Samedi 5 juin 2010 6 05 /06 /Juin /2010 06:50

Hugdebert, « La bête humaine » Bédé adult, 1993.

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Dans cet album, on retrouve tout ce qui fait le charme de Hugdebert, à savoir un scénario qui tient la route ( dans le cas précis, on peut dire qu’il est servi puisque l’histoire est signée Zola et présente donc un intérêt certain),  une reconstitution de l’époque plus que soignée ( elle repose sur une documentation sérieuse et nourrie ) enfin de superbes images de cul et de baise, comme on les aime. Le résultat est convaincant… Je ne me lasserai jamais de vous le répéter : achetez et lisez les BD de Hugdebert (ou de Guillaume Berteloot, puisqu’ils ne sont qu’un seul et même artiste), vous ne le regretterez pas !

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Par michel koppera - Publié dans : B.D - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 4 juin 2010 5 04 /06 /Juin /2010 08:15

Nouvel envoi de Nicole : 3 dessins signés Patti Smith

Si le premier n’a pas de titre ( mais il n'en a pas besoin, la situation est suffisamment explicite )Erratum : Nicole me précise que le titre du dessin est en fait "Symbolism" ce qui, avouons le, relève de l'ironie... dont acte

le deuxième est intitulé «  Love ass at rest / Loves secretion at best »

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Quant au dernier il a pour titre : « Pasolini Eye »

patti smith dessin 4Un grand merci à Nicole pour la qualité de ses trouvailles. Pour terminer un portrait de l'artiste en 2002

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera
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Jeudi 3 juin 2010 4 03 /06 /Juin /2010 10:00

Le Cadeau ( 5ème partie )

 

cadeau10Lorsque je reviens de la salle de bain où j’en ai profité pour me livrer à quelques ablutions intimes, Dominique a pris place dans le canapé et se fait brouter le minou par Sofia.

J’ai une vue imprenable sur le charmant postérieur de notre invitée. La raie des fesses est profonde, mais bien ouverte. Sous l’œillet de son anus, la moiteur de sa chatte est plus que visible, on pourrait même dire qu’elle suinte. Je m’approche, le gode bien en main.

Sofia ne ménage pas sa peine pour satisfaire mon épouse qui se trémousse de plaisir sous les assauts de sa bouche. Elle lui lèche la fente avec méthode, de bas en haut, du périnée au clitoris, à grands coups de langue voluptueuse. Au passage, elle n’oublie pas de s’enfoncer dans le vagin, de jouer avec les petites lèvres qu’elle malaxe et mordille délicatement à la manière d’un chiot. Dominique perd peu à peu le contrôle de son corps, ses cuisses sont saisies de tremblements inopinés, ses orteils s’épanouissent en éventail, son souffle devient court avec des bruits de fond de gorge plus rauques, ses doigts se crispent dans l’épaisse chevelure de Sofia, sa bouche se tord de plaisir. Finalement, elle jouit une première fois, le corps tendu à l’extrême, en attirant la tête de Sofia entre ses cuisses, comme si elle cherchait à la faire entrer dans son sexe, à se faire baiser par son visage. Elle marmonne des mots incompréhensibles. Elle met de longues minutes avant de reprendre le contrôle d’elle-même et me regarde avec une drôle de lueur dans les yeux.

-  Tu étais là ! Alors, tu as tout vu ? Qu’est-ce que tu attends pour lui mettre le gode dans la chatte !

C’est tellement gluant que ça rentre tout seul, jusqu’au fond, d’une seule poussée. Les muqueuses s’écartent docilement ; mieux, elles aspirent le gros sex-toy comme une vulgaire tétine. Sofia tortille deux ou trois fois du cul afin de se le caler confortablement. Je tourne le bouton du vibrateur, l’engin se met à ronronner et Sofia à baiser. Sa bouche n’a néanmoins pas quitté le ventre de ma femme qui se laisse aller mielleusement sur la pente douce d’une seconde jouissance, plus longue à venir, mais tout aussi puissante.

La vue du gode majestueux planté dans la fente dilatée de Sofia réveille mon désir. Je recommence à bander, inexorablement.

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Le cadeau ( 6ème partie )

 

Dès qu’elle aperçoit ma queue raide, Dominique repousse sans ménagement Sofia pour s’emparer de mon engin.

- Tu vas enculer cette traînée ! Tu vas le faire devant moi, que je voie ta bite la défoncer !

Elle m’allonge sur le tapis de laine, au pied du divan, et force Sofia à m’enjamber et à s’accroupir au-dessus de mon ventre tendu. Au fur et à mesure qu’elle descend son bassin, la tête de ma bite que Dominique maintient fermement à la verticale se rapproche de son cul ouvert. Dans ma position, je ne vois que les deux globes blancs de ses fesses distendues, avec au centre le diaphragme de son anus luisant de mouillure. La tête tuméfiée de mon gland finit par atteindre sa cible. Dominique guide la manœuvre et commente l’opération :

cadeau18- Vas-y doucement, salope… Fais renter la tête… Tu la sens sa grosse bite qui t’ouvre le ventre ? Ça y est, c’est rentré, tu peux pousser… Voilà comme ça, jusqu’au bout… Enfonce le bien, en entier… Maintenant, tu ne bouges plus et tu te concentres sur le bâton de chair que t’as planté dans le rectum. Ouvre bien les cuisses que je voie tout ! T’en as la chatte toute dilatée, elle bâille comme un coquillage en plein soleil…

La chaleur du cul de Sofia m’irradie le ventre. Je suis à peine à l’étroit dans son boyau visqueux. De petits spasmes, en ondes langoureuses, me massent la bite. Incroyable, elle me branle de l’intérieur !  

Dominique est venue s’agenouiller face à Sofia. Les deux femmes sont désormais seins contre seins,  visage contre visage. Dominique entre alors dans une sorte de transe sexuelle qui la transfigure, la métamorphose en tribade effrénée. Elle alterne les caresses et les pincements, les baisers et les morsures, les mots doux et les insultes grossières. Dans un même mouvement, elle masse tendrement les seins de Sofia et l’instant d’après lui tord méchamment un mamelon ; elle l’embrasse avec fougue, à bouche que veux tu, puis lui mord cruellement les lèvres ; elle l’appelle « mon ange » juste après l’avoir traitée de « sale putain »...cadeau11

Sofia se laisse faire et n’en oublie pas pour autant son propre plaisir. Avec une régularité bien huilée, son cul me pistonne la bite, sur toute sa longueur. À ce rythme-là, mon éjaculation ne va pas tarder ! Devinant à mon souffle court l’imminence de l’explosion, Dominique change les positions, se glisse sous nos corps chevillés pour ne rien perdre du spectacle de ma jouissance. D’une langue fureteuse, elle lèche alternativement mes couilles et la vulve de Sofia… C’en est trop ! Je me retire juste à temps pour lâcher mes bordées de foutre sur l’anus béant de Sofia. Ça dégouline sur le visage heureux de Dominique, ça coule dans sa bouche ouverte, elle s’en délecte tout en se branlant vigoureusement avec le gode, vibrateur réglé à la vitesse maximum…

Plus tard dans la nuit, nous avons pris une longue douche ensemble, puis nous avons partagé le gâteau d’anniversaire de mariage. Un peu avant l’aube, nous avons appelé un taxi qui a ramené Sofia chez elle.

Le lendemain après-midi, nous avons repris le travail. Comme tous les jours, je me suis rendu au palais de justice où je suis greffier attaché au Procureur de la République. C’est moi qui rédige tous ses réquisitoires au nom de Ministère Public, spécialement dans les affaires de mœurs. En passant, j’ai déposé Dominique à son bureau : elle est conseillère juridique à l’association SOS-Femmes battues

 

© Michel Koppera, juin 2010

 

                                                      FIN

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Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 2 juin 2010 3 02 /06 /Juin /2010 10:02

Suite des aventures de Sofia...

Le Cadeau ( 3ème partie )

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Dominique s’agenouille entre les jambes écartées de Sofia, retrousse sa jupe sur son ventre. Elle est quasiment nue là-dessous, même pas de culotte ! Sa chatte est encore plus belle qu’en photo. Elle a un mont de Vénus tout doux, moelleux comme un petit coussin. Dominique lui ouvre la chatte des deux mains et approche son visage de la vulve offerte. Elle prend son temps, s’enivre du lourd parfum de ce sexe de femme mûre, caresse tendrement le clitoris déjà dur et puis, du bout de la langue, elle le titille un peu. Sofia ne peut contenir un mouvement des hanches pour l’encourager à aller plus loin. Alors, Dominique plaque sa bouche sur la vulve humide, comme pour lui rouler un superbe patin. Quel spectacle fascinant que le visage de ma femme blotti entre des cuisses étrangères en train de lécher avidement son sexe. Sofia s’écartèle pour s’offrir encore davantage à la bouche qui lui dévore le ventre.

cadeauPendant ce temps, je masse les seins durs de notre invitée, tout en abandonnant ma bite raide à sa main experte en subtiles caresses. Il s’en faut de peu que je lui lâche tour sur les doigts. Heureusement, elle sait y faire pour retarder ma jouissance. Ma queue tendue trouve naturellement le chemin de ses lèvres entrouvertes. Avec surprise, j’entends alors la voix de Dominique qui a, pour quelques instants, abandonné sa proie :

- Suce-le bien salope, mais garde-toi bien de le faire jouir. Si jamais il t’éjacule dans la bouche, tu seras punie !

Après ces quelques mots, je m’attends à ce que Sofia se calme voire même m’abandonne tout à fait. Il n’en est rien, bien au contraire. Il me semble qu’elle redouble d’ardeur pour me pomper la bite. Elle y va à fond : des lèvres, de la langue, de la luette, des paumes qui me chauffent les couilles. La menace de Dominique me donne l’impression de l’avoir électrisée. Sa pipe est une merveille. Je sens que ça vient, vite, très vite. J’éjacule à gros bouillons en grognant de plaisir. Sofia avale tout, sauf une goutte de sperme qui perle à la commissure de ses lèvres. cadeau2

- Putain, qu’est-ce que je t’avais dit ! lâche méchamment Dominique. Ne crois pas que tu vas t’en tirer comme ça !

 

© Michel Koppera, juin 2010

 

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Le Cadeau ( 4ème partie )

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Dominique se relève et saisit brutalement Sofia par les poignets. Elle lui arrache sa jupe et la laisse en porte-jarretelles et escarpins, dans le plus simple appareil des filles de joie. Dominique se met dans la même tenue. Encore un peu groggy de plaisir, je les regarde. On pourrait les croire sœurs, si ce n’étaient leurs chattes, touffue pour l’une, intégralement rasée pour l’autre. Mais elles sont animées par des pulsions, des fantasmes complémentaires : désir de dominer, de faire souffrir pour l’une ; désir de se soumettre, d’être subjuguée pour l’autre.

- Mets-toi à genoux ! Les mains jointes, comme pour une prière !

Tout en feignant une vague résistance, Sofia s’exécute. Pourtant, rien qu’à la lueur de son regard, je devine des secrets désirs d’humiliation. Dominique aussi l’a compris. À l’aide d’une cordelette nylon torsadé, elle lui attache solidement les poignets et la force à coucher son buste sur le divan, ce qui soulève la croupe de son esclave d’une nuit. D’une tape au creux des reins, elle la force à se cambrer un maximum.

cadeau16- Ecarte les cuisses que je vois le trou de ton cul ! Salope, tu te rases jusque là ! T’es une vraie vicieuse. Je parie que t’adore qu’on te lèche le cul, je me trompe ?

- Non, j’adore ça… murmure Sofia.

- Répète-moi ça plus fort, qu’on t’entende bien !

- J’aime me faire lécher le cul.

- Et qu’on t’encule aussi ?

- Et qu’on m’encule…

- Pourtant, c’est pas pour maintenant. C’est mon mari qui t’enculera, dès qu’il bandera de nouveau, ce qui ne saurait tarder. En attendant, on va s’occuper de ton con. Chéri, va chercher le gode rose, le gros vibrant avec des billes, je l’ai mis à chauffer dans la salle de bain…. Ecarte encore plus les cuisses, je veux voir bâiller ta grande chatte bouffeuse de bites. Mais avant que je te baise, tu vas me sucer… Je crois que j’ai jamais été léchée par une femme, ou alors c’était il y a si longtemps que je ne m’en souviens plus.

 

© Michel koppera, juin 2010

 

 

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Mardi 1 juin 2010 2 01 /06 /Juin /2010 09:40

Pour la seconde fois,après "Casting" j'ai entrepris un travail d'écriture en collaboration avec Sophie-de-Lisle ( voir son blog dans les liens )

Voici les deux premiers chapitres de la nouvelle, accompagnés d'une photo de Sophie-Sofia.

 

Le Cadeau (1ère partie)

 

Cette année, pour nos quinze ans de mariage, il m’est venu à l’idée d’offrir à Dominique, épouse fidèle et irréprochable, mère de nos deux enfants, une surprise.

Au jour anniversaire, après un dîner en tête à tête dans un restaurant spécialisé dans la cuisine créole, c'est-à-dire très épicée, nous sommes allés rendre une petite visite à Madame Xaviera.

Madame Xaviera possède un carnet d’adresses très fourni, de A à Z, en femmes peu farouches, disponibles pour quelques heures et autant de centaines d’euros. Pour aider ses clients à faire leur choix, elle dispose de press-books garnis de photos aguichantes…

Alors, nous voilà tous les deux, Dominique et moi, dans un salon très BCBG, en train de feuilleter un album photos. Il y en a pour tous les goûts, tous les âges, toutes les perversions : femmes enfants, garces, bourgeoises matures, dominatrices tout de cuir noir vêtues, esclaves soumises… Dominique tourne les pages rapidement. Je la sens nerveuse, mal à l’aise. De toute évidence, mon idée ne l’enchante guère.

pg133 1Et puis, brusquement, elle s’arrête sur une page. Une seule photo. C’est une femme brune dont on ne voit pas le visage, à l’exception de son sourire. La photo est en noir et blanc. La femme paraît avoir une quarantaine d’années - à peu près comme Dominique – un beau corps. Elle porte des bas sombres, un porte-jarretelles. Elle a le sexe rasé. Le pubis est large, sensuel. On devine qu’au naturel elle doit avoir une pilosité très fournie, épaisse et sombre.

Dominique pose son index sur la photographie, un doigt lent et doux comme une caresse.

- Je choisis celle-là, murmure-t-elle en tendant l’album à Madame Xaviera.

- Vous avez fait le bon choix. Sofia est une nouvelle recrue, une femme exceptionnelle. Pour quel jour souhaitez-vous la réserver ?

- Maintenant !

- Je vais voir ce que je peux faire…

Madame Xaviera prend son téléphone portable et s’absente quelques instants. Quand elle revient, un sourire éclaire son visage.

- Elle est disponible. Ce soir, ça vous convient ?

Dominique acquiesce d’un mouvement de tête et précise :

- C’est entendu, nous l’attendrons chez nous dans deux heures. On la réserve pour la nuit. On vous règle maintenant, en liquide bien entendu ? 

 

© Michel Koppera, mai 2010

 

 

 

 

Le Cadeau ( 2ème partie )

 

Dans la voiture qui nous ramène à notre appartement, Dominique me presse de questions où je devine à la fois une grande excitation et une appréhension presque palpable.

- Tu te rends compte que c’est la première fois que je vais faire ça avec une femme ! Crois-tu que tu pourras l’enculer ?

- Ne t’inquiète pas ! Tu as lu sa fiche, comme moi ?

- Oui, je sais, c’était écrit : « Sans aucun tabou ». Mais quand même… Tu as mis du champagne au frais ?

- Bien sûr, avec le gâteau d’anniversaire. J’ai aussi prévu les bougies, les cordelettes et les godes… Comment vas-tu t’habiller ?

- Je pensais à mon déshabillé en soie avec un string et mon porte-jarretelles blanc…

- Pas mal du tout ! 

Quand vers 22 heures, Sofia nous appelle à l’interphone, nous sommes dans tous nos états. Mais, dès les premiers mots, nous savons que nous fait le bon choix. Sofia a une superbe chevelure brune aux reflets d’ambre et le regard aussi aimable que son sourire. Sans plus attendre, je la débarrasse de son pardessus. Elle nous apparaît alors vêtue d’une jupe légère en cotonnade noire qui lui arrive à mi-cuisses, d’un corsage mauve, d’escarpins assortis à son rouge à lèvres. Elle porte des bas sombres semblables à ceux qu’on lui a vus sur la photo de l’agence de call-girls. Pas de bijoux extravagants, juste un collier de perles laiteuses qui mettent en valeur sa peau légèrement hâlée. Elle prend place sur le divan, entre nous deux, et croise les jambes.pg36 1

Une fois achevée sa seconde coupe de champagne, Dominique pose un main sur la cuisse de Sofia, juste à la lisière de sa jupe qui maintenant révèle un peu de peau nue au-delà des bas noirs. Décroisant ses jambes, Sofia se laisse aller en arrière sur le divan.

Pendant que la main de Dominique remonte entre les cuisses ouvertes de Sofia, je déboutonne le corsage de notre compagne d’un soir et découvre ses seins nus dont les mamelons se dressent au centre des aréoles brunes. Je me mets à bander à tout rompre.

 

© Michel Koppera, mai 2010 

 

 

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Lundi 31 mai 2010 1 31 /05 /Mai /2010 06:21

Poursuivons la visite de notre galerie de "belles au bras relevé"

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Samedi 29 mai 2010 6 29 /05 /Mai /2010 09:23

« À l’ouest d’Eden » est un collage auquel je suis particulièrement attaché. La juxtaposition du couple de film X des années 70 et du couple biblique de Cranach m’a tout de suite paru aller de soi, comme symboles de la permanence du désir à travers le temps. Le fruit défendu est devenu porte-jarretelles ou soutien-gorge bien rempli. Quant au parapluie déployé et au panneau indicateur, je les ai vus comme représentations possibles des dangers de la passion amoureuse. Le parapluie est-il ici protecteur ou en train de s’envoler emporté par le vent de l’amour ?

collagedigue


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Jeudi 27 mai 2010 4 27 /05 /Mai /2010 07:04

desideriaMaxCANTREL

Désidéria, Alberto Moravia ( éditions Flammarion, collection Lettres étrangères, 1979 )

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Désidéria : Viola va chercher son Polaroïd resté sur la console avec une photo qui sort d’une fente, comme une langue moqueuse. Elle arrache le cliché qu’elle regarde attentivement : il y a moi, Désidéria, endormie, recroquevillée sur moi, avec le membre d’Erostrato dans mon poing fermé ; il y a Erostrato  qui tourne son visage vers elle avec dans les yeux son regard de complicité professionnelle, celle qu’elle préfère. C’est une photographie importante, pour ne pas dire historique. Ensuite Viola et son Polaroïd reviennent dans la chambre. Viola s’assied sans bruit devant la coiffeuse et me photographie deux ou trois fois. Un éclair de magnésium finit par me réveiller.

desideria1Moi : Comment expliques-tu cette manie de Viola pour le Polaroïd ?

Désidéria : Je pense que c’était comme une forme de voyeurisme existentiel, l’idée de surprendre la vie dans ce qu’elle a de plus intime, de plus naturel. Viola avait toujours aimé faire des photos et elle les réussissait. Le Polaroïd était sa dernière découverte et elle ne cessait de s’en servir. Un jour, elle m’a même photographiée nue, allongée sur le dos, les jambes écartées : elle disait que j’avais le plus joli con du monde.

Moi : Et toi tu la laissais faire ?

Désidéria : Moi j’aurais préféré refuser ; j’étais obligée d’obéir à la Voix dont le point de vue, tu le sais, était que je devais faire tout mon possible pour empêcher Viola de revenir à son penchant maternel.

Moi : Qu’a fait Viola pour te convaincre de te laisser photographier dans cette pose ? desideria2

Désidéria : Elle a inventé un truc.

Moi : Quelle sorte de truc ?

Désidéria : Elle m’a dit qu’elle avait envie de photographier toutes les parties de mon corps , les unes après les autres, et chacune en particulier, pour faire un album qu’elle intitulerait : Le corps de Désidéria. C’est sous ce prétexte qu’elle est arrivée à obtenir de moi que je la laisse photographier mon sexe sans qu’elle me laisse deviner ce qu’elle avait dans la tête.

Moi : Et qu’est-ce qu’elle avait dans la tête ?

Désidéria : Simplement posséder la photo de mon sexe.

Moi : Et cet album ?  

Désidéria : Elle l’a fait mais la photo en question n’y figurait pas. Agrandie, bien encadrée, elle l’avait suspendue dans sa salle de bains, sur le mur en face de la baignoire. Mais moi je lui avais fait observer que si les domestiques voyaient cette photo, ils ne manqueraient pas de faire des suppositions sur les rapports qui pouvaient exister entre nous. Alors elle est allée l’accrocher dans un endroit où elle pouvait la regarder sans que personne ne le sache.

Moi : Dans quel endroit ?

desideria3 Désidéria : Tu te rappelles que je t’ai parlé un jour de ce coffre-fort caché dans un des panneaux de la bibliothèque de cette pièce qu’elle appelait son studio. C’est là, à l’intérieur du panneau qu’elle a collé avec du ruban adhésif la photo agrandie de mon sexe. C’est elle qui me l’a montrée. Un jour, elle a ouvert le panneau en ma présence et elle a dit, sur un ton négligent et vaguement aguicheur en composant les chiffres du coffre : «  Tu vois, ça c’est toi ; ce pourrait être n’importe quelle femme, mais moi je sais que c’est toi. » Elle a contemplé cette image avec une expression indéfinissable avant d’ouvrir la porte du coffre dont elle a retiré une liasse de billets de banque ; après avoir de nouveau bloqué cette même porte, elle a posé le bout de ses doigts sur ses lèvres qui ont esquissé la forme et le bruit d’un baiser et elle a déposé ce baiser sur ma photo en en disant en soupirant : « C’est là que je garde tous mes trésors », phrase particulièrement sibylline dont je n’ai pas compris le sens : faisait-elle allusion à son argent ou bien à la photographie ? Peut-être aux deux. »desideria4

 

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Mercredi 26 mai 2010 3 26 /05 /Mai /2010 05:41

Dans ses archives personnelles, Nicole nous a retrouvé ce dessin érotique signé Patti Smith. Je vous le livre accompagné de ses commentaires.

 patti smith dessin-copie-1

"Ce dessin fait partie du catalogue d'une expo de 1998 rassemblant des photos de Robert Mapplethorpe et des dessins de Patti Smith. Il n'y a pas de texte, en tout cas pas d'explication. Le dessin titré : Quick Spurt n'est pas daté.

Ce qui me plaît, c'est, je dois l'avouer, qu'il s'agit de Patti Smith, personnage qui m'intéresse, et je suis curieuse des registres intimes, mais évidemment pas que ça : j'aime son sens du trait, j'aime l'idée de griffure et de crissement que cela me suggère. Je suis intriguée par le mystère et la noirceur qui pour moi s'en dégagent."

 Aux commentaires de Nicole, je me permets d'ajouter, trouvés sur le net,  un second dessin de Patti Smith ainsi qu'un de ses portraits du temps de sa splendeur

 patti smith fondation cartier dessins patti Smith

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Mardi 25 mai 2010 2 25 /05 /Mai /2010 06:26

La photo est parue dans la revue américaine TIP-TOP (date indéterminée et auteur inconnu) et je l’ai trouvée dans l’ouvrage « Le Musée du fétichisme » aux éditions Henry Veyrier ( 1973 )

La combinaison short/porte-jarretelles est pour le moins saugrenue mais non dépourvue de charme. Si l’on y ajoute l’absence de tout sous-vêtement et la raie des fesses élégamment découverte, la photo a tout pour séduire. Le sport n’est ici qu’un prétexte pour mettre en valeur la plastique érogène du corps féminin. J’en veux pour preuve le panier de basket placé quasiment au même niveau que le cul de la belle, comme une invitation à lui « mettre la main au panier ».

basket

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