Lundi 18 octobre 2010 1 18 /10 /Oct /2010 17:53

Une mère modèle…

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À quarante-trois ans, Sofia donnait toutes les apparences du bonheur : mariée depuis  huit années à Sébastien, elle était maman de deux adorables garçons âgés de six et quatre ans. La petite famille habitait un bel appartement dans un quartier résidentiel, partait régulièrement en week-end dans la résidence secondaire du Sud Bretagne et, chaque année, au plus fort de la froidure de l’hiver, le couple s’offrait un séjour de deux semaines dans un archipel de l’Océan Indien, sous le soleil du tropique du Capricorne…

Afin de se consacrer en priorité à ses enfants, Sofia avait provisoirement cessé toute activité professionnelle. Désormais, ses journées étaient partagées entre tâches domestiques, obligations maternelles et vie associative…

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- Assemblée trimestrielle de l’Association de Parents d’Elèves.

Compte tenu de son expérience professionnelle, Sofia avait été élue trésorière de l’association. À ce titre, elle était chargée de collecter les cotisations et de veiller au bon usage des subventions. Le bureau se réunissait quatre fois l’an, au domicile personnel du président. Il s’appelait Alexandre Verdier. C’était un bel homme d’une cinquantaine d’années. Divorcé, il avait obtenu la garde exclusive de son fils unique âgé de 8 ans – il se disait que l’épouse infidèle était partie vivre sa vie à l’étranger. Malgré les boissons fraîches et les petits gâteaux, les réunions du bureau n’avaient rien de vraiment réjouissant : une dizaine de personnes sérieuses et compassées qui parlaient financement de voyages scolaires, allégement des  cartables, garderie du soir ou actions à entreprendre contre les menaces de fermeture de classes…

mere-modele1On était un mardi de février, dans l’après-midi. Sofia venait de présenter le bilan financier de l’année précédente : adopté à l’unanimité. Mais, vers 16 heures, au moment de se séparer, le président avait retenu Sofia par le bras.

- Excusez-moi, madame T*, pouvez-vous m’accorder quelques instants, juste le temps de régler un petit problème…

Dès que les autres membres du bureau eurent quitté l’appartement, il tira le verrou et rejoignit Sofia restée au salon.

- Voyez-vous, la semaine dernière, je suis passé à la banque et j’ai demandé à consulter le relevé des opérations bancaires de notre association, commença-t-il en sortant de sa poche une feuille qu’il déplia.

Sofia sentit ses jambes fléchir, son cœur s’arrêter, son sang refluer…

- Tout serait parfait si, à la mi-décembre, le compte n’avait été débité d’un montant de 262 €, puis recrédité de la même somme deux semaines plus tard…

- Une erreur de la banque, articula péniblement Sofia.

- Je ne crois pas. Il s’agissait d’un chèque libellé à l’ordre d’une boutique de lingerie haut de gamme, et signé de votre main. En voici une photocopie… Je me trompe ?

Sofia avait la bouche sèche. Maladroitement, elle tenta d’expliquer comment, dans la précipitation, au moment de payer, elle avait confondu son propre chéquier avec celui de l’association. À la réception du relevé de fin de mois, elle s’était rendu compte de son erreur qu’elle avait aussitôt réparée…

- Même si ce que vous dites est vrai, il ne faudrait pas que la chose s’ébruite. On pourrait vous soupçonner d’indélicatesse. Surtout si on apprend que c’était pour vous offrir des frivolités ! Cela pourrait vous nuire, à vous personnellement, mais aussi à votre entourage…

Après un long silence, Alexandre Verdier reprit, mais sur un autre ton.

- Vous en portez aujourd’hui ?

Sofia parut ne pas comprendre.

- Porter quoi ?

- De la lingerie fine.

Malgré elle, Sofia se sentit rougir jusqu’aux oreilles. Elle baissa la tête.

- Oui, souffla-t-elle.

- Montrez-moi ça ! Vous m’avez entendu ? Déshabillez-vous, là, maintenant ! Je crois que vous n’avez guère le choix.

Il s’installa confortablement dans un fauteuil pour ne rien perdre du spectacle. Sofia se souvint d’une soirée en Sologne, une dizaine d’années auparavant, quand elle avait dû se mettre nue devant l’assemblée des chasseurs. Pour se dévêtir, elle retrouva les mêmes gestes de fausse pudeur. Quand elle fut en soutien-gorge et petite culotte, Alexandre Verdier l’arrêta d’un geste. mere-modele1-2

- Vous ne portez pas de bas ? Je suis un peu déçu. Je m’attendais à mieux de votre part… Car vous êtes un peu putain, n’est-ce pas ?

- Je ne sais pas, Monsieur Verdier.

- Appelez-moi Président. Approchez-vous que je voie de plus près cette lingerie. C’est la dentelle qui coûte si cher, ou alors ces transparences qui laissent voir votre chatte ? Ecartez les cuisses. Souhaitez-vous que je vous branle ?

- C’est comme vous voulez, Président.

Il écarta le tissu blanc et lui glissa ses doigts dans la fente, chercha le clitoris, le caressa de l’index en tournant doucement autour. Sofia se mit à mouiller. Il aventura son pouce dans le vagin, Sofia plia un peu les genoux pour se l’enfoncer plus profondément et soupira de plaisir.

Lorsqu’il sortit son engin, elle comprit, au premier coup d’œil, pourquoi son épouse avait pris le large : bien qu’en pleine érection, le Président avait une petite bite. Une bite courte, menue, qui paraissait vraiment ridicule entre ses doigts. Sofia réussit néanmoins à contenir son fou rire et à se laisser limer et branler par la main douce et chaude du Président. Sans doute n’avait-il pas approché de femme depuis longtemps car il ne fut pas long à jouir. Si la bite était plus que modeste, le sperme fut abondant : il en envoya sur son pantalon, sur les cuisses nues de Sofia, sur le tapis. Ça giclait par à-coups, comme un geyser islandais.

Quand tout fut terminé, le Président prit sans tarder la direction de la salle de bain. Sofia se rhabilla et quitta l’appartement. Il était 16h30, l’heure d’aller récupérer les enfants à la sortie de l’école.

à suivre...

 

© Michel Koppera, août 2010

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Samedi 16 octobre 2010 6 16 /10 /Oct /2010 16:33

1990. En Turquie, un médecin turc mettait en garde ses compatriotes sur les dangers de faire l’amour, les nuits d’été, sur les toits en terrasse : chaque année, une centaine de personnes se tuaient ou se blessaient grièvement parce qu’elles tombaient du toit pendant leurs ébats.( source : Nouvel Observateur, août 1990 )

ls4pour illustrer cet article, je vous propose ce dessin de Jean Morisot










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Vendredi 15 octobre 2010 5 15 /10 /Oct /2010 08:08

ZOOM 50. Volume 2

Après la gravité des photomontages de KJELDGAARD revenons à des propos plus « légers » avec des séries d’images en couleurs.

Commençons par une photo de Gunter SACHS ( souvenez-vous, l'industriel allemand qui avait épousé Brigitte Bardot !)

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Continuons avec ART KANE (1925-1995) qui nous proposait une vision très personnelle des ascenseurs ou des taxis new-yorkais

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Ensuite des photos signées SAM HASKINS (1926-2009), photographe de «charme » déjà présenté dans ce blog.

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- Une petite galerie de tableaux de TAMARA DE LEMPICKA (1898-1980) avec en préambule un portrait de l’artiste dans les années 1930.

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zoom50-19- Autoportrait ( huile sur bois, 35 X 26 cm )


zoom50-20- Portrait du docteur Boucard ( huile sur toile, 135 X 75  cm )


zoom50-21- Portrait de la duchesse de la Salle ( huile sur toile, 161 X 96 cm)


zoom50-22- Portrait du marquis Sommi ( huile sur toile, 105 X 73 cm )


zoom50-23- Portrait du marquis d’Afflito ( huile sur toile,82 X 130 cm )


zoom50-24- La belle Raphaelle ( huile sur toile, 64 X 91 cm ) Sans doute une de ses toiles les plus connues et les plus sensuelles

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Jeudi 14 octobre 2010 4 14 /10 /Oct /2010 07:47

ZOOM 50

Janvier-février 1978. Numéro  très riche de ZOOM qui fera l’objet de deux articles.

 

Le premier article est entièrement consacré à l’œuvre de Marinus Jacob KJELDGAARD, né à Copenhague le 4 septembre 1884 et mort à Créteil le 6 février 1964. De 1932 à 1940, l’hebdomadaire Marianne a publié plus de 200 de ses montages photographiques liés à l’actualité pour le moins agitée et sombre de l’époque. Etrangement, un seul de ces montages ( celui du 7 juin 1933) est signé Kjeldgaard, tous les autres sont parus sans signature ! Voici quelques-uns de ces montages portant essentiellement sur l’immédiate avant-guerre ou même la « drôle de guerre ». Marianne cessera de paraître en juin 1940, avec l’invasion allemande, et le dernier photomontage de Kjeldgaard date du 5 juin 1940. On ne peut qu’admirer l’acuité du regard de Kjeldgaard sur les événements, combien il n’était pas dupe des gesticulations diplomatiques qui ont précédé le déchaînement de la guerre.

zoom50-1 8 mai 1939

- Docteur Goebbels : Et quels sont vos ancêtres, monsieur le professeur ?

- Professeur Einstein : Mais les mêmes que les vôtres, je crois…les singes. »


zoom50-323 août 1939. «  L’horloge de la Paix. Bientôt moins cinq ! »

 

zoom50-24 octobre 1939. «Le monde vivrait encore en paix si chacun faisait son métier ».

 

zoom50-422 novembre 1939. Au Kremlin. «  Les tricheurs » ou «Qui sera le plus voleur des deux ? » Entrevue Ribbentrop-Staline.

 

zoom50-527 décembre 1939. « Une fin sans gloire, mon Führer ! » Le capitaine Langsdorff, militaire de haut rang de la marine allemande s’est suicidé.

 

zoom50-624 janvier 1940. « Bonaparte : Messieurs, vous n’êtes que des Jean-Foutre. C’est moi qui vous le dis » D’après le tableau de Lecomte de Nouy.

 

zoom50-728 février 1940. « L’aveugle et le paralytique »

 

zoom50-813 mars 1940. « Cabrioles ». Le personnage à gauche est SummerWelles, sous-secrétaire d’Etat américain des Affaires Etrangères chargé de veiller à la politique de « bonne entente »

 

zoom50-927 mars 1940. « Duo tyrolien » Entrevue Mussolini-Hitler

 

zoom50-9-13 avril 1940. Sans titre ( Goebbels, Hitler et Goering )

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Dimanche 10 octobre 2010 7 10 /10 /Oct /2010 16:40

Formications, roman de Julien Péluchon paru en 2006 aux Editions du Seuil dans la collection Fiction et Cie

Pour illuster ces trois exptraits, j'ai opté pour des dessins "hentaï" qui me paraissaient assez bien correspondre à "l'esprit" du texte.

 

Extrait n° 1 ( pages 14-16 ) John (fils d’une actrice et d’un consul) est en terminale au Havre. Il est amoureux de Labies Mondor.

«  Labies était une petite beauté de seize ans, douée en classe et en avance pour sa terminale. Son seul visage exprimait tout le soin que ses parents avaient mis à l’élever, et la paix mentale de son foyer petit-bourgeois. Ce visage, lisse, charmant et aux yeux dépourvus de rêves impossibles, disait que la jeune fille avait dû être couverte de gentillesses et de compliments toute son enfance et encore aujourd’hui, et il eût pu devenir celui d’une petite garce s’il n’avait eu derrière cette cervelle lucide, amène et particulièrement vive. Mais par-dessus tout c’était sa silhouette qui les avait remués dès son arrivée au lycée, lui et ses camarades, sa musculature mince et gracieuse et surtout cette poitrine en petits ballons, placés haut, qu’on eût dit à tout moment sur le point d’éclater, qui lui donnait, au milieu des autres filles, une aura sexuelle sans égale. Labies avait des gros seins. (…)

Chaque fois qu’elle monta sur l’estrade pour résoudre un problème de mathématiques fut un instant qui resta dans les mémoires. Elle levait la main et montait recueillir toutes les gloires possibles de cette mini-scène. Son profil déconcertait. Elle levait le bras et résolvait le problème avec aisance, en montrant des seins en primeur de trois quarts, et son cul, dans sa circularité géométrique. A cet âge vigoureux où priment la grosseur des seins et la régularité raphaélite du visage ( la rondeur sexuelle et la rondeur sensuelle), Labies était ce qui se faisait de mieux ici, le clou de l’exposition, et, en conséquence, tout garçon de l’âge qu’atteignait John un tant soit peu ambitieux se devait au moins de tout faire pour l’avoir dans le lit de ses parents un samedi soir pour un dépucelage de haute volée. »

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Extrait n° 2  ( pages 141-142 )Voici les fantasmes d’un certain Julien Hosteinmeyer

«  Il aimait les seins d’Annie, sa voisine. Un jour, il est entré chez Annie, prétextant qu’il avait besoin de sel. Elle n’en avait pas ; il a bloqué la porte avec son pied. Là, ils ont fait l’amour. Annie le désirait ardemment, désirait frénétiquement empoigner le sexe de son voisin et le mettre dans sa bouche. Elle l’a sucé, il l’a embrassée sur la bouche longuement, à plusieurs reprises, et souvent les cheveux d’Annie venaient s’emmêler dans leurs deux bouches. Il l’a prise par-devant, puis elle lui a proposé son derrière, bref, ils ont fait l’amour. Et sa semence s’en est allée tantôt dans les fesses d’Annie, tantôt sur les draps, car ils ne désiraient pas d’enfant. Quand enfin Annie s’est endormie, il a regardé ses seins toute la nuit, dans l’obscurité, en se demandant pourquoi ces choses éclairées par la lune lui paraissaient si précieuses. »

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Extrait n°3 ( pages 166-168 ) John devenu acteur de série télé a maintenant 25 ans, il a rencontré une certaine Jennifer

« Elle avait des cheveux blonds magnifiques, flottant comme des filets bénis.(…) Il l’embrassa dans le cou, la mordit fort. Puis il lui retira son peignoir et la prit pas derrière, de bon matin, avec haine.

- Petite et foutue pute, tu sais ce que je vais te faire, je vais rentrer dans ton petit cul.

- Oh oui !

- Princesse, ô ma princesse !

- Oh oui, prends-moi fort !

- Tiens ! tiens !

Et qu’est-ce que ça va t’apporter, John, une fois que tu te retires de son cul, tu es en sueur, tu l’embrasses, tu voudrais presque construire ta vie avec elle, puis, dix secondes après, éloigné, tes esprits retrouvés, tu te trouves incapable d’aimer. Elle te déprime, t’attriste, tu n’as pas la tête sur les épaules, c’est une vache. Elle vient vers toi, mamelles blondes bringuebalantes.

- C’est dimanche, aujourd’hui. On devait pas aller déjeuner chez ta mère ?

- Non, je reste ici. Rhabille-toi. Grosse vache (tout bas).

- Hein ?

- Rien.

Cette putain cupide, elle voulait voir ta mère. Elle était mannequin pour des sous-vêtements et posait quelquefois dans des catalogues de supermarchés. Mannequin, quelle misère ! Mais Jennifer désirait devenir actrice ou chanteuse, enfin célèbre, quoi, faire jouer sa poitrine, devenir Miss Quelque Chose et épouser un  producteur, s’en servir comme tremplin, être célèbre, le quitter, crever l’écran, vieillir, mourir. Et elle voulait voir ta mère. Elle ne le verrait jamais. Mais le porno, pour toi, Jennifer ? Te faire saucer la croupe ? Le porno, c’est hors de question : » Le porno, John, c’est hors de question. ». Mais le soutif, oui, d’ailleurs elle avait raison. »  

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Jeudi 7 octobre 2010 4 07 /10 /Oct /2010 12:30

Pierre Molinier

« Comme je voudrais être »

 

Du 14 octobre au 20 novembre 2010, la Galerie Christophe Gaillard organise une exposition consacrée à l’oeuvre picturale de Pierre Molinier.

Pierre Molinier est né en 1900 et s’est suicidé en 1976. Il a inspiré de nombreux artistes tels Cindy Sherman ou Luciano Castelli.

Le vernissage de l’exposition aura lieu de jeudi 14 octobre de 18 à 21 heures à

Galerie Christophe Gaillard

12 rue de Thorigny

75003 PARIS

 tel : 01 42 78 49 16

contact@galerie-gaillard.com 

www.galerie-gaillard.com

 Pour vous donner un avant-goût, voici quatre images de l’exposition

pm005 - bd© Pierre Molinier, courtesy Galerie Christophe Gaillard

pm014 - bd© Pierre Molinier, courtesy Galerie Christophe Gaillard

pm017 - bd© Pierre Molinier, courtesy Galerie Christophe Gaillard

pm029 - bd© Pierre Molinier, courtesy Galerie Christophe Gaillard

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Dimanche 3 octobre 2010 7 03 /10 /Oct /2010 16:52

On poursuit notre exploration de l'imagerie érotique du monde des nonnes. Cette fois, il s'agit de l'image en 3D... Bonne visite

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Samedi 2 octobre 2010 6 02 /10 /Oct /2010 09:34

3- Sur les îles Cook, dans la société Mangaia, les jeunes garçons adolescents sont initiés dès l’âge de 13 ans aux pratiques sexuelles par des femmes plus âgées. Ils apprennent différentes techniques de coït, l’art du cunnilingus, les caresses et baisers sur les seins et surtout à ne pas éjaculer tant que leur partenaire n’a pas joui une ou plusieurs fois. (source : Secret des femmes, Editions Odile Jacob, 2010 )

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Jeudi 30 septembre 2010 4 30 /09 /Sep /2010 09:00

ZOOM 49

Décembre 1977

Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce numéro 49. Je vous ai quand même trouvé quatre images intéressantes pour ce blog 

- Deux polaroïds de Hajime Sawatari, ( photographe japonais né en 1940, déjà évoqué dans ce blog, voir article ZOOM 45 et une des séries sur le thème du « rêve de la femme du pêcheur ») Ces clichés sont tirés d’une série de portraits d’un modèle nommé Nadia. À l’origine, ces polaroïds étaient des épreuves servant de tests avant la prise de vue proprement dite. Ils étaient généralement jetés, au mieux gardés par le modèle comme souvenir… Jusqu’au jour où Sawatari s’aperçoit qu’il préfère le polaroïd test à la photo finale ; il lui trouve de la spontanéité et aime son côté provisoire et fugitif… Les deux photos sont très belles et troublantes

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- Deux images composées par Georges Eglès. (pas d’informations biographiques sur cet artiste )Il s’agit d’un travail de commande réalisé pour les ballets Carolyn Carlson.  

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Dimanche 26 septembre 2010 7 26 /09 /Sep /2010 12:10

Voltaire, Candide ou l’Optimisme (  janvier 1759 )

 chapitre 1

 

Rappel : le jeune Candide a grandi dans le château de son oncle aux côtés de sa cousine Cunégonde « âgée de dix-sept ans, haute en couleurs, fraîche, grasse, appétissante. »

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« Un jour, Cunégonde, en se promenant auprès du château, dans le petit bois qu’on appelait parc, vit entre des broussailles le docteur Pangloss (le précepteur du château) qui donnait une leçon de physique expérimentale à la femme de chambre de sa mère, petite brune très jolie et très docile. Comme mademoiselle avait beaucoup de disposition pour les sciences, elle observa, sans souffler, les expériences réitérées dont elle fut témoin ; elle vit clairement la raison suffisante du docteur, les effets et les causes, et s’en retourna tout agitée, toute pensive du désir d’être savante, songeant qu’elle pourrait bien être la raison suffisante du jeune Candide, qui pouvait aussi être la sienne.

voltaire-candide3Elle rencontra Candide en revenant au château, et rougit ; Candide rougit aussi ; elle lui dit bonjour d’une voix entrecoupée, et Candide lui parla sans savoir ce qu’il disait. Le lendemain, après le dîner, comme on sortait de table, Cunégonde et Candide se trouvèrent derrière un paravent. ; Cunégonde laissa tomber son mouchoir, Candide le ramassa ; elle lui prit innocemment la main ; le jeune homme baisa innocemment la main de la jeune demoiselle avec une vivacité, une sensibilité, une grâce toute particulière ; leurs bouches se rencontrèrent, leurs yeux s’enflammèrent, leurs genoux tremblèrent, leurs mains s’égarèrent. Monsieur le Baron de Thunder-ten-tronckh passa auprès du paravent, et, voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derrière ; Cunégonde s’évanouit : elle fut souffletée par madame la baronne dès qu’elle fut revenue à elle-même ; et tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles. »  

 

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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