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Mercredi 7 janvier 2009 3 07 /01 /Jan /2009 14:39

Après le brillant numéro 24, le 25 paru à l'été 1984 semble bien terne. pas grand-chose en effet à se mettre sous le coude.

Outre l'illustration de couverture (tableau de Michel Desimon intituté "Au bout du labyrinthe", daté de 1966), je vous ai sélectionné :
1) 2 vignettes d'un savoureux et bien salace "eight pages"mettant en scène Laurel et Hardy...

2) quelques illustrations extraites du grand dossier consacré cette fois aux "bons bougres", c'est à dire aux sodomites. voici donc :
 - un dessin de Jean Traynier pour une édition de 1957 du roman de Vivant-Denon intitulé "Point de Lendemain" ( du bon usage du gode à deux, ou  "le baiseur enculé" )

- une lithographie de Jean de l'Etang publiée en 1952,( ou les plaisirs secrets du tribadisme... Sodomie par un clitoris hypertrophié )

- deux dessins de Albert Dubout
Le premier, bien sordide, a pour titre " Pour passer chef de rayon" ( 1920 )
Le second "L'enculeur enculé" fut édité par J-J Pauvert en 1982

Un puissant et bandant dessin de Jean Cocteau daté de 1928

et pour terminer une image de "L'Ecole des Biches" illsutrée par Lévis... à trois, c'est encore mieux !


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Samedi 20 décembre 2008 6 20 /12 /Déc /2008 15:55

Editions J.C. Lattès, collection «  Les classiques interdits », 1980.

Les « Tableaux des mœurs du temps dans les différents âges de la vie » furent imprimés en un seul exemplaire en 1745. Il s’agissait d’une commande du certain Fermier Général de La Popelinière. Ces tableaux sont sans doute l’œuvre de Crébillon Fils. Voici une scène qui mêle couleurs de peau et découverte du divin gode ( pages 297-298 de la présente édition.)

 

« Kalibeka était toute nue, debout entre les cuisses d’une jeune négresse, qui s’était assise sur un carreau et de chaque main lui empoignait le bas de la jambe, pendant qu’elle avait le visage collé, ou sur son ventre, ou sur ses cuisses, et lui léchait incessamment, et avec un air d’avidité, toute cette partie du devant de son corps. Zaïrette, en même temps, aperçut deux autres négresses beaucoup plus petites ; elles étaient debout derrière elle, embrassaient ses genoux et promenaient leur langue, avec une prestesse admirable et à l’envi l’une de l’autre, le long de ses cuisses, sur ses fesses et sur tout le contour de son cul, qui, parmi ces figures noires, paraissait d’une blancheur extrême et d’une grande beauté.

Zaïrette fit beaucoup attention à cette nouvelle cérémonie, qui l’occupa et la réjouit un instant. Kalibeka, entre ces négresses, se remuait, s’agitait ou pirouettait incessamment…

Tout cet exercice avait été entrecoupé de paroles de part et d’autre si vives, même de quelques cris si souvent répétés, qu’on eût cru entendre une querelle, si l’on n’eût pas vu que ce n’était qu’un jeu. Mais alors il y eut un profond silence, et qui dura quelques moments. Kalibeka se réveilla enfin comme d’un sommeil ; elle se releva, soutenue par ses négresses, et se plongea dans un bain. Les trois jeunes négresses se retirèrent : il en vint une autre qui l’étuva et la parfuma avec une promptitude et une adresse extraordinaires.

Kalibeka sortit du bain. Zaïrette comprit qu’on allait l’habiller ; elle revint et se rapprocha du lit où cette dame l’avait laissée. Elle allait s’y asseoir, lorsqu’elle y remarqua un instrument que la dame avait oublié d’emporter avec elle ; elle crut d’abord que c’était une espèce de fruit du pays, étant pointu par un bout, où elle voyait la forme d’un bouton de rose vermeil ; mais elle le prit et se détrompa quand elle le vit couvert de velours de la même couleur. Elle mesura ; il était plus long que sa main. Elle l’empoigna ; c’est tout ce qu’elle put faire. Elle le sentit assez ferme du toucher, sans être dur ; elle prit garde à deux petites boules qui tenaient à l’autre bout ; elle les pressa de la main tout de même, et alors qu’elle fut assez surprise de voir qu’autant de fois elle pressait il jaillissait, à la pointe de ce bouton de rose, un filet d’eau d’une odeur douce et agréable. Zaïrette comprit d’abord l’usage auquel ce petit instrument était destiné… »

 

 

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Mardi 16 décembre 2008 2 16 /12 /Déc /2008 08:41

Numéro 24 avec un "gros dossier" c'est le cas de le dire consacré au fessier, au "fétichisme du podex" comme disent les savants, aux femmes callipyges pour les littéraires, aux gros culs comme pense chacun de nous...

En attendant, quelques frivolités :
Une belle photo de nu sur canapé. Elle avait tout pour plaire : une belle paire de fesses, des bas noirs, une gracieuse touffe de poils aux aisselles, annonciatrice de pilosités pubiennes abondantes et ce visage grave qui contraste violemment avec la douceur du corps... Troublant.

Deux photos de Man Ray (1890-1976). Une superbe croupe datée de 1930 et intitulée " La Prière" ou "Close-up" et une photo sans titre datée de 1934, très surréaliste... L'homme à la barbe postiche évoque Landru... Etrange...
































Trois vignettes d'un "eight pages" mettant en scène Connie ( de son  vrai nom Constance Kurridge) actrice très populaire aux USA dans les années 30

Une lithographie (de Devéria ou de Bouchot ? )  pour illustrer une chanson "le vrai diabolo". C'est mignon. 

Une aquarelle de Peter Fendi ( vers 1935) ou équitation rime avec fornication

Maintenant, le gros dossier
Illustration n° 1 : Photo de J. Recknagel ( 1er novembre 1904)  Sans commentaire, il n'y a qu'à regarder et admirer.
Iluustration n° 2 : Photo de Georges Maurevert. Le cul de Brigitte ( Paris, 1983). Avec les poils en prime !

illustration n° 3 : Une photo de Bradsky pour illustrer un conte de Jean Miremont , " La chasse et l'amour", photo parue dans le numéro 41 de la revue "Pour lire à deux" ( octobre 1937 ) Magnifique image chargée d'érotisme : les bottes et surtout cette croupe largement offerte, on imagine la vulve ouverte, le clitoris frottant sur le dos du cheval... La femme est penchée en avant, elle jouit... J'ai rarement vu d'image aussi sensuelle !
 
Illustration n° 4 : Dessin anonyme publié dans les années 1930. Le nez fouineur, ou les délices du reniflage. 

illustration n° 5 : Photo interdite de Paris-Hollywood... Tous les codes du fétichisme du beau cul en une seule image.

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Vendredi 5 décembre 2008 5 05 /12 /Déc /2008 18:41

Réédité en 1994 aux éditions Stock avec une très longue et fouillée préface de J.J Pauvert, « Ma vie secrète » est paru initialement en 1902. Il s’agit du journal intime et anonyme d’un jeune homme de l’Angleterre de la fin du 19ème siècle. Les initiations et expériences érotiques se succèdent à un rythme frénétique, donnant une impression d’une grande dépense d’énergie dans le seul but d’assouvir une sexualité exacerbée. Voici quelques passages puisés au hasard des pages du premier tome.

Extrait 1 «  Camille s’allongea sur le flanc, une jambe sur le lit, une jambe appuyée au sol, remonta sa chemise au-dessus de son nombril, ses grandes jambes en bottines et bas immaculés, ses cuisses de la teinte légèrement brune que l’on voit aux femmes du Sud, entre elle un grand buisson de toison noire comme le jais, à travers laquelle une strie carminée se montrait juste. Elle leva un de ses bras au-dessus de sa tête, et sous le corsage lacé montra le poil noir de jais de l’aisselle. Je n’avais jamais vu un spectacle aussi délicieux (…)  Me mettant entre ses genoux, je regardai entre ses jambes, le splendide buisson de poils noirs. Loin d’essayer de se lever, ou m’empêcher, elle ouvrit plus grand les cuisses. J’écartai les lèvres du con : là, dégouttant d’un orifice rouge foncé, était mon essence. À cette vue, ma pine se dressa, toujours dégoulinante, et s’introduisit dans le conduit bordé de sperme. (…) Avec Camille tout était comme nouveau. Elle me prévoyait même. Si je la poussais sur le bord du lit, elle basculait sur le dos et ouvrait les jambes avec douceur, révélant sa fente de la manière la plus voluptueuse, sans parler. Si je m’efforçais d’ouvrir ses cuisses, elles s’ouvraient aussi largement que leur propriétaire le pouvait, me laissant ouvrir, fermer, pincer, branler , ou souder son con, comme j’en avais envie. Sur une suggestion, elle écartait des deux doigts les lèvres pour permettre l’inspection la plus complète. Si je la retournais, elle tombait sur le lit le cul en l’air comme un gobelet. »

Extrait 2 «  La femme s’était jetée sur le lit et, sa tête appuyée sur sa main, me regardait. Sa chemise avait glissé de ses épaules, dévoilant de gros seins blancs, et le noir buisson de poils d’une aisselle. Sa chemise était au-dessus de sa taille, une jambe fléchie, un mollet gras pressé contre une grosse cuisse, l’autre allongée contre le lit ; les cuisses étaient grandes ouvertes, sur son con le majeur de sa main gauche qui ne parvenait pas à cacher la masse de poils noirs croissant sur son ventre. Elle branlait son clitoris avec son majeur et souriait de manière engageante. «  Viens et prends-moi, j’en ai tellement envie –je ne me suis pas fait tirer depuis une quinzaine ». Mon amour d’un gros cul et d’un grand con poilu me revint d’un coup. »

Extrait 3 (voyeurisme )«  Je jetai un coup d’œil et mes deux cousines entrèrent. « Seigneur, quelle quantité de poils elle a sur le con ! » s’exclama mon éhonté cousin. Je les vis toutes les deux nues (…) « Voilà Mrs Maria » C’était elle. Elle se déshabilla. Une belle femme entre deux âges, ronde et charnue, avec une masse de toison noire entre les cuisses : ce spectacle aurait roidi un coussin de sofa. Fred était enflammé."

 

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Mercredi 3 décembre 2008 3 03 /12 /Déc /2008 14:35


À la suite du précédent, le numéro 23 de Fascination complétait le grand dossier sur la "langue au chat", ce qui constituera l'essentiel des illustrations de cet article.
Avant cela, juste un dessin pour la nouvelle "Madame Dollar" de Félicien Champsaur

Mais revenons-en à ce qui nous intéresse, à savoir le divin cunnilingus
1° Une leçon de piano très particulière  ( dessin de Martin Van Maele pour "la Grande Danse Macabre des Vifs", daté de 1908)

2° Une illustration non signée pour le roman "Suzon en vacances" (vers 1935) anonyme lui aussi. Chères vacances !

3° Un dessin d'Edouard Chimot pour une édition de "Trois filles de leur mère" parue au début des années 1930.

4° Une superbe illustration anonyme de 1938 pour le roman d'Héléna Varley, "Une jeune fille à la page".... Où la mariée offre une délicieuse gâterie à sa demoiselle d'honneur, à une camarade de pensionnat ou une servante, au choix...

5° Se sucer, c'est mieux à trois ! Dessin anonyme publié en 1933 dans l'album "volets clos"

6° Illustration de Philippe Cavell pour "Nini Tapioca" ( 1978 )

7° Enfin, un brin de zoophilie simiesque ( dessin anonyme des années 1900-1910). La femme a l'air d'apprécier la langue experte du singe dont le petit vit en érection atteste de l'effet érotique des sécrétions vaginales de l'honorée ( notez le visage réjoui et admiratif de la sucée !
)


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Mercredi 26 novembre 2008 3 26 /11 /Nov /2008 13:38

3) Nogalès (Arizona ) décembre 1948

« Une salle fraîche où tournent, au plafond, des ventilateurs aux pales de bois. Autour d’une des tables, six, huit filles qui babillent dans un langage que nous ne connaissons pas, ni espagnol, ni anglais, ni indien. Un mélange. Certaines causent ou tricotent. Toutes sont belles et jeunes, très différentes selon que le sang espagnol domine plus ou moins le sang indien et même le sang américain. Des clients assez disséminés  boivent du tequila ou de la bière mexicaine, entre hommes, emmenant parfois une des femmes au-delà d’une des portes. Nous y avons passé de nombreuses soirées (…)

- Alors, Jo ? Pourquoi pas Marina, qui en brûle d’envie…

Moi aussi. Et D. s’excitait en me voyant disparaître avec Marina ou une autre. (…)

- Tu n’as jamais couché avec une Indienne, je parie, Jo ?

- C’est vrai. Pas tout à fait. J’en ai connu une lors d’une de mes traversées du canal de Panama. Celle-ci me paraît trop jeune…

Elle parle à la jeune fille. Il faut lui reconnaître le don de se faire entendre dans la plupart des langues, ce qui n’est pas mon cas.

- Elle me dit qu’elle a treize ans mais qu’elle est pubère depuis longtemps. Moi, je l’étais bien à neuf ans.

Elle parlera souvent de ses neuf ans et de ses premières règles, sans me convaincre.

- Sa sœur, qui a quinze ans, s’est mariée à douze ans, alors qu’elle attendait un enfant. Elle en a eu deux autres depuis…

La petite a d’immenses yeux noirs fixée attentivement sur moi et j’ai l’impression d’y lire une prière que je crois comprendre. C’est une question, pour elle, de ne pas perdre la face devant ses aînées, plus formées qu’elle, qui la regardent en souriant.

 

Je l’emmène à contrecoeur. Je n’ai jamais été attiré vers les filles très jeunes, ni même vers les jeunes filles. Si je suis la petite Indienne, au port déjà très digne, comme celui des Noires de la brousse africaine, c’est afin de ne pas lui faire de la peine, mais je sais que nos relations n’iront pas loin.

Dans la chambre blanchie à la chaux, où un Christ tient la place d’honneur, et où l’on voit, sur la commode, une Vierge sous verre, elle laisse tomber sa robe de coton rouge sous laquelle il n’y a que son petit corps, ses seins bien dessinés, son pubis déjà ombragé par une légère toison noire.

Elle me parle et je ne comprends pas. Elle me fait signe de me déshabiller à mon tour et, comme je ne bouge pas, elle s’approche à la fois candide et fière, dégage ma verge qu’elle tient à caresser. Gêné, furieux contre moi-même, je ne parviens pas à empêcher l’érection. Alors, triomphante, elle se couche sur le lit, jambes écartées et, de ses doigts bruns et délicats, ouvre les lèvres de son sexe.

Je secoue la tête et sa bouche devient boudeuse. Alors, je me contrains à la caresser et je suis étonné de ses réactions qui sont celles d’une femme faite. Ce n’est pas un rôle qu’elle joue, car j’ai bientôt la main mouillée et elle ne tarde pas à se raidir dans un sursaut de jouissance. Je ne suis pas fier, lui fais signe de se relever et lui tends sa robe. Elle me donne un baiser furtif sur les lèvres avant de refermer la porte, s’avance fièrement vers le cercle de ses compagnes où elle reprend sa place. »

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Dimanche 23 novembre 2008 7 23 /11 /Nov /2008 16:32

Publiés en 1981 aux Presses de la Cité, les « Mémoires intimes » de Georges Simenon, véritable pavé de 750 pages provoquèrent un grand émoi dans le monde littéraire. On y apprenait en effet que le « père » de Maigret avait eu une vie privée des plus mouvementées, mais surtout qu’il avait « souffert » d’une libido exacerbée, et que ces constants et impérieux besoins de femme l’avaient amené à « consommer » (c’est le mot qui convient ) des milliers de concubines ( amies, voisines, servantes et un nombre incalculable de prostituées…) Voici deux passages.

1) Montréal. ( vers 1945) Avec D.

« La jeune bonne couche dans une petite chambre près de la cuisine. Un soir que nous rentrons du cinéma, nous trouvons sa porte ouverte, et elle, entièrement nue, sur son lit. Elle feint de ne pas nous voir mais, le temps de nous diriger vers l’escalier, elle porte la main à son sexe pour se caresser.

- Tu as vu ?

- Oui.

- Tu n’as pas envie de descendre ?

- Non.

Cela l’excite et elle fait l’amour comme à New York, les yeux révulsés, sans crier cependant… »

 

2) Cuba. ( 1947 )

Un après-midi, D. et moi décidons de visiter une des trois maisons de rendez-vous. Avons-nous bu quelques daïkiris ? Peut-être. D., fort à son aise, regarde avec admiration une grande fille du plus beau noir au corps nu sans défaut.

- Pourquoi ne couches-tu pas avec elle ?

- Et pourquoi pas ?

J’ignorais que D. serait présente et ne se contenterait pas du rôle de spectatrice.

Quelques jours plus tard, elle me parle d’une autre maison fort prisée des Américains que notre directeur d’hôtel nous a recommandée. Nous nous y rendons. C’est moins élégant que la première, mais plus vivant, plus animé, et des couples boivent et bavardent dans le patio.

 

Nous choisissons deux jeunes femmes, une blonde venue de je ne sais où, et une mulâtresse belle et lascive. Dans le patio, nous buvons avec elles, puis elles nous emmènent dans une chambre où nous allons passer près de deux heures. D. y prend un tel plaisir que nous y retournons deux fois, trois fois, davantage encore, et que la blonde nous remettra en rougissant une photographie d’elle, grand format, sans voiles, qu’elle nous dédicace à tous les deux.

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Vendredi 21 novembre 2008 5 21 /11 /Nov /2008 08:40

Le grand dossier de ce numéro 22 était consacré au cunnilinctus ( à la minette, au broutage de chatte...) Thème très apprécié des illustrateurs et des écrivains.

En attendant, voici deux illustrations gentiment "sado-maso" de Hérouard, spécialiste des scènes de fouet et autres chats à neuf queues...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Mais venons-en au plat de résistance :

1° Dessin de Marcel Vertès( minette black and white) pour illustrer un recueil de poèmes de P. Louÿs, Pybrac ( 1928)

 

2° Une belle photo 1900 de saphisme. Admirez la superbe croupe de la femme qui lèche ainsi que la tendresse de la main de la sucée sur la tête de la suceuse, et son regard reconnaissant...

3° Dessin de Anfré Collot ( fin des années 1920) La soubrette au service de sa maîtresse.

4° Illustration anonyme pour "L'ode au vagin" (1906). Notez encore le visage ravi de la sucée ainsi que sa main sur la chevelure gominée de son suceur-servant.

5° Partie de campagne. Dessin de Paul-Emile Bécat paru en 1932.

6° Jaquette pour une B.D de Gérard Puisset ayant pour titre " Le talon qui tue ou les gants propres"

 

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Dimanche 16 novembre 2008 7 16 /11 /Nov /2008 18:44

Extrait des mémoires de Jacques Casanova de Seingalt ( 1725-1798). Le passage qui va suivre se trouve au début du chapitre « La Dubois », jeune femme de 25 ans qui fut la gouvernante puis la maîtresse de Casanova en 1760. Dans l’extrait, Casanova se retrouve à Berne en compagnie de trois femmes ( la Dubois, sa bonne et deux Suissesses ) pour une « partie carrée ».

 

« Nous nous enfermâmes tous les quatre dans le bain.

Dès que je fus déshabillé, j’entrai dans l’eau avec ma robuste Suissesse. Ma bonne allait lentement : la nouveauté l’étonnait, et quelque chose dans sa mine annonçait le repentir de s’être engagée si avant ; mais, faisant bonne contenance, elle se mit à rire en me voyant frotter d’importance par mon grenadier féminin. Elle eut quelque peine à de défaire de sa chemise ; mais, comme il n’y a que le premier pas qui coûte, une honte ayant vaincu l’autre, elle la laissa tomber, et, malgré ses deux mains, elle m’étala comme malgré elle toute la beauté de ses formes. Sa servante se préparait à la traiter comme je l’avais été la veille, mais elle la pria de la laisser tranquille ; et, l’ayant imitée en revoyant la mienne, il fallut bien qu’elle se décidât à se laisser servir par moi.

Les deux Suissesses, qui sans doute s’étaient souvent trouvées en pareille situation, se mirent en devoir de nous donner un spectacle qui m’était bien connu, mais qui était tout à fait étranger à ma chère Dubois.

Ces deux bacchantes commencèrent à imiter les caresses que je faisais à ma bonne, tandis que celle-ci ne pouvait revenir de sa surprise en voyant la fureur avec laquelle ma servante jouait le rôle d’homme auprès de la sienne. J’avoue que j’en étais un peu étonné moi-même, malgré les transports que ma belle religieuse de Venise m’avait fait voir six ans auparavant avec ma belle C.C.

Je n’aurais jamais pu croire que quelque chose de ce genre eût pu me distraire, ayant entre mes bras pour la première fois une femme que j’aimais et qui possédait tous les charmes qui peuvent captiver tous les sens ; mais l’étrange lutte de ces deux jeunes ménades l’occupait comme moi.

«  Il faut, me dit la bonne, que la fille que vous avez prise soit un garçon.

- Mais, ma chère, dis-je, vous avez vu sa gorge et ses formes ?

- Oui, mais cela n’empêche pas. »

Ma grosse Suissesse qui l’avait entendue, se retourna, et me fit voir une chose que j’aurais crue impossible. Cependant je ne pouvais m’y méprendre ; c’était bien une membrane féminine, mais beaucoup plus longue que mon petit doigt et d’une raideur capable de pénétrer. J’expliquai à ma chère Dubois ce que c’était ; mais, pour la convaincre, je fus obligé de le lui faire toucher. L’insolente créature poussa le dévergondage jusqu’à lui offrir d’en faire l’essai sur elle, et elle y mettait une insistance si passionnée, que je fus obligé de la repousser. Se retournant alors vers sa compagne, elle assouvit sur elle sa lubrique fureur. Cette vue, malgré ce qu’elle pouvait avoir de dégoûtant, nous irrita si fort, que ma bonne, cédant à la nature, m’accorda tout ce que je pouvais désirer.

Cette fête dura deux heures, et nous fit rentrer en ville très contents l’un de l’autre. » 


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Mardi 11 novembre 2008 2 11 /11 /Nov /2008 17:09

Signé Andrea de Nerciat ( 1739-1800),  « Félicia ou mes fredaines » est paru pour la première fois en 1776. Cela raconte les aventures amoureuses de Félicia qui collectionne les amants. L’extrait que je vous propose est tiré de la réédition parue dans la collection «  Les classiques interdits » ( J.C Lattès) en 1979, avec une préface de Maurice Chapelan.

 

Fin du chapitre 21 de la deuxième partie. Félicia, la narratrice, se trouve en compagnie de son nouvel amant à un souper qui, le vin aidant, tourne à l’orgie. Ici, pas de termes crus, tout est dans l’allusion, la périphrase ou la métaphore. Bref, on baise à chatte-bitte que veux-tu, mais on reste dans le langage châtié !

 

« L’Italienne, voyant son époux hors d’état de veiller sur sa conduite, acheva de s’échauffer la tête, et se rendant on ne peut pas plus facile, elle commença la première à donner lieu aux folies excessives qui suivirent le repas.


Déjà les mains avaient beaucoup trotté, déjà les bouches et les tétons avaient essuyé mains hoquets amoureux, quand on se leva de table. On y laissa les deux Italiens, qui ne voulurent point la quitter. Le peu de signes de vie qu’ils donnaient encore n’était que pour demander à boire et pour jurer qu’ils ne bougeraient point de là tant qu’il y aurait une goutte de vin dans la maison. La signora Camilla garda son ivrogne de père et fit demeurer un valet pour le secourir en cas d’accident. Tout le reste de la compagnie, à l’exception du chevalier qui venait de disparaître, passa de la salle à manger au salon, dont les deux battants demeurèrent ouverts…

O pudeur ! que tu es faible quand Vénus et Bacchus se livrent à la fois la guerre ! Mais est-il absolument impossible que tu leur résistes ? Ou n’es-tu pas plutôt charmée de ce que la puissance connue de leurs forces justifie ton heureuse défaite ?





















 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’y pense encore avec étonnement. À peine eûmes-nous mis le pied dans le salon que l’un de nos officiers, défié par les regards lascifs de Sylvina et perdant toute retenue, l’entraîna vers l’ottomane et se mit à fourrager ses appas les plus secrets. Elle ne fit qu’en rire. Bientôt, l’agresseur enhardi par l’heureux succès de son début, s’oublia jusqu’à manquer tout à fait de respect à l’assemblée. Sa partenaire, égarée, transportée, partageait ses plaisirs avec beaucoup de recueillement. Déjà l’Italienne mariée suivait son exemple à deux pas de là, dans les bras de l’autre officier, non moins effronté que son camarade. Argentine courait se cacher dans les rideaux des fenêtres pour ne pas voir ces groupes obscènes ; monseigneur l’y suivait pas décence et par tempérament. Tout le monde, occupé de la sorte, oubliait mon nouvel amant et moi, qui demeurions médusés au milieu du salon… Un regard expressif fut le signal de notre fuite. Ma main tomba tremblante dans celle du beau Fiorelli. Nous volâmes à mon appartement, où je m’enfermai, bien résolue à ne rejoindre la compagnie, quoi qu’il arrivât, qu’après avoir bien fait à mon aise, avec méditation, ce que je venais de voir faire aux autres dans le désir de la brutalité. » 


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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