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Vendredi 11 juillet 2008 5 11 /07 /Juil /2008 15:10

        
Encore beaucoup d'images pour ce long week-end du 14 juillet. Le numéro 6 de Fascination était riche en illustrations, difiicile de faire un choix. Celui que je vous propose est donc très personnel et donc subjectif.
Tout d'abord 2 vignettes d'un "eight-pagers" des années 30 mettant en scène l'actrice Joan Crawford" rebaptisée pour la circonstance Joan Crawfoot dans un bd intitulée "The open road"... La route ouverte étant en l'occurrence celle de son cul.

     

Puis une reproduction d'une sanguine de Brunelleschi datée de 1934 parue dans la revue Paris Sex-Appeal et vraiment charmante.

     En n°4 un dessin anonyme dédicacé à un M. Boogaerts, ( vers 1900) intitulé " Et délivrez-nous du mâle, ainsi soit-il" où l'on voit que ce qui compte c'est ce que dit le petit doigt !

     Enfin pour terminer deux illustrations tirées du dossier  "Eros romantique". Tout d'abord une gouache des élèves des frères Deveria intitulées "les amours des Dieux" et une lithographie anonyme " une scène de la vie de bohême" qui ne manque pas de piquant !

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 7 juillet 2008 1 07 /07 /Juil /2008 18:13


Beaucoup d'images pour cet article consacré au n°5 de la revue Fascination.

-Iluustration n°1 : Scène de flagellation de A. Ferdinandus, gravée par Stablo ( fin 19ème) pour un roman de Ponson du terrail intitulé " La Juive du Château-Trompette" ( Oui, il y a eu des auteurs et surtout des éditeurs qui ont osé publier un titre pareil ! Comme quoi le ridicule ne tue pas.)

-Illustrations n° 2, 3 et 4 : Trois gravures de l'Anglais Thomas Rowlandson ( 1756-1827) . La première ayant pour titre " The Onlooker" ( le spectateur) , la seconde , "The timely Visit" (la visite opportune) jubilatoirement anticléricale mettant en scène une religieuse surprise dans sa cellule en tête à tête avec son olibos divin et une troisième , "Laying the dust" ( rabattre la poussière) qui met l'urologie à l'honneur.

-Illustrations n° 5 et 6 : Deux gravures du 18ème siècle dont une d'une représentation théâtrale comme il y en eut parfois à la cour de Louis XV. Et pour terminer cette belle demosiselle s'admirant la vulve dans un miroir... 
 
 

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Vendredi 4 juillet 2008 5 04 /07 /Juil /2008 14:14


Cette fois, l'écrivain à l'honneur était Félicien Champsaur ( 1859-1934). Très prolifique, il se distingue par un style nettement  plus "hard " que les précédents. Voici deux extraits que j'ai réunis, tant ils me semblent s'enchaîner presque naturellement. ( Le premier est tiré d'une oeuvre de 1922 intitulée Ouha, roi des singes, et le second du Satyre invisible daté de 1924.
         
" Une nuit, une de ces nuits électriques où l'atmosphère semble être imprégnée de lascivité, Mabel, assoupie, énervée , se tordait sur son lit de plantes odorantes tous les jours renouvelées, mais dont l'odeur de foin coupé obsédait encore plus son corps fiévreux, ne pouvant supporter le contact d'aucun vêtement. Elle avait rejeté jusqu'au dernier voile. 
         Il lui sembla entendre un léger bruissement près d'elle ; elle entrouvrit les paupières. Des yeux de braise luisaient tout près. Elle sentit un souffle brûlant la parcourir dans tout le corps ; des mains dures, mais qui se faisaient douces pour la caresse, la saisirent aux épaules.
        Elle eut un mouvement de recul.
        Mais les sens furent plus forts soudain que sa volonté, et, à pleins bras, elle étreignit un géant velu qui, avec d'infinies précautions, s'étendit sur elle."
       Elle défaille à nouveau sous des caresses inconnues, et tout son corps chavire dans un ravissement voluptueux, qui la secoue en spasmes, et lui arrache des plaintes puériles, des râles où se mêlent des mots d'amour, alternants ou simultanés qui disent son plaisir - et aussi un autre plaisir. C'est un cri d'homme sur sa bouche, tandis que l'étreinte surnaturelle fait de sa corolle vivante la gaine d'un lingam puissant et artiste, l'épouse d'une chair inconnue. Dans une agonie toute mouillée, elle s'évanouit."
        Pas mal, non ?

Il y avait aussi un dossier consacré au graveur Antoine Borel ( 1743-1810 ) dont je vous propose une illustration pour l'Arétin Français  (1787) où l'on voit une scène savoureuse dont le bambin dans son berceau est l'innocent complice. Puis un dossier sur Andrée Vivien, avec une photographie 1900 d'un couple de lesbiennes, enfin un dossier illustré "L'humour érotique 1900", avec entre autres ce dessin de Frédéric Front paru dans la revue "Le Rire" le 18 mai 1901 avec en légende ces paroles de la mère ( mère maquerelle ? ) à la jeune femme : "
- Tu n'es pas honteuse, avec une poitrine comme ça, que ta mère soit encore concierge ? " 

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Mardi 1 juillet 2008 2 01 /07 /Juil /2008 17:35


Le numéro commence par un long article sur Jean Berheroy (  de son vrai nom Berthe Roy de Clotte-le-Barillier, plus tard épouse Czernicki , 1868- ? ) Avec un nom pareil, il est plus prudent de prendre un pseudonyme ! Voici un extrait d'un ouvrage paru en 1899 " La danseuse de Pompéi"
       
"- Nonia, Nonia, je t'ai aperçue, un soir de vendange, parmi la fragilité des pampres ; tu dansais et sur tes épaules blondes les raisins écrasés avaient appuyé des baisers rouges, et tu m'as souri de tes petites dents lumineuses ; mais j'ai repoussé ton sourire, car je te voulais dansant pour moi seul à la cime mystérieuse du Mont. Maintenant, la terre est à nous; laisse de nouveau glisser ta tunique au bord de tes reins, et donne-moi la vision de toi comme celle d'une divinité unique : car il n'est pas vrai que les nymphes et les sylvains viennent se joindre ici pour aimer. 
       D'un geste d'une joie délirante, Nonia arracha l'étoffe qui couvrait ses seins ; et, mue par le rythme éveillé en elle, les mains renversées autour du front, le dos creusé d'un nerveux frémissement, elle agita son corps léger au-dessus du redoutable abîme. Lui, toujours à genoux, la regardait éperdument ; il prononçait encore à voix basse des paroles exaltées, l'hymne sans doute des caresses qui allaient les unir. Bientôt il noua aux chevilles frêles de Nonia ses bras robustes, il l'immobilisa par degrés , tandis qu'elle continuai à balancer doucement son buste que les reflets éclatants mordaient.
      - Nonia, Nonia, le feu qui t'a brûlée tout à l'heure a passé tout entier dans mes veines ; le serpent  embrasé s'est glissé dans ma chair et la dévore ... Nonia, Nonia, arrête-toi, j t'en supplie ; couche-toi maintenant sur ma poitrine...
      Quand le jour parut, leur étreinte durait encore."  
On notera l'emploi quasi systématique de l'hyperbole poétique et d'un registre très soutenu ( pas de mots vulgaires pour parler du sexe !). Nous sommes entre gens bien élevés : on baise mais on reste digne de son rang !
  

Quelques illustrations pour agrémenter votre visite : deux vignettes du "eight-pagers" où l'on voit un Churchill incestueux, une photo extraite du film" Tempête" de Bernard Deschamps (1939) avec Dalio et surtout Arletty en lingerie plus que sexy, et une image tirée des Diableries Erotiquesde Le Poittevin ( vers 1832)  

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Dimanche 29 juin 2008 7 29 /06 /Juin /2008 19:28


Le numéro 2 débutait par un long dossier plutôt bien documenté sur Jean Lorrain, ( 1855-1906) écrivain prolifique de la fin du 19ème siècle, avec des extraits d'une de ses oeuvres "Cour d'Espagne" :
" Miss Smitson, les jambes nues, le reste aussi sous de triples tuniques de gaze, dansait, une flûte aux lèvres, des bandelettes au front, des sandales aux pieds. Elle tournait longtemps, longtemps, mesurait des guirlandes invisibles, prenait des poses et s'essayait aux attitudes que l'on voit aux nudités peintes sur les vases étrusques ; elle y réussissait quelquefois. Elle exigeait comme fond des draperies sur les murs, des écrasements de fleurs sous ses pieds et, comme elle était jeune et vierge et rougissait, et surtout comme elle arrivait de cette Amérique où tout arrive et où tout retourne, on essaya de s'en enticher"
Notez au passage l'emploi abusif de la ponctuation mineure ( virgules et tutti quanti ) qui est une marque de fabrique de la littérature de cette époque.






















On trouvait aussi un savoureux "eight pagers" mettant en scène Popeye ( voir dessins ) ainsi que deux dossiers complets : le premier sur les premiers films porno clandestins dans les années 1930( d'où est tirée l'image du dessin animé zoophile), le second aux lesbiennes (photo en noir et blanc  datant des années 1930). Quant à la gravure sur bois, elle est signée Georges Bruyer pour illustrer une oeuvre de Jean Lorrain, Les Noronsoff, parue en 1922
  

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Mercredi 25 juin 2008 3 25 /06 /Juin /2008 14:41

       Comme tous les grands médias, votre blog préféré va prendre ses quartiers d'été. Cela ne signifie pas du tout un arrêt des programmes, bien au contraire. Pendant que je consacrerai l'essentiel de mon temps à travailler à mon dernier roman, je vous propose une promenade dans ma bibliothèque érotique personnelle. Il se trouve que je suis l'heureux propriétaire de la collection complète de la revue "Fascination" dont le premier  numéro date de avril 1978 et le dernier ( le numéro 27) de 1985. Vous voici donc embarqués dans l'exploration de l'univers troublant des fantasmes d'antan... Alors bon voyage, si le coeur vous en dit...
Fascination N° 1

Le sommaire annonçait 3 grands dossiers : le premier consacré à Pierre Louÿs, photographe de l'érotisme en Afrique du nord, le second à Sarah Bernhardt, le troisième au fantasme de la zoophilie.


Outre ces 3 titres aguicheurs, on pouvait découvrir quelques suppléments non dénués d'intérêt, comme un "eight-pagers", petit fascicule de BD porno des USA mettant en scène des stars d'Hollywood, ainsi qu'un dossier consacré à un film "coquin" des années 20, en l'occurrence "Shéhérazade" (1927) et une chronique intitulée "Eros musicien" décortiquant les paroles d'une chanson égrillarde des années folles, ici " À la foire d'Asnières" signée d'un certain Dorville dont voici le dernier couplet :
"Bref, tout l'mond' se tire,
Mais moi sans rien dire
Près d' la gross' femm' le coeur embrasé
Je reste et veux lui rendre un baiser, 
Mais ell' sans se formaliser
Esquisse un sourire
Présente un' tir'-lire :
" Mon chéri, m' dit-elle en m'embrassant, 
Mon chéri, m' dit-elle en m' la tendant
Je t'en prie, mets-moi quéqu' chose là-d'dans"
Je m'suis fouillé mais n'ayant plus d'sous
J'suis parti sans rien mettre du tout.

En illustration : la couverture du n°1, 3 photos de Pierre Louÿs et 1 vignette du "eight pagers" mettant en scène Greta Garbo. La 3ème photo de Pierre Louÿs servait à la fois d'illustration au dossier qui lui était nominativement consacré ainsi qu'à celui du dossier " Les Bellles et les Bêtes "  Remarquez au passage le doigt fureteur de la femme noire qui se branle "tranquillement"  Je trouve ce cliché super bandant, pas vous ?

   

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Dimanche 22 juin 2008 7 22 /06 /Juin /2008 15:58

Daté de 1783, l'ouvrage est sans aucune contestation possible de Mirabeau et largement autobiographique. Il a été récemment réédité aux éditions de la Musardine. Les extraits que je vous propose datent de la réédition de 1976 d'Eurédif dans la collection "Aphrodite classique".
page 26-27. ( appréciez au passage la remarque sur les goûts esthétiques des Américains et aussi les dialogues où l'on voit que les films porno n'ont rien inventé ! )
       " En attendant, je me rends le lendemain, à sept heures du soir, chez mon Américaine. Je trouve de la magnificence, un gros luxe, beaucoup d'or placé sans goût...(...) Nous restons seuls, ma belle se plonge sur un sopha ; sans s'amuser à la bagatelle, je saute dessus ; dans un tour de main, la voilà au pillage. Je trouve une gorge d'un rouge brun ; mais dure comme marbre, un corps superbe, une motte en dôme, et la plus belle perruque... Pendant la visite, ma belle soupirait comme on beugle, semblable à la cavale en furie ; son cul battait l'appel et son con la chamade... Sacredieu, une sainte fureur me transporte, je la saisis d'un  bras vigoureux, je la fixe un moment, je me précipite... ö prodige.. Ma bougresse est étroite... En deux coups de reins j'enfonce jusqu'aux couilles.. Je la mords... Elle me déchire... Le sang coule... Tantôt dessus, tantôt dessous, le sopha crie, se brise, tombe... La bête est à bas ; mais je reste en selle ; je la caresse à coups redoublés..." Va mon ami... va... foutre... Ah !...Ah!... va fort!... Ah !... bougre...Ah ! que tu fais bien ça. Ah ! ah ! ah !... Sacredieu, ne m'abandonne pas... Ho, ho, ho, ... encore... encore... V'la que ça vient... À moi... à moi... enfonce, enfonce..." Sacré bougresse ! son jean-foutre de cul qui va comme la grêle m'a fait déconner... je cours après... Mon vit brûle... je la rattrape par le chignon (ce n'est pas celui du cou) ; je rentre en vainqueur... " Ah ! dit-elle..  je me meurs..." foutue gueuse !... je grince les dents... "Si tu ne me laisses pas décharger, je t'étrangle..."  Enfin, haletante, ses yeux s'amollissent ; elle demande grâce... Non, foutre... point de quartier... Je pique des deux... ventre à terre... Mes couilles en fureur font feu ; elle se pâme... Je m'en fous, je ne la quitte que quand nous déchargeons tous deux le foutre et le sang  ensemble... "
page 37-38. (  après la partie de cartes, avec  la tante de Julie )
 " Je parcours des mains et des pieds les vieux charmes de ma dulcinée... de gorge... je lui en prêterais au besoin... Des bras longs et décharnés, des cuisses grêles et desséchées, une motte abattue, un con flétri, et dont l'ambre qui le parfume, à peine affaiblit l'odeur naturelle... Enfin, n'importe, je bande ; je ferme les yeux ; j'arpente mon haridelle, et j'enfourne. Ses deux jambes sont passées par-dessus mes épaules ; d'un bras vigoureux je la chausse sur mon vit. Une bosse, d'une grandeur honnête que je viens de découvrir me sert de point d'appui pour l'autre main. Son cou tendu m'allonge un déplaisant visage, qui, gueule béante, m'offre une langue appesantie, que j'évite par une forte contraction de tous les muscles de ma tête. Enfin, je prends le galop... ma vieille sue dans son harnais ; sa charnière enrouillée s'électrise, et me rend presque coup pour coup ; ses bras perdent de leur raideur, ses yeux tournent, elle les ferme à demi ; et réellement, ils deviennent supportables... Sacredieu, j'enrage, cela ne vient pas ; je la secoue... et tout à coup la bougresse m'échappe... Foutre, la fureur me prend, je m'échauffe ; le talon tendu comme une colonne, je la presse, je l'enlève ; la voilà qui marche... " Ah ! mon ami ! mon petit ! ah ! mon coeur !... Je me meurs... Ah ! je n'y comptais plus... ah ! ah ! ah ! ... je dé...dé... charge... mon cher ami, je décharge... "

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Vendredi 13 juin 2008 5 13 /06 /Juin /2008 17:37

Anonyme sous-titré " moeurs des petites dames de ce temps" publié pour la première fois à Bruxelles en 1868. Réédité en 1980 aux éditions J.C Lattès ( collection "les Classiques interdits") avec une préface de Gilbert Sigaux. Ces entretiens  se présentent sous la forme de dialogues théâtraux avec alternance de conversations et de longues didascalies où les acteurs passent à l'action.
Passage page 73 :( dessins de Hugdebert)                                                                                          
                                                                                   CAROLINE
" Viens, mignonne ; mets-toi à cheval sur ma tête, les cuisses très écartées, de manière que mes yeux puissent voir facilement ce qui se passera au-dessus d'eux, et que ma langue soit à portée de rendre service à ton affamé minon. Te voilà placée on ne peut mieux ! Penche-toi maintenant en avant. Avec tes mains, empoigne ferme mes fesses. Petite pressée, attends donc... pas encore... et vous, monsieur le sodomite, à genoux  entre les jambes de Marie, votre vit en main, pointé sur le trou à perforer... Marie, tiens donc bien ton derrière levé ! ... Pas là, maladroit ! Vous êtes trop bas ; vous glissez chez le voisin... Plus haut ... tenez, laissez-moi vous diriger... Vous y êtes enfin ! À la rescousse à présent ! que chacun fasse son devoir, et Vénus pour tous !
( Marie, en fervente et vaillante sectatrice du culte de Paphos, reçoit les premiers assauts avec tant d'intrépidité, que l'introduction d'un si gros membre dans son cul se fait sans le plus petit mouvement de sa part, et que, si Caroline ne suivait des yeux le mouvement de l'opération, elle ne pourrait croire à la prise si subite d'un passage aussi étroit. Malgré l'âpreté de ses sensations, Marie n'a pas un instant interrompu sur son amie le service de sa langue et de ses doigts. Les plaisirs qu'elle donne, comme ceux qu'elle reçoit, ne font que stimuler davantage les mouvements de son derrière. Quant à Caroline, placée comme elle est, elle voit aller et venir ce superbe vit dans le trou mignon de sa cousine. Elle sent parfois frôler sur son front  les deux compagnons qui se balancent  au-dessus de sa tête ; aussi l'excitation est si forte que, malgré sa volonté de retenir sa jouissance, elle atteint la première le but ; mais, en bonne fille, elle n'en continue pas moins à augmenter de tout son pouvoir le plaisir de ses amis. Un frisson général, suivi de la cessation de tout mouvement, annonce qu'au-dessus d'elle la crise sublime est arrivée. la voluptueuse spectatrice n'a pas encore quitté sa place ; elle veut tout voir jusqu'à la fin, même la
retraite de l'assiégeant ; ce qui fait qu'elle reçoit sur les yeux, par le fait même de cette retraite, quelques gouttes de sperme.)
                                                                             CAROLINE
                                          ( se débarrassant d'entre les cuisses de Marie )
Fichtre ! voyez le maladroit ! Me voilà aveuglée !
  

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Vendredi 6 juin 2008 5 06 /06 /Juin /2008 14:47

      Ouvrage de Jean-Charles Gervaise de Latouche (1715-1782) paru sous le manteau en 1741 sous le titre de "Histoire de Dom Bougre, Portier des Chartreux, écrite par lui-même". Comme on le devine, l'essentiel de l'action a pour cadre un couvent où moines et religieuses se livrent à la frénésie de la débauche. Réédité en 1978 par Eurédif dans la collection Aphrodite Classique.        
       "Tantôt se rangeant en cercle autour de moi, elles (les soeurs) offraient à ma vue les tableaux les plus lascifs ; l'une, mollement appuyée sur un lit, lassait voir négligemment la moitié de sa gorge, une petite jambe faite au tour et des cuisses plus blanches que l'albâtre qui me promettaient le plus beau con du monde ; l'autre, les genous élevés, dans l'attitude d'une femme qui se prépare au combat, étendait les bras, soupirait et marquait par sa langueur et son agitation l'ardeur qui la consumait ; d'autres, dans des postures toutes différentes, la gorge découverte, les jupes levées, se chatouillaient diversement le con en s'agitant avec fureur et en exprimant par leurs soupirs et leurs exclamations le plaisir qu'elles ressentaient, marque assurée de celui qu'elles feraient ressentir ; tantôt toutes se mettaient nues et me présentaient la volupté dans tous les points de vue qu'elles croyaient  pouvoir me flatter ; l'une, le visage appuyé sur un canapé, me montrait le revers de la médaille et, passant sa main par-dessous son ventre, elle écartait les cuisses et se branlait de manière qu'à chaque mouvement que faisait son doigt, je pouvais voir l'intérieur de cette partie qui m'avait causé autrefois de si vives émotions ; une autre sur un lit de satin noir, couchée sur le dos, les jambes pendantes et écartées, me présentait à l'endroit la même image que l'autre ne m'offrait qu'à l'envers. Une troisième me faisait coucher par terre entre deux chaises, et mettant un pied sur l'une et un pied sur l'autre, elle s'accroupissait et son con se trouvait perpendiculairement à mes yeux. Dans cette situation, elle travaillait avec un godemiché pendant qu'une autre, placée devant moi, foutait de toutes se forces avec le plus vigoureux de nos moines, nu comme elle et posé de façon que je voyais tous les mouvements du con de la soeur et du vit de sa révérence qui, semblable à ces béliers que l'on suspendait autrefois aux portes d'une forteresse pour les enfoncer, tombait avec impétuosité sur le ventre de la soeur. Enfin, on offrait à ma vue les images les plus lubriques, tantôt toutes à la fois et tantôt successivement.
         Quelquefois on me couchait tout nu sur un banc, une soeur se mettait à califourchon sur ma gorge, de sorte que mon menton était enveloppé dans le poil de sa motte, une autre s'y mettait sur mon ventre, une troisième, qui était sur mes cuisses, tâchait de m'introduire mon vit dans le con, deux autres étaient placées à mes côtés de façon que je tenais un con dans chaque main, une autre enfin, celle qui avait la plus belle gorge, était à ma tête et, s'inclinant, elle me pressait le visage entre ses tétons, toutes étaient nues, toutes se grattaient, toutes déchargeaient, mes mains, mes cuisses, mon ventre, ma gorge, mon vit, tout était inondé, je nageais dans le foutre, mais le mien refusait de s'y joindre."
(illustations signées Pichard..., mais vous l'aviez déjà reconnu, n'est-ce pas ? )
           

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Dimanche 1 juin 2008 7 01 /06 /Juin /2008 16:57

En guise de présentation de l'extrait je vous livre la quatrième de couverture de la réédition de l'ouvrage parue en 1979 chez Lattès dans la colectio  "Les classiques interdits" : " Hugues Rebell ( 1867-1905), de son vrai nom Georges Grassal, mourut dans la misère après avoir dilapidé un fabuleux héritage. On lui doit de nombreuses études sur la flagellation, qu'il signait parfois Jean de Villiot. La Nichina et Les Nuits chaudes du Cap français sont ses deux ouvrages les plus justement célèbres
    Ces Nuits chaudes, qui ont pour cadre luxuriant l'île de Saint-Domingue avant l'abolition de l'esclavage, sont un cocktail de sado-masochisme et de lesbianisme noir et blanc, dont la concupiscence haletante nous fascine d'autant mieux qe le style en demeure imperturbablement classique."
Voici donc un passage pages 145 où la belle noire Zinga fait admirer sa plastique .
      " Vois donc si les blanches ont des nênets comme ceux-ci !
       Elle ouvrait sa chemise et montrait ses seins, larges et rigides, puis, comme il avançait les lèvres, elle évita son baiser en riant. Elle n'avait plus envie de partir. Vite, elle laissa couler candale et jupe ; vite la toile fine dont elle était enveloppée se roula, se froissa autour de ses épaules et de ses hanches, tomba à ses pieds, et elle apparut comme une idole de bronze. Un instant, elle jouit de l'admiration de Dubousquens qui, devant cette superbe nudité, avait abandonné ses airs d'orgueil et d'insouciance et l'attirait, la bouche avide, les yeux brillants ; mais bientôt l'idole s'anima ; le corps s'échappait, se lançait en des jeux sveltes et gracieux. Dubousquens tendait les mains ou les fermait sur le vide, il ne pouvait la saisir ; Zinga courait dans la chambre, se glissait derrière les meubles, les jetait au devant de lui avec des rires gutturaux pareils au cancanage des jeunes aras. Et ses bonds, ses détours, ses glissades, semblaient n'être qu'une malice voluptueuse pour projeter, faire saillir davantage les magnificences du sexe, que la gracilité de son buste rendait plus apparentes : cette croupe vaste qui se tendait menaçante, ces seins énormes qui semblaient écraser sa poitrine.  Enfin, il l'étreignit, mais, comme pour assurer sa défaite. Il l'avait prise à bras-le-corps sur le canapé et elle semblait lutter avec lui, le fouler sous on ventre en rut, dans l'effort et sous la saccade de ses fesses majestueuses."
en illustration, une oeuvre de Clovis Trouille.

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