lectures x

Lundi 16 mars 2009 1 16 /03 /Mars /2009 16:47


Avant-dernier numéro du magazine et malheureusement pas grand-chose à se mettre sous les yeux. Alors, au fil des pages, je vous ai trouvé :
1) un dessin de Fabiano (1882-1962) de son vrai nom Fabien-Marie-Jules Coup, qui abandonna Paris vers 1920 pour bourlnguer sur toutes les mers du globe. Le dessin que je vous propose vaut surtout par sa légende...

2) une vignette d'un "eigth-pagers" mettant en scène Dick Tracy ( il faut dire qu'avec un prénom pareil il aurait été dommage de rater l'occasion de tirer un coup !) Humour...

3) Une carte postale d'une série de 8 appelée "optiques", je n'en connais pas l'auteur, mais c'est plutôt bandant . (datée de 1985)

4) une photo prise par Pierre Louÿs vers 1895. publiée par Serge Nazarieff dans Le nu stéréoscopique. Photo pour illustrer le texte de la chanson grivoise ayant pour titre "Le p'tit abri"... Et bien voilà un p'tit abri bien accueillant !


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Samedi 14 mars 2009 6 14 /03 /Mars /2009 18:54

Dans le recueil de Serge Lama paru en 2007 aux Editions Anne Carrière " Sentiment Sexe Solitude", je vous ai sélectionné 10 poèmes très érotiques, voire obscènes. À l'époque, on parla beaucoup de ces poèmes, parfois pour dire du mal de leur auteur. Moi, j'aime bien, je trouve ça sympa, souvent touchant, toujours sincère... Je vous laisse juges.

J’aime les cons à la folie,

Les clitos, raides tours de guet ;

Je ne suis jamais fatigué

D’en sucer la mélancolie

Et leurs larmes me rendent gai.

 

J’aime à mort sucer les cramouilles

Ce maquis, cette rose raie,

Ma langue y dessine à la craie

Des mèches de flamme qui mouille

Et j’avale tous leurs secrets.

 

Vive les chattes bien poilues

     Et bien charnues,

Le rouge rit sous le velu

    De leurs chairs nues,

Vive les chattes qui s’écartent

Entre mes doigts comme des cartes.

 

Mon sexe n’est hélas que mon onzième doigt,

Je voudrais que mon corps entier pénètre en toi.

 

Dans l’anneau de l’anus

Si lisse de Vénus

Gicle le terminus

De l’homo erectus.

 

D’oblongs agrumes, des engins,

Sceptres spéciaux, spacieux, spatiaux, ces monolithes

Effleurant ton pruneau d’Agen,

Godemichés aristocrates, vits d’élite

Sont seuls dignes de ton vagin.

 

 Tant que vous êtes seule, osez,

Profitez-en pour vous baiser

Vous-même, dans ce va-et-vient

Dont seule la nuit se souvient,

Ce sera d’autant plus exquis

Que vous choisirez avec qui.

 

Chère élève studieuse,

Chaque nuit branle-toi,

Dans ta fente insidieuse

Enfonce tous tes doigts,

Décapsule ton cul

D’un doigt juste mouillé,

Ça, j’en suis convaincu,

Va le déverrouiller.

Cette entrée interdite

Prépare-la petite,

Pour qu’un beau prince y glisse

Un bâton de réglisse.

 

Je voudrais te voir

Une nuit entière

Derrière un miroir

Sur une litière

Te faisant fourrer

De mille manières,

De pipe en pipe

De type en type,

Avec des gonzesses

Te léchant les fesses…

Moi, dans mon fauteuil,

Je me rince l’œil.

 

Je sais des femmes de tout âge

Aux bouches pleines de vagins

Et qui s’enfoncent des engins

Enormes et lourds, qui fourragent

Leur rouge théâtre qui geint.

 

 

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Vendredi 6 mars 2009 5 06 /03 /Mars /2009 19:23

Ivre de pain perdu, extrait n° 2

Il y avait aussi des passages plus conventionnels, comme cette lettre qu’une adolescente, Angiolina, adresse à Nil, lettre où elle exprime son amour et son désir ( extrait du chapitre 5, pages 110-111)

« Mon amant tout nu, tout doré, j’ai envie de tes lèvres, de ton corps, de ton sexe, de la lueur qui danse dans tes yeux durant le plaisir. Quand donc te retrouverai-je dans notre lit de Monsieur-le-Prince, à la lueur su cierge, à la musique de Donovan ? Je désir tellement cet instant. J’ai drôlement envie d’être dans vos bras, je caresse mon ventre, mes cuisses, mes épaules, en m’imaginant que c’est votre peau si douce que je sens sous mes doigts, ou mieux, que ce sont vos mains qui me caressent. Je vous désire, j’ai envie de vous – très fort. J’ai envie que vous me preniez dans vos bras, que vous m’allongiez sur le lit où nous nous sommes tant de fois caressés, que vous me serriez contre votre poitrine, que vous me fassiez l’amour comme à une femme, et aussi comme à un petit garçon.

 J’aime presser ma bouche sur votre bouche tiède et profonde, je vous savoure Nil tout nu, rôti de soleil, Nil sur canapé, Nil parfumé aux senteurs orientales, Nil et les endroits secrets de son corps… Je veux dire qu’il me laisse le déshabiller sans rien dire, ses cils graves baissés sur moi, il fait « Oh ! » parce que je me montre audacieuse. Nil nu, sans défense, il ne bouge pas, si, parfois il tressaille un peu, il gémit un peu. Non, ne me touchez pas, mon amant soleil ! Restez immobile, faites le pharaon, vous avez compris ! Nil dont les fesses s’embrasent, sentez-vous mes mains avancer sur la face intérieure de vos cuisses ? Vous rendez-vous compte que vous vous ouvrez, tout doucement, que vous vous livrez à moi ? Je perds la tête et j’ai envie de me serrer contre vous, d’enlacer vos jambes de mes jambes, de vous aspirer de toutes mes forces, de jouir du va-et-vient de Mitrounet, de sentir le soleil se lever en moi. Mais auparavant je veux prendre votre bouche dans la mienne, lécher vos lèvres pourpres, vos dents si blanches, sucer votre langue fruit, boire votre salive. Je veux adorer vos oreilles coquillages, griffer votre dos, là, juste au milieu. Je veux mordre vos bras là où ils sont le plus en chair, après l’épaule. Mon bel ange tentateur, laissez-moi encore perdre mon visage dans vos aisselles parfumées, oh si ! encore. Ta poitrine, je me serre contre vous, c’est si doux, si chaud, tiédeur paisible… Je me laisse glisser le long de votre corps doré, ouvre-toi mon amour, laisse-moi te caresser, te sucer, entre les cuisses tiédeur humide entre les fesses vous gémissez et mordez l’oreiller…les petites boules à Mitroun’ je voudrais tant les prendre dans ma bouche ! Je suis le sillon et enfin ton sexe, ton sexe doux et lisse, le lécher longuement longuement tourner autour à toute vitesse enfouir son extrémité rose sous ma langue vous pétrir avec ma main te sucer te sucer faire jaillir  de toi toute ta semence…

Tu es l’Unique, mon amour du onze août, mon visiteur du soir, mon Nil dont le cœur palpite dans mon sein quand nous nous aimons, mon seigneur du monde. Tes cils sont des ailes de papillon, mon petit niouf-niouf. Moi, je suis ton petit pouf, ton petit poisson, ta lycéenne, ton amante. Jamais je ne serai à un autre. Je me suis donnée à vous et c’est à jamais que je vous appartiens. Je me suis dévoilée à vous corps et âme. Vous m’avez tout pris et vous m’avez tout donné. Il y a là un ouragan d’amour qui nous emportera ensemble à travers les années. Toujours ensemble, toujours les caresses, les tendresses, le plaisir, la gravité, je t’aime, je suis ta rencontre, ton enfant fidèle, ton esclave nubienne, ta maîtresse, ta muse, ton amante absolue pour tous les jours de l’éternité. »   
Etrange tout de même cette toute jeune fille qui demande à être enculée !!!

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Mercredi 4 mars 2009 3 04 /03 /Mars /2009 19:52

Né en 1936, d’origine russe, Gabriel Matzneff connut son heure de gloire à la fin des années 70. Dans ses ouvrages, il ne fit aucun mystère de ses mœurs pédophiles, aussi bien féminines que masculines. La piscine Deligny était un de ses terrains de « chasse » favoris. Plus  tard, dans les années 80, avec un ordre moral plus strict, ses écrits firent scandale et peu à peu, il disparut de la scène médiatique.

Son roman «  Ivre de pain perdu » paru à la table Ronde en 1981 constitue une de ses œuvres majeures. On y retrouve tout l’univers de Matzneff : luxe, vie facile et plutôt oisive, voyages, érotisme et intellectualisme bobo.  Le livre fut même édité en Folio dès 1983.

Voici un premier extrait où nos deux principaux protagonistes du roman, Nil et Rodin, discourent très doctement de la pédérastie. Il va de sans dire que de tels écrits seraient aujourd’hui quasiment impensables. Extrait des pages 34-35 de l’édition Folio

«  Enculage ou touche-pipi, le principal aux yeux de Nil, quand deux êtres se trouvent dans le même lit, c’est qu’ils y fassent des choses qui leur soient agréables à l’un et à l’autre. Telle n’était pas la philosophie de Rodin, qui se mit à dérouler, dans les moindres détails, les mérites du trou du cul. Nous nous tiendrons la bride courte sur ce point, par désir de n’effaroucher pas les mères qui nous lisent. Observons simplement que Rodin possédait le sujet à fond, et que s’il en avait fait une thèse de doctorat de troisième cycle , il aurait sans nul doute ( et non, cher typos, sans cul boute) reçu les félicitations du jury.

- Votre jean marc, qui a douze ans, conclut brusquement le banquier, j’espère que vous le sodomisez ? J’aime qu’un garçon m’offre ses fesses, car c’est le signe d’une nature généreuse. »

Difficile de faire plus explicite !


 

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Samedi 28 février 2009 6 28 /02 /Fév /2009 11:21


Plus que 3 numéros avant la fin. Ce numéro 28 de l'automne 1985 entretenait encore l'illusion avec quelques documents intéressants, comme des dessins érotiques de Hugo Pratt, ainsi qu'un article instructif sur la technique de peinture de Gustav Klimt, à savoir qu'il commençait par dessiner une femme nue et qu'ensuite, il l'habillait de peinture en quelque sorte.  Le grand dossier était consacré à la partouze, des origines à nos jours, des contrées les plus lointaines à nos salons parisiens. Rien de bien nouveau dans tout ça. Je vous ai donc sélectionné quelques illustrations. Je vous en laisse juges.
1) Pour commencer, un croquis d'Hugo Pratt, intitulé Yes, Tomorrow ( Londres 1979 )

2) Un dessin anonyme des années 1930, pour une partouze de salon. On est entre gens bien, on sait se tenir, et même quand on baise, on garde son rang !

3) Un truculent dessin d' Albert Dubout ( vers 1950). Il ne faut pas moins de 5 freluquets mâles pour venir à bout de cette matronne himalayesque !

4) Illustration de Berthommé Saint-André pour une édition de Pybrac ( Pierre Louÿs) vers 1930.

5) Partouze "moderne", illustration de Philippe Cavell pour Nini Tapioca de Béatrice Tessica ( 1978 )

6) Carte postale de J.M Lafferté.


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Vendredi 27 février 2009 5 27 /02 /Fév /2009 13:49

Retour à Roissy, une fille amoureuse

Pauline REAGE

Jean-Jacques Pauvert, 1969

Extrait pages 119-120

 

«  Les photos d’O avaient été prises un matin, dans un studio tout pareil à celui où elle avait travaillé, installé sous les combles de l’aile droite. O avait été fardée comme elle fardait les mannequins, dans un temps qui lui semblait plus lointain que sa petite enfance. Elle avait été photographiée vêtue de son uniforme, de sa grande robe jaune, elle avait été photographiée nue, de face, de dos, de profil : debout, couchée, à demi renversée sur une table et les jambes ouvertes, courbée et la croupe tendue, à genoux et les mains liées. Allait-on garder d’elle toutes ces images ? « Oui, dit Anne-Marie. On les met à ton dossier. Les plus réussies, on en fait des tirages pour les clients. » Quand Anne-Marie les lui montra, le surlendemain, elle fut atterrée ; elles étaient jolies pourtant ; pas une qui n’eût pu prendre place dans les albums qu’on vend à demi clandestinement dans les kiosques. Mais la seule où O eut l’impression de se reconnaître  fut une photo où elle était nue, debout, de face, accotée au rebord d’une table, les mains sous les reins, ses fers bien visibles entre les cuisses, et le fente de son ventre aussi bien marquée que sa bouche entr’ouverte. Elle regardait droit, le visage noyé et perdu. »

Pour illustrer cet extrait, il m'était difficile de ne pas vous proposer des illustrations de Loïc Dubigeon qui est un grand spécialiste du SM et qui a illustré Histoire d'O. Voici donc 4 images qui semblent avoir été faites rien que pour cet extrait :

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Jeudi 19 février 2009 4 19 /02 /Fév /2009 12:51

Bukowski était quand même le roi des histoires glauques, des contes de fées à dormir debout, comme ce qui va suivre :

Extrait de la nouvelle « Trois poulets »

«  Une fois, je glandais dans un bled au Texas et je suis tombé sur une fille, un châssis superbe, mariée à un vieux nabot tout ratatiné avec un air mauvais et une maladie bizarre qui le faisait trembler des pieds aux cheveux. Elle le trimbalait dans un fauteuil à roulettes, et j’imaginais le nabot en train de foncer sur ce magnifique tas de chair. Je les ai pris en photo, et j’ai fini par connaître toute l’histoire. Quand elle était gosse, elle s’était enfilé une bouteille de Coca dans le con. Impossible de la sortir. Elle avait dû aller chez le toubib, et l’histoire avait circulé. Sa réputation était faite, mais elle ne s’était jamais décidée à déguerpir. Plus un type n’avait voulu d’elle, sauf le nabot avec ses frissons. Lui s’en foutait, il s’envoyait le plus beau cul de la ville. »

 

ou encore des scènes de cul bien balancées, comme celle où le mari regarde sa femme se faire prendre sans ménagement par le narrateur venu parler littérature.

Extrait de «  Le jour où nous avons parlé de James Thurber »

« On a vidé les bouteilles et j’ai retrouvé dans le frigo de quoi nous occuper un moment. Ensuite, je ne sais plus. Je crois bien que, saisi de folie, j’ai déchiré la jupe de Wendy – si on peut appeler ça une jupe. Je suis tombé sur un minuscule petit slip. J’ai retroussé la jupe et le soutien-gorge. De la loche ! Je voulais de la loche ! Eh bien, j’en ai eu, et quelle loche ! Je lui ai léché le bouton, je l’ai tétée et j’ai tordu cette loche dans ma main, jusqu’à faire hurler Wendy, et là j’ai fourré ma langue dans sa bouche pour boire ses cris.

Je l’ai déshabillée. Ah ! ses jambes. Ses cuisses de nylon ! Je l’ai sortie de son fauteuil, j’ai arraché le slip. Puis, j’ai mis le paquet.

- André, oh ! André.

Par-dessus son épaule, j’apercevais le type qui se branlait dans son fauteuil.

Je l’ai prise debout, et nous avons fait un sacré bout de chemin dans le living d’André. C’est moi qui conduisais, on se cognait aux chaises, on a cassé les lampes. Je la tenais allongée sur la table de bridge quand j’ai senti les pieds craquer. J’ai réussi à me remettre debout avant que la table ne s’aplatisse comme une galette.

-Oh ! André.

Elle s’est mise à trembler des pieds aux cheveux, comme un agneau qu’on égorge sur l’autel. Elle ne tenait plus debout, elle perdait la tête. Je me suis contenté de lui laisser mon outil dans le ventre et je l’ai maintenue comme ça, comme un poisson qu’on vient d’harponner. En un demi-siècle, j’avais eu le temps d’apprendre des trucs. Elle planait complètement. Ensuite, je me suis renversé en arrière et je l’ai baisée comme un malade. Je voyais sa tête ballotter comme celle d’un pantin, je voyais son cul. Elle a joui une fois de plus, juste avant moi. Là, j’ai bien cru mourir. Elle aussi, je crois. »

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Mercredi 18 février 2009 3 18 /02 /Fév /2009 14:21


Charles Bukowski.(
1920-1994) Contes de la Folie Ordinaire. Recueil
de nouvelles datées de 1967-1972. Première parution en France en 1977 aux éditions le Sagittaire, puis en 1981 chez Grasset. Edition livre de Poche, 1988.

 

La machine à baiser

Le narrateur se rend avec son pote Mike l’Indien chez un certain Von Brashlitz ( ancien nazi) qui a mis au point une machine à baiser tout à fait originale.

 

« Et voilà le vieux cochon, avec son verre de schnaps à la main et ses lunettes à double foyer, on se croirait dans un vieux Fritz Lang. Il y a déjà quelqu’un, une petite nana, trop jeune à mon goût, l’air filiforme et costaud à la fois.

Elle croise les jambes en envoyant toute la gomme : genoux en nylon, cuisses en nylon, et ce petit coin où les bas se terminent en laissant voir un bout de peau. Elle est toute cul et seins, jambes en nylon, yeux bleus porcelaine qui pétillent…

- Messieurs, ma fille Tania… (… ) Je suis un artiste, un inventeur ! la MACHINE A BAISER existe, c’est ma fille, Tania… Tania, viens t’asseoir sur les genoux du monsieur !

Tania se lève en riant et saute sur mes genoux. Ça une MACHINE A BAISER ? je n’arrive pas à y croire ! Sa peau est en peau, en tout cas ça y ressemble, et sa langue se promène dans ma bouche, elle n’est pas mécanique, chacun de ses mouvements répond aux miens, unique.

Me voilà très occupé, j’arrache sa blouse, je m’infiltre du côté de sa petite culotte, plus excité que jamais, et là nous perdons les pédales ; on se lève et je la prends debout, les mains pendues à ses longs cheveux blonds, je lui tire la tête en arrière puis je me penche pour lui ouvrir le cul, sans arrêter de ramoner, elle jouit, je la sens vibrer et je la rejoins là-haut.

C’est le meilleur coup de ma vie ! »

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Mercredi 21 janvier 2009 3 21 /01 /Jan /2009 14:22

Encore tout un échantillonnage d'images extraites d'un numéro de Fascination. Avec le numéro 26, on se rapproche tout doucement de la fin de cette revue trimestrielle. Nous étions au début 1985 et la rédaction nous proposait cette fois un grand dossier  consacré à "l'olisbos, ami des demoiselles"
La couverture nous présentait une belle illustration de André Lambert ( 1917) et intitulée "L'orgueil" ( on serait orgueilleuse à moins ! )

Un illustrateur anonyme de Verlaine  (vers 1931) proposait cette magnifique scène de léchage de chatte. Je suis toujours en admiration pour ces dessinateurs qui parviennent en quelques traits à rendre compte de ''intensité du désir et ici du plaisir. Cette femme sur le lit est visiblement aux anges et sa lécheuse en plein travail. Il suffit de voir la chute de ses reins pour deviner toute l'énergie qu'elle consacre à rendre sa partenaire heureuse. Très beau travail...  remarquez au passage les éléments du quotidien qui donnent encore plus de force érotique à la scène : la chaise paillée en bas à droite, le couvre-lit bien modeste.

Une midinette, ma foi bien affriolante, signée René Giffey ( 1884- 1965 )

Un joyeux clystère anonyme paru vers 1920 dans un recueil de poésies gaillardes, ayant pour titre "Insolation"

Grand dossier :
1)  " Le divin gode", photographie signée Michel Simon ( vers la fin des années 1930 )

2 ) Levrette anonyme mais bien excitante de 1935

3) Dessin anonyme illustrant un épisode du roman de Héléna Varley, " Une jeune fille à la page". À la page, elle semble l'être ! J'adore ces scènes qui ont pour cadre des toilettes. La cuvette, le réservoir de la chasse d'eau, la chaîne... Nous sommes bien aux chiottes et c'est un lieu érotique en puissance. la preuve !

Enfin, l'illustration de couverture d'un album de 46 gravures intitulé " Nous deux" et paru aux Editions Curiosa. Première édition 1929. Beau travail ! 


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Mercredi 14 janvier 2009 3 14 /01 /Jan /2009 17:41

C'est le coeur battant et tous les sens en éveil que j'ai comme d'habitude entrepris la lecture du dernier Esparbec, intitulé "Monsieur est servi" paru comme de coutume aux Editions de la Musardine.
Hélas, trois fois hélas ! Où est donc passé le génie pornographique qui avait enchanté les pages de "La Pharmacienne", des "Mains Baladeuses", du Pornographe et ses modèles", d'Amour et popotin" , etc ? Voilà qu'Esparbec se lance dans le roman sado-maso... Et cela ne fonctionne plus ! 
À l'exception de quelques passages où l'on retrouve la hardiesse et le délicieuse obscénité de situations scabreuses, donc furieusement érotiques, ( je pense notamment aux scènes de voyeurisme où le narrateur assiste derrière une vitre sans tain aux galipettes de son ex-épouse !), cette histoire d'amours ancillaires -monsieur et sa bonne- outre qu'elle est éculée jusqu'à la trame, est d'une tristesse sans nom. C'est surtout cela qui déçoit : Esparbec nous avait habitués à une pornographie joyeuse. Il nous livre un livre triste, voire sinistre! On en sort vaguement nauséeux,  avec un arrière-goût de rance... Dommage !
Pour oublier, je vous offre deux dessins,
Le premier de Hoviv histoire de sourire un peu ! 

Le second pour bander en prime !


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