Mardi 30 novembre 2010 2 30 /11 /Nov /2010 13:56

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15 images de pur fantasme...

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Par michel koppera - Publié dans : sapho
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Lundi 29 novembre 2010 1 29 /11 /Nov /2010 17:30

- Expérience.

savoir11-1On présente à des hommes des photos de femmes et ils doivent dire s’ils sont attirés par elles. En même temps, à leur insu, on leur fait inhaler de temps en temps et de façon aléatoire,  de la vaginine, une substance inodore de synthèse qui reproduit l’odeur des secrétions vaginales d’une femme dans les jours de grande fécondation, donc de rut. Ces hormones sont normalement secrétées par la femme à cette période. du cycle Systématiquement, les hommes affirment être attirés par les femmes dont ils regardent la photo au moment de cette inhalation.

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ?
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Samedi 27 novembre 2010 6 27 /11 /Nov /2010 09:46

Catherine MILLET, La vie sexuelle de Catherine M.

Editions du Seuil, collection Fiction et Cie, avril 2001

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Chapitre 1 : Le nombre ( pages 20-22 )

Catherine M. se souvient des soirées organisées à l’occasion des anniversaires d’un certain Victor.

« Eric m’installait sur un des lits ou des canapés placés dans les alcôves, respectant un vague usage en prenant l’initiative de me déshabiller et de m’exposer. Il pouvait commencer à me caresser et à m’embrasser, le relais était immédiatement pris par d’autres. Je restais presque toujours sur le dos, peut-être parce que l’autre position, la plus commune, qui consiste pour la femme à enfourcher activement le bassin de l’homme, se prête moins à l’intervention de plusieurs participants et implique de toute façon une relation plus personnelle entre les deux partenaires. Couchée, je pouvais recevoir les caresses de plusieurs hommes pendant que l’un d’entre eux, dressé pour dégager l’espace, pour voir, s’activait dans mon sexe. J’étais tiraillée par petits bouts ; une main frottant d’un mouvement circulaire et appliqué la partie accessible du pubis, une autre effleurant largement tout le torse ou préférant agacer les mamelons… Plus qu’aux pénétrations, je prenais du plaisir à ces caresses, et en particulier à celles des verges qui venaient se promener sur toute la surface de mon visage ou frotter leur gland sur mes seins. J’aimais bien en attraper une au passage, dans ma bouche, faire aller et venir mes lèvres dessus tandis qu’une autre venait réclamer de l’autre côté, dans mon cou tendu. Et tourner la tête pour prendre la nouvelle venue. Ou en avoir une dans la bouche et une dans la main. Mon corps s’ouvrait plus sous l’effet de ces attouchements, de leur relative brièveté et de leur renouvellement, que sous celui des saillies. À propos de celles-ci,  je me rappelle surtout de l’ankylose de mon entrecuisse après avoir été travaillée parfois près de quatre heure, d’autant plus que beaucoup d’hommes ont tendance à maintenir les cuisses de la femme très écartées, là aussi pour profiter de la vue, et pour aller frapper plus loin. Au moment où on me laissait en repos, je prenais conscience que l’engourdissement avait gagné mon vagin. Et c’était une volupté d’en sentir les parois raidies, lourdes, légèrement endolories, gardant en quelque sorte l’empreinte de tous les membres qui s’y étaient logés. »

c-millet3c-millet4Les illustrations de Jean Morisot me semblent parfaitement adaptées au texte. Quant à Cabu, il proposait une lecture plus ironique du remous médiatique que provoqua en son temps la publication de l'ouvrage de Catherine Millet

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 26 novembre 2010 5 26 /11 /Nov /2010 07:19

Je tiens ici à remercier Gilles, correspondant qui, en m'envoyant de nouveaux dessins de Pichard, a contribué à l'enrichissement de cette seconde série.

20060427104536 pichard01 20060427111133 pichard10 20060427111759 pichard14 20060427111841 pichard15 20060427112624 pichard21 20060427112847 pichard24 pichard1-1pichard12pichard13pichard14pichard15pichard16pichard17 pichard 3filles14 pichard-anepichard-cage pichard-plume-dans-Q pichard-sade

Par michel koppera - Publié dans : B.D
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Jeudi 25 novembre 2010 4 25 /11 /Nov /2010 11:49

Aujourd'hui et demain, je vous propose une galerie de 24 dessins du regretté Georges Pichard ( 1920-2003), père avec Wolinski de la pulpeuse et ingénue Paulette. Sans doute un des plus beaux hommages graphiques à la beauté de la femme... enfin de mon point de vue.

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Par michel koppera - Publié dans : B.D - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 24 novembre 2010 3 24 /11 /Nov /2010 08:27

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- Dans un ouvrage intitulé « Re-visions », la photographe new-yorkaise Marcia Resnick présentait en une suite d’images légendées des épisodes de son enfance. Voici d’abord , 5 de ces images.

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- Un long article était consacré aux tableaux-montages de « Equipo Crónica » (groupe espagnol fondé en 1964 à l’initiative  de deux illustrateurs, Manuel Valdes et Rafael Sobles)

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Mais l’intérêt principal de cet article résidait dans la série de 5 tableaux réalisée en mémoire du 27 septembre 1976, jour de l’exécution de 5 membres de l’ETA condamnés à mort par la justice franquiste. La série avait pour titre « Variaciones sobre un paradon », traduit dans l’article par « Variations sur le mur où l’on fusille ». Le principe en était le suivant : outre des éléments constants, chaque tableau était constitué d’un arrière-plan représentant un mur et dans le bas à droite d’un visage, les deux empruntés à des artistes célèbres

1) arrière-plan de George Grosz (1921), portrait de Francis Bacon (1970)

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2) arrière-plan de Paul Delvaux (1937), portrait de Arturo Ballester ( 1937 )

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3) arrière-plan de rené Magritte (1943 ), portrait de Valerio Adami (1970-71)

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4) arrière-plan de Giorgio de Chirico (1913), portrait de Edward Munch ( 1895 )

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5) arrière-plan de Salvador Dali (1934), portrait de Dubuffet (1960 )

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- Pour terminer une photographie de Ikko Narahara, intitulée « Mascotte, Californie »

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Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 22 novembre 2010 1 22 /11 /Nov /2010 06:53

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Le marquis de Santa-Cruz (1687-1732) commençait son livre intitulé l’Art de la Guerre en déclarant que « la première qualité indispensable à un grand général, c’est de savoir se branler le vit, parce que cela épargne dans une armée tous les caquetages et les indiscrétions des femmes, qui finissent par tout perdre. »

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 21 novembre 2010 7 21 /11 /Nov /2010 11:06

Chapitre 4

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C’était au tour de Sofia. Les deux hommes s’en emparèrent et lui enlevèrent sa chemise de nuit. Mais au lieu de l’attacher aux espaliers comme Alice, ils choisirent un cheval d’arçon. Ils l’installèrent en lui attachant les mains à une des poignées de l’appareil et les chevilles sous le ventre du cheval, de telle sorte qu’elle se trouva comme une cavalière couchée sur sa monture avec la croupe dans le vide, les fesses très écartées, le cul ouvert, l’anus offert aux regards, aux bites et à tous les fantasmes. Pierrette lui posa un bandeau sur les yeux.

La suite n’est plus dans la mémoire de Sofia qu’une longue litanie de plaisirs et de souffrances. Les orgasmes naissaient parfois de la douleur, alors que d’autres fois c’était l’inverse.

Cela débuta par une bouche qui lui lécha avec constance l’entrejambe. Bouche de femme sans doute, tant elle était douce et experte, mais bouche qui savait se faire féline quand elle lui mordillait cruellement le clitoris ou lui mâchouillait les petites lèvres après les avoir sucées et aspirées jusqu’à ce qu’elles deviennent semblables à deux escalopes de chair gonflées d’envie.

couleur4-1-lynn paula russell 7Puis, ce furent des mains qui se mirent à parcourir son corps, de la nuque aux pieds. Des mains aux doigts parfois légers comme des souffles, parfois impérieux et puissants. Elle fut caressée, massée, pétrie jusqu’à devenir aussi malléable qu’une pâte à pain. Peu à peu, les mains se rassemblèrent au creux de ses reins, et plus bas encore sur ses fesses qu’elles saisissaient à pleines paumes, écartaient à loisir, claquaient avec vigueur. Un doigt furtif se glissa dans son vagin, bientôt suivi d’un autre et d’un troisième pour y baratter sa mouillure. Quand elle fut bien dilatée, la main s’y glissa tout entière avec une étonnante facilité. Sofia devina la main d’une femme, sans doute cette d’Alice dont elle avait remarqué la délicatesse. Enfoncée jusqu’au poignet, la main entama dans le vagin accueillant de Sofia un va-et-vient langoureux qui lui arracha les premiers hoquets d’une jouissance imminente.

Mais à peine avait-elle recouvré ses esprits qu’une bite se pressait contre ses lèvres, les forçait et  pénétrer sa bouche avec autorité. C’était la grosse bite, massive, épaisse, de Manu. Elle avait l’arrière-goût âcre et salé de la sueur séchée. Pendant qu’elle le suçait avec gourmandise, la bite circoncise d’Ibrahima présenta son gland nu aux portes du cul de Sofia. Dans la nuit de son regard, elle revit distinctement la longue queue souple et effilée du Sénégalais à genoux, le djembé entre les jambes. Cette évocation lui mit l’anus en émoi. De lui-même, il s’épanouit comme une anémone de mer s’ouvre à la marée montante. Presque d’instinct, la bite glissa sa tête dans le cul ouvert et tout le reste suivit en un lent glissando. Lorsque les couilles pendantes vinrent battre contre son périnée, elle sut qu’elle l’avait en elle tout entier, vingt centimètres de chair noire, chaude et incroyablement douce. Tout en la limant, il la tenait pas les hanches et la traitait de blanche pute, de toubab enculée…couleur4-3

La laissant la bouche ouverte, Manu se retira brusquement. Quand Ibrahima dégaina à l’extrême, ne gardant que la tête du gland au chaud dans le rectum, Sofia crut un instant qu’il allait lui aussi l’abandonner. Mais ce n’était que pour faire place à la bite de Manu. Une pensée fugitive traversa l’esprit de Sofia : double anal ! Deux queues dans le cul ! Elle avait vu cela une fois dans un film porno allemand où une grosse blonde se laissait enfiler deux bites dans l’anus. Après quelques grimaces de circonstance, la femme avait exprimé tous les signes du bonheur absolu.  Au début, Sofia ne sentit rien d’autre qu’une immense douleur, diffuse, incontrôlable, qui avait pris possession de son fondement, avait envahi son ventre… Elle ne sut jamais comment ses deux enculeurs s’y étaient pris, quelle étrange figure ils avaient composée pour enfoncer leurs deux sexes côte à côte dans son cul. Mais ils y étaient entrés, chauds et vibrants. Ils s’immobilisèrent quelques instants, le temps de la laisser respirer. Sofia sentit l’haleine de Pierrette effleurer sa bouche. Avant d’y fourrer sa langue pour lui rouler un savoureux patin, la belle Zaïroise lui chuchota quelques paroles d’encouragement :

-  Deux bites dans le cul ! Avoue que tu en rêvais… Dommage que tu ne puisses pas assister au spectacle. Mais Alice se charge des photos et même d’une petite vidéo, en souvenir. Profites-en ma chérie, l’occasion ne se représentera peut-être jamais.

Après cela, la mémoire de Sofia est plus confuse. Elle jouit plusieurs fois, mais pleura tout autant. Elle eut le cul noyé de foutre mêlé d’excréments ; elle pissa beaucoup, sans retenue, pendant qu’on la fistait avec frénésie…

De même, elle ne sut jamais comment elle avait regagné sa chambre du premier étage. Tout le dimanche, elle resta au lit sans participer à la seconde journée de stage. Le soir, elle repartit avec Alice qui la déposa au pied de son immeuble. Au dernier moment, Alice lui tendit une petite enveloppe kraft.

- Voilà le DVD. On y a mis la vidéo et les photos.

- C’est l’original ?

- Je pense, mais, évidemment, on en a gardé des copies… À tout hasard…

Ce fut alors que Sofia se rappela avoir, au moment de son inscription, signé un document où elle cédait ses droits sur toutes les images enregistrées au cours du stage…

 

                                      FIN

 © Michel Koppera, septembre  2010

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 20 novembre 2010 6 20 /11 /Nov /2010 07:14

Chapitre 3

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La météo avait annoncé une tempête pour le week-end. Vents de sud-ouest en rafales et fortes pluies. Un temps à ne pas mettre un Africain dehors. Pour le stage de percussions, Pierrette avait trouvé à louer les locaux d’un petit lycée agricole fermé pour les vacances scolaire. La trentaine de stagiaires – presque exclusivement des femmes, mariées et mères de famille comme Sofia – était logée dans les chambres à trois lits de l’internat et les cours avaient lieu dans le gymnase. Les professeurs de djembé s’appelaient Ibrahima et Manu. Le premier était originaire du Sénégal, le second du Gabon. Ibrahima était le plus grand, Manu le plus jeune.

La journée du samedi fut entièrement consacrée à l’apprentissage des rudiments du djembé. Lorsque Sofia eut pour la première fois l’instrument calé entre les cuisses et qu’elle frappa du plat de la main la peau tendue, le son du tam-tam et sa vibration se répandirent dans tout son corps et finirent par confluer au creux de son ventre où ils n’en continuèrent de résonner longtemps après que le son se fut éteint. La suite du cours ne fut plus pour Sofia qu’une succession d’émotions fortes. Elle avait la sensation de participer aux préludes d’un orgasme collectif. Elle observa le visage des autres stagiaires afin d’y trouver un écho à ses propres émois, mais elle n’y lut rien de tout cela, comme si elle était la seule à être sensible à la puissance érotique du djembé. Seuls les visages des deux musiciens et, dans une moindre mesure, celui de Pierrette exprimaient l’intense plaisir de jouer.

couleur3-4Ainsi passa la première journée, entièrement consacrée aux pulsations du djembé.

Après le dîner, Sofia regagna la chambre qu’elle partageait avec Pierrette et une certaine Alice. Autant Pierrette était exubérante et bavarde, autant Alice était discrète et taciturne. C’était une femme blonde aux yeux pers, avec quelques taches de rousseur sur les pommettes et les avant-bras. Grande, élancée, elle paraissait encore jeune malgré ses vêtements à la  coupe sévère.

Au moment du coucher, juste avant l’extinction des lumières, Sofia surprit entre ses deux compagnes de chambrée une brève conversation à voix basse qui cessa dès qu’elles se sentirent observées.

Au cœur de la nuit, Sofia fut réveillée par un courant d’air frais qui la fit frissonner. La porte de la chambre donnant sur le couloir était entrouverte et, dans la pénombre, Sofia entrevit les deux autres lits vides. Elle tendit l’oreille : rien ! Tout était silencieux. Elle se leva et, pieds nus, sortit dans le couloir. Personne ! Poussée par la curiosité, elle suivit le couloir jusqu’à la porte du fond puis descendit l’escalier qui menait au rez-de-chaussée. Toujours rien ! Ce ne fut qu’après avoir poussé la porte du hall d’entrée qu’elle entendit les échos assourdis d’un djembé en folie. Cela venait du gymnase pourtant plongé dans les ténèbres. En s’approchant, Sofia finit par apercevoir un rai de lumière jaune au pied de la porte qui donnait dans une petite pièce où était entreposé le matériel de gymnastique : tremplins, tapis de sol, barres parallèles et asymétriques, cheval d’arçon… Sofia se souvenait d’y avoir vu aussi des espaliers fixés aux murs ainsi que des cordages enroulés comme des boas endormis.couleur3-3

 Ce n’est qu’arrivée près de la porte qu’elle prit conscience de l’incongruité de sa situation : debout, en chemise de nuit, pieds nus sur le ciment froid de la nuit. Elle resta de longues minutes ainsi, indécise, balançant entre la peur d’être surprise et le désir d’en savoir davantage. Mais elle n’eut pas à prendre de décision car la porte s’ouvrit brusquement et Sofia se trouva en pleine lumière face à Manu, torse nu, en sueur, les yeux injectés de sang. Avant qu’elle ait eu le temps d’esquisser un semblant de fuite, il l’avait saisie par le poignet et tirée dans la pièce.

La première chose que vit Sofia, ce fut Alice, entièrement nue, attachée en croix sur un espalier. On lui avait mis un bandeau noir sur les yeux. Elle était entravée par des cordes entrecroisées qui lui congestionnaient à l’extrême les seins. Sofia aperçut entre les cuisses ouvertes d’Alice quelque chose de sombre enfoncé dans son sexe.

Au pied de l’espalier, à genoux sur un tapis de sol, Ibrahima, nu de la tête aux pieds, jouait du djembé. Le rythme était lancinant, envoûtant. Le sénégalais bandait à demi et sa longue queue circoncise semblait prête à marteler l’instrument. Debout à ses côtés, Pierrette dansait en faisant rouler ses fesses et ballotter sa grosse poitrine. L’arrivée inopinée de Sofia interrompit la sarabande.

- Mais regardez qui vient nous rendre visite ! Quelle surprise ! lança Pierrette, les mains sur les hanches.

Manu ne lâchait pas sa proie. Pierrette s’avança jusqu’à se trouver contre Sofia, à se frôler, lèvres contre lèvres, ventre contre ventre…

- Tu veux vraiment voir ce qui t’attend, sale petite curieuse ? On m’a déjà dit que t’étais un peu putain… Ouvre les jambes que je vérifie quelque chose… C’est bien ce que je pensais, t’es mouillée comme une truie en chaleur. Mais tu vas devoir patienter, Alice n’en a pas fini. T’a vu comme elle est blanche, on dirait une morte. Pourtant, je peux te garantir qu’elle est bien vivante !

couleur3-1Manu poussa Sofia devant lui. En s’approchant, elle vit mieux l’objet sombre enfoncé dans le sexe d’Alice : c’était un tuyau de caoutchouc noir relié à une pompe, sans doute habituellement utilisée pour regonfler les ballons. Pierrette tira sur le tuyau. C’était bien ça. Au bout, il y avait une sorte de petit ballon ovale, d’un rouge vif, enduit de lubrifiant. Elle le réintroduisit aussitôt dans le vagin d’alice. Quand il fut bien au fond, elle commença à pomper… Après quelques instants, Alice donna les premiers signes d’une étrange excitation où se mêlaient douleur diffuse et plaisir intense. En gonflant, le ballonnet comblait son vagin, comprimait sa vessie, dilatait son anus. Bientôt, elle se mit à pisser, mais loin de la gêner la miction semblait lui procurer une joie sans limites, proche de l’orgasme. Quand elle la sentit remplie à satiété,  Pierrette lâcha la pompe. Ibrahima entama au djembé une sorte de mélopée caverneuse. Tirant doucement sur le tuyau de caoutchouc, Pierrette entreprit d’accoucher Alice. Deva,t leurs yeux ébahis, la vulve s’ouvrit lentement, les lèvres s’écartèrent démesurément pour livrer passage au ballonnet gonflé à l’extrême. Grimaçante de douleur, Alice serrait les dents pour expulser son dernier-né. Centimètre par centimètre, il glissait dehors, arrosé d’urine et de mouillure. Manu qui se branlait devant elle y ajouta des giclées de sperme en visant bien la tête tendue du clitoris. Ces bordées de foutre électrisèrent le ventre d’Alice qui fut parcouru de spasmes pendant qu’elle jouissait sans retenir ses cris de bonheur. Quand ce fut terminé, Pierrette lui ôta son bandeau et l’embrassa tendrement.

à suivre...

© Michel Koppera, septembre 2010

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 19 novembre 2010 5 19 /11 /Nov /2010 16:57

Chapitre 2

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Pendant la semaine, Sofia tenta sans trop de conviction, de persuader Sébastien de l’accompagner à cette soirée. Comme d’habitude, avec force mauvaise foi et faux prétextes, il se déroba. Sofia n’en fut guère contrariée. En effet, depuis plusieurs mois, leur couple se délitait, chacun vivait de plus en plus dans son monde, avec ses relations, ses centres d’intérêt, ses projets. De toute évidence, leur union était en sursis et ne reposait plus que sur le socle fragile de leurs deux enfants. Ce fut donc seule que Sofia sonna le mardi soir, vers 20 heures, à la porte de l’appartement de Pierrette.

Elle occupait avec Josué un petit appartement de trois pièces au cinquième étage d’un immeuble au cœur d’un quartier encore épargné par le vandalisme et les violences urbaines. C’était modeste mais chaleureux. Josué était à l’image de Pierrette, souriant et jovial. C’était un homme trapu, tout en muscles, à la peau très sombre. Il était ce soir-là vêtu d’un ample boubou tout en couleurs qui lui donnait l’air imposant d’un chef de village. Pierrette aussi s’était mise en tenue traditionnelle : elle portait une sorte de robe à larges manches qui la couvrait jusqu’aux pieds et un foulard assorti qui lui enveloppait la chevelure. Venue en jean et tennis, Sofia se sentait un peu hors-jeu, aussi lorsque Pierrette proposa de lui prêter une tenue africaine pour la soirée, elle accepta avec enthousiasme.

Dans la chambre où elle se changea, Pierrette lui choisit un ensemble en coton imprimé de motifs floraux jaunes et bleus. Comme Sofia gardait culotte et soutien-gorge, Pierrette lui dit :

- Fais comme moi, enlève tout ça ! Tu seras plus à l’aise.

Effectivement, toute nue sous son ample robe, Sofia se sentit aussitôt débarrassée d’un carcan : ses seins s’épanouissaient sans entrave et l’air circulait librement entre ses cuisses et  sur son ventre.

couleur2-4Pierrette avait préparé un vrai dîner africain : beignets de crevettes frits à l’huile de palme, bœuf aux gombos très pimenté accompagné d’igname bouilli et de bananes plantain frites. Ils burent une boisson rafraîchissante à base de citron et de gingembre, mais aussi du bangui, un vin de palme qui eut tôt fait de tourner la tête de Sofia. Ils terminèrent par des tranches d’ananas et des cubes de mangue fraîche…

Pendant  le dîner, il ne fut question ni de danse, ni de musique. On parla surtout de la vie quotidienne. Bien qu’intégrés de longue date, Pierrette et Josué avaient gardé la nostalgie des tropiques. Avec Sofia, ils évoquèrent leur enfance africaine au cœur de familles aux enfants en pagaille, aux oncles et tantes innombrables, aux anciens vénérables... Tard dans la nuit,  alors qu’ils étaient à papoter au salon, la conversation tomba sur les préjugés plus ou moins racistes sur les noirs : leur suprématie en athlétisme, la forte odeur de leur peau, leur paresse congénitale, leur insatiable libido, la taille de leur pénis… À ce sujet, Josué partit d’un grand éclat de rire 

- Vas-y, montre-le à Sofia, je suis sûre qu’elle en meurt d’envie, lui dit Pierrette.

Sans trop se faire prier, Josué accepta d’ôter son boubou et apparut entièrement nu. Sofia en resta sans voix, incapable de détacher son regard du bas-ventre de Josué. Quel morceau ! Elle n’en avait jamais vu de si gros. Même au repos, il était impressionnant. Et il n’y avait pas que la queue, les couilles étaient à l’avenant. Enivrée par les vapeurs du vin de palme, Sofia s’enhardit et saisit à pleine main le membre de Josué. Ce fut à peine si ses doigts en firent le tour. La bite était très noire, comme plantée sur une mousse dense de poils crépus, alors que le gland était d’un rose attendrissant. Au contact de la main de Sofia, Josué ne tarda pas à bander et à prendre des dimensions hors du commun.

- Ça arrive à entrer ? demanda Sofia à Pierrette. Ça ne te fait pas mal ?couleur2-2

Pierrette éclata de rire.

- Pourquoi ça me ferait mal ? Au contraire, ça ne me fait que du bien !

Ensuite, après s’être elle-même débarrassée de sa robe, Pierrette déshabilla Sofia et ils furent tous les trois nus sur le divan. Sofia ne se décidait pas à lâcher la bite majestueuse de Josué, elle s’y accrochait comme à un mât de cocagne. Elle l’astiquait, promenait sa langue sur le gland en s’attardant sur la petite bouche du méat. De l’autre main, elle lui prenait les couilles aussi grosses que des prunes et les faisait rouler dans sa paume. Pendant ce temps, Pierrette s’affairait entre ses cuisses, lui léchait le sexe et aussi l’anus qui palpitait. Peu à peu, l’idée de s’enfiler la queue de Josué cheminait dans l’esprit de Sofia, gonflait ses seins, durcissait ses tétons, trempait son ventre, soulevait des spasmes dans l’obscurité moite de son vagin.

Quand elle la sentit prête, Pierrette la prit par les aisselles et l’aida à se soulever pour enjamber le corps de Josué. Lorsque Sofia fut en position, les cuisses bien écartées, le con ouvert, bien dans l’axe de la bite ankylosée, elle l’abaissa lentement, jusqu’à ce que la vulve gluante vienne coiffer le gland empourpré. Sofia s’affaissa et l’énorme bite la pénétra avec douceur et obstination. Sofia se sentit remplie, comblée, repue de chair vibrante. Elle ferma les yeux pour se concentrer sur cette sensation inconnue de plénitude absolue. Jamais elle ne s’était imaginée aussi profonde, aussi large, aussi disponible. Bientôt, il fut tout entier en elle, c’est du moins ce que lui déclara Pierrette qui n’avait cessé de lui caresser les fesses et l’anus. Sofia resta quelques minutes immobiles à savourer l’instant, à palper secrètement son hôte, à le tenir au chaud. Elle était au paradis.

Tout en lui tétant un mamelon, Josué glissa sa main le long de son ventre et chercha son clitoris. À peine l’avait-il touché que Sofia se mit à jouir, comme ça sans un mouvement, sans préavis… Un orgasme instantané, inattendu. Son vagin pressa la bite noire en cadence, son utérus la suça avec gourmandise. Du fond de sa gorge, monta une sorte de plainte continue, un long râle d’agonisante. En sueur, elle s’effondra sur le buste de Josué et en pleura de bonheur.

Quand elle eut repris son souffle, Sofia abandonna la place à Pierrette. Elle eut alors tout le loisir d’observer la scène au plus près, de voir la colonne de basalte engloutie d’un seul coup dans la fente de Pierrette qui s’ouvrait à volonté. Ils baisèrent à grands coups de reins, comme s’ils cherchaient à défoncer le canapé. Pierrette jouit en braillant des mots inconnus, Josué se retira à temps pour offrir à Sofia le plaisir souverain de le faire éjaculer. Elle le branla à deux mains et un flot de foutre immaculé ne tarda pas à lui gicler sur les seins.

Dans la chambre où Sofia remettait son jean et ses tennis avant de prendre congé, Pierrette lui dit :

- Dans trois semaines, j’organise sur un week-end un stage de percussions africaines à V*. C’est à une cinquantaine de kilomètres… Ça te dirait ?

à suivre...

© Michel Koppera, septembre 2010

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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