Jeudi 3 mars 2011 4 03 /03 /Mars /2011 10:12

Voici que débute aujourd'hui la mise en ligne du dernier volet des aventures de Sofia. Ce texte fera l'objet de 7 articles consécutifs.( comme il est dit dans les pubs, "les illustrations ne sont pas contractuelles")

                                          Les arrière-boutiques

 arriere1-1

Lorsque, par hasard, Sébastien découvrit un jour sur Internet des photos de son épouse nue, en train de se livrer aux pires débauches en compagnie d’autres hommes ou femmes, il en prit d’abord ombrage. Il envisagea sérieusement le divorce puis, ravalant son orgueil, il se ravisa. Après de longs palabres, il fut donc convenu que, en attendant la majorité de leurs deux enfants, le couple poursuivrait officiellement la vie commune. Cependant, ils firent désormais chambre à part et ne partagèrent plus aucune intimité. Loin de calmer ses ardeurs, cette demi rupture ne fit qu’attiser le brasier qui incendiait chaque jour le ventre de Sofia. Sa ration quasi quotidienne de sexe lui était devenue aussi vitale que le boire et le manger.

arriere-1

Lundi, 15 heures, magasin de chaussures de la rue Gambetta.

Comme tous les lundis, dès l’ouverture, Sofia est l’une des premières clientes de la semaine. Ce jour-là, elle a mis une robe de laine garance qui lui couvre à peine les genoux. Là-dessous, elle ne porte quasiment rien : un soutien-gorge pigeonnant, un porte-jarretelles noir, une petite culotte de coton blanc et une paire de bas sombres. Aux pieds, des bottines de cuir noir.

Elle est venue s’offrir une paire de bottes fourrées en daim pour l’hiver à venir. La jeune vendeuse est aux petits soins ; il faut dire que Sofia est une bonne cliente, fidèle et plutôt généreuse. Au fil des essayages, les boîtes ouvertes s’accumulent autour de Sofia. Elle en est à sa onzième paire et toujours rien qui convienne : quand ce n’est pas la couleur, c’est la cambrure du coup de pied ou alors la hauteur des talons… La vendeuse ne peut contenir un soupir de découragement. C’est le moment que choisit M. Alexandre pour intervenir. M. Alexandre, c’est le patron. Il est grand, un peu grisonnant mais encore bel homme. Il s’approche et demande d’une voix grave et compatissante :

- Quelque chose qui ne va pas, madame ? Je peux faire quelque chose  pour vous ?  

- Peut-être… J’hésite encore. Je n’arrive pas à me décider. Je suis toujours comme ça, répond Sofia en baissant les yeux.

M. Alexandre se tourne alors vers sa vendeuse.

- Vous pouvez disposer, Karine. Je vais m’occuper personnellement de madame.

Puis d’adressant à Sofia.

- Si vous voulez bien me suivre, nous allons passer dans la réserve, peut-être y trouverez vous ce que vous êtes venue chercher…

arriere-1-3Elle lui emboîte le pas. Au fond du magasin, ils poussent une porte à double battant et pénètrent dans la réserve. Ils suivent des allées étroites entre de hauts murs de boîtes à chaussures empilées comme des briques. Tout au bout du labyrinthe, il y a une sorte de local exigu aux parois de verre, avec une table, un ordinateur et un fauteuil de bureau. C’est de là que sont gérés les stocks et les commandes. Sofia connaît déjà le scénario : elle s’assoit sur le bureau, les pieds reposant sur une sorte d’escabeau à deux marches apporté là à dessein. Ce faisant, elle remonte sa robe à mi-cuisses et écarte les jambes. Après avoir refermé la porte, M. Alexandre prend place dans le fauteuil, juste en face de Sofia qui lui offre la perspective généreuse de son entrejambe. Il commence par lui caresser les mollets, si légèrement, si tendrement, que ce premier contact, pourtant presque chaste, répand une onde de chaleur dans le ventre de Sofia.

- Vous permettez ? dit-il, le souffle court, en lui soulevant les jambes pour poser les pieds de Sofia sur ses cuisses.

Lentement, il lui délace et lui ôte ses bottines, l’une après l’autre, avec délectation, en prenant tout son temps, puis ses bas qu’il roule avec soin. Quand elle se retrouve enfin pieds nus, il les lui masse doucement, avec des gestes onctueux. Sofia se laisse aller en arrière et ferme les yeux pour mieux savourer l’instant. Elle l’entend qui ouvre sa braguette. Bientôt, elle sent qu’il presse sa bite entre ses pieds qu’il tient serrés à deux mains. Il se branle avec langueur. Elle mouille d’abondance. Le membre chaud et vigoureux de M. Alexandre vibre sous la plante de ses pieds nus. Il gémit de plaisir. Sofia glisse une main entre ses cuisses pour se caresser la vulve qui suinte sous le coton qu’elle écarte de ses doigts impatients.

Alors, abandonnant les pieds de Sofia, M. Alexandre se lève, passe la main sous ses genoux pour lui soulever les jambes et se met en position. Son gland cramoisi et congestionné de désir se pose à l’entrée de son vagin poisseux : il n’a plus qu’à pousser, elle n’a plus qu’à se projeter en avant d’un coup de reins. Ça rentre tout seul, avec un petit chuintement mouillé. Il la pistonne. Elle en avait tellement envie qu’elle enchaîne les orgasmes sans même y penser. Il continue à aller et venir en elle, avec la constance d’une machine, jusqu’à la montée finale. À l’instant fatal, il se retire et lui envoie trois giclées de sperme sur le ventre…

Pendant qu’elle s’essuie et remet de l’ordre dans ses vêtements, M. Alexandre s’éclipse un moment avant de reparaître avec un grand carton sous le bras.

- Si je me souviens bien, vous faites du 39. Tenez, je vous les avais mises de côté. On vient de les recevoir : c’est du très beau daim, fabrication italienne. Je pense qu’elles devraient vous plaire. Pour la fin de semaine, on attend une livraison d’escarpins. Je vous en réserve une paire ? Vous pourriez venir les essayer lundi prochain, qu’en dites-vous ?

arriere-1-2

 



Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 2 mars 2011 3 02 /03 /Mars /2011 12:25

ARAGON : Le con d'Irène

Texte paru clandestinement en 1928 sous le pseudonyme de Albert de Routisie

 condirene1

Si petit et si grand! C’est ici que tu es à ton aise, homme enfin digne de ton nom, c’est ici que tu te retrouves à l’échelle de tes désirs. Ce lieu, ne crains pas d’en approcher ta figure, et déjà ta langue, la bavarde, ne tient plus en place, ce lieu de délice et d’ombre, ce patio d’ardeur, dans ses limites nacrées, la belle image du pessimisme. Ô fente, fente humide et douce, cher abîme vertigineux.

 condirene2

C'est dans ce sillage humain que les navires enfin perdus, leur machinerie désormais inutilisable, revenant à l'enfance des voyages, dressent à un mât de fortune la voilure du désespoir. Entre les poils frisés comme la chair est belle sous cette broderie bien partagée par la hache amoureuse, amoureusement la peau apparaît pure, écumeuse, lactée. Et les plis joints d'abord des grandes lèvres bâillent. Charmantes lèvres, votre bouche est pareille à celle d'un visage qui se penche sur un dormeur, non pas transverse et parallèle à toutes les bouches du monde, mais fine et longue, et cruciale aux lèvres parleuses qui la tentent dans leur silence, prête à un long baiser ponctuel, lèvres adorables qui avez su donner aux baisers un sens nouveau et terrible, un sens à jamais perverti.

 condirene3-rodin

Que j'aime voir un con rebondir.

Comme il se tend vers nos yeux, comme il bombe, attirant et gonflé, avec sa chevelure d’où sort, pareil aux trois déesses nues au-dessus des arbres du Mont Ida, l’éclat incomparable du ventre et des deux cuisses. Touchez mais touchez donc vous ne sauriez faire un meilleur emploi de vos mains. Touchez ce sourire voluptueux, dessinez de vos doigts l’hiatus ravissant. Là que vos deux paumes immobiles, vos phalanges éprises à cette courbe avancée se joignent vers le point le plus dur, le meilleur, qui soulève l’ogive sainte à son sommet, ô mon église.

condirene4 

Ne bougez plus, restez, et maintenant avec deux pouces caresseurs, profitez de la bonne volonté de cette enfant lassée, enfoncez, avec vos deux pouces caresseurs écartez doucement, plus doucement, les belles lèvres, avec vos deux pouces caresseurs, vos deux pouces. Et maintenant, salut à toi, palais rose, écrin pâle, alcôve un peu défaite par la joie grave de l’amour, vulve dans son ampleur à l’instant apparue. Sous le satin griffé de l’aurore, la couleur de l’été quand on ferme les yeux.

condirene5
Ce n’est pas pour rien, ni hasard ni préméditation, mais par ce BONHEUR d’expression qui est pareil à la jouissance, à la chute, à l’abolition de l’être au milieu du foutre lâché, que ces petites soeurs des grandes lèvres ont reçu comme une bénédiction céleste le nom de nymphes qui leur va comme un gant. Nymphes au bord des vasques, au coeur des eaux jaillissantes, nymphes dont l’incarnat se joue à la margelle d’ombre, plus variables que le vent, à peine une ondulation gracieuse chez Irène, et chez mille autres mille effets découpés, déchirés, dentelles de l’amour, nymphes qui vous joignez sur un noeud de plaisir, et c’est le bouton adorable qui frémit du regard qui se pose sur lui, le bouton que j’effleure à peine que tout change. Et le ciel devient pur, et le corps est plus blanc. Manions-le, cet avertisseur d’incendie.

  condirene6

Déjà une fine sueur perle la chair à l’horizon de mes désirs. Déjà les caravanes du spasme apparaissent dans le lointain des sables. Ils ont marché, ces voyageurs, portant la poudre en poire, et les pacotilles dans des caisses aux clous rouillés, depuis les villes des terrasses et les longs chemins d’eaux qu’endiguent les docks noirs. Ils ont dépassé les montagnes. Les voici dans leurs manteaux rayés. Voyageurs, voyageurs, votre douce fatigue est pareille à la nuit. Les chameaux les suivent, porteurs de denrées. Le guide agite son bâton, et le simoun se lève de terre, Irène se souvient soudain de l’ouragan. Le mirage apparaît, et ses belles fontaines... Le mirage est assis tout nu dans le vent pur. Beau mirage membré comme un marteau-pilon. Beau mirage de l’homme entrant dans la moniche. Beau mirage de source et de fruits lourds fondant. Voici les voyageurs fous à frotter leurs lèvres. Irène est comme une arche au-dessus de la mer. Je n’ai pas bu depuis cent jours, et les soupirs me désaltèrent. Han, han. Ire appelle son amant. Son amant qui bande à distance. Han, han. Irène agonise et se tord. Il bande comme un dieu au-dessus de l’abîme. Elle bouge, il la fuit, elle bouge et se tend. Han. L’oasis se penche avec ses hautes palmes. Voyageurs vos burnous tournent dans les sablons. Irène à se briser halète. Il la contemple. Le con est embué par l’attente du vit. Sur le chott illusoire, une ombre de gazelle...

Enfer, que tes damnés se branlent, Irène a déchargé.

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 1 mars 2011 2 01 /03 /Mars /2011 10:16

ZOOM 61, avril 1979

zoom61La couverture de François Gillet (né en 1949) annonçait le premier portfolio de ce grand photographe publicitaire. On reconnaîtra au passage des références à Salvador Dali, Millet ou Delacroix.

zoom61-1zoom61-1-2zoom61-1-3zoom61-1-4zoom61-1-5Ensuite, une nouvelle série de photographies de Barry Ryan ( né en 1948 à Leeds, déjà présenté dans le numéro 47 de la revue). Je rappelle qu’à l’époque, l’artiste était surtout connu comme pop star

zoom61-2zoom61-2-1zoom61-2-2zoom61-2-3zoom61-2-4zoom61-2-5zoom61-2-6zoom61-2-7Enfin, le second volet consacré aux illustrateurs japonais

- Takashi Koizumi , réalisateur né en 1944 à Mito, Japon ( encre et gouache, 19x 28cm)

zoom61-3

- Natsuo Nomac ( 41 x 41 cm )

zoom61-3-1- Noriyoshi Ohrai , né en 1935 ( acrylique et gouache, 106 x 74 cm )

zoom61-3-2- Haruo Takino ( gouache et crayon, aérographe, 45 x 30 cm )

zoom61-3-3- Haruo Takino ( aérographe, 51.5 x 72.5 cm )

zoom61-3-4- Kenkishi Sato ( poster à l’aérographe, 79 x 110 cm )

zoom61-3-5

- Haruo Takino ( gouache, crayon, aérographe, 33 x 33 cm )

zoom61-3-6- U.G. Sato , sans doute le plus célèbre de la liste, né vers 1940( sérigraphie, 73 x 103 cm )

zoom61-3-7

Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 27 février 2011 7 27 /02 /Fév /2011 16:51

Breakfast, Photo de Marilyn Monroe

jadis-naguere-Marilyn-MonroeJe ne connais pas la date de cette photo, ni son auteur ( Milton Greene ?) , mais ce dont je suis sûr, c’est qu’elle a été soigneusement mise en scène.

La photo est censée avoir été prise le matin, au lever de la star. Mais, si c’est le cas, pourquoi Marilyn est-elle déjà maquillée et coiffée, si ce n’est pour accueillir un amant ?

La symbolique de la bouteille et du verre de lait ( couleur spermatique) associés à celle des œufs est pour le moins transparente : Œufs/lait = ovaires/sperme. L’œuf brisé représente en quelque sorte une copulation.

Mais ce qui est le plus intéressant et excitant, c’est ce que la photo ne montre pas, ce qui est plus que suggéré. Les épaules et la jambe nues de Marilyn hors du drap nous laissent entendre qu’elle ne porte aucun vêtement. Et, sous le drap blanc qui épouse les formes de son corps, on devine ses cuisses très écartées, son sexe nécessairement ouvert, tout comme sa bouche qui nous sourit… Du grand art, de la pornographie soignée.

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Samedi 26 février 2011 6 26 /02 /Fév /2011 14:34

La banane

fl-banane18fl-banane16fl-banane19

«  L’applaudissement, c’est jamais qu’une manifestation tout à fait instinctive du système nerveux cérébro-spinal par laquelle le chimpanzé ou la ménagère manifestent leur joie frénétique, incontrôlée, à la vue d’une banane, ou de Julio Iglesias. » ( Pierre Desproges )

fl-bananefl-banane17

« République bananière : régime de bananes » ( Marc Escayrol, Mots et grumots, 2003 )

fl-banane-2fl-banane-3fl-banane-4« La nature plante des bananes et, en toute liberté, les fait mûrir, quand soudain, un(e) autochtone arrive, tend la main et satisfait son appétit. » ( Herman Melville )

fl-banane-5fl-banane6fl-banane-6

«  La jeune fille bien élevée est le seul animal qui rougit en voyant une banane » (Cavanna)

fl-banane8fl-bananesfl-bananes2«  Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux » ( proverbe bambara )

fl-banane10fl-banane-15Et pour terminer, deux photographies de mon album personnel

fl-banane-cpfl-banane-cp2

 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Vendredi 25 février 2011 5 25 /02 /Fév /2011 17:45

savoir18-interview-coeur-peintre-L-3

Mirabeau prétendait que tous les pâtres des Pyrénées étaient bestiaires (comprendre zoophiles) et qu’une de leurs plus exquises jouissances était de se servir des narines d’un jeune veau qui leur léchait en même temps les testicules.

savoir18-bruno-heitz-benjamin-rabier-au-travail1

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 24 février 2011 4 24 /02 /Fév /2011 13:37

Ephéméride de S* ( troisième partie )

 

À l’arrière du défilé du premier mai,

Dans l’ombre d’une banderole syndicale,

Elle suce trois costauds de la C.G.T

Qui la baisent en chantant l’Internationale.

 ephemeride7-2 ephemeride7-1garnon 2

Le huit mai, jour de la victoire des Alliés,

Elle fait don de sa chatte aux Américains :

Marines et G.IS, leur grosse bite en main

L’abreuvent de foutre et de sodas trop sucrés.

ephemeride8-3ephemeride8-1

Tous les ans, Sofia fait le pont de l’Ascension.

Elle baise du jeudi au dimanche soir,

Se rêve jument montée par un étalon

Et va s’empaler sur la belle queue d’un noir.

ephemeride9-2-diane grandlieu 2ephemeride9-1

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 23 février 2011 3 23 /02 /Fév /2011 13:35

Les fresques de Pompéi.

Les fouilles sur le site de Pompéi ont  aussi mis à jour les fresques qui ornaient les murs des bordels de la ville. Ces peintures murales n’avaient pas pour seul but de stimuler les clients mais faisaient avant tout office de « publicité » sur les talents et spécialités des prostituées de l’établissement et d’information sur leurs tarifs.

« Puis, cachant ses noirs cheveux sous une perruque blonde, elle (Messaline) entre dans le lupanar moite aux tentures usées, dans sa cellule vide, sa cellule à elle ! Alors, elle s'expose nue, les seins dans une résille d'or, sous une inscription qui lui donne le faux nom de «Lycisca». [...] Elle accueille avec des caresses celui qui se présente et lui demande de l'argent. Et culbutée, allongée, elle reçoit en elle les chocs de ses nombreux clients. » Juvénal, SatireVI

pompei2 pompei3pompei5pompei6pompei9pompei10pompei11pompei12pompei13pompei14pompei15pompei16pompei17pompei18pompei19pompei7

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Lundi 21 février 2011 1 21 /02 /Fév /2011 18:11

Ephéméride ( 2ème partie )

ephemeride4-jean morisot 2

Le Mardi Gras, au dernier jour du carnaval,

Des femmes et des hommes masqués la caressent,

La retroussent, la couchent, la mettent à poil,

Lui lèchent la chatte et la baisent avec tendresse.

ephemeride4-2

ephemeride5-1

Le deux avril, au soir de son anniversaire,

Pendant qu’on allume les bougies du gâteau,

Sofia se prépare à s’offrir pour le dessert

Quarante-sept grosses bites, c’est son cadeau.

ephemeride5-2-jean morisot 3

ephemeride6-1

À Pâques, lorsque les cloches sont revenues,

Que les enfants cherchent des œufs dans les jardins,

Sofia, sur le canapé, entièrement nue,

Se fait baiser puis enculer par des voisins.

ephemeride6-2

ephemeride4michael kirkham 2

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 20 février 2011 7 20 /02 /Fév /2011 10:25

Camille Claudel, photographiée en 1884

camille claudel

Wikipédia nous apprend qu’elle est née le 8 décembre 1864 à Fère-en-Tardenois dans l’Aisne, et qu’elle est décédée le 19 octobre 1943 à Montdevergues dans le Vaucluse. On dit aussi que, très tôt, elle manifesta des dons exceptionnels pour la sculpture et qu’en 1882, afin de perfectionner son art, elle persuada sa famille de s’installer à Paris où elle résida jusqu’en 1913.

C’est sans en doute en 1884, année de cette photographie, que naît sa relation avec Auguste Rodin dont elle devient l’élève, le modèle et l’amante. La suite est connue : amour passion, jalousie, brouille, rupture, paranoïa et finalement internement en 1913…

Mais, au-delà de cette biographie officielle, qui dira la grâce quasiment divine de cette jeune femme de vingt ans, l’indicible beauté de son regard empreint de mélancolie, la sensualité de ses lèvres un peu boudeuses, l’érotisme du négligé de sa chevelure en désordre, les sous-entendus de la dentelle de son corsage juste fermé par une épingle à tête noire… On l’imagine presque nue là-dessous, prête à se donner. Son visage tout entier porte l’empreinte du désir. Sa bouche et son regard qui ne nous lâche plus nous crient sa faim d’amour et on en veut à Rodin de l'avoir abandonnée. 

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Juin 2025
L M M J V S D
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés