Mercredi 15 septembre 2010 3 15 /09 /Sep /2010 15:02

Avertissement aux visiteurs de ce blog : des contingences personnelles et professionnelles me contraignent à réduire pendant quelques mois l'activité de ce blog. La publication des articles ne se fera plus qu'au rythme de deux par semaine ( trois au maximum) Comptant sur votre compréhension et votre fidélité. Merci à tous.

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Novembre 1977

- Photo de Martine Franck, née en avril 1938 à Anvers. Festival Pop-Rock dans le Var en 1976.

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- Photos-reportage dans le monde du cirque signées Burkhard Jüttner, né en 1952 en RFA

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- Une photo (image partielle ) de Yoko Suka. Bel hommage à la rondeur

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- Photomontages de Pierre Guimond, artiste québécois. Les œuvres datent des années 1975-77

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- Encore des photos de Jan Saudek, toujours autant chargées d’émotion et de sensualité.

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Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 14 septembre 2010 2 14 /09 /Sep /2010 07:17

Lycurgue ( législateur du royaume de Sparte, IXème siècle av J.C) faisait représenter publiquement des jeux qu’on appelait gymnopédies où des jeunes filles paraissaient nues et se livraient en public à des danses, des attitudes, des approches, des enlacements très lascifs. La loi punissait de mort les hommes qui auraient été assez téméraires pour les approcher. Ces filles habitaient entre elles jusqu’à leur mariage. ( Mirabeau, Erotika Biblion)

savoir-thomas rowlandsonCertes, le sultan enturbanné de Thomas Rowlandson ne correspond pas à Lycurgue, mais l'esprit est là...

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 13 septembre 2010 1 13 /09 /Sep /2010 06:20

Suite et fin des extraits de "À ciel ouvert"

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Pour les hommes comme pour les femmes d’ailleurs, la beauté des femmes était incompatible avec l’échec, la folie, le malheur ; il était inconcevable que les belles femmes puissent mourir jeunes ou qu’elles se suicident, simplement parce qu’elles étaient belles ; il leur était intolérable qu’elles se détruisent, intolérable que leur beauté soit endommagée par les belles femmes elles-mêmes, enfin que cette beauté ne soit pas une ressource naturelle, un bien public protégé par les lois. Dans cette perspective très répandue, seules les femmes ordinaires ou laides, pouvaient échouer, se suicider ou être assassinées, avaient droit au désespoir parce que leur déchéance devenait compréhensible, du fait de leur banalité d’apparence, ou de leur laideur, ce qui revenait au même : tout ce qui dérogeait à la beauté, chez les femmes, même juste un peu, tombait dans un no man’s land.

arcan-ciel-8Page 178

Toutes ces images ( réalisées par Charles) avaient un élément commun : le sexe. Le sexe était central dans sa vie et dans la vie en général, c’était le fil rouge qui tenait ensemble toutes les vies autour. C’était une erreur de dire qu’à la naissance on sortait d’un sexe parce que en fait on y restait pris. C’était une erreur de dire que dans la vie tout ne partait que du sexe pour mieux y revenir parce que la vie ne s’éloignait jamais vraiment du sexe, la vie n’allait jamais ailleurs que dans le sexe, la vie restait prisonnière du sexe du début à la fin, même celle des enfants. Le sexe était le seul lieu de la vie, et ce, dès le berceau.

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Elle avait envie de parler des images comme des cages, dans un monde où les femmes, de plus en plus nues, de plus en plus photographiées, qui se recouvraient de mensonges, devaient se donner les moyens de plus en plus fantastiques de temps et d’argent, des moyens de douleurs, moyens techniques, médicaux, pour se masquer, substituer à leur corps un uniforme voulu infaillible, imperméable, et où elles risquaient dan le passage du temps, à travers les âges, de basculer du côté des monstres, des Michael Jackson, des Cher, des Donatella Versace. Dans toutes les sociétés, des plus traditionnelles aux plus libérales, le corps des femmes n’est pas montrable, enfin pas en soi, pas en vrai, il restait insoutenable, fondamentalement préoccupant. Quand cette insoutenable virait à l’obsession, le monde prenait les grands moyens pour traiter la maladie, des moyens d’anéantissement ou de triturations infinies, toujours en rapport avec le contrôle de l’érection des hommes, pôle absolu de toute société humaine.arcan-ciel-6

Page 198.

Les parois de son vagin ( celui de Rose qui vient de subir une vaginoplastie) avaient été resserrées par les lasers, ses petites lèvres rapetissées et la  peau recouvrant son clitoris avait été retroussée pour le dégager, pour faire à jamais pointer sa tétine rose de chatte sortie et alerte, bouton pression à l’affût des caresses, une écharde.

Son sexe était devenu le Sexe. Charles pourrait le lécher, le mordre, le pincer, le fourrer, mais surtout le photographier pour le faire entrer dans sa collection. Son Sexe pourrait, pourquoi pas, se promener sur Internet, infiltrer la vie d’autres hommes en se mettant à la place d’autres femmes. Dans son lit aux épaisses douillettes où elle était calée, une nouvelle idée s’était formée : se donner à Charles mais aussi à tous.

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Entre autres idées en images qui défilaient il y avait un club de danseuses nues où elle dansait pour un stage, où elle se voyait regardée par la foule des hommes. Il y avait le club où elle dansait nue mais aussi les revues où elle était photographiée, toujours nue, jambes ouvertes, elle pensait aux hommes qui achèteraient ces revues et qui seraient happée par son sexe vers le temps d’avant la saleté des poils, la propreté d’avant le sang des règles, vers son sexe au bord d’être pubère, et déjà expert.

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 12 septembre 2010 7 12 /09 /Sep /2010 09:26

À ciel ouvert, Nelly ARCAN ( 2007 ) Collection Points Seuil, n° 2347

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arcan-ciel-2Rose était styliste de mode, elle arrangeait de femmes pour les photographes, les vêtements qu’elle leur choisissait ne devaient pas les revêtir mais les déshabiller. Elle était une arrangeuse de chair à faire envier, ou bander. Le nombre des femmes augmentait dans la profusion des photos tirées et dans beaucoup d’entre elles, Rose y était un peu, sa présence était une trace, elle était dans l’arrangement des autres qui impliquait sa propre disparition.

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Rose était sortie de chez elle ; elle était restée plusieurs minutes dans le couloir de l’immeuble, debout, face à la porte qui n’était pas verrouillée. Avant même d’entrer elle savait qu’ils ne discutaient pas, qu’ils étaient déjà au lit. Charles et ses bruits l’avaient ensuite guidée vers eux, fantôme glissant dans leur intimité, rasant les murs, se faisant toute petite, elle déjà trop petite. Julie était offerte les yeux fermées, vautrée sur le dos, le T-shirt relevé au-dessus des seins, comme assommée, belle dans son inconscience, tandis que Charles se masturbait avec une vivacité que Rose ne lui avait connue qu’à leurs propres débuts, quittant son sexe de la main de temps à autre pour toucher les seins de Julie, pour mieux le retrouver et partir de plus belle, avec ses bruits qui la clouaient sur place et qu’elle garderait en tête toute sa vie ; Charles avec sa bouche qui faisait des bruits dont elle n’était pas la cause, Charles et le va-et-vient de sa main sur sa queue dont elle n’était pas la cible, Charles et ses halètements comme des lianes qui la piégeaient, l’enchaînaient au lit de Julie sans qu’elle y soit invitée, des lianes qui l’attachaient à ce qui avait lieu entre eux où elle était oubliée, à Julie assommée offerte sur le dos et à Charles qui se tenait au seuil de lui-même, au bord d’exploser, retardant pas plaisir des seins de Julie le moment de décharger.arcan-ciel-3

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Julie O’Brien courait sur un tapis au Nautilus. Elle était Nelly Furtado. Elle était bien, enfin, elle pouvait se faire mal sans trop se flétrir, écouter à plein volume une musique pop où c’était elle, la star, l’ensorceleuse face à une foule d’hommes qui rêvaient de fourrer leur sexe dans le sien. À défaut d’avoir envie de sexe elle en avait gardé l’idée d’attraction, elle comprenait que le sexe était au centre des êtres, le cœur de toutes les ambitions. Les femmes face à la scène, elles, rêvaient d’être elle, avec son sexe voulu par tous, un trou noir, qui chante, qui danse, qui fait tout dans l’aisance. C’était ça, aspirer les autres par un dispositif qui les gardait à distance, se remplir des autres sans les prendre, s’emparer de leur amour, sans le leur rendre.

Par la sueur comme un voile qui recouvrait son corps, sortait le mal, pensait-elle aussi, sortait cette merde où elle s’était enfoncée cinq jours auparavant, cette merde qui avait été sa vie pendant des années, la merde comme habitat de la vermine, la vermine comme celle de son époque qui était de pacotille, constatait-elle en regardant autour, une époque d’écrans, de Botox, d’amour-propre et d’invincibilité, celle de Madonna.

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Samedi 11 septembre 2010 6 11 /09 /Sep /2010 09:43

Une petite histoire en images pour changer.

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Mercredi 8 septembre 2010 3 08 /09 /Sep /2010 08:37

 

Chapitre 7 ( deuxième partie )

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Cela commença par des caresses, douze mains qui parcouraient son corps, de la tête aux pieds. Des mains chaudes, d’autres plus froides ; des mains calleuses et sèches, d’autres veloutées comme des mains d’enfant… Elle ferma les yeux pour savourer ces moments magiques. C’était comme si une monstrueuse pieuvre à douze tentacules palpait sa proie en quête des endroits les plus tendres, les plus sensibles donc les plus vulnérables. Ce massage extraordinaire dura de longues minutes puis, quand les mains et les doigts eurent achevé leur exploration ou qu’ils furent las de leurs errances, les bouches et les langues prirent le relais.

chantier7-10On lui lécha et suça les aisselles, les épaules, les genoux, le nombril où les langues se faisaient un nid, les tétons qu’on mordillait parfois, les cuisses de bas en haut, la vulve qu’ils noyaient de salive, le trou du cul où des langues plus habiles parvenaient à s’insinuer profondément. Sofia avait l’impression de n’être plus qu’un sucre d’orge vivant ou un esquimau brûlant de fièvre. Elle ouvrit les yeux : elle vit le plafond aux poutres apparentes et le visage du jeune ouvrier penché au-dessus d’elle. Il la tenait par la nuque qu’il lui massait délicieusement.

- Embrasse-moi, lui dit-elle tout bas, comme si elle ne voulait pas que les autres l’entendent.

Il approcha sa bouche et lui donna un baiser maladroit mais plein d’amour. Ses lèvres avaient le goût de chewing-gum à la chlorophylle, la saveur de l’adolescence, des premiers émois. Ce souvenir lui procura presque instantanément une érection du clitoris et une abondante mouillure du vagin qui n’échappa pas au lécheur du moment.

Ce fut comme le signal qu’ils attendaient tous pour baiser. Elle était prête.

Sofia ne chercha pas à savoir qui la pénétra en premier. Il lui suffit de se réjouir de la présence de cette queue dans son con lubrifié à point, de la sentir s’y enfoncer puis aller et venir avec la constance d’une mécanique bien huilée. Une autre bite se posa sur ses lèvres : elle tourna la tête sur le côté et l’engloutit sans tarder. Elle crut y reconnaître un arrière-goût de white-spirit, étrange mais pas déplaisant… Dès que la première queue eut lâché sa bordée de sperme, une autre lui succéda… Ils entraient, ils baisaient, ils jouissaient, c’était aussi simple que ça. Un seul lui mit la bite dans le cul ; elle se dit que ce devait être l’électricien, quoique…chantier7-9

Elle fut cependant surprise de ne pas jouir, enfin pas comme d’habitude. Certes elle éprouvait du plaisir, mais pas au point de toucher au ciel. C’était plutôt une sorte d’orgasme en continu, pareil à un bruit de fond qui aurait pris possession de son corps. Aussi, quand ils s’écartèrent et la laissèrent seule eu centre du salon, écartelée dans l’échafaudage, le ventre débordant de sperme, elle ressentit une immense frustration qui la fit sangloter :

- Ne me laissez pas comme ça, supplia-t-elle en les regardant les yeux embrumés de larmes. Faites-moi jouir !

Mais ils avaient tous débandé, tous sauf le jeune ouvrier dont la queue se dressait de nouveau, pleine d’arrogance et de vie. Il se dévoua.

Sofia était tellement trempée que c’est à peine si elle le sentit entrer dans son vagin. Sa bite barattait le sperme communautaire comme pour en faire du beurre.

- S’il te plaît, encule-moi.

Elle croisa son regard et y lut du désarroi. De toute évidence, il n’avait jamais fait ça. Néanmoins il retira sa bite enduite de sperme et la présenta devant l’anus. Sofia fit un effort pour se dilater au maximum le trou du cul. D’une vigoureuse poussée, il la pénétra. Elle en cria de joie.

- Vas-y, baise-le. Ne pense pas que tu m’encules, juste que tu es dans mon ventre. Branle-moi le clitoris en même temps… Plus fort, n’aie pas peur de frotter… Comme ça, c’est bien !

chantier7-6Le spectacle avait ranimé quelques ardeurs. Sofia ferma de nouveau les yeux pendant qu’elle sentait les odeurs toutes proches des mâles, qu’elle entendait leurs souffles courts pendant qu’ils s’astiquaient la bite. Des giclées de sperme chaud lui éclaboussèrent le visage, les seins, le nombril… Et le jeune ouvrier l’enculait toujours plus profond tout en lui branlant énergiquement le clito du gras du pouce.

L’orgasme explosa dans le corps de Sofia, il lui sema des fourmillements à la racine des cheveux et se répandit jusque dans ses orteils où il mourut en gerbes d’étincelles voluptueuses. Son enculeur fut lui aussi emporté par le plaisir et lui éjacula dans le rectum en gémissant.

L’électricien défit les nœuds du câble et libéra Sofia.

- Madame, je crois que c’est le moment idéal pour inaugurer votre salle de bain. Il y a de l’eau chaude à volonté !

Une heure plus tard, lorsque Sofia ressortit de la salle de bain, elle fut étonnée de ne plus entendre le tintamarre des postes de radio. Silence dans la maison : plus personne au travail, plus de fourgons dans la cour. Il ne restait que l’échafaudage de tubes métalliques dressé au centre du salon à la manière d’un autel païen, et des traces de sperme refroidi sur le carrelage tout neuf…

Sofia prit son portable et rappela le taxi. 

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Novembre : épilogue

Pour fêter la fin des travaux et la pendaison de la crémaillère, Sébastien avait tenu à marquer l’événement en invitant tous les artisans qui avaient contribué à la rénovation. Ils avaient tous répondu à l’invitation, même M. Burgaud, l’architecte, avait fait le déplacement. Le carreleur aussi était venu, mais sans sa sculpturale épouse. Tout le monde était rassemblé dans le séjour, à l’endroit même où Sofia s’était livrée à ses ultimes débauches, mais le temps en avait effacé les moindres traces.

Avant de faire sauter les bouchons de champagne, Sébastien avait tenu à prononcer un petit discours où il les remercia l’un après l’autre pour la qualité de leurs travaux et la modestie de leurs factures. Il termina par Sofia à qui il rendit hommage pour la maestria avec laquelle elle avait coordonné l’ensemble et mené ce chantier à son terme…

Tous applaudirent.

Le soir, quand ils furent couchés, Sébastien dit à son épouse :

- Tu sais, si un jour on fait construire une maison neuve, je te nommerai d’office maître d’œuvre du projet…

FIN

© Michel Koppera, septembre2010

 

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  Ne ratez pas en octobre " Une mère modèle", le récit de nouvelles aventures de Sofia !

 

 

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 7 septembre 2010 2 07 /09 /Sep /2010 09:37

 

Chapitre 7 ( première partie )

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Octobre : peintures et finitions

Lorsque le taxi déposa Sofia devant la maison, elle s’étonna des quatre véhicules stationnés dans la cour. Elle reconnut la camionnette de l’entreprise Westelec et le fourgon du plombier. Les deux autres, elle les voyait pour la première fois : Brita Peintures, intérieur et extérieur et Armorique Décors, murs et sols.

chantier7-3À l’intérieur de la maison maintenant éclairée et chauffée, on s’activait comme dans une ruche. M. Solari et ses deux ouvriers peignaient les plafonds et les portes ; M. Lebihan tapissait une chambre du premier étage ; l’électricien et M. Mével faisaient équipe pour effectuer les ultimes réglages du chauffage et vérifier la conformité de toutes leurs installations. Chacun travaillait avec sa musique qu’il mettait à tue-tête ce qui transformait la maison en capharnaüm sonore.

Seule au milieu des six hommes, Sofia se fit discrète. Pour éviter de les déranger dans leur travail et fuir la cacophonie ambiante, elle trouva refuge dans la salle de bain, seule pièce entièrement achevée de la maison. Assise au pied de la baignoire, elle se mit en devoir d’éplucher les factures qu’on venait de lui remettre et d’examiner les différents projets d’aménagement de la cuisine et du jardin.

Cela faisait plus d’une heure qu’elle était là quand on frappa deux coups brefs à la porte. C’était l’électricien. Il ne se donna même pas la peine de chercher un prétexte à son irruption. À peine la porte refermée derrière lui, il baissa son pantalon et exhiba sa queue en érection :

- On dirait que t’as la mémoire courte ! Je t’avais pourtant avertie que je ne voulais plus jamais te croiser sur le chantier… À moins que tu y aies pris goût… C’est ça ? Allez, viens me sucer !chantier7-2

Le souvenir douloureux de sa première rencontre avec l’électricien lui ôta toute velléité de résistance. Sofia s’agenouilla, le visage à hauteur de la bite tendue de l’électricien, cette bite qu’elle avait sentie dans son cul mais n’avait jamais ni vue, ni tenue. C’était une belle queue, bien droite, avec un gland d’un joli rose fendu d’une petite bouche humide, presque souriante. L’électricien lui posa la main sur la nuque et l’attira vers son bas-ventre. Avant de lui gober le gland, Sofia s’empara à pleine main de la paire de couilles qui pendouillait entre ses cuisses légèrement écartées.

Elle s’activait bravement sur la queue de l’artisan lorsqu’elle entendit s’ouvrir la porte de la salle de bain. Elle reconnut la voix de M. Mével, le plombier chauffagiste.

- Ah, t’es là ! Justement, je te cherchais…

Il vint se planter à côté de son collègue et découvrit Sofia à l’ouvrage.

- Va dans mon camion et ramène nous une grosse bobine de câble électrique et une paire de pinces coupantes, lui dit calmement l’électricien sans lâcher Sofia. En passant, tu diras aussi aux autres de rappliquer… La salope en veut pour son argent !

Etrangement, la perspective d’un gang-bang, loin d’inquiéter Sofia, la rassura. En effet, ce qu’elle craignait le plus, c’était de se retrouver seule avec l’électricien. En groupe, elle se sentirait presque en sécurité. En attendant le retour du plombier, elle poursuivit tranquillement sa pipe.

chantier7-1Elle n’eut pas à attendre longtemps. Bientôt, six regards se posaient sur elle, certains curieux, d’autres incrédules. Mais la salle de bains se révéla vite trop exiguë.

- On n’a qu’à l’amener dans le séjour, suggéra M. Solari, le peintre. On pourra l’attacher sur mon échafaudage, ce sera plus pratique.

Sur le champ, Sofia fut entièrement déshabillée. À l’aide d’un câble souple, l’électricien lui lia solidement poignets et chevilles. Les deux ouvriers du peintre la saisirent, le plus costaud par les épaules, l’autre par les pieds, et ils l’emportèrent au rez-de-chaussée.

La mise en place de Sofia sur l’échafaudage prit un certain temps. Elle fut d’abord déposée à bonne hauteur de bite sur deux planches étroites recouvertes d’une couverture molletonnée pour le confort de ses fesses. On lui glissa un coussin sous la nuque. Les bras en croix, ses poignets furent attachés aux tubes métalliques de la structure, de même que ses chevilles, de façon à ce qu’elle se trouve quasiment écartelée, les cuisses un peu relevées. Ainsi entravée, elle était comme suspendue dans sa cage de métal, le cul et le con ouverts, exposés à la vue de tous et accessibles de partout.  Elle allait se faire baiser en trois dimensions…

Peut-être lui-même un peu embarrassé par la tournure des événements à venir, l’électricien proposa de bander les yeux de Sofia.

- Je vous remercie, mais non, pas question ! Je veux tout voir, dit-elle avec une surprenante sérénité.

Elle les regarda donc fermer portes et volets, se mettre nus tous les six. Ils eurent l’élégance d’ôter jusqu’à leurs chaussettes et leurs montres. C’était la première fois qu’elle avait une demi-douzaine de mâles à poil sous les yeux. M. Solari était le plus petit et sans doute le plus âgé, mais malgré sa petite bedaine, il avait encore belle allure, et surtout une grosse queue avec une paire de couilles assorties. Le plus grand et le plus baraqué était un de ses ouvriers ; il avait aussi des fesses musclées et un torse très velu où Sofia rêvait déjà de frotter son visage comme contre le pelage du nounours de son enfance. M. Lebihan, le spécialiste des revêtements de sols, devait avoir une quarantaine d’années ; de toute évidence c’était un sportif : pas une once de graisse, rien que du muscle… Du muscle partout, tendu, nerveux, solide à l’image de sa bite qu’il tenait fébrilement dans sa main droite, prête à l’emploi. À poil, l’électricien était le plus mal foutu ; avec sa peau pâle, ses épaules basses, ses cuisses maigres, il aurait presque fait pitié. Sofia pensa que c’était sans doute ce qui expliquait sa cruauté. Mais elle ne lui en voulait pas et s’attachait à ne voir de lui que sa bite charmante. Le second ouvrier de M. Solari était le plus jeune du groupe, à peine vingt ans. Il était tellement intimidé par la situation qu’il se tenait un peu à l’écart, la main posée sur son ventre comme pour masquer sa gêne. Pourtant, c’était de loin de plus élégant des six, le plus émouvant aussi, avec sa barbe naissante et son regard farouche aux sourcils sombres. Quant à M. Mével, le plombier chauffagiste, la trentaine bien tassée, il paraissait au contraire très à l’aise, comme s’il avait partouzé toute sa vie. En organisateur efficace, il distribuait les rôles, agençait les figures, tout en se réservant mine de rien les morceaux de choix. Des six, il était le seul circoncis, le gland à l’air en toutes circonstances au bout de sa queue à l’équerre. C’était le Monsieur Loyal du grand numéro de cirque du cul ! chantier7-4

Quand ils s’approchèrent jusqu’à l’entourer de tous côtés, Sofia eut une dernière fois la tentation de hurler, de crier non, mais cela ne dura qu’un instant. Ils posèrent leurs mains sur sa peau, alors elle oublia tout le reste.

à suivre…

© Michel Koppera, septembre 2010

 

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 5 septembre 2010 7 05 /09 /Sep /2010 16:30

 

Chapitre 6

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Septembre : plomberie, sanitaires, chauffage.

Après la pause estivale, les travaux avaient repris début septembre. L’entreprise de plomberie portait le nom de son patron : Mevel S.A. Le chantier consistait en l’aménagement d’une salle de bains avec WC au premier étage, de toilettes au rez-de-chaussée, de la pose d’un évier à double bac dans l’arrière-cuisine. Il fallait aussi installer une chaudière à gaz dans le garage pour le chauffage central et l’alimentation en eau chaude. M. Mevel travaillait en équipe avec un certain Bernard, un ouvrier taillé dans le granit et capable de porter à bout de bras un radiateur en fonte ou une cuvette W.C.

chantier6-3-copie-1Quand Sofia vint se rendre compte de l’avancement du chantier, le travail touchait à sa fin : il ne restait plus qu’à poser les radiateurs su premier étage. On était fin septembre et les vents avaient brutalement viré au nord-ouest, apportant pluies et froidure. Sofia qui était arrivée en tenue d’été ne tarda pas à ressentir les signes avant-coureurs d’un coup de froid.

- Je suis désolé, lui dit le patron, mais le chauffage ce ne sera pas pour aujourd’hui. Si vous avez froid, allez vous installer dans le fourgon. Vous n’aurez qu’à mettre le chauffage et même de la musique si le cœur vous en dit. On n’en a plus que pour une heure ou deux…

Le fourgon était étonnamment confortable. Certes l’arrière était rempli d’outils et de matériel de chantier, mais tout y était méticuleusement rangé, avec méthode. Quant à la cabine, la traditionnelle banquette à trois places était recouverte d’une housse moelleuse et très propre. Pas de papiers à traîner dans les vide-poches, pas d’odeur de tabac froid, ni de bière ou de sandwich rassis. Sofia s’installa, mit le chauffage et se laissa aller à la rêverie : les chansons de l’autoradio, le bruit monotone de la pluie tombant sur la tôle du fourgon et la douce chaleur de la cabine finirent par l’emporter. Elle s’allongea sur la banquette et s’endormit.

Dans son sommeil, elle entendit des bruits de porte et des chuchotements, elle sentit un courant d’air frais courir sur ses jambes, mais cela ressemblait tellement à un songe qu’elle renonça à se réveiller.chantier6-2

Elle rêva donc qu’elle se trouvait au pied d’une cascade, dans un paysage tropical. Tout près, des musiciens jouaient du zouk-love. Elle était donc au pied de la cascade, juste vêtue d’un paréo noué à la taille, allongée entre deux superbes métis à la peau couleur pain brûlé. Celui de gauche, le plus petit, portait un bermuda à fleurs que déformait son érection ; celui de gauche, une montagne de muscles cuivrés, était carrément nu et son énorme sexe noir dressait sa tête pourpre devant les yeux grand ouverts de Sofia. Les deux hommes n’avaient pas de visage, mais prononçaient de temps en temps des mots à voix basse, si basse que ces mots n’avaient aucun sens.

Telle une brise tiède, leurs mains couraient sur sa peau, frôlaient ses seins, ses épaules, ses cuisses, son ventre… Surtout son ventre qui s’ouvrait comme par enchantement. Les musiciens tout proches enchaînaient les morceaux, de plus en plus  langoureux, de plus en plus sensuels. Puis, soudain, Sofia se sentit soulevée, emportée comme par une gigantesque vague qui la déposa en douceur, intégralement nue sur une plage de sable fin.

Sans qu’elle eût le temps de regarder autour d’elle, un animal fabuleux, chaud et inflexible, pénétrait son sexe, labourait son ventre comme pour y chercher sa subsistance, fouaillait au plus profond, y enfonçait en grognant son groin humide. Mais Sofia n’avait pas peur de la force herculéenne de la bête au souffle rauque. C’était comme un animal domestique et obéissant.

Entre ses lèvres était venue se glisser une autre bête, plus petite, plus souple, semblable à un tentacule de pieuvre géante. La bête frémissante s’agitait et vibrait quand la langue de Sofia s’enroulait autour et l’aspirait dans sa gorge ténébreuse.

chantier6-1Le rêve semblait ne pas vouloir prendre fin. Lorsqu’elle cherchait à voir le corps des deux  bêtes qui avaient pris possession de son corps, elle ne percevait que des masses noires et indistinctes. La bête au tentacule se retira la première, comme elle était venue, sans bruit, furtivement. L’autre, la monstrueuse, celle qui lui meurtrissait les entrailles, resta plus longtemps mais finit aussi par s’en aller, non sans lui avoir rempli le ventre d’écume baveuse et d’embruns poisseux.

Quand Sofia se réveilla, le crépuscule s’annonçait. Dans la chaleur moite de la cabine, l’autoradio continuait à débiter ses rengaines. Les deux plombiers ne tardèrent pas à arriver.

- C’est terminé. Demain, on fera les essais, annonça fièrement la patron en s’installant au volant. Alors, vous n’avez pas trouvé le temps trop long, toute seule ?

- Non, pas du tout. Je crois même que j’ai dormi un peu, répondit Sofia qui sentait le sperme du monstre qui coulait de son ventre apaisé.

- On vous a posé un thermostat dans le séjour, ajouta le patron en démarrant. Je l’avais oublié sur le devis, alors je ne vais pas vous le facturer…

à suivre…

© Michel Koppera, septembre 2010

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Dimanche 5 septembre 2010 7 05 /09 /Sep /2010 09:35

 

Chapitre 5

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Juillet : carrelage

Le patron carreleur était un petit homme maigrichon qui paraissait déjà vieux malgré ses 32 ans. Ses deux ouvriers étaient nettement plus âgés et sans doute plus expérimentés. Aussi, le patron les laissait maîtres du chantier se contentant de faire semblant d’être le chef, donnant les consignes à l’embauche et le signal de la pause déjeuner à midi. Lorsque Sofia vint sur le chantier à la mi-juillet, on lui apprit que le modèle de tomettes qu’ils avaient prévu pour la cuisine était en rupture de stock et qu’il lui fallait dans l’urgence effectuer un nouveau choix.

chantier5-2- Le plus simple, ce serait que vous voyiez ça avec ma femme, c’est elle qui s’occupe des commandes, déclara le patron. Je peux vous y accompagner, si vous voulez…

Située aux abords d’un village voisin, la propriété du carreleur était gardée par deux molosses dont les aboiements donnèrent la chair de poule à Sofia. L’intérieur de la vaste demeure ne manquait pas d’inquiéter : malgré le soleil, les pièces restaient sombres, presque froides. Le mobilier était spartiate, les murs quasiment nus. L’épouse du carreleur ne ressemblait pas à son mari : grande, musculeuse, énergique, elle dégageait une impression d’autorité naturelle. Elle avait l’air plus âgée que lui, d’une bonne dizaine d’années sans doute.

Pendant que Sofia feuilletait des catalogues aux photos plus séduisantes les unes que les autres, le couple s’entretint à voix basse près d’une fenêtre. Aux regards en coin qu’elle surprit, Sofia devina qu’ils parlaient d’elle. Elle frissonna autant de froid que d’appréhension.

Comme on était en fin d’après-midi, ils n’eurent aucun mal à la retenir à prendre d’abord l’apéritif, puis à dîner. D’ailleurs Sofia pressentit qu’elle n’avait pas le choix et rien que la présence des deux chiens dans le parc lui ôta toute volonté de prendre congé.

Le porto était si doux qu’elle en abusa et se laissa griser, de même qu’elle n’opposa aucune résistance lorsque, après dîner, ils l’entraînèrent dans leur chambre à coucher. À peine entrés, la patronne posa à la cheville droite de son mari une sorte de bracelet en métal et l’enchaîna au pied du lit comme un chien. Pendant ce temps, Sofia eut tout le temps de contempler le décor de la chambre : les murs de chaque côté du lit ainsi que le plafond étaient entièrement recouverts de grands miroirs ; sur le couvre-lit de velours noir elle aperçut des chaînes chromées, une cravache de cavalière et une sorte de muselière de cuir. Elle les regarda se déshabiller. La maîtresse de maison lui apparut dans toute sa splendeur : gros seins fermes à peine tombants, fessier tendu, tatouage macabre sur l’épaule, peau très blanche, pubis glabre, sillon vulvaire large d’où émergeait un surprenant clitoris aussi charnu qu’un pénis de petit garçon. Nu, son mari paraissait encore plus fragile et malingre qu’habillé. Ses cuisses et ses reins portaient les marques de récents coups de cravache. Son sexe rabougri s’effaçait presque dans ses poils pubiens mais deux claques bien senties sur les fesses suffirent à lui redonner volume et vigueur.chantier5-4

À ce spectacle, Sofia sentit un liquide chaud couler entre ses cuisses. Elle se souvint alors, dans les vapeurs de l’ivresse, que ses règles devaient arriver le lendemain et qu’elle avait laissé sa boîte de tampons périodiques à l’hôtel. Sans doute la peur panique des chiens et l’étrangeté de cette soirée avaient-elles précipité la fin du cycle. Lorsque la maîtresse des lieux découvrit sa petite culotte tachée de sang, elle eut un rire mauvais : 

- Regardez-moi cette truie qui vient salir mon carrelage. Et toi qui n’es qu’un porc, tu vas la lécher !

Ce disant, elle cingla le postérieur de son mari. Complètement soûle, Sofia ôta sa culotte souillée et se mit volontiers à quatre pattes afin de présenter sa croupe au carreleur. À la manière d’un chien s’approchant d’une femelle en chaleur, il vint lui renifler longuement l’entrejambes, parut hésiter, donna un premier coup de langue timide puis, après un nouveau claquement de cravache sur l’arrière-train, se mit à lui laper le con ensanglanté à grandes lampées sonores. La langue souple et chaude du carreleur lui nettoyait le vagin, les lèvres, le périnée, rien ne pouvait plus échapper. Bientôt, devinant qu’au sang de ses règles se mêlait la mouillure du désir, Sofia se cambra pour s’offrir davantage à son lécheur et se dit que c’était mille fois plus agréable qu’un Tampax.

Assise au bord du lit, la patronne les regardait. La cravache dans une main, elle se branlait de l’autre. Elle se tenait le clitoris entre le pouce et l’index, se l’astiquait comme une petite bite. Quand il fut bien raide, elle attira le visage de Sofia entre ses cuisses ouvertes.

chantier5-6- Suce-moi !

Elle sentait fort, mais loin de la rebuter, cette odeur puissante excita Sofia. Elle entreprit de lui tailler une pipe. La patronne bandait et Sofia n’aurait pas été plus étonnée que ça si elle lui avait éjaculé dans la bouche. La patronne beuglait son plaisir en se triturant les nichons et en fouettant de plus belle le cul de son mari.

- Monte-la, couvre ta grosse truie ! Tu ne vois pas qu’elle est en rut ?

Le carreleur prit Sofia en levrette et, malgré sa modeste queue parvint sans peine à la faire jouir. Quelques instants plus tard, pendant que le carreleur léchait le cocktail de sang, de mouillure et de sperme qui suintait du con de Sofia, la patronne eut un bruyant orgasme et en pissa de bonheur sur le visage de sa suceuse.

Lorsque tout fut nettoyé, chacun lavé et rhabillé, le couple raccompagna très civilement Sofia à son hôtel.

Une semaine plus tard, elle reçut par courrier le détail d’une facture de tomettes d’un très beau rouge sang séché à des tarifs défiant toute concurrence.

à suivre…

© Michel Koppera, septembre 2010

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 4 septembre 2010 6 04 /09 /Sep /2010 09:13

 

Chapitre 4

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Juin : installations électriques.

Avec sa toiture entièrement remaniée, la maison commençait à avoir de l’allure. Il fallait aussi remettre toute l’installation électrique aux normes. Le chantier avait été confié à une entreprise locale appelée Westelec. Lorsque Sofia se rendit sur place en plein mois de juin, les travaux n’avaient guère avancé : les ouvriers en étaient encore à creuser des saignées dans les murs afin de passer les gaines. En inspectant la future cuisine, Sofia remarqua que les emplacements et le nombre des prises ne correspondaient pas exactement à ce qui avait été prévu. L’entretien avec le chef d’équipe tourna vite à l’aigre. D’emblée la rencontre s’annonça difficile. L’homme dont Sofia ne sut jamais le nom n’était ni causant, ni aimable. Des cheveux et le regard sombres, des lèvres fines et serrées, un profil taillé à la serpe, une barbe de quelques jours, des mains souples aux ongles impeccables, le chef d’équipe avait quelque chose d’inquiétant. Il écouta patiemment les doléances de Sofia, sans manifester la moindre émotion et, quand elle eut terminé, il laissa passer quelques instants de silence et dit :

chantier4-1- Si vous tenez vraiment aux modifications, on va vous préparer un devis.

Sofia en fut interloquée. Ils se trouvaient à l’étage, sous les combles où montait la chaleur de l’été naissant. Sofia était venue en robe de cotonnade vichy rose qui mettait en valeur ses bras et ses jambes déjà bien bronzés. Sûre de ses charmes, elle changea de méthode et s’approcha du carré de ciel bleu que découpait la fenêtre ouverte. En contrejour, la lumière transperçait ainsi le tissu léger de sa robe et ne cachait plus rien des formes lascives de sa silhouette. Elle posa les mains sur l’appui de la fenêtre comme pour contempler le paysage, écarta généreusement les jambes tout en creusant les reins.

- D’ici, on a une vue superbe, vous ne trouvez pas ?

- C’est possible.

Elle l’entendit s’approcher à pas lents mais déterminés. Il s’arrêta juste derrière Sofia : elle le sentit qui relevait sa robe et, brusquement, il tira sur le cordon de son string si bien que le tissu s’incrusta dans le sillon de sa vulve et lui comprima douloureusement le clitoris. Sans relâcher prise, il se pencha en avant et lui murmura à l’oreille :

- Les putains dans ton genre, il faut les mater. Si jamais je t’entends pleurnicher ou même gémir, tu le regretteras. Ecarte les cuisses et ouvre bien ton cul de salope !chantier4-2

Elle obéit. Devant elle, il y avait la campagne ensoleillée, le ciel bleu semé de petits nuages blancs, les toits du village avec, au centre, le fin clocher de l’église surmonté d’une croix. Par derrière, l’homme avait écarté le cordon du string pour s’ouvrir la voie royale de ses fesses. Elle entendit le zip bref d’une fermeture Eclair et, l’instant d’après, il l’enculait à sec. Sofia serra les dents pour ne pas crier. Le regard posé sur l’horizon, elle tenta désespérément d’oublier la douleur de la queue qui lui défonçait l’anus. Elle ne l’aurait jamais imaginée aussi grosse, aussi dure ! Pour apaiser sa souffrance, elle s’efforça de se détendre. L’homme était maintenant entré entièrement, ses couilles poilues battaient contre son vagin hermétiquement clos. Il se mit à aller et venir en elle, et plus il la pistonnait, plus les muscles de Sofia cédaient à l’intrus. Bientôt, elle eut de nouveau envie de crier, mais pas de douleur. Un grognement de plaisir lui échappa. Il n’en fallut pas plus pour attiser la colère du chef d’équipe. Glissant ses mains aux ongles manucurés sous les bras écartés de Sofia, il s’empara de ses mamelons et les tordit méchamment entre le pouce et l’index.

- T’as oublié ce que je t’ai dit, putain ? Je ne veux plus t’entendre, compris ?

Sofia secoua la tête en signe de soumission. Plus que jamais, elle regardait l’horizon comme si elle pouvait y trouver un quelconque réconfort.  Les mains de l’homme lâchèrent ses seins et presque aussitôt, le plaisir revint, plus fort, plus incontrôlable qu’avant. Maintenant, elle devinait son cul assoupli, bien lubrifié. Chaque coup de bite soulevait un petit clapotis huileux entre ses fesses. Elle soupira sans retenue. Alors, la main droite de l’homme rampa sur son ventre, chercha son clitoris dans les replis de sa vulve humide, l’extirpa de sa gangue de chairs et le pinça entre ses ongles acérés. Jamais encore on ne lui avait fait ça ! Comment fit-elle pour ne pas hurler ? Et plus il l’enculait, plus il lui serrait le clito dans la tenaille de ses doigts… Heureusement, dans un silence de mort, il lui lâcha ses bordées du foutre au fond du rectum et se retira sans tarder.

chantier4-3- Ne te retourne pas, traînée ! Va-t-en et que je ne te revoie plus jamais sur mon chantier ! Tu les auras tes prises de courant, si c’est ça qui t’inquiète. Je t’en poserai même une de plus dans l’arrière-cuisine, pour que tu puisses y brancher un radiateur qui réchauffera ton cul de salope bourgeoise.

à suivre…

© Michel Koppera, septembre 2010

 

 

 

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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