Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
La Meute : J - 7
ZOOM 44
Mai-juin 1977.
Pour commencer, une illustration non signée pour accompagner l’annonce de l’ouverture d’une nouvelle galerie à Paris : « La Galerie » 8 Rue de la Ferronnerie dans le 1er arrondissement. (Si l’un d’entre vous reconnaît ce dessin et peut identifier son auteur, qu’il n’hésite pas à me le communiquer )
Poursuivons avec une photographie très connue de Ruth Orkin : « American Girl in Florence », 1951. Il ne manque que le fond sonore ( quolibets et sifflets obscènes) pour comprendre le calvaire de cette jeune femme.
Enfin, un portfolio consacré aux travaux de Roy Volkmann, photographe né à Saint-Louis dans le Missouri.
La Meute J - 11
Second volet et fin ( provisoire ? ) du diptique consacré aux dessins de Loïc Dubigeon.
Aujourd'hui, premier volet d'un diptique consacré à un des maîtres du dessin BDSM, j'ai nommé Loïc Dubigeon. Il est né en 1934 à Nantes et j'ai découvert ses premières oeuvres dans les années 1970 à l'occasion de la sortie d'un album où il illustrait Histoire d'O. Je vous laisse admirer...
La Meute : j - 13
8 juin 1815 : Waterloo
18 juin 1840 : appel du Général de Gaulle
18 juin 1952 : naissance de votre serviteur. Avouez qu'avec de tels précédents, l'éventail des possibles était large !
Après les références littéraires, voici une série de photos ( le terme clichés serait plus approprié ) sur le thème de la veuve lubrique
Le fantasme de la veuve désirable et désirée est vieux comme le monde. Il suffit de relire la Bible, l’Odyssée ( avec les prétendants autour de Pénélope ) ou encore les romans de chevalerie, comme cet extrait de Chrétien de Troyes.
Chrétien de Troyes. « Yvain, le chevalier au lion » ( 1176-1181 )
(Traduction de C.A Chevallier, Librairie Générale Française, 1988)
Yvain a tué en combat singulier le Chevalier gardien de la Fontaine Merveilleuse. Grâce à l’aide de la servante Lunette qui lui a donné une bague qui rend invisible, Yvain assiste aux funérailles de son adversaire et tombe amoureux de sa veuve.
« Quand on eut fini d’enterrer le mort, tout le monde se sépara. Il ne resta ni clercs, ni chevaliers, ni serviteurs, ni dames, excepté celle qui ne cache pas le moins du monde son chagrin. Elle reste donc là toute seule : souvent elle se prend à la gorge, elle tord ses poings, bat ses paumes et lit ses psaumes dans un psautier enluminé de lettres d’or. Monseigneur Yvain, lui, est toujours à la fenêtre d’où il l’observe ; et plus il la contemple, plus il l’aime et plus elle lui plaît. Il voudrait qu’elle eût cessé de pleurer et de lire, et qu’il lui fût permis de lui parler. Voilà le désir qu’Amour lui a inspiré, quand il l’a fait prisonnier à la fenêtre. Mais son désir le plonge dans le désespoir, car il ne peut ni imaginer ni croire que son désir puisse se concrétiser, et il dit : « Je puis me considérer comme un fou de désirer ce que je n’obtiendrai jamais ; je lui ai mortellement blessé son mari et j’ai la prétention de faire la paix avec elle ? Par ma foi c’est une prétention grotesque, car elle ne hait plus à cette heure que personne et elle a raison. J’ai dit sagement « à cette heure », car une femme a plus de mille résolutions ». Cette résolution qu’elle a à présent, peut-être en changera-t-elle à un moment quelconque. Que dis-je ? Elle en changera ; il n’y a pas de peut-être qui tienne ; je suis bien fou de me désespérer à ce sujet ; puisse Dieu lui accorder d’en changer bientôt ! car il me faut être en son pouvoir à tout jamais, puisqu’Amour le veut ! ( …) J’ai un immense chagrin pour ses beaux cheveux : ils surpassent l’or fin, tellement ils sont brillants. Ils m’enflamment et m’aiguillonnent de fureur quand je les lui vois rompre et arracher ; tandis que jamais ne peuvent s’épuiser les larmes qui lui coulent des yeux. Tout cela m’afflige. Quoiqu’ils soient pleins de larmes, tellement que celles-ci n’ont ni fin ni terme, jamais il n’y eut deux si beaux yeux. Les pleurs qu’elle verse m’affligent, et rien ne me cause une aussi grande angoisse, comme de la voir lacérer son visage, sans qu’il l’eût mérité le moins du monde. Jamais je n’en ai vu d’aussi bien dessiné, d’aussi frais, d’aussi délicatement coloré. Mais ce qui m’arrache complètement le cœur, c’est de lui voir serrer sa gorge. Assurément, elle ne peut pas s’empêcher de se faire le plus de mal possible. Et pourtant, nul cristal, nulle glace ne sont aussi brillants ni aussi polis. Dieu ! pourquoi commet-elle une si grande folie ? »
La veuve « lubrique » est aussi un des thèmes de l’iconographie érotique dont je vous propose ici quelques exemples.
Les couronnes de l’amour ( cliché Michel Brodsky), extrait du Musée du Fétichisme
Mes Funérailles ( tableau de Clovis Trouille ) ibid
La Veuve ( Max Bruning )
Deux tableaux de Jean-Marie Poumeyrol ( dont La veuve aux miroirs )
Un tableau anonyme : " veuve juive "
Gravure du 19ème siècle : la jeune veuve
La photo a été prise, vers 1970, dans la cour d'une école primaire de campagne. Il m'a plu d'imaginer la maîtresse sous les traits de cette pin-up souriante. Le dessin sur la porte est de moi, je ne saurais dire pourquoi j'ai éprouvé le besoin de l'épingler là. Quant au coq, il évoque à la fois la campagne et l'école laïque républicaine.
La Meute : J - 18
Le collage se passe de commentaires. Si mes souvenirs sont justes, la photo support a été prise un après-midi d'automne 1975 sur la côte normande ( ce qu'on appelle la côte d'Emeraude).
La Meute : J - 20
La vallée des roses, Lucien BODARD ( Editions Grasset, 1977 )
Dans l'Empire du Milieu, la jeune Yi parvient à épouser l'empereur et à s'emparer du
pouvoir.
Page 190
« Hieng-fong ouvre la serrure du coffret et en rabat les panneaux. Là-dedans, Yi discerne une rangée d’objets artistiques. Ce sont des pénis reproduits avec leurs attributs, colonnes auxquelles s’accrochent en bas une boursouflure, une anse à grappes, et qui s’épanouisssent en de puissantes ogives. Elle en compte une douzaine, allant des petites verges jusqu’aux plus énormes lingas. Tous sont ciselés dans les matières les plus précieuses. Tous sont dressés, en une érection éternelle, monuments triomphants de la Virilité.
Hieng-fong choisit parmi eux un instrument à l’aspect repoussant et inexplicable. Il faut quelques instants à Yi pour démêler ce qu’est cette monstruosité : deux phallus mêlés par leur base, mais s’érigeant en sens contraire, tête-bêche, s’opposant en leur conjonction. L’un est superbe, en or rougeoyant. L’autre, au lieu d’être taillé dans une noble substance dure, est fabriqué dans une sorte de gomme, d’une rigidité souple, blanchâtre, d’où s’échappent quantité de lanières et de crochets. Hieng-fong, tenant l’objet ignoble, revient à Yi avec son sourire le meilleur.
- Votre fente abjecte va devenir le terroir où pousseront les racines d’un tronc magnifique qui sortira de vous.
Yi est cette fois saisie par l’effroi car elle ne devine pas l’abjection contenue dans ces mots.
- Prenez la position très laide de la fente la plus ouverte. Et vous vous enfoncerez très soigneusement le membre à l’essence résineuse. Ainsi se plantera-t-il en vous, ses tentacules et ses filaments s’étendront, se fixant et s’accrochant à vos parois internes comme des crampons, des plantes grimpantes. Votre chaleur rendra cette gomme et ses radicelles collantes, sans vous faire aucun mal. Et, cela se fixera en vous telle une plante dans un limon fertile. Il sortira de vous, comme s’il avait germé de vous, comme s’il était vôtre, le magnifique phallus d’or. Alors, vous serez vraiment pareille à un homme. Votre infecte cavité sera heureusement transformée en jardin souterrain, et vous exhiberez dehors le plus superbe engin.(…)
Le saint Homme remet la « chose » à Yi. Très docilement, elle la prend et se met à l’oeuvre, malgré la difficulté. Jambes écartées pour procéder mieux, elle arrive à fixer la pointe phallique, celle qui est poisseuse, contre la niche de sa virginité. Elle la presse contre l’alcôve encore refermée de sa pureté, qui devait conduire au bonheur des salles charnelles de son palais corporel. À ce moment Hieng-fong susurre :
- Faites doucement, car je veux que votre hymen soit déchiré sans saigner. Qu’il cède délicatement, sans pleurer de larmes rouges. Si cela n’était pas, ma contrariété serait grande et pourrait gâcher mon superbe dessein à votre égard.
Alors, quoique l’objet soir lourd et encombrant, Yi s’applique à se déflorer avec une méticulosité extrême. Elle fait pénétrer le bout visqueux avec une grande lenteur. Elle sent qua sa virginité se rompt, petite membrane qui cède heureusement sans que la moindre goutte de sang endeuille son dépucelage (…) Yi continue à faire entrer en elle le penis collant et herbeux de la honte. Sous la pression de ses doigts appuyant fermement en continuellement, les cloisons très resserrées de sa trouée, jamais visitée, s’écartent. Violée par elle-même avec la sensation d’une brûlure aiguë et sourde : parois sèches semblant en proie à un feu consumant plus qu’à un arrachement. L’ustensile avance peu à peu en elle, portant toujours plus loin le foyer enflammé, arrivant au fond d’elle-même.
(Finalement,) le phallus d’or sort d’entre ses jambes comme un superbe fruit. Très puissante colonne émergée de son être. Elle apparaît désormais magnifiquement pourvue de ce qui fait l’orgueil des hommes. Hieng-fong se pâme devant son pilier superbe :
- Buvons, buvons à votre virilité. Votre marécage est devenu votre arc de triomphe. Célébrons et jouissons… «
Et c’est avec ce phallus d’or que Yi va enculer Hieng-fong, le Fils du Ciel. Les dessins hentaï qui illustrent
cet extrait m'ont paru correspondre assez bien à la situation ( même si l'on n'est plus en Chine mais au Japon )
La Meute : J - 22
ZOOM 43
Encore une livraison d’images variées et de grande qualité pour ce numéro 43 de mars 1977
- Photo signée André Kertèsz, extraite de son album « les distorsions »
- Autre image d’un grand de la photographie, Brassaï ( scène très suggestive datant de 1932 )
- Photographie de Tsuchida. Là encore, beaucoup de non-dit, de sensualité et de trouble dans cette image ( je pense en particulier au visage fantomatique de l’homme et à notre regard de spectateur privilégié sur le ventre nu et terriblement vulnérable de cette femme au regard désespéré )
- Photographie plus conventionnelle mais non moins sensuelle de John Claridge.
- Un portfolio de l’illustrateur Paul Davis, né dans l’Oklahoma en 1938.
Plumkitt of Tammany Hall, 1962
Freedomburger, 1970
Truck people, 1973
Yarrow family portrait, 1973
Picnic scene, 1974
- Deux photographies signées Christian Moser, né en 1948 à Bâle (en Suisse). A travaillé pour Playboy, Elle.
- Une série d’images de Jean-Paul Vidal qui utilisa le procédé de la photo finish ( comme pour les arrivées des courses d’athlétisme) pour figer le mouvement de son modèle.
- Enfin pour terminer en beauté, une photo de l’Américaine Joan Liftin, ancienne professeur de danse, qui devint photographe en 1969 et rejoignit l’agence Magnum en 1975. Toutes ses images sont prises au Leica 35 mm, et on peut dire que c’est du vécu ou du moins ça y ressemble beaucoup
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