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Mercredi 23 juillet 2008 3 23 /07 /Juil /2008 18:54


Outre le grand dossier final dédié aux maîtres de l'estampe japonaise, ce numéro 9 contenait un article consacré à l'auteur Catulle Mendès ( 1840- 1909), auteur engagé aussi bien politiquement que moralement ( charge anticléricale comme l'illustre assez bien cette sainte Thérèse d'Avila vue par le graveur Félicien Rops ) Voici en prime un très court extrait de Zo'har, roman de Catulle Mendès paru en 1922.
" Ils s'étreignaient avec frénésie sous la tente noire des cheveux. Le déchaînement enfin, comme d'une lionne lâchée, de leur formidable amour, se ruait, s'acharnait, pantelait dans cette embrassade..."

Ensuite, un portfolio de quelques photos de Mariano Fortuny ( 1871- 1949), qui se servait de la photo pour ses études préalables, comme celle de cette femme nue dans un salon. Quel cul !

Enfin les estampes. Plutôt que de vous présenter les scènes classiques de fornication, je vous ai choisi 3 estampes de préliminaires, jeux de mains et de langue, moins conventionnels.
La première estampe est l'oeuvre de Morunobu ( 17ème siècle )
La seconde de Shunshö (1726-1793)
La dernière est du génial Hokusaï ( 1760-1849)

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Vendredi 18 juillet 2008 5 18 /07 /Juil /2008 16:25


Très riche numéro en iconographie paru en avril 1980. Tout d'abord, un excellent dossier consacré à Georges Pichard illustrateur de Pierre Louÿs. Le noir et blanc du magazine pour une fois ne porte aucun préjudice à l'oeuvre du dessinateur. Tout y est, la perversité des situations, l'obscénité des poses, la permanence des fantasmes ( je ne peux que vous encourager à "relire" Pierre Louÿs et à vous replonger dans les albums de Pichard.)

Un eight-pagers où l'acteur Jimmy Durante - ici nommé Schnozzle Durante ( gros-pif) - baise une jeune starlette d'Hollywwod dans une bd d'une pornographie jubilatoire ( ici, la vignette n° 7)

Ensuite un sublime portrait de Eve Lavallière ( 1866 - 1929) actrice vedette de la fin du 19ème siècle.

Le grand dossier était consacré aux images soft du sado-masochisme, avec un classique à savoir la séance de fouet infligée par la domestique ( image alliant sado-masochisme, lesbianisme et amours ancillaires, bref rien que du classique.)

Enfin, en 4ème de couverture, cette illustration troublante pour un ouvrage de Denis Boissier ( Fantasmes) avec une préface de Serge Gainsbourg, grand maître du fantasme s'il en fut !

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Mercredi 16 juillet 2008 3 16 /07 /Juil /2008 10:21


Ce numéro 7, paru en février 1980 consacrait un long article à la belle Otero célèbre courtisane ( 1868-1965) de la fin du 19ème siècle.
À part ça, rien de bien extraordinaire, un numéro  plutôt axé sur l'art pompieret le kitch. Cependant, quelques illustrations valaient le détour. Quatre fantasmes masculins mis en images.
Tout d'abord, cette belle prisonnière enchaînée qui en ferait presque désirer être incarcéré à ses côtés.

Ensuite, ces trois naïades à la sortie du bain, le fantasme du hammam....

La scène du gamin agenouillé, déjà bandant, entre les cuisses ouvertes de cette belle femme mûre. On imagine tout de suite qu'il s'agit d'une connaissance ( sa tante ? une voisine en visite ? une domestique ? ...) On peut fantasmer à mort. Qui n'a pas rêvé, à peine adolescent, de se trouver en pareille situation érotique ?

Enfin, dernier fantasme, celui de la veuve lubrique. Dans le genre, le tableau de Sauer est parfait : pose d'une grande obscénité, regard énigmatique, corps plus que désirable... Cette veuve-là, si elle n'est pas joyeuse, n'en est pas moins sulfureuse...

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Vendredi 11 juillet 2008 5 11 /07 /Juil /2008 15:10

        
Encore beaucoup d'images pour ce long week-end du 14 juillet. Le numéro 6 de Fascination était riche en illustrations, difiicile de faire un choix. Celui que je vous propose est donc très personnel et donc subjectif.
Tout d'abord 2 vignettes d'un "eight-pagers" des années 30 mettant en scène l'actrice Joan Crawford" rebaptisée pour la circonstance Joan Crawfoot dans un bd intitulée "The open road"... La route ouverte étant en l'occurrence celle de son cul.

     

Puis une reproduction d'une sanguine de Brunelleschi datée de 1934 parue dans la revue Paris Sex-Appeal et vraiment charmante.

     En n°4 un dessin anonyme dédicacé à un M. Boogaerts, ( vers 1900) intitulé " Et délivrez-nous du mâle, ainsi soit-il" où l'on voit que ce qui compte c'est ce que dit le petit doigt !

     Enfin pour terminer deux illustrations tirées du dossier  "Eros romantique". Tout d'abord une gouache des élèves des frères Deveria intitulées "les amours des Dieux" et une lithographie anonyme " une scène de la vie de bohême" qui ne manque pas de piquant !

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Lundi 7 juillet 2008 1 07 /07 /Juil /2008 18:13


Beaucoup d'images pour cet article consacré au n°5 de la revue Fascination.

-Iluustration n°1 : Scène de flagellation de A. Ferdinandus, gravée par Stablo ( fin 19ème) pour un roman de Ponson du terrail intitulé " La Juive du Château-Trompette" ( Oui, il y a eu des auteurs et surtout des éditeurs qui ont osé publier un titre pareil ! Comme quoi le ridicule ne tue pas.)

-Illustrations n° 2, 3 et 4 : Trois gravures de l'Anglais Thomas Rowlandson ( 1756-1827) . La première ayant pour titre " The Onlooker" ( le spectateur) , la seconde , "The timely Visit" (la visite opportune) jubilatoirement anticléricale mettant en scène une religieuse surprise dans sa cellule en tête à tête avec son olibos divin et une troisième , "Laying the dust" ( rabattre la poussière) qui met l'urologie à l'honneur.

-Illustrations n° 5 et 6 : Deux gravures du 18ème siècle dont une d'une représentation théâtrale comme il y en eut parfois à la cour de Louis XV. Et pour terminer cette belle demosiselle s'admirant la vulve dans un miroir... 
 
 

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Vendredi 4 juillet 2008 5 04 /07 /Juil /2008 14:14


Cette fois, l'écrivain à l'honneur était Félicien Champsaur ( 1859-1934). Très prolifique, il se distingue par un style nettement  plus "hard " que les précédents. Voici deux extraits que j'ai réunis, tant ils me semblent s'enchaîner presque naturellement. ( Le premier est tiré d'une oeuvre de 1922 intitulée Ouha, roi des singes, et le second du Satyre invisible daté de 1924.
         
" Une nuit, une de ces nuits électriques où l'atmosphère semble être imprégnée de lascivité, Mabel, assoupie, énervée , se tordait sur son lit de plantes odorantes tous les jours renouvelées, mais dont l'odeur de foin coupé obsédait encore plus son corps fiévreux, ne pouvant supporter le contact d'aucun vêtement. Elle avait rejeté jusqu'au dernier voile. 
         Il lui sembla entendre un léger bruissement près d'elle ; elle entrouvrit les paupières. Des yeux de braise luisaient tout près. Elle sentit un souffle brûlant la parcourir dans tout le corps ; des mains dures, mais qui se faisaient douces pour la caresse, la saisirent aux épaules.
        Elle eut un mouvement de recul.
        Mais les sens furent plus forts soudain que sa volonté, et, à pleins bras, elle étreignit un géant velu qui, avec d'infinies précautions, s'étendit sur elle."
       Elle défaille à nouveau sous des caresses inconnues, et tout son corps chavire dans un ravissement voluptueux, qui la secoue en spasmes, et lui arrache des plaintes puériles, des râles où se mêlent des mots d'amour, alternants ou simultanés qui disent son plaisir - et aussi un autre plaisir. C'est un cri d'homme sur sa bouche, tandis que l'étreinte surnaturelle fait de sa corolle vivante la gaine d'un lingam puissant et artiste, l'épouse d'une chair inconnue. Dans une agonie toute mouillée, elle s'évanouit."
        Pas mal, non ?

Il y avait aussi un dossier consacré au graveur Antoine Borel ( 1743-1810 ) dont je vous propose une illustration pour l'Arétin Français  (1787) où l'on voit une scène savoureuse dont le bambin dans son berceau est l'innocent complice. Puis un dossier sur Andrée Vivien, avec une photographie 1900 d'un couple de lesbiennes, enfin un dossier illustré "L'humour érotique 1900", avec entre autres ce dessin de Frédéric Front paru dans la revue "Le Rire" le 18 mai 1901 avec en légende ces paroles de la mère ( mère maquerelle ? ) à la jeune femme : "
- Tu n'es pas honteuse, avec une poitrine comme ça, que ta mère soit encore concierge ? " 

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Mardi 1 juillet 2008 2 01 /07 /Juil /2008 17:35


Le numéro commence par un long article sur Jean Berheroy (  de son vrai nom Berthe Roy de Clotte-le-Barillier, plus tard épouse Czernicki , 1868- ? ) Avec un nom pareil, il est plus prudent de prendre un pseudonyme ! Voici un extrait d'un ouvrage paru en 1899 " La danseuse de Pompéi"
       
"- Nonia, Nonia, je t'ai aperçue, un soir de vendange, parmi la fragilité des pampres ; tu dansais et sur tes épaules blondes les raisins écrasés avaient appuyé des baisers rouges, et tu m'as souri de tes petites dents lumineuses ; mais j'ai repoussé ton sourire, car je te voulais dansant pour moi seul à la cime mystérieuse du Mont. Maintenant, la terre est à nous; laisse de nouveau glisser ta tunique au bord de tes reins, et donne-moi la vision de toi comme celle d'une divinité unique : car il n'est pas vrai que les nymphes et les sylvains viennent se joindre ici pour aimer. 
       D'un geste d'une joie délirante, Nonia arracha l'étoffe qui couvrait ses seins ; et, mue par le rythme éveillé en elle, les mains renversées autour du front, le dos creusé d'un nerveux frémissement, elle agita son corps léger au-dessus du redoutable abîme. Lui, toujours à genoux, la regardait éperdument ; il prononçait encore à voix basse des paroles exaltées, l'hymne sans doute des caresses qui allaient les unir. Bientôt il noua aux chevilles frêles de Nonia ses bras robustes, il l'immobilisa par degrés , tandis qu'elle continuai à balancer doucement son buste que les reflets éclatants mordaient.
      - Nonia, Nonia, le feu qui t'a brûlée tout à l'heure a passé tout entier dans mes veines ; le serpent  embrasé s'est glissé dans ma chair et la dévore ... Nonia, Nonia, arrête-toi, j t'en supplie ; couche-toi maintenant sur ma poitrine...
      Quand le jour parut, leur étreinte durait encore."  
On notera l'emploi quasi systématique de l'hyperbole poétique et d'un registre très soutenu ( pas de mots vulgaires pour parler du sexe !). Nous sommes entre gens bien élevés : on baise mais on reste digne de son rang !
  

Quelques illustrations pour agrémenter votre visite : deux vignettes du "eight-pagers" où l'on voit un Churchill incestueux, une photo extraite du film" Tempête" de Bernard Deschamps (1939) avec Dalio et surtout Arletty en lingerie plus que sexy, et une image tirée des Diableries Erotiquesde Le Poittevin ( vers 1832)  

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Dimanche 29 juin 2008 7 29 /06 /Juin /2008 19:28


Le numéro 2 débutait par un long dossier plutôt bien documenté sur Jean Lorrain, ( 1855-1906) écrivain prolifique de la fin du 19ème siècle, avec des extraits d'une de ses oeuvres "Cour d'Espagne" :
" Miss Smitson, les jambes nues, le reste aussi sous de triples tuniques de gaze, dansait, une flûte aux lèvres, des bandelettes au front, des sandales aux pieds. Elle tournait longtemps, longtemps, mesurait des guirlandes invisibles, prenait des poses et s'essayait aux attitudes que l'on voit aux nudités peintes sur les vases étrusques ; elle y réussissait quelquefois. Elle exigeait comme fond des draperies sur les murs, des écrasements de fleurs sous ses pieds et, comme elle était jeune et vierge et rougissait, et surtout comme elle arrivait de cette Amérique où tout arrive et où tout retourne, on essaya de s'en enticher"
Notez au passage l'emploi abusif de la ponctuation mineure ( virgules et tutti quanti ) qui est une marque de fabrique de la littérature de cette époque.






















On trouvait aussi un savoureux "eight pagers" mettant en scène Popeye ( voir dessins ) ainsi que deux dossiers complets : le premier sur les premiers films porno clandestins dans les années 1930( d'où est tirée l'image du dessin animé zoophile), le second aux lesbiennes (photo en noir et blanc  datant des années 1930). Quant à la gravure sur bois, elle est signée Georges Bruyer pour illustrer une oeuvre de Jean Lorrain, Les Noronsoff, parue en 1922
  

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Mercredi 25 juin 2008 3 25 /06 /Juin /2008 14:41

       Comme tous les grands médias, votre blog préféré va prendre ses quartiers d'été. Cela ne signifie pas du tout un arrêt des programmes, bien au contraire. Pendant que je consacrerai l'essentiel de mon temps à travailler à mon dernier roman, je vous propose une promenade dans ma bibliothèque érotique personnelle. Il se trouve que je suis l'heureux propriétaire de la collection complète de la revue "Fascination" dont le premier  numéro date de avril 1978 et le dernier ( le numéro 27) de 1985. Vous voici donc embarqués dans l'exploration de l'univers troublant des fantasmes d'antan... Alors bon voyage, si le coeur vous en dit...
Fascination N° 1

Le sommaire annonçait 3 grands dossiers : le premier consacré à Pierre Louÿs, photographe de l'érotisme en Afrique du nord, le second à Sarah Bernhardt, le troisième au fantasme de la zoophilie.


Outre ces 3 titres aguicheurs, on pouvait découvrir quelques suppléments non dénués d'intérêt, comme un "eight-pagers", petit fascicule de BD porno des USA mettant en scène des stars d'Hollywood, ainsi qu'un dossier consacré à un film "coquin" des années 20, en l'occurrence "Shéhérazade" (1927) et une chronique intitulée "Eros musicien" décortiquant les paroles d'une chanson égrillarde des années folles, ici " À la foire d'Asnières" signée d'un certain Dorville dont voici le dernier couplet :
"Bref, tout l'mond' se tire,
Mais moi sans rien dire
Près d' la gross' femm' le coeur embrasé
Je reste et veux lui rendre un baiser, 
Mais ell' sans se formaliser
Esquisse un sourire
Présente un' tir'-lire :
" Mon chéri, m' dit-elle en m'embrassant, 
Mon chéri, m' dit-elle en m' la tendant
Je t'en prie, mets-moi quéqu' chose là-d'dans"
Je m'suis fouillé mais n'ayant plus d'sous
J'suis parti sans rien mettre du tout.

En illustration : la couverture du n°1, 3 photos de Pierre Louÿs et 1 vignette du "eight pagers" mettant en scène Greta Garbo. La 3ème photo de Pierre Louÿs servait à la fois d'illustration au dossier qui lui était nominativement consacré ainsi qu'à celui du dossier " Les Bellles et les Bêtes "  Remarquez au passage le doigt fureteur de la femme noire qui se branle "tranquillement"  Je trouve ce cliché super bandant, pas vous ?

   

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Dimanche 22 juin 2008 7 22 /06 /Juin /2008 15:58

Daté de 1783, l'ouvrage est sans aucune contestation possible de Mirabeau et largement autobiographique. Il a été récemment réédité aux éditions de la Musardine. Les extraits que je vous propose datent de la réédition de 1976 d'Eurédif dans la collection "Aphrodite classique".
page 26-27. ( appréciez au passage la remarque sur les goûts esthétiques des Américains et aussi les dialogues où l'on voit que les films porno n'ont rien inventé ! )
       " En attendant, je me rends le lendemain, à sept heures du soir, chez mon Américaine. Je trouve de la magnificence, un gros luxe, beaucoup d'or placé sans goût...(...) Nous restons seuls, ma belle se plonge sur un sopha ; sans s'amuser à la bagatelle, je saute dessus ; dans un tour de main, la voilà au pillage. Je trouve une gorge d'un rouge brun ; mais dure comme marbre, un corps superbe, une motte en dôme, et la plus belle perruque... Pendant la visite, ma belle soupirait comme on beugle, semblable à la cavale en furie ; son cul battait l'appel et son con la chamade... Sacredieu, une sainte fureur me transporte, je la saisis d'un  bras vigoureux, je la fixe un moment, je me précipite... ö prodige.. Ma bougresse est étroite... En deux coups de reins j'enfonce jusqu'aux couilles.. Je la mords... Elle me déchire... Le sang coule... Tantôt dessus, tantôt dessous, le sopha crie, se brise, tombe... La bête est à bas ; mais je reste en selle ; je la caresse à coups redoublés..." Va mon ami... va... foutre... Ah !...Ah!... va fort!... Ah !... bougre...Ah ! que tu fais bien ça. Ah ! ah ! ah !... Sacredieu, ne m'abandonne pas... Ho, ho, ho, ... encore... encore... V'la que ça vient... À moi... à moi... enfonce, enfonce..." Sacré bougresse ! son jean-foutre de cul qui va comme la grêle m'a fait déconner... je cours après... Mon vit brûle... je la rattrape par le chignon (ce n'est pas celui du cou) ; je rentre en vainqueur... " Ah ! dit-elle..  je me meurs..." foutue gueuse !... je grince les dents... "Si tu ne me laisses pas décharger, je t'étrangle..."  Enfin, haletante, ses yeux s'amollissent ; elle demande grâce... Non, foutre... point de quartier... Je pique des deux... ventre à terre... Mes couilles en fureur font feu ; elle se pâme... Je m'en fous, je ne la quitte que quand nous déchargeons tous deux le foutre et le sang  ensemble... "
page 37-38. (  après la partie de cartes, avec  la tante de Julie )
 " Je parcours des mains et des pieds les vieux charmes de ma dulcinée... de gorge... je lui en prêterais au besoin... Des bras longs et décharnés, des cuisses grêles et desséchées, une motte abattue, un con flétri, et dont l'ambre qui le parfume, à peine affaiblit l'odeur naturelle... Enfin, n'importe, je bande ; je ferme les yeux ; j'arpente mon haridelle, et j'enfourne. Ses deux jambes sont passées par-dessus mes épaules ; d'un bras vigoureux je la chausse sur mon vit. Une bosse, d'une grandeur honnête que je viens de découvrir me sert de point d'appui pour l'autre main. Son cou tendu m'allonge un déplaisant visage, qui, gueule béante, m'offre une langue appesantie, que j'évite par une forte contraction de tous les muscles de ma tête. Enfin, je prends le galop... ma vieille sue dans son harnais ; sa charnière enrouillée s'électrise, et me rend presque coup pour coup ; ses bras perdent de leur raideur, ses yeux tournent, elle les ferme à demi ; et réellement, ils deviennent supportables... Sacredieu, j'enrage, cela ne vient pas ; je la secoue... et tout à coup la bougresse m'échappe... Foutre, la fureur me prend, je m'échauffe ; le talon tendu comme une colonne, je la presse, je l'enlève ; la voilà qui marche... " Ah ! mon ami ! mon petit ! ah ! mon coeur !... Je me meurs... Ah ! je n'y comptais plus... ah ! ah ! ah ! ... je dé...dé... charge... mon cher ami, je décharge... "

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