heure, d’autant plus que beaucoup d’hommes ont tendance à maintenir les cuisses de la femme très écartées, là aussi pour profiter de la vue, et pour aller frapper plus loin. Au moment où on me laissait en repos, je prenais conscience que l’engourdissement avait gagné mon vagin. Et c’était une volupté d’en sentir les parois raidies, lourdes, légèrement endolories, gardant en quelque sorte l’empreinte de tous les membres qui s’y étaient logés. »
Les illustrations de Jean Morisot me semblent parfaitement
adaptées au texte. Quant à Cabu, il proposait une lecture plus ironique du remous médiatique que provoqua en son temps la publication de l'ouvrage de Catherine Millet
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