Mercredi 27 octobre 2010 3 27 /10 /Oct /2010 09:27

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Après le foisonnement d’images fortes du numéro 50, l’opus 51 de ZOOM, paru en mars 1978 paraît beaucoup plus sage

La photo de couverture était signée Richard Shaefer, photographe new-yorkais déjà présenté dans le n° 36 du magazine.

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Ensuite, on pouvait découvrir un portfolio de photos en noir et blanc signéesd’une jeune photographe âgée alors de 27 ans et nommée GLADYS. Depuis, elle est devenue mondialement célèbre, mais on sentait déjà à l’époque qu’elle avait un regard très personnel sur le monde.

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Il y avait aussi une suite de photos de Deborah Turbeville tirées d’un travail pour le magazine Vogue. Née en 1938, l’artiste n’est plus à présenter.

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Par contre, je n’ai pu retrouver trace de Christian HERMET dont les quelques photos présentées par un article d’Antoine de Caunes étaient pourtant prometteuses.

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Enfin, une photo de Yoshi Imamura, pour l’atmosphère très violente qui se dégage de ces deux plans juxtaposés dont on ne peut éviter le rapprochement, et qui crée le malaise.

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Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 26 octobre 2010 2 26 /10 /Oct /2010 09:51

Encore un peu de Michael von Zichy, on ne s'en lasse pas !

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 25 octobre 2010 1 25 /10 /Oct /2010 10:42

Michael von Zichy, de son vrai nom Mihàly Zichy, est un dessinateur d'origine hongroise né dans le petit village de Zala le 15 octobre 1827 et décédé le 28 février 1906 à Saint-Petersbourg. Il a consacré un volet de son oeuvre à la réalisation de dessins érotiques ( presque uniquement des couples). Ce qui impressionne, c'est sa façon si particulière de saisir et de transcrire l'intensité du désir. Les corps sont très expressifs. Du grand art !

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Dimanche 24 octobre 2010 7 24 /10 /Oct /2010 16:22

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Au XIXème siècle, lors de leur « embauche » dans un bordel, les filles changeaient systématiquement de prénom. La mode était au prénom oriental comme Esther, Rebecca ou Sarah, et aux diminutifs en « ette » qui avaient à l’époque une connotation de « disponibilité ».

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Cela éclaire d’un jour nouveau une scène de l’adaptation des Misérables de Victor Hugo dans le film de Raymond Bernard en 1934. Le grand-père de Marius, M. de Gillenormand, va embaucher une nouvelle domestique. Il s’enquiert de ses dons de cuisinière, lui demande de se tourner devant lui, lorgne avec insistance sur ses fesses, lui demande comment elle s’appelle. La fille répond : « Olympia, monsieur. » Alors le baron lui déclare : « Très bien. Vos gages seront de 50 francs par mois et vous vous appellerez désormais Nicolette. »  

bordel3bordel2Les photos qui illustrent cet article sont tirées de la campagne de promo de  presse qui a précédé les premiers épisodes de la série "Maison close" en octobre 2010 sur Canal+ .     

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 22 octobre 2010 5 22 /10 /Oct /2010 17:13

Le pique-nique du quartier

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L’initiative de ce pique-nique annuel revenait à Sébastien et quelques voisins. Cela se déroulait toujours le premier dimanche de juillet, dans le square au kiosque qu’entouraient les quatre petits immeubles. Chaque famille apportait ses paniers et glacières, les hommes préparaient un grand barbecue collectif pour les grillades. L’après-midi était organisé un concours de pétanque : les vainqueurs recevaient une coupe qu’ils remettraient en jeu un an plus tard ; l’équipe la moins bien classée serait chargée d’offrir l’apéritif du prochain pique-nique. C’était l’occasion d’échanger des nouvelles, de faire connaissance avec les nouveaux arrivants.

Cette année-là, le temps était superbe : les hommes étaient en pantacourt et T-shirt, les femmes en robe légère et sandales. Les effets conjugués de la chaleur et du punch eurent tôt fait de vaincre les dernières timidités. Tant et si bien que lorsque vint l’heure du tournoi de pétanque, Sofia un peu ivre préféra renoncer.

mere-modele5-1brusquement-rachida-sut-qu-elle-aurait-toujouElle resta quelque temps à observer les boulistes à l’ombre des marronniers. Puis, son regard fut attiré par un groupe d’adolescents au pied de son immeuble. Des jeunes du quartier qu’elle connaissait tous de vue : cinq gars en compagnie de la fille des voisins de palier. Ils étaient près de leurs scooters en train de fumer et de boire du Coca. Quand elle les vit entrer dans l’immeuble, Sofia eut un mauvais pressentiment.

Un quart d’heure plus tard, ils n’étaient toujours pas reparus. Alors, Sofia abandonna discrètement l’ombre des marronniers et se dirigea vers l’immeuble. Personne dans le hall, mais la porte donnant sur l’escalier du sous-sol était entrouverte. Sofia descendit sur la pointe des pieds, sans actionner la minuterie. Ce fut au bas des marches qu’elle les entendit. Ils étaient tout au fond, dans une des caves dont la porte à claire-voie était ouverte. Elle s’approcha en silence. Ils parlaient à voix basse. Elle les vit enfin, assis en cercle à même le sol de ciment. Les joints passaient de main en man. Ce fut la fille des voisins qui la première s’aperçut de la présence de Sofia. Paniquée, elle jeta son pétard à terre, se leva et se sauva sans demander son reste. Les cinq gars gardèrent leur calme et regardèrent Sofia droit dans les yeux.

- Tiens, vous cherchez quelque chose, Madame T* ?

Alors que Sofia s’apprêtait à faire demi-tour, une main lui saisit le poignet, un bras la retint par la taille.

- Vous voulez déjà nous quitter ? Ce n’est pas très poli !

Déjà, ils l’avaient entraînée dans la cave dont ils refermèrent la porte. Dans la pénombre, elle distingua quelques objets hétéroclites : des empilements de cartons, un vélo tout déglingué, un vieux frigo, un matelas posé sur le sol. Elle y fut couchée sur le dos, débarrassée de sa robe de coton.

Maintenant que ses yeux s’étaient peu à peu accoutumés à la semi-obscurité, Sofia les voyait mieux : ils devaient avoir 15 ou 16 ans, peut-être 17 pour le plus âgé. Tous les cinq vêtus d’un jean et d’un t-shirt, les cheveux bruns et courts, plutôt beaux mecs. Leurs gestes et leurs caresses étaient empreints de maladresse et de hâte. Leurs mains parcouraient le corps de Sofia en tous sens, comme incapables de se décider. Celui qui s’appelait David – c’était le fils d’un de organisateurs du pique-nique – paraissait plus expérimenté. Il fut le premier à oser embrasser sa bouche, à caresser ses seins avec douceur, à poser sa main sur son sexe et à y glisser un doigt curieux.mere-modele5-2

- C’est vrai ce qu’on dit, que vous êtes un peu putain ? lui murmura-t-il à l’oreille. C’est ce que ma mère m’a dit et il faut toujours écouter ce que disent les grandes personnes…

Ensuite, tout alla très vite, même trop vite. Sofia garda longtemps en mémoire le visage du premier qui s’enfonça en elle, un visage d’ange qu’elle aurait voulu prendre dans ses mains si elle n’avait pas été fermement tenue pas les poignets et les chevilles. Il n’osait pas la regarder pendant que son sexe la fouillait avec frénésie. Il était beau ! Il éjacula rapidement en répétant « merde ! ». À peine s’était-il retiré qu’un autre corps, tout aussi juvénile, le remplaçait. Sofia avait à peine le temps de les sentir, de s’habituer à leur présence en elle qu’ils jouissaient déjà.

Cependant, ils renoncèrent bientôt à la tenir entravée si bien qu’elle put relever les cuisses afin qu’ils la pénètrent plus profondément et poser ses mains sur leurs fesses nerveuses pour les retenir en elle. Alors seulement, elle commença à éprouver du plaisir. Enfin, ce fut au tour de David qui s’attarda plus longuement en elle et l’amena aux portes de l’orgasme.

mere-modele5-5Quand ils eurent tous déchargé, elle aurait pu s’en aller, le con débordant de sperme, ils ne l’auraient pas retenue, mais maintenant, elle voulait sa part de plaisir. Alors, elle ouvrit les braguettes, en ressortit les queues encore poisseuses, les branla, les lécha, les suça… Elle n’eut pas à se donner beaucoup de peine pour qu’ils bandent à nouveau. Dès qu’ils furent tous en état de baise, elle allongea le plus jeune sur le dos, s’agenouilla au-dessus de lui et planta sa bite bien droite dans son vagin visqueux. Ainsi empalée, les fesses offertes, elle pria David de venir pas derrière pour l’enculer, ce qu’il fit avec empressement… Prise en sandwich, il lui restait encore trois bites à contempler, à toucher, à prendre en bouche… Elles sentaient bon le patchouli et l’insouciance. Sofia s’offrit une cascade d’orgasmes sonores, jusqu’à l’épuisement de son cheptel de jeunes étalons…

Quand elle rejoignit le pique-nique, le tournoi de pétanque en était à ses ultimes parties. Cette année-là, Sébastien qui faisait équipe avec le voisin du dessous, remporta la coupe. Ils avaient gagné haut la main toutes leurs parties.

- Vous avez eu une veine de cocus ! leur dit en rigolant l’organisateur qui leur remettait la coupe.

Sofia qui applaudissait au bas du podium croisa le regard du jeune David et de ses copains et sentit une épaisse larme de sperme chaud couler le long de sa cuisse gauche.

                                                         FIN

© Michel Koppera, août 2010


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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 21 octobre 2010 4 21 /10 /Oct /2010 13:45

- Une démonstration-vente à domicile

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Il ne se passait pas un mois sans qu’une amie de Sofia, voire une amie d’amie, n’organise chez elle une réunion exclusivement féminine au cours de laquelle on leur présentait à des tarifs prohibitifs des produits miracles, introuvables dans le commerce : gamme de produits de beauté monégasques, boîtes alimentaires en plastique américaines, produits ménagers allemands, assortiments de chocolats belges… On était prié de venir avec son carnet de chèques. La maîtresse de maison jouait les bonimenteuses et animait le show. Chacune repartait avec quelques échantillons et un bon de commande. Sofia se laissait piéger, comme les autres.

Un jour d’hiver, elle reçut par mail une invitation mystérieuse : Jeudi 17, à partir de 14 h 30, démonstration privée d’accessoires intimes. RV chez Nadine L*, 17 avenue Pierre Louÿs. Tenue légère recommandée.

Nadine L* était l’épouse d’un haut fonctionnaire souvent parti en mission lointaine. Il était de notoriété publique qu’elle était également la maîtresse d’un avocat d’affaires. Sa réputation était sulfureuse et rares étaient celles et ceux à se vanter de la fréquenter et à oser s’afficher à ses côtés. Aussi, ce jeudi 17, à 14 h 30, elles n’étaient que quatre à avoir répondu à l’invitation de l’épouse volage. Outre Sofia, étaient présentes Nathalie V*, gérante d’une boutique de fringues, Marianne S*, rousse trentenaire qui travaillait dans une agence de voyages et Lynn H*, femme au foyer d’origine vietnamienne aux cheveux de jais et à la peau ambrée.

Malgré le froid glacial de la rue, il régnait dans l’appartement aux stores baissés et aux doubles rideaux tirés une chaleur si douce que les cinq femmes se mirent volontiers en petite tenue. Sofia avait enfilé une nuisette noire sous laquelle elle ne portait qu’une petite culotte assortie. La nuisette était fermée par deux rubans qu’il suffisait de tirer pour libérer ses seins nus. Marianne S* était provocante en diable : bas noirs, guêpière avec porte-jarretelles, épaules nues où flamboyait sa chevelure en cascade. Plus sobre, Nathalie V* était vêtue d’une robe légère en cotonnade vichy rose, comme Lynn H* qui avait enveloppé son corps menu dans un simple peignoir de soie blanche. Nadine, la maîtresse de cérémonie, en soutien-gorge pigeonnant et string rouge sang, posa sur la table du salon une mallette métallique qu’elle ouvrit devant ses quatre invitées assise côte à côte sur le vaste canapé de velours cramoisi.

Un frisson de vice parcourut la petite assemblée des femmes.

- Pour les tests, il nous faut un cobaye. On va tirer au sort, dit Nadine en leur présentant un jeu de cartes en éventail. La plus petite…

Sofia à son tour prit une carte : trois de cœur. C’était elle que le sort venait de désigner. Elle ne savait pas encore si elle devait s’en désoler ou s’en réjouir. Elle se laissa mettre intégralement nue.

- Le hasard fait souvent bien les choses, ajouta Marianne en regardant le corps de Sofia. Je me suis laissé dire que vous étiez un peu putain. C’est ce qui se raconte au Body Gym.

En même temps que Sofia se sentait pâlir, une chaleur intense incendiait son ventre. Nathalie sortit de la mallette un gode aux formes étranges.

- C’est le Fouilleur, un truc qui comme son nom l’indique vous explore les moindres recoins du vagin, expliqua très sérieusement Nadine. Allez, salope, ouvrez votre con qu’elle vous l’enfile !

Docilement, Sofia écarta les cuisses en grand. Nathalie lui introduisit l’embout lubrifié dans le vagin et mit l’engin en route. Aussitôt, tel un énorme têtard aveugle, il se mit à lui tournoyer autour du col de l’utérus en vibrant. Sofia ferma les yeux et s’abandonna à la bête de latex qui lui fouillait le ventre avec obstination.

Puis ce fut au tout de Lynn de faire son marché. Elle choisit une paire de poids à seins. Nadine lui lut la notice explicative :

mere-modele4-2- Composé de deux sphères plombées de 190 grammes chacune, il est idéal pour allonger les mamelons et pour une première approche des rituels SM.

Avec une délicatesse toute orientale, Lynn accrocha les deux poids aux tétons de Sofia. La douleur la tira violemment de son extase vaginale, elle grimaça et rouvrit les yeux. Elles étaient toutes les quatre autour d’elle, attentives et secrètement cruelles. Au moindre mouvement, il lui semblait qu’on allait lui arracher les mamelons, mais cette souffrance, loin de l’assécher, ne faisait qu’attiser le brasier de son ventre et désirer d’autres pénétrations. Sans doute Marianne devina-t-elle cette attente. Dans la mallette, elle s’empara d’un objet rouge en forme de poire très allongée.

- Ah, Little Skittle !  Le vibromasseur anal élu produit de l’année ! annonça fièrement Nadine en consultant le mode d’emploi. Avec sa fine tête, il titillera sans trêve la fente de vos fesses et votre anus, tandis que son corps délicieusement plein massera vos fesses. Sofia, mettez-vous en position accroupie, le cul ouvert ! Bien, c’est cela. Voyons la suite : puis, vous sentirez pénétrer sa petite tête. Voilà, c’est fait. Les vibrations deviendront plus fortes… Regardez, mesdames, comme il est entré sans aucun effort, presque naturellement !mere-modele4

Maintenant, Sofia avait le Fouilleur dans le con, le Little Skittle dans le cul et un lourd pendentif de plomb accroché à chaque téton. Elle était rassasiée de jouissance et de douleur, chacune nourrissant l’autre. L’orgasme était imminent. Elle se mit à jouir de partout, du vagin, de l’anus et des seins, un orgasme triangulaire, avec des ondes qui la parcouraient en tous sens.

Quand elle eut retrouvé son calme, ses quatre compagnes l’entouraient avec tendresse. Lynn H* avait ôté son peignoir et Nathalie V* sa robe vichy. Elles la couvraient de caresses et de baisers. Lynn avait les lèvres si chaudes et douces que Sofia sentit renaître au creux de son ventre le désir d’être prise. Mais Nadine en avait décidé autrement.

Elle avait maintenant en main un sex-toy en trois parties : une sorte de ventouse de forme oblongue aux bords caoutchoutés branchée à un tuyau souple d’une cinquantaine de centimètres terminé par une poire manuelle.

- Développeur de vulve, annonça-t-elle. La pompe à vide attire le sang et gonfle les petites lèvres. La taille du clitoris peut être multipliée par cinq et l’effet se prolonger pendant presque trois heures. Pour une efficacité optimale, il est recommandé d’avoir le sexe intégralement épilé… Comme notre amie Sofia. Une petite démonstration ?

Elle posa la ventouse comme un masque d’anesthésie qui épousa parfaitement l’arrondi du bas-ventre de Sofia, du pubis au périnée, recouvrant la vulve dans sa totalité. Nadine se mit à pomper. Bientôt, Sofia commença à ressentir les effets du vide sur son sexe, comme si une énorme bouche lui aspirait le con, le tirait à l’extérieur d’elle-même. Elle vit ses petites lèvres se gonfler, son clitoris se mettre à bander… Et, plus Nadine pompait, plus Sofia mouillait. Lorsque la ventouse fut pleine des chairs tuméfiées de Sofia, Nadine ouvrit la valve… Le masque tomba. Alors, apparut la monstruosité du sexe de Sofia, gonflé de sang, la sensibilité exacerbée, le gros clitoris dressé comme un petit pénis… Chacune voulut toucher et chaque contact des doigts sur ses muqueuses lui donnait la chair de poule. Son envie de bite atteignit son paroxysme.

mere-modele4-1Dans la mallette, elle trouva ce qu’il lui fallait. Il s’agissait d’un gode ceinture double : Madame introduit le petit gode dans son propre vagin et peut ensuite pénétrer le vagin ou l’anus de son choix…

Ce fut Lynn qui posa son appareillage. Elle commença par lui enduire la vulve de gel lubrifiant. Elle procéda avec tant de douceur que Sofia ne put contenir un petit orgasme lorsque Lynn massa son clitoris démesuré. Quand elle fut toute huileuse,  Lynn lui enfonça délicatement le gode intérieur dans le vagin. Une fois l’engin confortablement calé dans le con, Lynn ajusta la ceinture à la taille de Sofia et termina en bouclant la sangle étroite qui passait entre les fesses et remontait jusqu’au bas des reins.

Ainsi harnachée, Sofia se leva et alla se regarder dans un miroir. Elle se vit mi-femme, mi-homme, nantie d’un superbe phallus plus vrai que nature. À chaque pas, le gode se balançait mollement, imprimant le même mouvement à son double enfoncé dans le con. De nombreuses fois, elle s’était rêvée homme ; le rêve était devenu réalité, elle allait baiser une femme.

Elle porta son dévolu sur la rousse Marianne qui se laissa volontiers allonger sur le canapé. Sofia regarda avec fascination sa prothèse de latex s’enfoncer dans la chatte offerte. D’instinct elle trouva les bons mouvements du bassin pour amener sa partenaire à l’orgasme. Puis ce fut au tour de la timide Nathalie, au petit con serré mais profond. Suivit Lynn au pubis couvert de poils noirs peignés avec soin. Elle avait des petites lèvres très développées, charnues comme de petites escalopes sombres. Ce fut elle qui enfourcha le corps de Sofia et se planta elle-même le gode dans le ventre. Elle téta les seins de Sofia, lui embrassa la bouche et enfouit son visage dans son cou. Elles jouirent ensemble.

Restait Nadine qui jusqu’alors s’était prudemment tenue en retrait. Quand Sofia croisa son regard, elle crut y lire de la peur. Alors, Sofia marcha vers elle, lui saisit fermement le poignet pour l’amener devant le canapé.mere-modele4-5

- À genoux ! ordonna-t-elle calmement. Vous allez vous faire prendre par une putain…

Nadine eut un moment d’hésitation mais finit par obéir. Elle s’agenouilla face au canapé, le buste couché sur un accoudoir, la croupe relevée, les cuisses écartées. Sa bite toute neuve à la main, Sofia se mit en position et posa le gland de latex aux portes de l’anus. L’autre eut un réflexe de refus mais trop tard. Sofia l’avait saisie par les hanches, et d’un puissant mouvement du bassin, poussa en avant sans aucune retenue : le cul céda, le gode s’enfonça, Nadine cria, serra les poings… Sofia alla jusqu’au bout de sa vengeance, jusqu’à ce que l’autre demande grâce en pleurant.

Ce jour-là, Sofia ne passa aucune commande.


à suivre... ( le pique-nique du quartier )

©Michel Koppera, août 2010 


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Mercredi 20 octobre 2010 3 20 /10 /Oct /2010 13:22

- L’anniversaire des enfants

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Chaque année, un mercredi après-midi du mois de mai, Sofia et Sébastien invitaient les camarades de classe à fêter les anniversaires de leurs fils au cours d’un goûter en plein air. C’était aussi l’occasion pour les parents de se rencontrer ailleurs que devant la grille de l’école. Sébastien qui détestait ce genre de fête en déléguait volontiers toute l’organisation à Sofia. Ce fut ainsi qu’elle fit la connaissance d’un couple récemment installé en France, parents d’une petite Malika dont l’aîné de ses fils était tombé éperdument amoureux.

Ils arrivaient d’Allemagne. Elle se prénommait Ulka et lui Hans, elle très blonde, lui  grand et châtain. Tous les deux la quarantaine. Le courant passa si bien que dès la fin de l’après-midi, Sofia était invitée à une sorte de garden-party qu’ils organisaient la semaine suivante pour fêter les six ans de Malika. Comme de bien entendu, Sébastien prétexta une réunion importante pour  échapper à cette corvée ; ce fut donc seule avec ses deux enfants que Sofia se rendit à l’invitation.

Ulka et Hans venaient de s’installer dans une demeure de la banlieue ouest : maison de maître, parc aux arbres plus que centenaires, domestiques… Alors que les enfants étaient pris en charge par des professionnels de l’animation qui leur proposaient jeux et petits spectacles, les parents se réunirent dans le salon de la maison où on leur servit champagne, petits fours et autres amuse-gueules de traiteur. Sofia se laissa doucement griser par le luxe et le Mumm. Tant et si bien qu’en milieu d’après-midi, elle se retrouva seule en compagnie d’une jeune tante de Malika. Aussi blonde que sa sœur, la tante se prénommait Alix et parlait avec un fort accent germanique, d’une voix rauque chargée de sensualité et de mystère.  Voyant Sofia bâiller, elle lui proposa de se reposer dans une chambre d’amis en attendant la fin de la fête qui était prévue pour 19 heures. Sofia se laissa convaincre et la suivit au premier étage jusque dans une belle chambre aux volets clos.

mere-modele3-4Quand elle se réveilla, Sofia était couchée sur le dos, le corps en étoile, solidement attachée par les poignets et les chevilles aux barreaux du lit. On lui avait glissé un coussin sous les fesses de telle sorte que son corps dessinait une courbe convexe dont son mont de Vénus était le sommet. On lui avait ôté tous ses vêtements, à l’exception de sa petite culotte de dentelle blanche. Assise dans un fauteuil, près de la fenêtre aux rideaux tirés, Alix l’observait tout en fumant tranquillement une cigarette.

- Vous vous êtes un peu endormie, lui dit-elle de sa voix rocailleuse. Mais rassurez-vous, il n’est pas tard. La fête n’est pas près de prendre fin. Ne soyez pas inquiète pour vos enfants, ils passent un après-midi merveilleux, et c’est l’essentiel, n’est-ce pas ?

Sofia encore dans les limbes du sommeil et de l’ivresse ne réalisait pas vraiment l’étrangeté de sa situation. Alix poursuivit :

- Je me suis permis de vous dévêtir et de vous attacher… Ce sera plus… comment dire… confortable.

- Comment ça ?

Alix écrasa sa cigarette, se leva et vint s’asseoir au bord du lit.

- Mais pour jouer, ma chérie. Vous n’aimez pas jouer ? Ça m’étonnerait. Une femme qui a le sexe aussi nu et lisse que celui d’une petite fille ne pense qu’à s’amuser. Vous n’êtes pas de mon avis ?mere-modele3-1

Alix posa sa main sur le sein gauche de Sofia, lui saisit le mamelon et le roula sans ménagement entre le pouce et l’index tout en guettant son visage.

- J’en étais sûre, dit-elle en la lâchant, vous êtes une joueuse. Puisque c’est ça, je vais vous montrer quelque chose.

Alix alla se poster au centre de la chambre où elle commença à ôter ses vêtements. D’abord son chemiser blanc qu’elle déboutonna rapidement, puis son soutien-gorge qui libéra une poitrine  ronde, presque parfaite. Tournant le dos à Sofia, elle défit la ceinture de sa jupe bleu marine qu’elle fit glisser à ses pieds. Elle resta ainsi quelques instants immobile, comme pour donner tout le temps à Sofia de regarder son fessier musculeux, ses longues jambes. Et brusquement, elle fit demi-tour et se présenta de face, les mains sur les hanches, en string trop étroit pour contenir la paire de couilles et la belle bite en érection qui débordaient le voile de tissu blanc.

Sofia en frémit, autant de peur que d’excitation. Certes elle avait déjà vu des travestis dans des films pornos – elle se souvenait qu’à chaque fois elle en avait éprouvé une certaine gêne mêlée de fascination – mais cette fois, c’était en chair et en os, tout près, à portée de main si elle avait été libre de ses mouvements. Son regard allait du visage androgyne d’Alix à sa poitrine arrogante, puis revenait sans cesse se poser sur son sexe dressé.

- Ça a l’air de vous faire de l’effet, dit Alix en passant deux doigts dans la culotte étroite de Sofia. Vous mouillez déjà ?

Alix écarta le tissu, sépara les petites lèvres pour faire bâiller le con et pinça le clitoris entre deux ongles acérés. Une flèche de douleur traversa le ventre de Sofia et lui arracha un cri.

- Du calme, voyons ! chuchota Alix en posant sa main libre sur la bouche de Sofia. Vous n’allez pas me faire croire que vous êtes douillette à ce point… Je vous ai à peine touchée !

Sans lui lâcher le clitoris, Alix enfourcha le corps entravé de Sofia et lui présenta sa queue au bord des lèvres

mere-modele3-2- Sucez-moi. Ce n’est pas une invitation, mais un ordre...

Sofia ne se fit guère prier. Et pendant que sa bite allait et venait dans la bouche de Sofia, Alix se frottait les seins contre son ventre nu, lui triturait le clitoris et la vulve, alternant les caresses, les frottements et les pinçons plus ou moins agacés. Sofia en dégoulinait de désir. Plus tard, Alix s’accroupit au-dessus du visage de Sofia et lui donna son cul à lécher. Celle-ci s’en acquitta avec tant d’ardeur et de talent qu’Alix lui éjacula sur les seins en grognant.

Ensuite, il y eut d’autres jeux où Alix lécha le con de Sofia, lui mordilla les tétons, lui enfonça quatre doigts dans le vagin et le pouce dans le cul, lui offrit ses seins à téter, l’embrassa avec chaleur, lui fit jurer de garder le secret et lui jouit une seconde fois sur le ventre en émoi.

À dix-neuf heures, Sofia retrouva ses enfants en train d’achever de se gaver de sucreries devant une débauche de gâteaux, de confiseries et de sodas. Elle les gronda un peu et leur prodigua, sans grande conviction, ses habituels conseils de sagesse et de modération.

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à suivre... ( une démonstration-vente à domicile)

© Michel Koppera, août 2010

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 19 octobre 2010 2 19 /10 /Oct /2010 17:44

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- Le club de fitness

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Ses deux grossesses avaient modifié le corps de Sofia. Ses seins, naguère menus, avaient pris du volume puis, après l’allaitement, ils avaient donné les premiers signes de leur inéluctable affaissement. Sa taille s’était épaissie, ses fesses alourdies. Aussi, sur les conseils pressants de son mari, elle s’était inscrite à un club de gym où elle se rendait deux matins par semaine. À force d’exercices et de rigueur, elle avait presque réussi à retrouver sa silhouette d’avant la maternité, même si elle sentait bien qu’elle devrait accepter le poids des années. Elle était donc devenue une femme mûre et l’assumait sans complexe.

mere-modele2-2 Le Body Gym était dirigé par un couple, Sabrina et David. Bien que presque quinquagénaire, Sabrina avait conservé un corps aux allures juvéniles auxquelles la chirurgie esthétique n’était sans doute pas étrangère. Sa bouche dessinait en permanence une sorte de moue au Botox et ses seins de haute tenue siliconée pointaient trop fièrement sous le justaucorps. Elle était blonde oxygénée, méchée, manucurée, pédicurée, aseptisée, uvéisée, marketisée, prête à l’emploi comme les plats cuisinés dont elle se nourrissait entre deux steps. David, de vingt ans son cadet, n’avait pas besoin de tous ces artifices : son corps de danseur étoile se suffisait amplement à lui-même. De la tête aux pieds, tout était proportionné, calibré et harmonieux. Sabrina officiait dans la salle fitness, David dans celle de musculation.  Sofia le regardait souvent à la dérobée et cela lui provoquait à chaque fois une chaleur intense dans le bas-ventre.

En plus de son abonnement au Body Gym, Sofia avait une carte de fidélité qui lui donnait droit, au bout de cinquante séances, à une heure gratuite. Lorsque Sabrina en tamponna la cinquantième case, elle lui dit :

- Les abonnés fidèles bénéficient d’une séance personnalisée. Mercredi prochain, 19 heures, ça vous irait ?

Lorsque ce mercredi, en fin d’après-midi de printemps,  Sofia arriva au Body Gym, elle croisa les derniers membres qui quittaient le club. Sabrina et David l’accueillirent dans la salle de fitness qui sentait la sueur, les embrocations et les huiles de massage. Sabrina annonça le programme de l’heure : rameur, tapis de course et, pour terminer, plateforme vibrante.

Une fois les portes closes et les stores vénitiens baissés, Sabrina et David se mirent intégralement nus. Sofia en fut si peu étonnée que, sans poser de questions, elle les imita. Puis Sabrina la prit par le bras et l’entraîna vers le rameur. Sofia s’y assit, saisit les poignées des avirons et attendit les ordres. Sabrina enjamba l’engin et s’immobilisa, debout, les jambes écartées, face à Sofia. mere-modele2-3

- Allez-y, à chaque coup de rames, votre visage viendra à ma rencontre, votre bouche se posera sur mon ventre... Après, vous faites comme vous voulez… On commence par une série de vingt !

Dès le cinquième coup de rames, Sofia ralentit le mouvement afin que ses lèvres s’attardent plus que nécessaire sur le mont de Vénus de Sabrina, qu’elle glisse sa langue dans le sillon de la vulve et lui lèche le clitoris. Sabrina en eut un frisson. Le jeu se poursuivit. Au dernier coup de la série, Sofia s’arrêta, les genoux repliés. La bouche ventousée au con de Sabrina, elle lui arracha un orgasme baveux.

Pas le temps de souffler ! David l’attendait au tapis de course. Il se tenait à l’avant du tapis, grimpé sur un escabeau qui mettait sa bite en semi érection à hauteur du visage de Sofia. Elle en salivait d’avance. Depuis le temps qu’elle en rêvait de cette bite, depuis le temps qu’elle l’avait imaginée sous le renflement de son short ! Elle était maintenant à portée de bouche, telle qu’elle les aimait : droite, bien charpentée avec un gland largement découvert et une paire de grosses couilles prometteuses de grandes quantités de foutre.

Mais déjà, David avait appuyé sur le bouton « on » et réglé la vitesse du tapis sur « marche rapide, 7 km/h ». Pour le sucer, Sofia devrait courir après. Elle s’élança. Dix foulées plus tard, elle l’avait en bouche. Elle se rassasiait de son parfum intime, saturé de sueur et d’androstérone, un parfum qui lui mettait de la moiteur dans le vagin.

mere-modele2-4 La main posée sur la manette de vitesse du tapis, David faisait varier les plaisirs. Tantôt, il ralentissait le tapis, si bien que Sofia avait tout le loisir de lui téter la bite, de se l’enfoncer jusqu’à la glotte en flânant ; tantôt il accélérait si brusquement que même en courant, elle ne pouvait qu’effleurer du bout de la langue la tête fuyante du gland. Ce supplice de tantale d’un nouveau genre la mit en sueur et ne fit qu’exacerber son désir d’être baisée. Lorsqu’il la vit au bord de l’épuisement, David arrêta le tapis afin de laisser Sofia lui prendre les couilles à pleine main et se rassasier de sa queue…

Pour terminer, ils passèrent à la plateforme vibrante où ils retrouvèrent Sabrina. Tous les trois ceinturés à la taille par une large sangle, leurs corps rassemblés n’en formaient qu’un seul, partageant les mêmes vibrations. Sofia se trouvait prise entre David dont le sexe dur était glissé dans sa raie culière et Sabrina dont les seins s’écrasaient sur les siens, dont le ventre se frottait contre son ventre, dont la bouche se collait à sa bouche… Au fur et à mesure que les vibrations augmentaient, la bite de David s’insinuait profondément entre les fesses de Sofia, s’y frayait un chemin qui semblait hésiter entre deux portes. Sofia se cambrait, s’ouvrait, s’offrait. La langue de Sabrina jouait avec sa langue, ses doigts lui branlaient le clitoris ; Sofia lui rendait son baiser et ses caresses… Et puis, sans plus de manières, avec une aisance étonnante, la bite de David l’encula. Toutes les vibrations de la plateforme les traversaient de part en part, allumant des brasiers de plaisir aux endroits les plus secrets de leurs corps. Sabrina jouit la première en poussant de petits cris et en pinçant le clito de Sofia. Puis ce fut au tour de Sofia de s’envoyer en l’air, autant par le cul que par le con qui semblait se liquéfier. David lui éjacula dans le rectum au plus profond, comme s’il voulait lui défoncer les entrailles.

Après la douche, Sabrina remit à Sofia une nouvelle carte de fidélité et lui dit :

- Les 50 séances suivantes donnent droit à une soirée privée en salle de musculation, avec David et des abonnés fidèles triés sur le volet. mere-modele2-5


à suivre... ( l'anniversaire des enfants )

© Michel Koppera, août 2010

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 18 octobre 2010 1 18 /10 /Oct /2010 17:53

Une mère modèle…

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À quarante-trois ans, Sofia donnait toutes les apparences du bonheur : mariée depuis  huit années à Sébastien, elle était maman de deux adorables garçons âgés de six et quatre ans. La petite famille habitait un bel appartement dans un quartier résidentiel, partait régulièrement en week-end dans la résidence secondaire du Sud Bretagne et, chaque année, au plus fort de la froidure de l’hiver, le couple s’offrait un séjour de deux semaines dans un archipel de l’Océan Indien, sous le soleil du tropique du Capricorne…

Afin de se consacrer en priorité à ses enfants, Sofia avait provisoirement cessé toute activité professionnelle. Désormais, ses journées étaient partagées entre tâches domestiques, obligations maternelles et vie associative…

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- Assemblée trimestrielle de l’Association de Parents d’Elèves.

Compte tenu de son expérience professionnelle, Sofia avait été élue trésorière de l’association. À ce titre, elle était chargée de collecter les cotisations et de veiller au bon usage des subventions. Le bureau se réunissait quatre fois l’an, au domicile personnel du président. Il s’appelait Alexandre Verdier. C’était un bel homme d’une cinquantaine d’années. Divorcé, il avait obtenu la garde exclusive de son fils unique âgé de 8 ans – il se disait que l’épouse infidèle était partie vivre sa vie à l’étranger. Malgré les boissons fraîches et les petits gâteaux, les réunions du bureau n’avaient rien de vraiment réjouissant : une dizaine de personnes sérieuses et compassées qui parlaient financement de voyages scolaires, allégement des  cartables, garderie du soir ou actions à entreprendre contre les menaces de fermeture de classes…

mere-modele1On était un mardi de février, dans l’après-midi. Sofia venait de présenter le bilan financier de l’année précédente : adopté à l’unanimité. Mais, vers 16 heures, au moment de se séparer, le président avait retenu Sofia par le bras.

- Excusez-moi, madame T*, pouvez-vous m’accorder quelques instants, juste le temps de régler un petit problème…

Dès que les autres membres du bureau eurent quitté l’appartement, il tira le verrou et rejoignit Sofia restée au salon.

- Voyez-vous, la semaine dernière, je suis passé à la banque et j’ai demandé à consulter le relevé des opérations bancaires de notre association, commença-t-il en sortant de sa poche une feuille qu’il déplia.

Sofia sentit ses jambes fléchir, son cœur s’arrêter, son sang refluer…

- Tout serait parfait si, à la mi-décembre, le compte n’avait été débité d’un montant de 262 €, puis recrédité de la même somme deux semaines plus tard…

- Une erreur de la banque, articula péniblement Sofia.

- Je ne crois pas. Il s’agissait d’un chèque libellé à l’ordre d’une boutique de lingerie haut de gamme, et signé de votre main. En voici une photocopie… Je me trompe ?

Sofia avait la bouche sèche. Maladroitement, elle tenta d’expliquer comment, dans la précipitation, au moment de payer, elle avait confondu son propre chéquier avec celui de l’association. À la réception du relevé de fin de mois, elle s’était rendu compte de son erreur qu’elle avait aussitôt réparée…

- Même si ce que vous dites est vrai, il ne faudrait pas que la chose s’ébruite. On pourrait vous soupçonner d’indélicatesse. Surtout si on apprend que c’était pour vous offrir des frivolités ! Cela pourrait vous nuire, à vous personnellement, mais aussi à votre entourage…

Après un long silence, Alexandre Verdier reprit, mais sur un autre ton.

- Vous en portez aujourd’hui ?

Sofia parut ne pas comprendre.

- Porter quoi ?

- De la lingerie fine.

Malgré elle, Sofia se sentit rougir jusqu’aux oreilles. Elle baissa la tête.

- Oui, souffla-t-elle.

- Montrez-moi ça ! Vous m’avez entendu ? Déshabillez-vous, là, maintenant ! Je crois que vous n’avez guère le choix.

Il s’installa confortablement dans un fauteuil pour ne rien perdre du spectacle. Sofia se souvint d’une soirée en Sologne, une dizaine d’années auparavant, quand elle avait dû se mettre nue devant l’assemblée des chasseurs. Pour se dévêtir, elle retrouva les mêmes gestes de fausse pudeur. Quand elle fut en soutien-gorge et petite culotte, Alexandre Verdier l’arrêta d’un geste. mere-modele1-2

- Vous ne portez pas de bas ? Je suis un peu déçu. Je m’attendais à mieux de votre part… Car vous êtes un peu putain, n’est-ce pas ?

- Je ne sais pas, Monsieur Verdier.

- Appelez-moi Président. Approchez-vous que je voie de plus près cette lingerie. C’est la dentelle qui coûte si cher, ou alors ces transparences qui laissent voir votre chatte ? Ecartez les cuisses. Souhaitez-vous que je vous branle ?

- C’est comme vous voulez, Président.

Il écarta le tissu blanc et lui glissa ses doigts dans la fente, chercha le clitoris, le caressa de l’index en tournant doucement autour. Sofia se mit à mouiller. Il aventura son pouce dans le vagin, Sofia plia un peu les genoux pour se l’enfoncer plus profondément et soupira de plaisir.

Lorsqu’il sortit son engin, elle comprit, au premier coup d’œil, pourquoi son épouse avait pris le large : bien qu’en pleine érection, le Président avait une petite bite. Une bite courte, menue, qui paraissait vraiment ridicule entre ses doigts. Sofia réussit néanmoins à contenir son fou rire et à se laisser limer et branler par la main douce et chaude du Président. Sans doute n’avait-il pas approché de femme depuis longtemps car il ne fut pas long à jouir. Si la bite était plus que modeste, le sperme fut abondant : il en envoya sur son pantalon, sur les cuisses nues de Sofia, sur le tapis. Ça giclait par à-coups, comme un geyser islandais.

Quand tout fut terminé, le Président prit sans tarder la direction de la salle de bain. Sofia se rhabilla et quitta l’appartement. Il était 16h30, l’heure d’aller récupérer les enfants à la sortie de l’école.

à suivre...

 

© Michel Koppera, août 2010

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 16 octobre 2010 6 16 /10 /Oct /2010 16:33

1990. En Turquie, un médecin turc mettait en garde ses compatriotes sur les dangers de faire l’amour, les nuits d’été, sur les toits en terrasse : chaque année, une centaine de personnes se tuaient ou se blessaient grièvement parce qu’elles tombaient du toit pendant leurs ébats.( source : Nouvel Observateur, août 1990 )

ls4pour illustrer cet article, je vous propose ce dessin de Jean Morisot










Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ?
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