lectures x

Mercredi 22 octobre 2008 3 22 /10 /Oct /2008 14:29

          
        









































Parus chez Robert Laffont dans la seconde moitié des années 1970 et beaucoup plus ambitieux que les habituels romans de sexpionnage, les romans de la série des TNT ont pour héros un mutant nommé Anthony TWIN doté d'une force et d'une sexualité hors-norme. Les scènes érotiques ( celles qui nous intéressent ) sont remarquables par leur rareté et par leur scénario. En effet, TNT s'y montre le plus souvent passif, juste un objet de désir sur lequel les femmes s'épuisent...  Pour illustrer mon propos, je vous propose un long extrait du tome 2 de la série, intitulé "Le grand Congélateur". ( pages 28 à 32 )
         "Teresa Mac Millan ( c'est la directrice d'une banque du sperme ) regagna son bureau personnel, en referma précipitamment la porte derrière elle, s'adossa au battant, comme si elle eût craint d'être poursuivie. Tout son corps la brûlait. Elle alla à un petit lavabo d'angle, se passa de l'eau sur le visage puis, ouvrant sa blouse, sur son ventre et ses seins, résistant à la sensation de laisser ses doigts s'attarder entre ses cuisses. Rien n'y fit; " Je me dégoûte", dit-elle à haute voix, sans arriver le moins du monde à se convaincre. "Une chienne en chaleur." Ce n'était pas elle, il s'en fallait de beaucoup. Même à l'hôpital, durant toutes ses études, elle n'avait jamais plongé dans ce qu'elle appelait, faute d'un mot plus fort dans son vocabulaire, le dévergondage." Qu'est-ce qui m'arrive ?" Et l'image, quasi palpable, à portée de mains et de lèvres, du grand corps nu, des hanches étroites, du ventre plat et musclé, du sexe dressé. "Mon Dieu !" Sa bouche s'ouvrit, malgré elle. Elle y appuya le dos de sa main, éprouvant le contact de sa langue brûlante.
      On frappa à la porte. "Oui", dit-elle d'une voix qu'elle voulut ferme. L'infirmière à lunettes apparut dans l'encadrement.
      - Il se passe quelque chose, docteur.
       Teresa Mac Millan revint prendre place derrière son bureau. Elle esquissa le mouvement de s'asseoir, se ravisa, demeura debout. Elle jeta un coup d'oeil à la pendule électrique sur le mur :" Midi moins vingt."
       - Et que se passe-t-il ?
       " Voila le ton juste : précis, froid, et même un peu agressif. Elle est infirmière et je suis médecin."
      - Cet homme que vous avez amené vous-même... L'infirmière eut le geste de regarder ses mains, qui étaient courtes et carrées. Il n'est pas normal, ajouta-t-elle.
       Teresa s'assit.
       - Vous l'avez... aidé ?
       - Je l'ai masturbé, dit l'autre avec une brutale simplicité. Comme vous nous avez demandé de le faire.
        Elle jeta à son tour un coup d'oeil vers la pendule :
        - Douze fois en vingt minutes. Douze fois. Elle laissa passer un temps : Et il n'est pas... fatigué
        Le silence tomba.
        - J'ai préféré vous prévenir, dit encore l'infirmière.
        Sous la table, ses cuisses se rejoignirent, se pressant l'une contre l'autre, chaudes et humides. De nouveau, le silence s'établit. l'infirmière à lunettes attendait, une expression amusée, un peu méprisante, au fond de ses yeux de myope.
         - C'est bien, dit enfin Teresa Mac Millan, au prix d'un effort. Je vais m'en occuper moi-même
        
          Il dit , avec le même air d'indifférence :
       - On m'a promis deux cents dollars à chaque fois, c'est exact ?
       - C'est exact.
       - Je n'ai pas compté jusqu'ici.
       - Douze fois, dit Teresa Mac Millan.
        Il referma les yeux. Il était assis en travers de la couchette, une jambe allongée touchant le sol, l'autre repliée, le talon posé sur le bord du sommier métallique. Ses grandes mains bronzées entouraient le plus haut de ses genoux. Il appuyait sa nuque à la cloison. Elle n'osait pas regarder son ventre. Et depuis qu'elle était entrée, elle demeurait dos à la porte. Elle demanda :
      - Vous pouvez  vraiment continuer ?
      - J'ai besoin de cinq mille dollars, dit-il sans ouvrir les yeux.
       La gorge de la jeune femme se serra.
      - Et vous en êtes vraiment capable ?
      - Oui, dit-il simplement.
      - Aucun homme ne le pourrait.
      Il ne répondit pas. Le silence.
     - Je préférerais que vous m'aidiez, murmura-t-il avec une surprenante douceur.
      Elle ôta les mains de ses poches. Il n'avait toujours pas ouvert les yeux et elle puisa dans ce fait un peu de courage. Elle s'approcha, sentant la transpiration couler entre ses seins, ruisseler le long de ses reins. Il ne bougeait toujours pas, comme s'il avait compris ce qui se passait en elle. Elle se mit à haleter, plissant spasmodiquement les paupières, consciente de ce que, malgré ses efforts, ses lèvres bougeaient et s'entrouvraient de plus en plus largement. Elle s'agenouilla juste devant lui, son propre visage exactement en face des cuisses de l'homme, déjà presque entre elles.
       - Vous m'avez rendue folle, souffla-t-elle d'une voix épaissie par la salive. N'allez pas croire...
       Elle s'interrompit. Elle s'inclina, toucha de la pointe de son index l'intérieur d'une cuisse. Elle se redressa après quelques secondes, ôta sa blouse, se mit nue, elle aussi. Se penchant à nouveau, elle revint à genoux et commença à poser un puis plusieurs baisers timides du bout des lèvres. " J'ai trente et un ans. C'est la première fois que j'embrasse le ventre d'un homme." Un plaisir sauvage l'envahit, presque douloureux.
         Elle saisit le sexe à deux mains, avec une sorte de férocité." 
 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 20 octobre 2008 1 20 /10 /Oct /2008 16:39

À la fin des années 1970, la maison " Edition et Publications Premères" publiait en littérature de gare une série intitulée "O$$EX.. Tout paraissait bidon, du nom de l'auteur à consonance anglo-saxonne, au nom du soi-disant traducteur nommé Amédée Volfgang. Mais n'est pas Mozart qui veut ! Le texte était d'une rare médiocrité, l'orthographe plus qu'aléatoire ( il fallait supporter les " je me leva" et autres énormes fautes...). Les titres de la série se voulaient des parodies de dictons ( "Plus un poil de sec"), de titres de films  ("Les tétons flingueurs"), de chansons ou comptines( "À dada sur mon bidet"), voire de textes célèbres ( " Le mièvre et la tordue")... Une pâle imitation des titres de San Antonio ou de SAS... C'était en fait une version française de la série américaine "Lady  from L.U.S.T"
L'intrigue se résumait le plus souvent à une vague histoire d'espionnage international, avec pour héroïne récurrente et narratrice une jeune femme lascive et un rien nymphomane nommée Eve Drum dont les aventures étaient avant tout prétexte à une série de séances de baise internationales, recto-verso et multiraciales...
Pour vous donner une idée, voici le début d'un roman de la série intitulé " Sombres héros et mantilles" paru en 1979. 

         " Quand le réveil retentit dans son petit appartement du 22 "Calle las Cruces", Antonio Valdes ne put réprimer un grognement qui résumait bien sa mauvaise humeur. Depuis sa tendre enfance, il n'avait jamais pu s'habituer à se lever de si bonne heure. Tout en maugréant, il alluma sa lampe de chevet, et put ainsi constater qu'il était bel et bien six heures du matin.
        Il se tourna vers Maria, dont la croupe offrait à ses regards des rotondités aguicheuses, dont le charme voluptueux ne le laissa pas insensible. Une lueur de convoitise passa dans ses yeux.
       Ayant collé son corps d'athlète contre la tendre moiteur du dos de sa compagne , il l'embrassa doucement le long du cou, remontant graduellement vers la racine des chevaux, tout en malaxant de la paume de ses mains les seins durs et pulpeux.
       Maria ouvrit un oeil, sourit, s'étira voluptueusement, et se mit sur le dos, le ventre tendu comme pour une offrande.
      La langue d'Antonio descendit lentement vers la poitrine palpitante de Maria, s'attarda quelques instants entre les deux mamelons, comme incapable de choisir, badina avec l'aréole du sein droit, avant de descendre inexorablement vers le pubis bombé dont les poils noirs et drus lui caressèrent le visage.

      Ses mains écartèrent doucement les tendres lèvres déjà imprégnées de liqueur amoureuse pour que sa langue et sa bouche puissent se frayer plus facilement un passage vers le clitoris hypertrophié qui réclamait des caresses. Sans cesser de l'embrasser, il déplaça sournoisement sa main gauche dont le majeur pénétra sans autre forme dans le tunnel avide de ses chairs humides.
       Son index et son annulaire furent engloutis avec la même voracité. 
      Quand il sentit descendre le long de ses doigts le sève incontrôlable du plaisir, il les retira afin de s'allonger plus étroitement contre ce volcan, sa bouche rivée au sexe en éruption, offrant ainsi à sa partenaire sa verge roide de plaisir.
       Pendant qu'il mordillait activement la fente de sa maîtresse, elle prit le gland brun entre ses lèvres, le goba avidement, sa langue décrivant de précises et frénétiques spirales autour de la tige palpitante.
       Ils jouirent ensemble, dans une  explosion de sperme, de salive et de bienheureuse douceur." 


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Jeudi 16 octobre 2008 4 16 /10 /Oct /2008 18:46


Paru en 1991, ce petit roman de Jorge Amado ( 120 pages ), est comme d'habitude admirablement écrit et plein d'humour malicieux. L'intrigue : Pour accéder à la réussite sociale, l'ambitieux Jamil doit accepter d'épouser Adma,  l'acariâtre et très laide fille du riche Ibrahim... Finalement, il ne se montrera pas à la hauteur de l'enjeu et renoncera, pour le plus grand bonheur du jeune Adib qui finalement "héritera" de la redoutable Adma. Voici donc la fin du récit :

       " Quand Adib avait promené sa main sur tout son corps (celui d'Adma), ce jour inoubliable du coup de folie qui avait jeté la panique dans le convoi de mulets, il se révéla que ce n'était pas ce qu'on croyait : elle avait de la poitrine, ferme et bien ronde. Mais une belle paire de seins pouvait-elle faire oublier le reste ?  Ou alors, ou alors, comme certains vinrent à le pressentir et à le suggérer au plus fort des discussions, Adma était-elle une de ces privilégiées  à qui le bon Dieu avait accordé la grâce de la divine foufoune à se mettre à genoux ? 
        On ne le sut jamais de façon sûre.  Mais Raduan Murad lorsqu'il évoquait les données réelles et magiques de l'histoire des fiançailles et du mariage d'Adma, attirait l'attention de son auditoire sur le fait que Dieu, comme chacun sait, est brésilien. (...) Adma n'avait pas hérité de Salua la beauté du visage, les charmes des formes, mais en échange, Dieu lui avait accordé la meilleure part de la succession, la plus importante : ce mystère incomparable qui rend irrésistibles quelques très rares femmes, jolies ou non, Salua ou Adma, peu importe. Un miracle de plus, un miracle de moins... Les miracles avaient lieu à tout bout de champ, au bon vieux temps de la découverte de l'Amérique par les Turcs. " 

Pour illustrer ce passage, il fallait du lourd. Voici donc deux dessins de Hugdebert  où il me semble retrouver toute la magie de la rencontre de Adid avec "la divine foufoune" d'Adma.


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Lundi 13 octobre 2008 1 13 /10 /Oct /2008 14:54

Chapitre 9, ce court passage où le narrateur chasseur de jeunes modèles pour la mode se retrouve dans son studio photo face à une jeune fille russe.

         " Je me souviens précisément du jour où j'ai basculé. Une dénommée Sasha suçait une Chupa Chups dans mon atelier. Avec ses taches de rousseur et sa natte tressée, elle attendait patiemment mon verdict. J'ai senti que je pouvais tout lui demander, donc je l'ai fait :" Tiens-toi droite pour faire grossir tes loches." " Maintenant soulève ta jupe et penche-toi en arrière." " J'ai envie de rouler des pelles à ta chatte." " Baisse tes collants et ta culotte; Écarte les jambes. Ouvre-toi bien. Je peux t'appeler Sésame ?" J'ai gardé les gros plans de son con saumoné, et un enregistrement de ses petits bêlements sous ma férule. C'est exquis : je n'ai jamais rien entendu d'aussi bandant que ces protestations."
         Et plus loin, toujours dans le même chapitre : " Le look porno était dans l'air du temps, jouer la carte sexy n'équivalait pas à se prostituer, toutes les stars étaient passées par là ( et c'est la vérité : la plupart des mannequins ont commencé par la photo de charme, plus ou moins hardcore). Ensuite, le sexe n'était pas un problème mais un sujet d'investigation, voire un mode d'expression. Elles se lâchaient, s'offraient, se trempaient, gémissaient, suçaient, avalaient, jouissaient, urinaient devant moi à la demande. La justification artistique autorisait toutes les expériences. Elles adoraient se sentir dédouanées. je fournissais la caution culturelle, elles me prêtaient leur fente : on était plus proche du troc que du harcèlement."



Illustrations. pour cet extrait, j'ai chosi une photo et surtout 2 dessins de hentaï qui me semblent bien coller avec l'univers porno chic décrit pas Beigbeder.

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Vendredi 10 octobre 2008 5 10 /10 /Oct /2008 18:06


Avec le numéro 19, le magazine renouait avec une iconographie et des thèmes plus originaux. Commençons par les parodies érotiques de la BD Pim Pam Poum, BD créée en 1865 par un dessinateur allemand nommé Busch qui inventa les deux garnements Max und Moritz. En 1897, le New York Journal publiait une version américanisée des 2 gamins : Hans and Fritz.  Leur carrière dura jusque dans les années 1970. Il existe quelques pastiches érotiques ( souvent médiocres de la BD. Voici une vignette extraire d'une parodie parue en octobre 1982, dans la revue Viper et signée Voss. Les Katzenjammer Kids version partouze ! 

Après cela une photo bien bandante de l'actrice Pamela Green. Ou du bon usage du soutif, du slip en dentelle et des bas noirs !

Sur le thème de l'exotisme des pays chauds, deux illustrations : Une lithographie anonyme du XIXème siècle sur la vie secrète et donc nécessairement licencieuse du harem. Puis une gravure, encore anonyme, sur les plaisirs des tropiques.




































Un dessin de Jean-Claude Forest pour Louise Rose. Forest,  surtout connu pour sa Barbarella, se révèle ici un dessinateur d'un grand talent, au trait puissant et disons-le jouissif. Voyez l'expression quasiment extatique du visage de la belle ainsi que la densité charnue de son ventre ! Cela laisse rêveur... 


Enfin, pour terminer, une bien belle photo érotique des années 1930. La pose est délicatement obscène, la femme attirante...


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Mercredi 8 octobre 2008 3 08 /10 /Oct /2008 17:13

Cet été, je suis tombé presque par hasard sur le roman que j'ai "englouti" en quelques jours. Bien que Houellebecq ne soit pas ma tasse de thé, je dois reconnaître qu'il écrit fichtrement bien. La parabole du retour de Daniel dans la chaleur tiède et rassurante de la matrice originelle de la mère-terre est assez intéressante. Il y a quand même dans le récit une scène érotique que je vous retranscris dans son intégralité. C'est aux pages 332 à 334 de l'édition du grand livre du mois :
        " Le 15 août, jour de la Vierge, Esther me fit l'amour avec encore plus de lascivité que d'habitude. Nous étions à l'hôtel Sanz, le lit faisait face à un grand miroir et ils faisait si chaud que chaque mouvement nous arrachait une coulée de transpiration ; j'avais les bras et les jambes en croix, je ne me sentais plus la force de bouger, toute ma sensibilité s'était concentrée dans mon sexe. Pendant plus d'une heure elle me chevaucha, montant et descendant le long de ma bite sur laquelle elle contractait et détendait sa petite chatte qu'elle venait d'épiler. Pendant tout ce temps, elle caressa d'une main ses seins luisants de sueur tout en me regardant dans les yeux, souriante et concentrée, attentive à toutes les variations de mon plaisir. Sa main libre était refermée sur mes couilles qu'elle pressait tantôt doucement, tantôt plus fort, au rythme des mouvements de sa chatte. Lorsqu'elle me sentait venir elle s'arrêtait d'un coup, pressait vivement de deux doigts pour arrêter l'éjaculation à sa source; puis, lorsque le danger était passé, elle recommençait à aller et venir. Je passai ainsi une heure, peut-être deux, à la limite de la déflagration, au coeur de la plus grande joie qu'un homme puisse connaître, et ce fut finalement moi qui lui demandai grâce, qui souhaitai jouir dans sa bouche. Elle se redressa, plaça un oreiller sous mes fesses, me demanda si je voyais bien dans le miroir ; non, c'était mieux de se déplacer un peu. Je m'approchai du bord du lit. Elle s'agenouilla entre mes cuisses, le visage à hauteur de ma bite qu'elle commença à lécher méthodiquement, centimètre par centimètre, avant de refermer ses lèvres sur mon gland ; puis ses mains entrèrent en action et elle me branla doucement, avec force, comme pour extraire chaque goutte de sperme des profondeurs de moi-même, cependant que sa langue effectuait de rapides mouvements de va-et-vient. La vue brouillée par la sueur, ayant perdu toute notion claire de l'espace et du temps, je parvins cependant à prolonger encore un pe ce moment, et sa langue eut le temps d'effectuer trois rotations complètes avant que je ne jouisse, et ce fut alors comme si tout mon corps irradié par le plaisir s'évanouissait, aspiré par le néant, dans un déferlement d'énergie bienheureuse. Elle me garda dans sa bouche, presque immobile, tétant mon sexe au ralenti, fermant les yeux comme pour mieux entendre les hurlements de mon bonheur." 

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Vendredi 3 octobre 2008 5 03 /10 /Oct /2008 18:42
Le numéro 18 de Fascination, comme son prédécesseur ne contenait rien de bien emballant. je vous ai quand même déniché quelques documents dignes d'intérêt. Comme ces paroles de chanson paillarde
Chanson grivoise de Lucien Boyer datée de 1932 : " La sécheresse"

1 Par les temps de sécheresse,                                                 
Quand hélas il ne pleut pas,
Tout's les fleurs sont en détresse,
Elle se disent tout bas...
REFRAIN
Quand est-ce que ça mouille, mouille
Quand est-ce que ça mouillera ?

2 Y'a surtout sur une colline,
Du côté de Montretout,
Dont l'gazon fait triste mine :
Il est sec comm' l'amadou.
REFRAIN

3 Et plus bas dans la vallée,
Pas très loin de Mézidon,
J'vous jur, qu'la plus désolée
C'est une fraise en bouton.
REFRAIN

4 Elle voudrait , en fait d'averse
Quelque chos' de diluvien
Qui la perce et la transperce...
Oh ! Comm' ça lui f''rait du bien !
REFRAIN

5 Mais, dans les temps où nous sommes,
Le bonheur est en échec!
Le ciel, le printemps, les hommes,
Tout est grillé, tout est sec !
REFRAIN

6 Et danscette sécheresse
Le p'tit jardin de Suzon,
Sans rosée et sans caresse,
A d'sacrées démangeaisons !                                               
REFRAIN

7 Il est tout triste, tout blême,
Il est cuit par le soleil...
On peut l'arroser soi-même,
 Seul'ment c'est pas pareil !
REFRAIN

8  Elle cherche, la pauvrette,
Pour l'arroser chaque soir,
Un jardinier qui lui prête
Son p'tit n'amour d'arrosoir.

Oh ! comme ça mouille, mouille,
Oh ! comme ça mouillera !

Les illustrations de droite sont extraites d'un dossier consacré aux poésies d'Alexis Piron (1689-1773).
La seconde image me fait penser au témoignage d'une connaissance qui me raconta que son oncle, rentrant une nuit dans sa maison, avait vu une de ses jeunes cousines endormie sur un canapé, le ventre découvert les cuisses grandes ouvertes et qu'il était resté de longues heures assis, silencieux à contempler cette vulve abandonnée à ses yeux en pensant qu'un jour l'homme à qui elle se donnerait serait le plus heureux des hommes et que cet homme ce ne seait hélas pas lui ! 




Dans le grand dossier final, il était question de masques, de l'éternel jeu du montré-caché. Je vous ai choisi cette illustration anonyme qui n'est pas sans rappeler une scène du film de Kubrick , "Eyes Wide Shut"... Comme si c'était Tom Cruise et Nicole Kidman...

Enfin, cette petite perle iconoclaste attribuée à Paul Verlaine.


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Samedi 27 septembre 2008 6 27 /09 /Sep /2008 13:17


Le numéro 17 ne contenait pas gand-chose de captivant, ça arrive ! Les documents avaient un goût de déjà vu et étaient parfois de qualité médiocre. Quant au dossier principal consacré à l'illustratrice Gerda Wegener ( née en 1889 ) d'origine danoise et aux dessins un peu mièvres, on ne peut pas dire qu'il faisait preuve d'une grande originalité. Bref, je vous ai quand même trouvé quelques petites chose intéressantes.
Comme cette photo de lesbiennes  ( vers 1930) qui servait d'illustration à un article consacré à Natalie Clifford Barney, dite l'Amazone ( 1876- 1972), sulfureuse américaine grande prêtresse de Lesbos qui fut entre autres l'amante de Colette, Liane de Pougy et Renée Vivien.

Deux illustrations de Gerda Wegener Pour le Péplos Vert, de Maurice de Waleffe, paru dans les années 1920. La scène de fornication dans le char est assez originale !

Puis une photo tirée de l'album " Cartes postales pornographiques de la Belle Epoque" édité par le Club du Livre Secret ( je vous ai déjà entretenu de cet album absolument magnifique et précieux !)

Enfin, une curiosité "littéraire" avec ce dessin d'André Masson. 

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Mardi 16 septembre 2008 2 16 /09 /Sep /2008 18:03


Paru au printemps 1982 ce numéro 16 manquait singulièrement de souffle. Hormis le dossier final consacré à l'urolagnie ( à savoir, une variante de l'urophilie qui peut aussi prendre la forme de l'urophagie !) Dans le cas qui nous intéresse, il ne s'agit que d'observer, voire épier la femme - ou l'homme- en train d'uriner, voire de se faire par la même occasion asperger d'urine et parfois même de la goûter. Bref, pas de quoi fouetter un chat.
En attendant, deux illustations pour se mettre en bouche : un savoureuxet bien grivois dessin de Fontana ( pseudo de Léo Fontan, vous savez, le célèbre illustrateur d Arsène Lupin ! ). Ici, il s'agit d'une illustration pour "Chambrières de haute Ecole", ouvrage tendrement sado-maso paru dans les années 1920.

Plus hard,  2 vignettes d'une version gay des Pieds Nickelés,sans doute réalisée pendant la première guerre mondiale, parodie évidemment anonyme.où l'on constate que Croquignol est le plus membre des trois compères ! 

Venons-en au dossier sur l'urolagnie.
Première image : une caricature anonyme de 1847, ayant pour titre " Lola Montez en Bavière". Lola Montez, vedettede cirque, écuyère, danseuse et acrobate, fut aussi une des femmes les plus courtisées de son époque, et par les plus grands d'Europe dont le roi Louis 1er de Bavière en personne !

Deuxième image : une aquarelle de Peter Fendi ( vers 1835) qui nous présente une version inédite de la fontaine de jouvence !

Troisième image : une illustration anonyme ( signée D.D ) des années 1920 où l'exhibitionnisme de la jeune femme est comblé par le voyeurisme attentif de son compagnon de toilettes ! L'image dégage un érotisme magnifique !

Quatrième image : un dessin de Philippe Cavell ( daté de 1978) où l'urolagnie se double du fantasme de l'hypertrophie mammaire.

Enfin, pour terminer, une photo porno des années 1920. Beau modèle, belle pose, belle chatte. Rien que du bonheur !

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Lundi 8 septembre 2008 1 08 /09 /Sep /2008 18:58


Avec en couverture une illustration de Rojan de 1934, ce numéro 15 contenait deux grands dossiers illustrés. Le premier consacré aux premières photographies homosexuelles masculines ( on dirait aujourd'hui "gays"), j'aurai l'occasion d'y revenir dans un prochain article tant le sujet mérite mieux qu'une simple citation ; puis un second ayant pour thème l'érotisme anticlérical, un classique du genre. Il semble même que les deux termes soient comme faits l'un pour l'autre !
Mais tout d'abord, une illustration de Audrey Beardsley pour Lysistrata d'Aristophane ...

Un dessin de Rojan pour le thème "l'automobile et l'érotisme" qui nous ramène au temps où on avait de la place à l'arrière des voitures, tout au moins assez d'espace pour s'y livrer à ce genre de gymnastique sexuelle ( souvenez-vous des tractions avant Citroën, il y en avait avec en plus de la banquette arrière, deux petits strapontins en vis-à-vis, adossés à sièges avant... On tenait faciilement à 5 à l'arrière !)

Un portrait absolument sublime de Cléo de Mérode ( 1875-1965), une des grandes danseuses classiques de la fin du 19ème siècle, de son vrai nom Cléopâtre de Mérode, et rien que son nom était déjà tout un programme.

Pour le dossier "l'amour en soutane", je vous ai choisi deux illustrations.
Tout d'abord un dessin anonyme pour les Epigrammes licencieuses" d'Alexis Piron, édition parue en 1872. Il est intéressant de noter la vigueur du trait qui parvient à rende presque physiquement la force du désir qui anime les deux amants dans ce décor froid de cathédrale.

Toujours iconoclaste, ce "Stigma diaboli" ou "La recherche de la marque du diable sous l'inquisition", tableau de 1960 signé Clovis Trouille, où l'on reconnaît les traits d'André Breton en inquisiteur à la loupe.

Enfin, en quatrième de couverture, il y avait cette pub pour le magazine Curiosa ( j'y consacrerai des articles plus tard ) où l'on retrouvait une illustration que je vous ai déjà présentée dans un numéro précédent de Fascination, mais cette fois, la voici en couleur et c'est beaucoup mieux comme ça, n'est-ce pas ?

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