lectures x

Dimanche 17 janvier 2010 7 17 /01 /Jan /2010 10:30

La baronne n’aime pas que ça refroidisse, Philippe BERTRAND

Editions La Musardine, 2009

 baronne

Voici la première page qui donne le ton de l’histoire :

 

« D’accord. On disait que la baronne, à l’heure du thé, débraguettait son majordome, lui sortait la queue et la trempait dans sa tasse.

C’était exact. Il était bien placé pour le savoir ; le majordome, c’était lui. La vérité historique oblige à dire que le breuvage était tiède et que le majordome était flic. Ce qui change tout, il faut en convenir.

L’inspecteur Morel jugea plus tard qu’il n’était pas nécessaire de faire figurer ce genre d’anecdote dans son rapport. Après tout, ce n’était pas la peine d’en rajouter. On en racontait déjà assez sur la baronne. »

 baronne1

Deux ans après « 18 meurtres pornos dans un supermarché », Philippe BERTRAND récidive et nous offre une nouvelle enquête porno-policière aux côtés de l’inspecteur Morel. Le roman est un peu plus long que le précédent (138 pages contre 104 ) et l’intrigue bien menée. Cependant, les dessins me semblent moins soignés, moins léchés si je peux dire. Il n’en reste pas moins que le récit est alerte, plein d’humour et se laisse dévorer avec plaisir.

Un livre à ajouter à votre bibliothèque érotique personnelle.

baronne2P.S qui  n'a rien à voir : Je suis allé hier soir au cinéma voir "Invictus". Déception. C'est un Clint Eastwood très moyen, voire médiocre. Trop de bons sentiments, trop schématique, trop prêchi-prêcha... Malgré le grand numéro d'acteur de Morgan Freeman

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 11 janvier 2010 1 11 /01 /Jan /2010 17:47
En 1997, Françoise REY a publié un ouvrage consacré et dédié " à Marcel Facteur qui a inspiré, permis, souhaité et redouté ce livre" . Telle est la présentation qu'en fait Françoise Rey. Le livre est actuellement disponible aux éditions Pocket, n° 4461. Le passage que je vous ai sélectionné raconte la première éjaculation du jeune Marcel au cours d'une de ses séances masturbatoires dans le secret de la cabane au fond du jardin. Il a 15 ans... j'ai trouvé l'évocation assez juste. Je pense que beaucoup d'hommes se retrouveront dans cette description.
Pour les illustrations, vous reconnaîtrez d'abord deux aquarelles de Egon SCHIELE ( deux autoportraits, dont 1 en érection)

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Françoise REY, Marcel Facteur , 1997

Extrait page 23 de l’édition Pocket de août 2009.

 

Un jour, au cabinet, tu connais une exaltation plus terrible encore que de coutume. Tu es là, dans ton recoin obscure dont les remugles te bercent, et dehors, on s’agite, presque sous tes yeux. Tes frères chargent leur voiture, ils s’apprêtent à un voyage. Tu suis leurs allées et venues d’un regard discontinu, posé alternativement sur les pages de ta revue. Tu passes sans transition des splendeurs de la chair aux mesquines péripéties des préparatifs fraternels. La famille est réunie pour conseiller et commenter… On t’a oublié. On t’ignore. De te savoir si près d’eux et, en même temps, si invisible, si protégé, te bouleverse. Tes doigts sur ta queue deviennent fous, plus rapidement que de coutume ; leur frénésie t’étonne d’abord et te déplaît. Ils vont trop vite et trop fort, ils gâchent la montée de la joie, sa gestion délicatement équilibrée au fil des pages. Et puis tu t’abandonnes à leur autorité, sans force pour lutter, dépassé, submergé par leur savoir. Ils turlupinent ta queue avec une célérité démente, tu sens en toi la naissance d’une vague terrible, qui va t’engloutir, tes doigts serrent, lâchent, serrent, lâchent la peau de ta bite furieusement, on dirait du morse, un message échevelé, un appel de détresse, un SOS de plus en plus urgent, c’est sûr, tu es en perdition, il va t’arriver quelque chose d’abominable, de terrifique !!! Ça y est ! C’est arrivé, tu viens de lâcher un jet blanc, en voilà un autre, un autre encore, tu pisses du lait concentré, ta main mouillée, ta cuisse engluée, ta bite émerveillée, ta bouche tordus, ton cœur chambardé, ton ventre incandescent, tes reins bienheureux, tes couilles béates, ton cri retenu, ton souffle suspendu… Tu as joui, tu as juté, ça s’appelle comme ça, c’est ainsi qu’ils disent, les autres, les grands, et, mon dieu, mon dieu, tu es un enfant perdu, un horrible salaud, la bouillie crachée va germer, tu sais qu’on en fabrique des bébés, tu t’es engrossé tout seul, pauvre Marcel, si honteux, si sale, si hagard, si ébloui, si accablé de plaisir… Plus jamais ! Plus jamais ! Si tu en réchappes, si tu survis, si ta turpitude demeure secrète, c’est juré, plus jamais tu ne recommenceras !

frey5Deux heures après, l’infect cabanon te revoit pantelant, torturé de joie, habité de terreur, et sitôt libéré, priant : « Mon dieu, c’est trop bon, ne me punissez pas !... » Et toutes les nuits et tous les jours suivants, partout, à la grange, dans ton lit, dans les chiottes de l’école, l’incroyable fièvre t’envahit, te secoue, te harcèle, te vide pour te reprendre encore… Tu as quinze ans. L’obsession du plaisir et sa quête effrénée se sont définitivement emparées de toi. De la chimère, tu es passé à son semi-accomplissement : Marcel rêveur vient d’être promu Marcel branleur.

Curieusement, les filles disparaissent de ton horizon. Tu n’es plus amoureux. Les secousses que tu t’octroies monopolisent tes espérances. Tu es devenu un consommateur acharné  de dessins érotiques, d’images lascives, de scenari cochons.


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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 2 janvier 2010 6 02 /01 /Jan /2010 09:20
Dernière étape de notre visite du recueil de textes érotiques intitulé "Le livre du plaisir", présenté par Catherine Breillat. Je termine donc par ce bel éloge de la sodomie. J'apprécie particulièrement la dernière phrase, très simple et belle, qui redonne à cet extrait un caractère profondément "humain". (vous reconnaîtrez un dessin de Egon Schiele, et à la fin, trois vignettes de Hugdebert, tirées de l'album "Les fleurs du mâle" )
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Guillaume FABERT , Autoportrait en érection (1989, Editions Régine Deforges )

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Ce fut avec Brigitte que la sodomie me révéla l’infinie variété des plaisirs que peut dispenser un anus complaisant, car Brigitte adorait se faire enculer.

Lorsqu’elle me rencontra, Brigitte n’était pas sans expérience amoureuse – son premier amant an avait même fait une excellente fellatrice – mais elle possédait toujours son pucelage postérieur.

Je lui ravis rapidement cet anachronique titre de vertu, en mettant à l’opération les ménagements souhaitables, et tout se passa fort bien. Mais ce ne fut que progressivement que son anus devint le siège premier de nos ébats, au point, sur la fin de notre liaison, de polariser l’essentiel de nos activités amoureuses. Non que nous n’usions plus de sa bouche et de son ventre ; mais aucune étreinte ne pouvait omettre une incursion, même brève, de mon membre dans son divin trou du cul.

J’y revenais toujours, j’en étais obsédé. Ma verge semblait irrésistiblement attirée par cette étoile brune qui savait si bien s’ouvrir pour l’aspirer, la masser, la sucer, la branler…(…)

fabertJe prenais un plaisir extrême à m’acharner longuement dans les fesses de Brigitte. Mon ventre tambourinait avec volupté sur cette croupe mouvante, mon gland aimait à se rafraîchir à l’extérieur de l’anus avant d’y replonger avec fougue, mes couilles se balançaient gaiement sur le périnée, et lorsque je sentais, enfin et pourtant trop tôt, le sperme monter dans ma verge, je m’enfonçais de tout mon poids au plus profond de ce cul tressautant.

L’éjaculation m’immobilisait quelques secondes. La présence du corps de Brigitte entre mes bras se faisait alors plus intense que jamais : je sentais son anus palpiter autour de la base de mon membre, comme pour en extraire la dernière goutte de sperme ; mon ventre se pressait contre la chaude fermeté des fesses ; ma bouche se noyait dans les mèches folles de sa nuque et ma tête s’emplissait du parfum de ses cheveux.fabert3

Lorsque je déculais, les reins brisés et le souffle court, et m’affalais à ses côtés, j’avais encore envie de l’embrasser, de la pétrir, de la prendre, et seule la fatigue arrêtait la machine à enculer que j’étais devenu.

Je vois deux raisons à l’intensité du plaisir que je prenais à sodomiser Brigitte.

L’une, banale puisqu’exclusivement physique, tient aux différences anatomiques entre vagin et anus. Alors que le vagin enserre tout le corps de la verge et masse celle-ci sur toute sa longueur à chaque mouvement, l’anus ne débouche que sur la vaste cavité du rectum où la verge se perd et seul le sphincter branle la hampe, le gland n’étant caressé qu’épisodiquement. Les effets de friction de l’enculage sont sonc bien inférieurs à ceux d’un coït vaginal , et l’éjaculation en est retardée d’autant.

L’autre raison relève du sentiment, et donc du hasard : j’étais très amoureux de Brigitte.

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Vendredi 18 décembre 2009 5 18 /12 /Déc /2009 08:11
Nouvel extrait tiré du Livre du plaisir présenté par Catherine Breillat. Cette fois, il s'agit d'un passage méconnu d'une des 3 versions de l'amant de lady Chatterley.... On est loin de la littérature courtoise !
Avec des illustrations trouvées sur le net comme un dessin de Chimot représentant Lady Chatterley, une version japonaise de la Lady, une photo extraite de l'adaptation récente au cinéma ainsi qu'une bien étrange couverture d'une "Lady Chatterley's Daughter"...

ladychatterley

D.H LAWRENCE, L’amant de Lady Chatterley (1928)

Lady+Chatterley-chimot

«  L’homme observait cette superbe courbe des hanches qui, ce jour-là, le fascinait. Quelle superbe chute de hanches ! Comme elle s’évasait sur la lourde rondeur des fesses ! Et au milieu, enveloppées dans la chaleur secrète, les entrées secrètes.

Il lui caressa le cul, longuement, épousant longuement et subtilement  les courbes  et la plénitude des globes.

- T’as un si beau cul, dit-il avec l’accent guttural et caressant du patois. Y’en a pas deux pour en en avoir d’aussi beau. C’est le plus beau cul d’femme du monde. Un vrai cul d’femme, y a pas à s’tromper. Pas un d’ces culs en noyau d’pêche qu’ont ces filles qu’on prendrait pour des gars ! Ton cul, l’est bien arrondi, le genre de cul qui plaît aux hommes, qui les prend aux tripes ! Un derrière à faire bander la terre entière !

Tandis qu’il parlait, sa caresse effleurait les rondeurs qui, au bout d’un moment, communiquèrent à ses mains une sorte de feu liquide. Et le bout de ses doigts toucha les deux ouvertures secrètes de ce corps, tout à tout, en un doux effleurement de flamme.

- Et que tu chies ou que tu pisses, je m’en réjouis. Je n’ai rien à faire d’une femme qui ne peut ni chier ni pisser.

Connie ne put réprimer un brusque éclat de rire stupéfait, mais il continuait, imperturbable :

- Toi, t’es vraie, t’es vraie, même un peu salope. C’est par ici que tu chies, et ici qu’tu pisses. J’les ai tous les deux en main, et c’est pour ça qu’tu m’plais »

ladychatterley1 Lady Chatterley In Tokyo ladychatterley2

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Lundi 14 décembre 2009 1 14 /12 /Déc /2009 07:09
Je poursuis mon exploration du livre du plaisir de Catherine Breillat, avec cette fois un passage consacré à la sodomie.

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Maxime JAKUBOWSKI, Ma vie chez les femmes ( Editions Blanche )

 

« Markie, l’assistante bonne à tout, s’approche de Katherine dès qu’on lui ordonne de se mettre à plat ventre, et l’aide à présenter sa croupe sous l’angle le meilleur pour la caméra. On ajuste les lumières. La chaleur des projecteurs lui brûle les fesses. Markie lui éponge doucement le sexe et la raie pour sécher la transpiration et lui passe délicatement de l’huile sur l’orifice, avant d’enduire aussi le pénis de Steve, fièrement tendu à l’attention générale.

Katherine ferme les yeux. Elle n’a jamais été pénétrée par là. Forcée. Baisée. Sodomisée. Elle se rappelle les nuits, à côté de son cocu de mari endormi, alors qu’elle ne rêvait qu’à une chose, au point d’en avoir la corps brûlant : transgresser l’interdit. Son amant avait eu tôt fait de découvrir combien elle était sensible à cet endroit, et ils avaient souvent parlé ensemble de la prendre par là. Après leur rupture, dans ces lettres désespérées qu’il lui écrivait dans l’espoir de la faire revenir, il lui avait révélé qu’il avait gardé pendant des semaines du beurre dans le frigidaire de son bureau exprès pour cela.

Le cadreur fait le point.jaku1

«  Moteur ! »

Steve introduit un doigt dans son anus pour faire pénétrer l’huile. De l’autre main, il écarte ses deux fesses au maximum et place sa queue dure contre l’orifice en légère saillie. Pression initiale. Les muscles sphincters résistent, Steve ne progresse pas. Il saisit sa tige, en tient le corps serré entre ses doigts et entreprend de forcer l’anus. Son gland avance d’un centimètre, pervient à franchir l’anneau. Katherine a l’impression d’être constipée. Elle serre les dents. Sous l’effet du lubrifiant et à la suite d’une poussée plus brutale, la tête pénètre d’un coup. »

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Mercredi 25 novembre 2009 3 25 /11 /Nov /2009 13:10

André BARRIOL, les filles du campus, 2002, éditions média 1000

Quatrième volet des extraits tirés du "Livre du plaisir"  ( Livre de poche n° 15064) présenté par Catherine Breillat. Il s'agit cette fois d'un passage qui ne fait pas dans la dentelle. C'est du porno brut, du hard... pur et dur.
  

Shirl a fait un demi-tour sur elle-même pour montrer au gros flic le cul que je venais d’admirer. Elle gardait la tête baissée, évitant mon regard. Il a eu un sifflement.

- Ah ça, il sait pas la chance qu’il a Rommy ! Si ma femme était roulée comme ça, sûr que je ne ferais pas les nuits ! Ha ha ! Allez, mets-toi sur le lit maintenant !

Shirl s’est couchée sur le dos sur le couvre-lit crasseux aux couleurs des Minnesota Vikings. Le gros flic s’est approché tournant autour d’elle et, du bout de sa matraque, il lui a piqué le haut de la cuisse.

- Écarte un peu ! Fais voir ton minou !

Il s’est assis aux pieds de Shirl qui, lentement, écartait les cuisses et relevait les genoux pour qu’il puisse lorgner son sexe. Il a tendu le bras, laissant la pointe de son bâton noir jouer dans les poils châtains du pubis renflé de Shirley.

- Maintenant, tu vas me raconter ce que tu fais avec les mecs, Mrs Purnell la pute ! Tu as dû t’en envoyer un paquet, hein, chaude comme tu es ?

Shirley a tourné la tête dans ma direction. Ses yeux verts avaient cette coloration trouble qu’ils prenaient quand elle faisait l’amour. Elle s’est retournée vers Walt.

- Beaucoup…

- Combien ? Dis-le ! Combien tu en as baisé, ma pute ?

- Je..  je ne sais pas… vingt… trente…

- Tu est vraiment une traînée, Shirley, tu sais ça ? Et qu’est-ce que tu leur fais à tous ces mecs que tu t’envoies ? Dis-le !

Je voyais la poitrine plate de Shirl, juste marquée de deux larges aréoles violacées, se gonfler. J’entendais presque son souffle rapide.

- Je… je les prends dans ma bouche…

Presque timidement, Shirl a déplacé sa main droite. Elle l’a posée sur son ventre d’abord…

- Tu suces, c’est ça, t’es une suceuse ? Dis-le ! Dis ce que ça te fait !

Sa main a glissé, lentement  au début, puis plus vite, et s’est lovée sur son pubis. Son bassin s’est soulevé imperceptiblement et son majeur a pris sa place dans la fente pendant que, de sa paume ouverte, elle s’écrasait le clitoris.

- Je… j’aime ça, quand ils grossissent dans ma bouche… j’aime sucer leur …pénis…

- Ça te fait mouiller de pomper toutes ces bites, pas vrai ? Et là t’es trempée, t’en peux plus. Tu penses à toutes ces queues que tu t’en envoyées, hein ?

Elle se branlait de plus en plus vite et ses babines humides s’entrechoquaient avec un bruit de clapot.

- J’aime quand ils…je…j’aime leur sperme…

Walt s’est soulevé sur un genou et a pointé le bout de sa matraque sur la main de Shirl, l’obligeant à la retirer et à interrompre sa masturbation.

- … j’aime quand ils sortent de…ma chatte pour… j’aime le goût de mon sexe sur… leur pénis…

La grosse tige pressait contre les grandes lèvres de Shirley qui avait de plus en plus de mal à articuler. Elle haletait, jouissant de se confesser, d’exhiber ses vices comme elle exhibait son corps. Du bout des doigts, elle a tiré sur ses babines trempées pour ouvrir sa fente. Le bout renflé de la matraque a paru hésiter un instant puis s’est engouffré dans son vagin. Son ventre a frémi et elle a glissé un peu plus bas sur le couvre-lit pour s’offrir davantage à la tige caoutchoutée qui lui fouillait la chatte en reprenant son gros clitoris entre deux doigts.

- T’es qu’une pute, tu sais ça, une pute !

Elle s’est mise à geindre en se tortillant sur le lit crasseux, ondulant du bassin, pendant que l’armoire à glace lui enfournait son bâton sur près de vingt centimètres. Elle a tourné la tête vers moi et cette fois son regard flou, presque celui d’une droguée, s’est attardé sur le mien…

Walt a retiré brutalement la matraque de son vagin, lui arrachant un petit cri. Elle s’est aussitôt  introduit deux doigts dans le sexe comme si elle ne supportait pas de le sentir vide.

- Suce-la ! Tiens, goûte à ta chatte !

Il a pointé la matraque luisante de mouillure vers son visage et, docilement, elle a ouvert la bouche, suçant l’épais bâton comme si c’était une bite, la nettoyant sur toute la longueur, lapant la bave dont elle était enduite. Puis le gros flic la lui a retirée, la laissant bouche ouverte, langue tendue, avide. Et il a recommencé à la baiser brutalement avec l’épais bâton. Shirl accompagnait les mouvements de son poignet de coups de reins. Elle gémissait en se tortillant, les yeux mi-clos, le visage dans ma direction.

- Je… je … aime Eric… parce… qu’il me…  me prend toujours… par… par derrière…

Walt a arrêté d’un coup ses va-et-vient et a laissé glissé la matraque luisante entre les lèvres trop longues de Shirl.

- Répète-le ! Répète ce que tu viens de dire, espèce de salope ! 

- J’aime… parce qu’il me fait toujours l’amour… dans… dans mon cul…

- Tourne-toi !

Shirl s’est mise sur le ventre et, lentement, a remonté ses genoux sous sa poitrine. Le visage enfoui dans le couvre-lit, elle ne pouvait pas être plus offerte. Entre ses cuisses largement écartées le double renflement charnu de sa vulve était à moitié masqué par sa main : elle se branlait encore, deux doigts enfoncés dans le vagin, la paume plaquée au pubis ne laissant échapper sur chaque côté qu’un bourrelet de chair grasse parsemé de poils clairs, agité de tremblements réguliers. Son cul large et plein avait la forme d’un cœur à l’envers, étalé, offert.

- Quand il le fait dans mon cul, je… il me fait mal et quand il me fait mal, je… je jouis… très fort…

- Tu aimes te faire défoncer le cul, dis-le !

- J’aime… j’aime… mon… dans mon cul !

Walt s’est levé d’un coup et a foncé sur moi. Coinçant sa matraque sous son bras, il a sorti les clefs de sa poche et m’a libéré des menottes.

- Encule-la ! Encule cette pute !

 

 

 

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Mercredi 18 novembre 2009 3 18 /11 /Nov /2009 05:41

Grand classique de la littérature des WC domestiques, le poème "Le petit endroit" est généralement attribué à Alfred de Musset qui l'aurait écrit à l'atttention de George Sand, son amie et amante. Certains prétendent que c'est l'inverse. Le poème en alexandrins est parfois présenté de façon différente à savoir que les vers sont coupés en deux hémistiches de 6 syllabes. je vous propose ici la version classique....
L'illustration est une eau-forte de Rembrandt datée de 1631 ayant pour titre " La femme qui pisse" mais à bien y regarder cela aurait pu s'appeler "La femme qui chie"...

Le petit endroit

De Alfred de Musset à George Sand

 

Vous qui venez ici dans une humble posture

De vos flancs alourdis décharger le fardeau

Veuillez quand vous aurez soulagé la nature

Et déposé dans l’urne un modeste cadeau

Verser dans l’amphore un courant d’onde pure

Et sur l’autel fumant placer pour chapiteau

Le couvercle arrondi dont l’auguste jointure

Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.

 

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Vendredi 13 novembre 2009 5 13 /11 /Nov /2009 13:26


Pierre Motin est un poète qui vécut de 1566 à 1612, contemporain de Boileau et de Malherbe. Le poème reproduit sont des Stances parues en 1618 qui célèbre à sa manière la beauté des chattes charnues comme on dit aujourd'hui. Le verbe est alerte, les mots justes et le texte est plutôt jubilatoire.. Régalez-vous !

CES PETITS CONS...

Ces petits Cons, dont l'on fait fête,
Où le Vit ne met que la tête,
N'assouvissent point mon désir ;
J'aime les Cons de belles marges,
Les grands Cons qui sont gros et larges,
Où je m'enfonce à mon plaisir.


Les Cons si étroits de clotûre
Et le laissent sans mouvement ;
J'aimerais mieux branler la pique
Que de foutre en paralitique :
Le plaisir git au remument.


Dans le grand Con de ma Maîtresse,
Mon Vit peut montrer son adresse,
Aller le trot, aller le pas,
Chercher partout son avantage,
Et monter d'étage en étage,
Maintenant haut, maintenant bas.


Comme le Monarque des Perses,
Jadis, par les saisons diverses,
Avait de diverses maisons,
D'un vit la majesté suprème
Dans un grand Con peut, tout de même,
Se loger en toutes saisons.


Foutre du Con de ces pucelles,
Serrez comme des escarcelles,
Où le Vit n'est en liberté !
J'ai, dans le Con de ma voisine,
Ma chambre, anti-chambre et cuisine,
Logis d'hiver, logis d'été.


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Dimanche 8 novembre 2009 7 08 /11 /Nov /2009 09:24

Je poursuis la présentation de textes extraits du recueil " Le livre du plaisir" présenté par Catherine Breillat. Cette fois, il s'agit d'un passage d'un récit autobiographique posthume de Paul Léautaud, passage consacré à la fellation . ( Léautaud : 1872-1956)

Paul Léautaud, Le Petit Ouvrage inachevé,
éditions Arléa, 1987 (1ère édition en 1964 )
 

 

J’avais quarante-deux ans. Elle quarante-cinq. Merveilleusement conservée. Aujourd’hui que j’écris ceci, et qu’elle approche de soixante-dix, à peine en paraît-elle soixante.

Les petites visites de six à sept continuèrent donc, avec quelque chose de plus intime, et des déjeuners de temps en temps chez elle, avec son mari. J’ai les façons que j’ai en amour. Un soir, seuls dans mon bureau, la tenant dans mes bras, je lui mis dans la main… Je revois son visage presque pâmé ; «  C’est bon ! c’est bon ! » en prenant amoureusement l’objet.

Le personnel était parti. Nous nous tenions dans l’entrée de mon bureau, debout contre la porte fermée, attitude de sécurité. Elle se mettait à genoux, me déboutonnait, et sans quitter son chapeau, aussi gourmande qu’habile, me… Le résultat délicieux n’était pas long. Je me rappelle combien, la première fois, j’avais un peu de gêne, que j’exprimai, de cette caresse. « Eh ! bien, quoi ? Ce n’est pas bon ? Je ne suis pas une bonne cochonne ? «  Comme j’exprimais d’un mot ou deux que cochonne était bien modeste : «  Je ne suis pas une bonne salope ? » Je la couvrais de baisers, tant je la trouvais délicieuse.


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Mercredi 14 octobre 2009 3 14 /10 /Oct /2009 14:53


Troisième passage extrait du "Livre du plaisir" présenté par Catherine Breillat. Cette fois, il s'agit d'un texte qui demande un certain effort de lecture en rason de l'absence totale de ponctuation. Mais, comme on dit, le jeu en vaut la chandelle parce qu'il s'agit d'un texte d'une grande richesse dans lequel chacun de nous peut se reconnaître. Les mots sont comme des miroirs qui nous renvoient à notre propre histoire, à notre propre expérience, à nos propres fantasmes devant l'image pornographique... Alors, lisez et  n'hésitez pas à vous laisser bercer par la mélodie lancinante des phrases...

Marc Cholodenko, Le Roi des fées ( 1974, Christian Bourgeois Editeur)

 

«  Je jouis toujours sur les yeux la bouche c’est rare carrément les seins ou le sexe ou le tout et le premier couple et celles qu’il m’avait passées les photos d’amateur la fille qui léchait l’autre celle qui suçait le type elle avait juste le bout en bouche elle tirait la peau du prépuce celle qui se faisait enculer qui était toute congestionnée et qui avait les doigts dans le con d’une autre en même temps jésus la première fois que j’ai vu ça celles sur les positions avec le type péquenot et la vendeuse de grand magasin avec les sexes dans l’ombre mais à l’époque celle où il lui lèche le cul ce qui amusant c’est de voir je pense que je l’ai donné un faux bouquin historique sur l’Inquisition il n’y avait que des descriptions de tortures de filles sublimes à qui on arrachait la peau des fesses en les frottant à la brosse il y avait un concours je me souviens à celui qui ferait le plus de mal on leur enfonçait aussi des épingles dans les seins des centaines mais on ne les violait jamais c’était censé être des tortures uniquement pour les faire avouer historique en fait on ne parle jamais du sexe lui-même les fesses les seins c’est tout parce que c’est tendu et fragile les dessins pour ça c’est mieux les dessins mille neuf cent vingt où il y en a une qui fouette l’autre attachée dans des positions incroyables il leur fait des têtes fantastiques ça c’est bien et la série de photos où les deux filles draguent des noirs on commence dans une boîte ils dansent ils flirtent ils vont chez elles ils commencent à les déshabiller ils les baisent elles sont assises sur eux face à l’objectif on voit les queues dedans elles s’ouvrent comme des folles et la dernière photo il y en a une qui a du sperme qui lui coule de la bouche et toute la série avec les mêmes les quatre où la fille tout habillée se met le type à poil assis sur une chaise celle où la fille lèche en même temps le con de sa copine et la queue du type qui la fout elle doit aussi le branler celle où le type en suce une sur lui pendant qu’elle le suce et que sa copine le branle celle où elles sont deux à le sucer une le gland l’autre la verge celle où la fille est assise sur le mec et suce l’autre et la même presque où elle est renversée sur les genoux le tête en bas toute rouge et suce le type qui est à genoux à côté de la chaise les seins qui lui sortent du soutien-gorge celle où il y en a une toute jeune quinze seize ans qui s’en met deux en même temps dans la bouche celle où elle est allongée on vient juste de lui jouir sur les seins elle tire la langue on voit les flaques de sperme elle a un soutien-gorge je me demande quelles filles posent pour ça ça ne peut pas être toutes des putes parfois il y en a qui ont vraiment des visages bien je me demande s’il y a des étudiantes etc. qui font ça pour se faire un peu de fric peut-être des filles tout à fait bien dans la vie. »

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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