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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Censure ou excès de puritanisme ?
À la fin de l’année 2009, j’ai été contacté par le responsable du site blog-adulte.fr qui me proposait de référencer mon blog dans la catégorie « blog textes érotiques ». J’ai accepté. Depuis, j’allais de temps à autre consulter le site, histoire de me renseigner sur le nombre d’internautes ayant visité mon blog par cet intermédiaire et par ma même occasion découvrir d’autres blogs…
Or, il y a environ une semaine, mon blog a brusquement et sans préavis disparu de leur référencement. Renseignement pris, j’ai reçu la réponse suivante : « Zoophilie, petite fille au coté de femme nue, je ne peux envoyer mes internautes vers un tel contenu. » (sic)
Zoophilie, vous dites ? Cela pourrait se comprendre si la remarque faisait référence aux chapitres 10-11 et 12 de La Meute. Mais, en janvier 2010, j’ai mis en ligne une nouvelle intitulée « Bourrages » dont le dernier chapitre était illustré d’images zoophiles sans que le site blog-adulte.fr n’y trouve matière à reproche… De même, si ma mémoire est bonne, j’ai également au cours des articles rendant compte de la revue Fascination, mis sur le blog des images de zoophilie… Et que dire des séries d’images sur « Variations sur le rêve de la femme du pêcheur » ! On peut donc considérer que l’argument « zoophile » ne tient pas…
Petite fille aux côtés de femme nue ? Le voilà le nœud du problème ! Référence évidente à la photo de Hajime Sawatari, extraite du numéro 45 de la revue ZOOM parue au printemps 1977. Attention, ce n’est pas "photo de petite fille nue aux côtés de femme" ! Sinon, j’aurais sans doute été foudroyé sur place,ou envoyé de suite au cachot !
Je vais donc commencer à dresser une liste des œuvres que le site blog-adulte.fr aurait interdites s’il en avait eu le pouvoir :
Cinéma :
- Le genou de Claire d’Eric Rohmer (fantasmer sur le genou nu d’une mineure, quelle honte !)
- La luna de Bertolucci
- La Bête de Valérian Borowzyck ( une jeune femme se donne à une bête sauvage )
- Le souffle au coeur de Louis Malle
- Les Valseuses de Bertrand Blier ( on y voit Isabelle Huppert, mineure de 16 ans, se faire déflorer en plein air… et y prendre du plaisir !)
- La mort à Venise de Visconti (un homme d’âge mûr tomber amoureux d’un jeune éphèbe !…) et le roman éponyme de Thomas Mann aussi
Photographie/image
- Toutes les photos de David Hamilton
- Beaucoup d’illustrations du Marquis Von Bayros
- Certaines photos de Sarah Moon
- Plusieurs tableaux de Balthus
- Les photos de Eva Ionesco photographiée par sa mère Irina
Littérature
- Tout Sade
- L’Anti Justine de Rétif de la Bretonne
- Trois filles de leur mère de Pierre Louÿs
- Les romans de Gabriel Matzneff
- Lolita de Vladimir Nabokov
- Le rideau levé de Sentilly
Je vous laisse compléter la liste à votre convenance. En prime, ils auraient renvoyé Roman Polanski aux USA, afin qu’il y soit jugé et condamné, non mais !
Et je ne suis pas sûr que la photo de Jean-loup Sieff pour la campagne de soutien à Reporters sans frontières soit très sexuellement correcte !
Dormez tranquilles braves gens, Anastasie veille au grain !
Jean GENET, Notre-Dame-des-Fleurs, le Condamné à mort
Œuvres complètes. Editions Gallimard, 1951
Page 51 : Jean, le narrateur, dans sa cellule, rêve de Divine et Mignon, un couple gay :
« Divine et Mignon. C’est selon moi le couple d’amants idéal. De mon trou d’odeur noire, sous la laine râpeuse des couvrantes, le nez bien dans la sueur et mes yeux écarquillés, seul avec eux, je les vois.
Mignon est un géant, dont les pieds courbes couvrent la moitié du globe, debout, les jambes écartées dans une culotte bouffante de soir bleu ciel. Il trique. Si fort et calmement que des anus et des vagins s’enfilent à son membre comme des bagues à un doigt. Il trique. Si fort et si calmement que sa virilité observée par les cieux a la force pénétrante des bataillons de guerriers blonds qui nous enculèrent le 14 juin 1940 posément, sérieusement, les yeux ailleurs, marchant dans la poussière et le soleil
Page 148 : Voici maintenant Divine avec un travesti, Notre-Dame-de-Fleurs, et un autre homme Gorgui
« Notre-Dame jeta son mégot, l’écrasa sur le tapis, et, en s’aidant de la pointe de l’un, déchaussa un pied, puis l’autre. Divine délaçait le dos de la robe. Elle dépouillait Notre-Dame-des-Fleurs d’une partie, de la plus jolie partie de son nom. Notre-dame était un peu gris. Cette dernière cigarette le mit assez mal à son aise. Sa tête roula et tomba tout d’un coup sur sa poitrine, comme celle des berges de plâtre à genoux sur les troncs dans les crèches de Noël, quand on met une pièce dans la fente. Il hoquetait de sommeil et de vin mal digéré. Il se laissa retirer la robe sans s’aider du moindre geste, et, quand il fut nu, Divine, soulevant ses pieds, le fit basculer sur le lit, où il roula contre Seck. D’habitude, Divine se couchait entre eux. Elle vit bien qu’aujourd’hui elle devrait se contenter de rester sur le bord extérieur, et la jalousie qui l’avait empoignée à la descente de la Rue Lepic et au Tabernacle, lui ramena des aigreurs. Elle éteignit. Les rideaux mal fermés laissaient entrer un rayon de jour très mince qui se diluait en poussière blonde. C’était, dans la chambre, le clair-obscur des matins poétiques. Divine se coucha. Aussitôt, elle attira contre elle Notre-Dame, dont le corps semblait désossé, sans nerfs, les muscles nourris de laitages. Il souriait dans le vague. Enfin, il avait ce sourire complaisant quand il était amusé sans excès, mais Divine ne vit ce sourire qu’au moment où elle prit entre ses mains sa tête et tourna vers elle le visage qui d’abord était tourné vers Gorgui. Gorgui était couché sur le dos. Le vin et les alcools l’avaient amolli, comme ils avaient amolli Notre-Dame. Il ne dormait pas. Divine prit dans sa bouche les lèvres closes de Notre-Dame. On sait qu’il avait l’haleine fétide. Divine tenait donc à abréger son baiser sur la bouche. Elle se glissa jusqu’au fond du lit, sa langue léchant au passage le corps duveteux de Notre-dame, qui s’éveillait au désir. Divine blottit sa tête au creux des jambes et du ventre de l’assassin, et attendit. C’était chaque matin la même scène, une fois avec Notre-Dame et la fois d’après avec Gorgui. Elle n’attendit pas longtemps. Notre-Dame se retourna tout à coup sur le ventre, et brutalement, fit entrer avec sa main sa verge encore souple dans la bouche entrebâillée de Divine.
Extrait du poème : « Le Condamné à mort » ( page 214 )
Chaque fête du sang délègue un beau garçon
Pour soutenir l’enfant dans sa première épreuve.
Apaise ta frayeur et ton angoisse neuve.
Suce mon membre dur comme on suce un glaçon.
Mordille tendrement le paf qui bat ta joue,
Baise ma queue enflée, enfonce dans ton cou
Le paquet de ma bite avalé d’un seul coup.
Etrangle-toi d’amour, dégorge, et fais la moue !
Adore à deux genoux, comme un poteau sacré,
Mon torse tatoué, adore jusqu’aux larmes
Mon sexe qui se rompt, te frappe mieux qu’une arme,
Adore mon bâton qui va te pénétrer.
Il bondit sur tes yeux ; il enfile ton âme.
Penche un peu la tête et le vois se dresser.
L’apercevant si noble et si propre au baiser
Tu t’inclines très bas en lui disant : « Madame ! »
Juste deux dessins
1) un pemier que je crois être de Blachon, même si je n'en suis pas sûr à 100%
2) un second signé Castelli, paru en 1970 dans le magazine LUI, et intitulé : "Eddy Merckx la machine à pédaler"
ZOOM 45, spécial JAPON, printemps 1977
C’était le premier d’une série de numéros spéciaux qui allaient désormais jalonner la parution du magazine.
Comme le Japon exerçait à l’époque une réelle fascination sur l’Europe par ses innovations technologiques, il
était logique que la photo et l’imagerie japonaises soient mises à l’honneur
La photo de couverture était signée Kishin Shinoyama.
- Trois affiches signée d’un illustrateur nommé Tadanori Yokoo, né en 1936 à Nishiwaki , mais dont je n’ai pu retrouver trace de ses travaux ultérieurs.
- Hajime Sawatari., né en 1940. Certaines images de ce portfolio ne seraient ( et ne sont ) plus publiables aujourd’hui pour cause d’atteinte à la pudeur enfantine, pour ne pas dire photos à caractère pédophile. L’article de présentation du photographe débutait ainsi : « Sawatari possède un autre nom : le Gilles de Rais de l’appareil photographique ». Pour les connaisseurs, on peut dire que les photos de Sawatari étaient proches de celles de gamines réalisées par Lewis Caroll, mais en plus dénudé, comme celles de Eva Ionesco photographiée par sa mère.
- Quatre très belles œuvres de Misuo Ikeda dont je n’ai malheureusement pu retrouver aucune trace sur internet.
- Deux photographies de Shuji Terayama, né à Hirosaki en 1935 et décédé à Tokyo en 1983. Images d’un monde assez angoissant.
- Deux photos signées Kishin Shinoyama, né à Tokyo en 1940. L’Europe découvrait un peu abasourdie l’univers du tatouage, univers auquel elle ne comprenait pas grand-chose.
- Enfin, une oeuvre de Sawako Goda, illustratrice dont je ne sais rien d’autre que le nom.
En ce jour de défilé sur les Champs-Elysées, voici un dessin du regretté Jean BOSC (1924-1969)
Sans commentaire...
Alors que s'éloignent les aboiements de "La Meute", un petit intermède en image pour vous recommander un site
entièrement consacré à la fessée ( librement pratiquée entre adultes consentants, bien entendu ) et dont il faut souligner la qualité des articles et des illustrations.
Il s'agit du site " Autour de la fessée, about spanking" dont voici l'adresse :
http://isabelle-183.blogspot.com
Dans mes archives, j'ai retrouvé cette illustration signée Mike Farrell extraite d'un magazine anglais des
années 1970. Un cadeau pour Isabelle...
La Meute ( chapitre 12 )
- Levrette, dit Isabelle Vallée en amenant Rajah, le second doberman, vers le lit. Rajah est encore plus impressionnant que Sultan, sans doute plus vieux aussi. À sa façon de renifler le corps nu de Sofia, on devine qu’il a l’habitude de ce genre de situation, qu’il sait déjà ce qu’on attend de lui. Sous son ventre pointe sa queue raide, aussi grosse et longue que celle d’un homme.
- À quatre pattes, la chienne ! Et on relève bien la croupe ! Tu ouvres ton cul de femelle !
Rajah hume le con et, sans hésitation, il monte Sofia et la couvre. La bite du chien trouve d’elle-même son chemin, droit dans le vagin béant où il s’enfonce. L’arrière-train de Rajah est presque à la verticale, ses pattes de devant enserrent la taille de Sofia, sa gueule d’où pend sa langue souple effleure la nuque sans défense de sa femelle. Il a les yeux exorbités, sa croupe s’agite furieusement, imposant un va-et-vient frénétique à sa bite qui fouille le ventre de Sofia. Sofia qui geint, Sofia qui sanglote, Sofia qui soupire, Sofia qui ouvre la bouche de stupeur, Sofia qui va d’orgasme en orgasme, Sofia qui demande pitié, Sofia qui enlace désespérément le corps chaud de Sultan, Sofia qui n’en peut plus… Lorsque Rajah jouit enfin, il s’immobilise et tressaille, un filet de bave coule de sa gueule où luisent ses crocs blancs.
Il est près de trois heures du matin. Les chiens sont ramenés à leur litière et enchaînés, Sofia est débarrassée de sa cagoule noire. Son premier regard est pour moi : j’y lis autant de haine que de gratitude. Elle a les yeux baignés de larmes et de fureur. Les deux servantes reviennent la chercher et l’emportent…
*** - ***
Epilogue :
Je n’ai plus jamais revu Sofia D*. J’ignore où et comment elle a fini la nuit. Le lendemain, elle n’a pas participé au déjeuner et personne n’a daigné m’expliquer où elle était passée.
Je suis donc rentré seul à Paris. Le lundi matin, elle ne s’est pas présentée au cabinet et, dans l’après-midi, nous avons reçu un coup de fil qui nous annonçait qu’elle mettait un terme à son stage.
L’hiver suivant, j’ai croisé par hasard Maître Volponi dans les couloirs du palais de justice où il avait été convoqué comme témoin à charge dans une affaire de corruption passive et de prise illégale d’intérêts. Au fil de la conversation, nous avons parlé chasse.
- Vous êtes retourné à Millançay ? m’a-t-il demandé avec un drôle d’air.
- Non, on ne m’a plus invité.
- Alors, vous n’êtes pas au courant ?
- De quoi ?
- Votre ancienne stagiaire, la petite Sofia, est maintenant conseillère juridique à la Styx-Europa. Mais surtout, elle est la maîtresse quasiment officielle de Gaétan. Avec Isabelle, ils font ménage à trois. Deux week-ends par mois, ils organisent une grande partie de chasse à Millançay et à ce jeu-là, Sophie est devenue une gâchette hors-pair. Je vous laisse deviner le reste…
FIN
© Michel Koppera, juin 2010
PS : j'attends vos commentaires sur ces aventures de Sofia
La Meute ( chapitre 11 )
- Soixante-neuf, dit simplement Solange.
Sofia a compris toute l’horreur du mot, mais maintenant, c’est Catherine Nioleau qui la tient en laisse et la contraint à se coucher tête-bêche aux côtés du doberman. D’instinct, celui-ci retrouve le chemin de la fourche de Sofia et sa truffe fouille dans la vulve humide. Tout près des lèvres encore closes de la femelle vibre la bite du chien.
- Ouvre la bouche et suce-le ! ordonne Isabelle Vallée.
Mais Sofia ne bronche pas. Un coup de garcette sur l’épaule la rappelle à l’ordre puis un second sur la hanche.
- Prends-le dans ta bouche ! Montre-nous que tu es une vraie chienne en chaleur !
Un dernier coup sur la fesse achève de la soumettre. Elle approche son visage du pelage sombre, entrouvre les lèvres et, du bout de la langue, effleure le gland du doberman.
La bite en a un frisson qui hérisse le poil du chien. Une sorte de gémissement plaintif lui échappe. Sofia renouvelle plusieurs fois la caresse et croit s’en tirer à bon compte.
- On t’a dit dans la bouche, tout entier ! Et tu le fais jouir. N’oublie pas que tu n’es qu’une chienne, et que les chiennes sucent les chiens !
D’une main ferme, Isabelle saisit la nuque de Sofia et la pousse en avant. La bouche s’ouvre, les lèvres s’écartent, la bite canine s’y glisse.
- Taille-lui une pipe et ne fais pas semblant ! Je m’y connais !
Alors, on voit les lèvres de Sofia se refermer sur leur proie, on devine sa langue qui s’active à l’intérieur, on voit ses joues se creuser pour presser la bite du chien dans le fourreau de son palais…Elle pompe, pompe encore. La bête se met à hurler, pas un hurlement lugubre, mais un hurlement de joie… Un hurlement doux et charnel qui nous excite. Et puis, soudain, Sultan est en proie à de violents mouvements de la croupe. Il éjacule dans la bouche de Sofia qui s’empresse de recracher son sperme clair.
Mais au lieu de repousser son compagnon, Sofia a un geste surprenant : posant sa tête sur le flanc de la bête encore frémissante de plaisir, elle l’entoure affectueusement de ses bras, comme si elle se mettait sous sa protection.
à suivre…
© Michel Koppera, juin 2010
La Meute (chapitre 10 )
- Poésie ! claironne Solange Volponi qui vient de prendre un papier plié dans la coupe. Dis-moi, salope, tu te souviens d’un poème appris à l’école ?
- Je crois, oui, bafouille Sofia. Un poème de Baudelaire que j’ai étudié en première, l’année du bac…
- Tu vas nous le réciter… On t’écoute.
Sultan est assis aux côtés de Solange Volponi. Il est à ses ordres. Solange doit avoir près de cinquante ans. C’est une petite femme blonde, courte sur pattes, avec une poitrine imposante, un gros cul blanc et de petits yeux cruels de rapace. Elle a le ventre avachi, zébré de vergetures héritées de ses grossesses, et une chatte grisonnante que renifle Sultan qui bande.
C’est une femme belle et de riche encolure
Qui laisse…
Isabelle Vallée qui tient fermement Rajah, le second chien, par le collier donne un coup de garcette sur les fesses de Sofia.
- Qui t’a demandé de commencer ? Couche-toi sur le dos et écarte les cuisses. Plus que ça !
Catherine Nioleau, un martinet à la main, soulève le bassin de Sofia et lui glisse un coussin sous les fesses si bien que le con et le cul encore tout suintants de sperme se trouvent exposés à tous les regards
- Allez, on t’écoute, pouffiasse. Et n’oublie pas le titre !
Sofia prend sa respiration.
Allégorie
C’est une femme belle et de riche encolure,
Qui laisse dans son vin traîner sa chevelure.
Les griffes de l’amour, les poisons du tripot,
Tout glisse et tout s’émousse au granit de sa peau.
Elle marque une pause, semble hésiter. C’est le moment que choisit Solange Volponi pour donner un peu de laisse à Sultan qui approche aussitôt sa truffe du ventre de Sofia. Elle le retient à quelques centimètres du but, mais Sofia ne peut ignorer son souffle bestial sur sa chatte. Néanmoins, elle reprend :
Elle rit à la Mort et nargue la Débauche,
Ces monstres dont la main, qui toujours gratte et fauche,
Dans ses jeux destructeurs a pourtant respecté
De ce corps ferme et droit la rude majesté.
Elle marche en déesse et repose en sultane ;
Solange a encore lâché du lest et Sultan a maintenant la truffe sur le pubis de Sofia. Sa langue souple et chaude se met à l’ouvrage et lui lape le cul. Pas une goutte de sperme ne lui échappe. Sofia est prise d’un tremblement qui lui parcourt le ventre et les cuisses. Sa voix aussi tremble. Est-ce de désir ou d’effroi ?
Elle a dans le plaisir la foi mahométane,
Et dans ses bras ouverts, que remplissent ses seins,
Elle appelle des yeux la race des humains.
Sultan aussi tremble de tous ses membres. L’odeur de la femme femelle le met en transes. Sa queue écarlate palpite. Si Solange le lâchait, il couvrirait l’humaine comme il le ferait d’une chienne en rut. Des deux mains, Catherine maintient les cuisses de Sofia très écartées, afin que le chien puisse se rassasier du ventre du «Gibier de la nuit ». Solange se branle sans vergogne…
Elle croit, elle sait, cette vierge inféconde
Et pourtant nécessaire à la marche du monde,
Que la beauté du corps est un sublime don
Qui de toute infamie arrache le pardon.
Elle ignore l’Enfer comme le Purgatoire,
Ce dernier vers enflamme l’assemblée. Les érections et les mouillures renaissent, les corps se cherchent à nouveau. Isabelle Vallée se caresse les seins avec lubricité, Solange Volponi a le con trempé, Catherine Nioleau cingle les cuisses de Sofia de salves de martinet :
Et quand l’heure viendra d’entrer dans la Nuit noire,
Elle regardera la face de la Mort
Ainsi qu’un nouveau-né, - sans haine et sans remord.
On applaudit. Sous la cagoule de Sofia coulent des larmes. Le chien continue de lui lécher inlassablement le con et le cul, car sa mouillure est intarissable comme ses pleurs.
Mais l’heure n’est pas à la pitié. Solange Volponi laisse Sultan monter sur le lit. D’une tape énergique sur la croupe, elle lui ordonne de se coucher sur le flanc, ce qu’il fait docilement. Dans le pelage sombre de son ventre, brille son sexe en érection. Il est très renflé en son centre, avec un petit gland presque enfantin.
à suivre…
© Michel Koppera, juin 2010
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