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Samedi 16 février 2008 6 16 /02 /Fév /2008 08:27

Le texte de "Lucius ou l'âne" est daté du deuxième siècle. Son auteur, Lucien (120-200) était originaire de Syrie. Homme politique, philosophe, il séjourna pendant 20 ans à Athènes. Dans Lucius, il raconte en un peu plus de 60 pages les mésaventures de Lucius, beau jeune homme métamorphosé par mégarde en âne. Pour retrouver sa forme hmaine, il lui faut manger une rose qu'évidemment il ne trouvera qu'à la fin de ses pérégrinations. Le récit est à la première personne, le lecteur se retrouve lui aussi dans la peau de l'âne. On peut dire que c'est une approche assez originale de la condition animale, où la bête est avant tout un outil et traité comme tel. L'épisode le plus connu et le plus érotique se situe vers la fin de l'histoire à Thessalonique lorsqu'une femme l'accueille dans son lit. Voici ce passage 
      lucius.jpg " C'est alors qu'une femme étrangère, très riche et assez jolie, étant entrée dans mon appartement et m'ayant vu dîner, tomba chaudement amoureuse de ma personne. Ma beauté d'âne, jointe à la merveille de mes talents, lui donna le désir d'avoir un tête-à -ête avec moi. Elle s'abouche avec mon gouverneur et lui promet une grosse somme, s'il consent à me laisser coucher une nuit avec elle. Lui, sans se soucier si elle pourrait ou non faire de moi quelque chose, commence par prendre l'argent.
        zoo-18-eme.jpg Lorsque le soir est venu et que le maître nous a renvoyés du festin, nous revenons à notre logis, où nous trouvons la dame qui, depuis longtemps, était arrivée au rendez-vous. On avait apporté de moelleux coussins et des tapis, dont on nous fait un lit par terre ; après quoi, les esclaves de la dame se retirent et se couchent devant la porte de la chambre. Alors elle allume une grande lampe qui jette une vive clarté, se déshabille, et se tenant toute nue à la lumière, elle verse du parfum d'un vase d'albâtre, s'en frotte, m'en frotte aussi, et m'en remplit particulièrement les narines. Ensuite elle me couvre de baisers, me parle comme elle eût fait à son amant, et, me prenant par le licou, m'attire sur le lit. Je n'avais pas besoin d'y être engagé par un tiers : le vin vieux dont j'avais bu une rasade, l'odeur du parfum qui me stimule, et la vue de cette femme belle de tout point, me font me pencher sur elle. Mais j'étais fort embarrassé de savoir comment la satisfaire ; car, depuis que j'étais âne, je n'avais point fait l'amour comme mes pareils, ni caressé aucune ânesse. Ma plus grande crainte était surtout de déchirer cette femme, vu la disproportion qui existait entre nous deux, et d'avoir ensuite un beau procès pour homicide. J'ignorais combien j'avais tort de le craindre. Cette femme, après m'avoir engagé par mille baisers amoureux, voyant que je ne répondais pas à ses désirs, se couche sous moi comme sous un homme, m'enlace, et, se soulevant, me reçoit tout entier. Moi, pauvre, je craignais encore et je me retirais tout doucement, mais elle s'attacha si fortement à mes reins, poursuivant toujours le fugitif qu'il ne me fut plus possible de me soustraire. Quand je fus sûr qu'il manquait encore quelque chose à ses plaisirs et à sa joie, je travaillai sans crainte à la contenter, tout en songeant que je valais bien l'amant de Pasiphaë. Cette femme, du reste, avait de telles dispositions aux plaisirs de Vénus, et était si insatiable de voluptés, qu'elle employa la nuit entière à mes dépens."
L'ironie de l'histoire est qu'ayant recouvré son apparence humaine, Lucius ira de nouveau rendre visite à la dame qui l'éconduira sans pitié en lui disant : " Par Jupiter, ce n'est pas toi, c'est de l'âne que j'étais amoureuse ; c'est avec lui et non avec toi que j'ai couché : je pensais que tu avais conservé le bel et grand échantillon qui distinguait mon âne."  gamiani-3.jpg  
  

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Vendredi 15 février 2008 5 15 /02 /Fév /2008 11:27

Dans le chapitre intitulé "la linguanmanie", Mirabeau aborde l'inépuisable thème de l'hyperactivité sexuelle, occasion d'en rajouter dans la misogynie. Ecoutons-le :
" Cette fièvre s'appelle chez les femmes nymphmanie ; elle s'appellerait chez les hommes mentulomanie, s'ils y étaient aussi sujets qu'elles ; mais leur conformation s'y oppose, et plus encore leurs moeurs, qui, exigeant moins de retenue et de contrainte, et ne comptant la pudeur qu'au nombre de ces raffinements dont l'industrie humaine a su embellir ou nuancer les traits de la nature, ne les exposent point aux ravages des désirs trop réprimés ou trop exaltés (...)
Ensuite, il explique les causes de la nymphomanie. Je résume : la manie forcenée de la jouissance réside dans le cerveau sous la forme d'une foule d'idées lascives qui se transmettent à la vulve  et provoquent un dérèglement des secrétions intimes, ce que Mirabeau nomme le prurit, ce que nous appelons communément la mouillure vaginale... Bref, la femme mouille d'abondance et cherche sans cesse à assouvir ses désirs. On retrouve là les lieux communs habituels sur la vulve et plus spécifiquement de la matrice, creuset secret et obscur d'où émerge la vie mais aussi où se niche parfois Satan en personne.
Voici quelques comportements nymphomaniaques :
nymphette.jpg " Il faut en convenir cependant, l'observation nous offre en ce genre quelques phénomènes qui semblent le plus simple ouvrage de la nature. M. de Buffon a vu unejeune fille de douze ans, très brune, d'un teint vif et très coloré, de petite taille, mais assez grasse, déjà formée et ornée d'une joile gorge, qui faisait les actions les plus indécentes au seul aspect d'un homme. La présence de ses parents, leurs remontrances, les plus rudes châtiments, rien ne la retenait ; elle ne perdait cependant pas la raison, et ses accès affreux cessaient quand elle était avec des femmes. Peut-on supposer que cette enfant avait déjà beaucoup abusé de son instinct ? 
En général, les filles brunes, de bonne santé, d'une complexion forte, qui sont vierges, et surtout celles qui, par leur état, semblent destinées à ne pouvoir cesser de l'être, les jeunes veuves, les femmes qui ont des maris peu vigoureux, ont le plus de disposition à la nymphomanie, et cela seul prouverait que le principal foyer de cette maladie est dans une imagination trop aiguisée, trop impétueuse, mais que l'inaction, contre nature, des sens pourvus de force et de jeunesse, en est aussi un des principaux mobiles." nympho.jpg
Etonnant non ? et plutôt savoureux... Il y a dans cette analyse, tous les fantasmes masculins sur la nymphomanie, comme le mythe de la nonne lubrique ou celui tout aussi commun de la veuve en manque de queue... Sans oublier la nymphette allumeuse... Je reviendrai plus tard sur Buffon dont certaines descriptions des moeurs animales ne manquent pas de sel.   

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Mercredi 13 février 2008 3 13 /02 /Fév /2008 17:33

On pourrait écrire des pages et des pages sur la somme de connaissances que représente cet ouvrage sans doute composé en 1779-80 alors que Mirabeau était emprisonné pour 42 mois au donjon deVincennes. Passant en revue toutes les fantaisies et turpitudes sexuelles de l'Antiquité ( de l'Egypte à la Rome antique), citations à l'appui, l'oeuvre ne manque pas de piquant. Comme dans le chapitre intitulé "Behemah" où est abordé le thème de la bestialité ( on dirait aujourd'hui la zoophilie )
      " On connaît l'histoire de la fille sauvage, religieuse à Châlons, qui vit encore et qui pourrait très bien avoir quelque affinité avec les habitants des bois. Feu M. Le Duc  avait à Chantilly un orang-outang qui violait les filles, il fallut le tuer. Tout le monde a lu ce que Voltaire a écrit sur les montsres d'Afrique. Il paraît que cette partie du monde, que l'on ne connaît que bien peu, est le théâtre le plus ordinaire de ces copulations contre nature ; il faut en chercher probablement la cause dans la chaleur, plus excessive en ces contrées qu'en aucun autre endroit du globe, parce que le centre de l'Afrique, qui est sous la ligne, est plus éloigné des mers que les terres des autres parties du monde situées dans des lattitudes semblables. Les accouplemetns monstrueux y doivent donc être assez communs, et ce serait là la véritable école des altérations, des dégradations, peut-être du perfectionnement physique de l'espèce humaine . Je dis du perfectionnement, car qu'est-ce qu'il y aurait de plus beau, dans les êtres animés, que la forme du centaure par exemple ? [...]  centaure.jpg
     La bestialité existe plus communémnt qu'on ne le croit en France, non par goût, heureusement, mais par besoin. Tous les pâtres des Pyrénées sont bestiaires. Une de leurs plus exquises jouissances, est de se servir des narines d'un jeune veau, qui leur lèche en même temps les testicules. Dans toutes ces montagnes peu fréquentées, chaque pâtre a sa chèvre favorite. On sait cela par les curés basques. On devrait, par la voie de ces curés, faire soigner ces chèvres engrossées et recueillir leurs produits.(...) Je ne vois pas quel inconvénient il y aurait à tourner au profit des progrès des connaissances humaines, un mal que l'on ne saurait guère empêcher".
Où l'on voit que Mirabeau mélangeait allègrement fantasmes à connotations racistes, délires de savants apprentis sorciers et luxure.
mirabeau.jpg mirabeau-2.jpg mirabeau-3.jpg     

wowo.jpg Je reprends l'article : Auparavant, Mirabeau avait traité des accouplements femme-animal. Il pouvait donner libre cours à un antisémitisme doublé d'une misogynie presque sauvage. Lisez plutôt : " Il est difficile de mettre en doute qu'il n'ait existé des produits de la nature humaine avec des animaux ; et pourquoi n'y en aurait-il point eu ? La bestialité était si commune parmi les Juifs, qu'on ordonnait de brûler le fruit avec les acteurs. Les Juives avaient commerce avec les animaux, et voilà ce qui selon moi, est bien étrange ; je conçois comment un homme rustique ou déréglé, emporté par la fougue d'un besoin ou les délires de l'imagination, essaie d'une chèvre, d'une jument, d'une vache même; mais rien ne peut m'apprivoiseer avec l'idée d'une femme sui se fait éventrer par un âne. Cependant un verset du Lévitique porte : La bête, quelle qu'elle soit. D'où il résulte évidemment que les Juives se prostituaient à toute espèce de bêtes indistinctement ; voilà ce qui est incompréhensible.
Quoi qu'il en soit, il paraît certain qu'il a existé des produits des chèvres avec l'espèce humaine."
 
Pour terminer une image d'une grande beauté mais aussi d'une étrange perversité signée Jean-Marie Poumeyrol et intitulée :"la causette". la-causette-copie-1.jpg  

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Dimanche 10 février 2008 7 10 /02 /Fév /2008 09:21

Je poursuis la visite de ma bibliothèque personnelle, de mon petit enfer domestique où sont soigneusement rangés mes "classiques du second rayon". Aujourd'hui, je vous propose une oeuvre où il est surtout, voire essentiellement, question de cul, au sens propre. La majeure partie du récit a pour cadre un couvent, nous sommes donc entre femmes : la jeune Rose s'y initie aux plaisirs de la masturbation, du chatouillage et du léchage d'anus, du pet moqueur et de la crotte sensuelle. On le devine, Hugues Rebbel (1867-1905) laisse libre cours à ses fantasmes scatolologiques... On est en plein dans le "pipi-caca" de base... Il en faut pour tous les goûts.
Encore une fois, ce petit ouvrage fut heureusement réédité en 1980 par JC Lattès dans la collection "Les classiques interdits" avec une préface de Gérard Zwang ( le sexologue à la mode de l'époque). 
Voici un passage des pages 47-48 où la jeune Rose se trouve en compagnie d'une camarade nommée Valentine. Nous ne sommes qu'au début du récit qui compte 244 pages... Ce n'est qu'une mise en bouche...
h-Rebell.jpg " Valentine m'avait relevé mes jupes et ma chemise et me frottait le bouton tout en me donnant de temps à autre des petits baisers sur la bouche. J'étais très effrayée, je craignais à tout moment que ma tante ne passât près de nous, puis, mon amie elle-même, je dois le dire, m'épouvantait, à voir ses regards, à entendre ses soupirs, je la croyais en proie à des souffrances infernales, je la croyais damnée, et pourtant elle était si belle et ses caresses si agréables que je m'abandonnais à elle. Bientôt, sans cesser de me frotter le bouton, de son autre main, elle me caressa le derrière, puis entr'ouvrant mes fesses, elle chercha le petit trou et introduisit lentement son doigt. Pour du coup, je n'y tins plus, je tombai sur l'herbe et je me pâmai de jouissance...."

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Vendredi 8 février 2008 5 08 /02 /Fév /2008 16:49

Monumental pavé de 666 pages paru en 1968 aux Editions Buchet Chastel pour la traduction française, mais dès 1949 pour le texte original en américain, Sexus, premier volet de la "Crucifixtion en rose" est sans consteste le livre le plus connu et le plus ouvertement pornographique de Miller. Même si je lui préfère à titre personnel  le "Tropique du Capricorne", il faut reconnaître que le livre est chaud et que les scènes de cul s'enchaînent à un rythme qu'on peut qualifier d'endiablé. Voici une scène du chapitre 8, page 245 où le narrateur prend du bon temps avec une certaine Ida, compagne d'un de ses amis.
" Je me levai et dégageai son fauteuil de la table. J'empoignai une de ses jambes et la fis passer par-dessus le bras du fauteuil.
- Tu ne portes jamais de dessous, hein ? Tu n'es qu'une salope - tu le sais ?
Je retroussai sa robe et la forçai à garder cette pose pendant que je finissais mon café.
- Joue un peu avec ton truc  pendant que je termine ça.
- Ordure ! me dit-elle.
Mais elle n'en fit pas moins ce que je lui disais.
- Ecarte-le tout grand, des deux mains. J'aime bien sa couleur. On dirait du corail à l'intérieur. Comme tes oreilles. Tu dis qu'il a un polard énorme, Bill ? Je me demande bien comment il arrive à l'entrer là-dedans.
Sur quoi, j'attrapai une bougie sur la desserte, à côté de moi, et la lui tendis :
- Voyons voir un peu si tu enfiles ça jusqu'au bout.
Elle passa l'autre jambe par-dessus le second bras du fauteuil et commença à enfoncer la bougie. Elle se regardait faire, intensément, les lèvres entrouvertes, près de jouir, eût-on dit. Elle se mit à bouger d'avant en arrière, puis à rouler du cul. Je reculai encore un peu le siège, m'agenouillai, observai.
- Qu'est-ce que tu ne me ferais pas faire, espèce de sale dégoûtant !
- Ose dire que tu n'aimes pas ça !
Elle était près de l'orgasme. Je retirai la bougie et glissai trois doigts dans le manchon.
- C'est assez gros pour toi ? 
Elle me prit la tête à deux mains et me mordit les lèvres.
sexus.jpg

Je me relevai et déboutonnai ma braguette. En un clin d'oeil elle l'eut sorti et pris dans sa bouche. Et je te tète, et je te tète - comme un veau affamé. Je giclai dans sa bouche.
- Seigneur ! dit-elle, s'étouffant et bavant. C'est la première fois que je fais ça !"
 

( illustrations : encore et toujours Hugdebert, je ne me lasse pas d'admirer la qualité de son travail !)

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Mercredi 6 février 2008 3 06 /02 /Fév /2008 15:53

Le titre complet en est : " Manuel de civilité pour les petites filles, à l'usage des maisons d'éducation". Ce manuel fut fort à propos réédité en 1978 par Eurodif dans la collection "Aphrodite Classique." Je dis fort à propos car je ne suis pas sûr qu'une telle initiative serait encore possible aujourd'hui compte tenu du retour de bâton moral et puritain qu'on nous assène. Enfin, honneur à l'oeuvre qui commence par ce glossaire très particulier : "Nous avons jugé inutile d'expliquer les mots : con, fente, moniche, motte, pine, queue, bitte, couille, foutre (verbe), foutre (subst.) bander, sucer, lécher, pomper, baiser, piner, enfiler, enconner, enculer, décharger, godmiché, gougnotte, gousse, soixante-neuf, minette, mimi, putain, bordel. Ces mots sont familiers à toutes les petites filles." ( de nos jours, on retrouve un peu de cette impertinence dans les hentaïs japonais où évoluent des jouvencelles dépravées
manue-civilit-.jpg Voici maintenant 10 exquises perles extraites de ce manuel d'une grande impertinence :
À LA CHAMBRE. Ne suspendez pas de godmiché au bénitier de votre lit. Ces instruments-là se mettent sous le traversin.
À TABLE. Ne prenez pas deux mandarines pour faire des couilles à une banane.
JEUX DE RECREATIONS. À la main chaude, si vous êtes à genoux devant un jeune homme, ne lui sucez pas la queue vous ne pourriez pas répondre aux questions du jeu.
EN CLASSE. Ne mouillez pas votre pouce dans votre bouche ou dans votre con pour tourner les pages.
CADEAUX. Si vous voyez une tache sur la robe d'une jeune fille, ne lui demandez pas si c'est du foutre.
EN VISiTE. Remettez vos gants avant d'entrer, si vous vous êtes branlée dans l'ascenseur.
Si le monsieur qui parle à votre mère se met à bander dans son pantalon, ne le faites pas remarquer tout haut.
À L'EGLISE. Si vous ne vous êtes pas assez branlée le matin, ne vous finissez pas à la messe.
À CONFESSE; Quand vous racontez toutes vos cochonneries au bon prêtre qui vous écoute, ne lui demandez pas si ça le fait bander.
AUX CHAMPS-ELYSEES. N'entrez pas dans les urinoirs pour voir pisser les messieurs.
à suivre...


La suite donc. 10 nouveaux conseils du maître. 
AU MUSEE. Ne crayonnez pas des boucles noires sur le pubis des Vénus nues. Si l'artiste représente la déesse sans poils c'est que Vénus se rasait la motte. 
DANS LA RUE.. Dans une foule compacte, si une main mystérieuse vient vous tâter le cul, écartez franchement les cuisses pour donner des facilités.
DANS LES BOUTIQUES. En sortant des cabinets inodores, ne demandez pas une réduction sous ptérexte que vous n'avez fait que vous masturber.
AU THEATRE. Si vous remarquez qu'une danseuse a les cheveux blonds et les aisselles noires, ne damandez pas tout haut pourquoi.
Ne dites pas non plus tout haut :" C'est cette grande brune-là qui couche avec papa !" Surtout si madame votre mère vous accompagne.
À LA MER. Si un monsieur vous demande pourquoi vous ne prenez pas de bain, ne répondez pas : " J'ai mes règles."
À L'HOTEL, EN VOYAGE/. Vous pouvez regarder par le trou de la serrure pour savoir pourquoi votre maman s'enferme toute la journée avec un jeune homme que vous ne connaissez pas, mais gardez-vous de lui crier : "Hardi maman ! ça vient, ça vient !" Au lieu de l'exciter vous apporteriez  un trouble regrettable à ses occupations. P-Lou-s.jpg
À LA CAMPAGNE. Devant le jardinier qui arrose la terre pour y faire pousser le gazon, ne vous arrosez pas la motte pour vous faire pousser les poils. Il rirait de votre naïveté.
SUPERSTITIONS. On prend les hommes en leur mettant un grain de sel sur le bout de la queue, puis en leur suçant la queue jusqu'à ce que le sel soit fondu.
EN CLASSE. Si votre professeur vous demande une plume, ne feignez pas de croire qu'il vous prie de lui sucer la queue.

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Lundi 4 février 2008 1 04 /02 /Fév /2008 11:32

Faussement attribué à Mirabeau ( qui en a commis d'autres !) Le Rideau levé est sans doute un des ouvrages érotiques de la fin du 18ème siècle des plus connus. Paru anonymement en 1786, et sous titré "l'éducation de Laure", il se présente sous la forme d'une sorte de lettre-confession où une certaine Laure confie à une amie les secrets de son éveil à la sexualité. Ce qui a rendu le livre sulfureux, c'est que l'éducation sexuelle de Laure est assurée par son propre père ( non génétique certes, mais son père légal tout de même ). L'ouvrage fut de maintes fois réédité, en particulier en 1980 aux Editions Lattès, dans la collection "Les classiques interdits" avec une intéressante préface de Françoise d'Eaubonne.
Le titre vient de la première scène vraiment érotique de l'ouvrage, au moment où Laure, jutement grâce à un rideau levé, observe secrètement son père en train de lutiner la jeune servante Lucette.
    18--me.jpg " Lucette, couchée sur lui, les fesses en l'air, les jambes écartées, me laissait apercevoir toute l'ouverture de la fente, entre deux petites éminences grasses et rebondies. Cette situation que je devais au hasard, semblait prise pou satisfaire entièrement ma curieuse impatience. Mon père, les genoux élevés, présentait plus distinctement à mes yeux un vrai bijou, un membre gros, roide, entouré de poils à la racine, où pendait une boule au-dessous ; le bout en était rouge, et demi-couvert d'une peau qui paraissait pouvoir se baisser davantage. Je le vis entrer dans la fente de Lucette, s'y perdre, et reparaître tour à tour. Ils se baisaient avec des transports qui me firent juger des plaisirs qu'ils ressentaient ; enfin, je vis cet instrument ressortir tout à fait, le bout totalement découvert, rouge comme le carmin, et tout mouillé, jetant une liqueur blanche, qui, s'élançant avec impétuosité, se répandit sur les fesses de Lucette. Conçois, chère Eugénie, dans quelle situation je me trouvais moi-même, ayant sous mes yeux un pareil tableau ! "  


Ou encore, à la page 167, cette incoyable description de 69 entre la fille et son tuteur. "Quelquefois, il se mettait sur moi, sa tête entre mes cuisses, et la mienne entre ses genoux ; il couvrait de sa bouche ouverte et brûlante toutes les lèvres de mon con, il les suçait, il enfonçait sa langue entre deux, du bout il branlait mon clitoris tandis qu'avec son doigt ou le godemiché, il animait, il inondait l'intéreiur. Je suçais moi-même la tête de son vit ; je la pressais de mes lèvres ; je la chatouillais de ma langue, je l'enfonçais tout entier, je l'aurais avalé. Je caressais ses couilles, son ventre, ses cuisses et ses fesses. Tout est plaisir, charmes, délices, chère amie, quand on s'aime aussi tendrement, et avec autant de passion." 
Uemura-Shoen.jpg

magnifique estampe de Uemura Shoen ( 1875-1949 )
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Dimanche 3 février 2008 7 03 /02 /Fév /2008 15:00

La première édition connue de l'ouvrage date de 1750 et est sensée avoir été éditée à Hambourg. Elle a été rééditée en 1977 par Eurodif dans la collection Aphrodite Classique à couverture rose bonbon ( il faut rappeler que nous étions à cette époque dans les années prospères du minitel rose, où tout ce qui était rose était à forte connotation sexuelle)
L'ouvrage ne présente pas un grand intérêt littéraire : pseudo biographie de midinette, jalonnée des poncifs habituels sur l'éveil à la sexualité, aboutissant inévitablement à la dépravation et à la débauche. Rien de bien nouveau sous le soleil du conformisme.
Je vous ai sélectionné un des rares passages "sensuels", aux pages 77-78, où l'on voit une certaine Madame Thomas se faire prendre par un moine libidineux :
fas15.jpg         " Madame Thomas s'appuie donc les deux coudes sur le lit, le nez contre la couverture, et présente son immense postérieur à la discrétion du Frère. Le paillard au même instant lui jeta jupe, jupon et chemise par-dessus les épaules, et découvrit un duplicata des fesses, qui, à leur prodigieux volume près, faisaient plaisir à voir par leur blancheur éblouissante. Alors ayant atteint de dessous sa grande mandille, à moitié retroussée, le Séraphique Goupillon, dont il m'avait si bien aspergée, il s'élança avec une vigueur inexprimable à travers le taillis épais qui ombrageait l'entre-deux du susdit fessier, et se perdit dans les broussailles.   
       Au fort de l'opération, Madame Thomas hurlait et reniait comme un damné. L'excès du plaisir la rendait aussi furieuse qu'aurait pu faire la douleur la plus aiguë. Il lui arrivait pourtant de se radoucir par intervalle . " Ah ! mon gros boudin, s'écriait-elle d'une voix entrecoupée de soupirs, arrête-toi, je me meurs ! mon Menon, que je t'aime ! que tu fais bien cela ! courage cher coeur, bijou de mon âme ! ... Ah ! double fils de putain ! Chien ! Bougre tu me crèves, Jeanfoutre finiras-tu ? Pardon, mon doux ami, je n'en puis plus. " J'avoue que je n'eus pas la force de voir de sang-froid une scène si luxurieuse. je voulais user de la mince ressource de mon index pour me soulager, lorsque j'aperçus un bout de cierge sur une méchante tablette. Je l'empoignai avec rage, et me l'introduisis le plus avant qu'il me fut possible, les yeux toujours fixés sur mes deux acteurs. Si je ne m'éteignis pas le feu dont je me sentais dévorée, au moins le calmai-je en partie."    
   

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Samedi 2 février 2008 6 02 /02 /Fév /2008 14:49

Le Roman de Violette est paru sous le manteau en 1882 à Bruxelles sous le libellé suivant : " Le roman de Violette, chez Antonio de Boa-Vista, Lisboa, 1870." La paternité de ce roman libertin est obscure : attirbué successivement à Alexandre Dumas père, à Théophile Gautier, Alexandre Dumas fils ou à Maupassant, il semble qu'une certaine dame Mauriac de Boissiron en soit l'auteur, même si cette identité ne soit sans doute qu'un pseudonyme. 
L'ouvrage fut réédité en 1976 par EURODIF dans la collection Aphrodite Classique, n° 17. C'est de cette rééédition qu'est extrait le passage que je vous propose ( pages 184-185): Scène de masturbation avec godemiché gicleur des plus perfectionnés pour l'époque :
  roman-de-violette.jpg     " Florence se sentit prise de vertige ; elle remplit le bijou d'ivoire d'un lait nouveau, se renversa en face du lit sur la chaise longue, écarta ses lèvres, et caressant son clitoris d'une main, elle appuya de l'autre main le gland du godemiché contre la membrane de l'hymen. Mais bientôt, elle s'aperçut que dans cette position, elle perdait une partie de ses forces : elle en chercha donc une autre. Elle rapprocha deux oreillers de la causeuse, s'appuya doucement dessus, se réservant d'appuyer quand elle serait sûre de trouver dans le plaisir un auxilliaire contre la douleur ; puis, elle commença de chatouiller de la main droite, tandis que de la main gauche, elle empêchait le bijou de vaciller, soit en avant, soit en arrière, avec une science admirable qui lui venait de l'habitude ; elle harmonisa les mouvements des reins avec la progression du plaisir, appuyant peu à peu, laissant toujours la douleur en arrière de la jouissance, puis sentant le plaisir arriver, elle s'abandonna à toute sa pesanteur, poussa un cri, mais n'en appuya que plus fort, poussa un second cri, lâcha le ressort, se sentit envahir par un flot d'amour, poussa un troisième cri, mais de plaisir, mais de bonheur, et donnant avec la main un mouvement de va-et-vient au bijou royal, elle acheva de jouir en se renversant en arrière en se tordant comme une couleuvre." 

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Vendredi 1 février 2008 5 01 /02 /Fév /2008 14:28

Moins connu que les best-sellers que furent Sexus  ou les Tropiques, "Jours tranquilles à Clichy" n'est connu du grand public que par le film de Chabrol sorti en 1990. Film sans gand intérêt qui n'est qu'une pâle et insipide adpatation du texte de Miller.
L'ouvrage est paru pour la première fois en France en 1967 aux éditions "Le Terrain Vague" et fut ensuite réédité par l'inévitable et indispensable Eirc Losfeld. L'intrigue de l'ouvrage qui ne compte que 133 pages se résume aux errances d'un écrivain américain sans le sou dans le Paris des années 30. Il y découvre un Paris secret, underground avant l'heure, où l'alcool tenait lieu de cocaïne et où l'on ne parlait pas encore de mélangisme mais de partie carrée.
 L'édition française est parue en 1967 dans une traduction de Gérald Robitaille. En voici un passage aux pages 74-75, où le narrateur se trouve dans un dancing de Clichy :( les 2 illustrations sont signées Philippe Cavell.) P-Cavell-1-copie-2.jpg
     P-Cavell.jpg " Adrienne, la fille du vestiaire, était venue boire au bar. Elle était juchée sur un tabouret, jambes écartées. J'étais debout à ses côtés, le bras autour d'une de ses petites amies. Je ne fus pas long à glisser une main sous sa robe. Je jouai avec elle un petit bout de temps, et puis elle descendit de son perchoir, me passa les bras autour du cou, m'ouvrit la braguette furtivement et de sa main m'emprisonna les couilles. Les musiciens jouaient une valse lente, l'éclairage était réduit. Adrienne m'amena sur la piste, braguette béante, et me tenant serré contre elle, m'entraîna vers le milieu où nous étions entassés comme des sardines. On pouvait à peine remuer, nous étions collés les uns aux autres. Elle glissa sa main encore une fois dans l'échancrure, extirpa ma pine et la plaça contre son con. C'était atroce. Et pour me rendre la chose encore plus atroce, une de ses petites amies qui s'était faufilée jusqu'à nous me saisit tout d'un coup impudemment la verge. Je ne pus me retenir, je lui lâchai ma bordée en pleine main." 

 




Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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