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Mercredi 4 mars 2009 3 04 /03 /Mars /2009 19:52

Né en 1936, d’origine russe, Gabriel Matzneff connut son heure de gloire à la fin des années 70. Dans ses ouvrages, il ne fit aucun mystère de ses mœurs pédophiles, aussi bien féminines que masculines. La piscine Deligny était un de ses terrains de « chasse » favoris. Plus  tard, dans les années 80, avec un ordre moral plus strict, ses écrits firent scandale et peu à peu, il disparut de la scène médiatique.

Son roman «  Ivre de pain perdu » paru à la table Ronde en 1981 constitue une de ses œuvres majeures. On y retrouve tout l’univers de Matzneff : luxe, vie facile et plutôt oisive, voyages, érotisme et intellectualisme bobo.  Le livre fut même édité en Folio dès 1983.

Voici un premier extrait où nos deux principaux protagonistes du roman, Nil et Rodin, discourent très doctement de la pédérastie. Il va de sans dire que de tels écrits seraient aujourd’hui quasiment impensables. Extrait des pages 34-35 de l’édition Folio

«  Enculage ou touche-pipi, le principal aux yeux de Nil, quand deux êtres se trouvent dans le même lit, c’est qu’ils y fassent des choses qui leur soient agréables à l’un et à l’autre. Telle n’était pas la philosophie de Rodin, qui se mit à dérouler, dans les moindres détails, les mérites du trou du cul. Nous nous tiendrons la bride courte sur ce point, par désir de n’effaroucher pas les mères qui nous lisent. Observons simplement que Rodin possédait le sujet à fond, et que s’il en avait fait une thèse de doctorat de troisième cycle , il aurait sans nul doute ( et non, cher typos, sans cul boute) reçu les félicitations du jury.

- Votre jean marc, qui a douze ans, conclut brusquement le banquier, j’espère que vous le sodomisez ? J’aime qu’un garçon m’offre ses fesses, car c’est le signe d’une nature généreuse. »

Difficile de faire plus explicite !


 

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Samedi 28 février 2009 6 28 /02 /Fév /2009 11:21


Plus que 3 numéros avant la fin. Ce numéro 28 de l'automne 1985 entretenait encore l'illusion avec quelques documents intéressants, comme des dessins érotiques de Hugo Pratt, ainsi qu'un article instructif sur la technique de peinture de Gustav Klimt, à savoir qu'il commençait par dessiner une femme nue et qu'ensuite, il l'habillait de peinture en quelque sorte.  Le grand dossier était consacré à la partouze, des origines à nos jours, des contrées les plus lointaines à nos salons parisiens. Rien de bien nouveau dans tout ça. Je vous ai donc sélectionné quelques illustrations. Je vous en laisse juges.
1) Pour commencer, un croquis d'Hugo Pratt, intitulé Yes, Tomorrow ( Londres 1979 )

2) Un dessin anonyme des années 1930, pour une partouze de salon. On est entre gens bien, on sait se tenir, et même quand on baise, on garde son rang !

3) Un truculent dessin d' Albert Dubout ( vers 1950). Il ne faut pas moins de 5 freluquets mâles pour venir à bout de cette matronne himalayesque !

4) Illustration de Berthommé Saint-André pour une édition de Pybrac ( Pierre Louÿs) vers 1930.

5) Partouze "moderne", illustration de Philippe Cavell pour Nini Tapioca de Béatrice Tessica ( 1978 )

6) Carte postale de J.M Lafferté.


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Vendredi 27 février 2009 5 27 /02 /Fév /2009 13:49

Retour à Roissy, une fille amoureuse

Pauline REAGE

Jean-Jacques Pauvert, 1969

Extrait pages 119-120

 

«  Les photos d’O avaient été prises un matin, dans un studio tout pareil à celui où elle avait travaillé, installé sous les combles de l’aile droite. O avait été fardée comme elle fardait les mannequins, dans un temps qui lui semblait plus lointain que sa petite enfance. Elle avait été photographiée vêtue de son uniforme, de sa grande robe jaune, elle avait été photographiée nue, de face, de dos, de profil : debout, couchée, à demi renversée sur une table et les jambes ouvertes, courbée et la croupe tendue, à genoux et les mains liées. Allait-on garder d’elle toutes ces images ? « Oui, dit Anne-Marie. On les met à ton dossier. Les plus réussies, on en fait des tirages pour les clients. » Quand Anne-Marie les lui montra, le surlendemain, elle fut atterrée ; elles étaient jolies pourtant ; pas une qui n’eût pu prendre place dans les albums qu’on vend à demi clandestinement dans les kiosques. Mais la seule où O eut l’impression de se reconnaître  fut une photo où elle était nue, debout, de face, accotée au rebord d’une table, les mains sous les reins, ses fers bien visibles entre les cuisses, et le fente de son ventre aussi bien marquée que sa bouche entr’ouverte. Elle regardait droit, le visage noyé et perdu. »

Pour illustrer cet extrait, il m'était difficile de ne pas vous proposer des illustrations de Loïc Dubigeon qui est un grand spécialiste du SM et qui a illustré Histoire d'O. Voici donc 4 images qui semblent avoir été faites rien que pour cet extrait :

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Jeudi 19 février 2009 4 19 /02 /Fév /2009 12:51

Bukowski était quand même le roi des histoires glauques, des contes de fées à dormir debout, comme ce qui va suivre :

Extrait de la nouvelle « Trois poulets »

«  Une fois, je glandais dans un bled au Texas et je suis tombé sur une fille, un châssis superbe, mariée à un vieux nabot tout ratatiné avec un air mauvais et une maladie bizarre qui le faisait trembler des pieds aux cheveux. Elle le trimbalait dans un fauteuil à roulettes, et j’imaginais le nabot en train de foncer sur ce magnifique tas de chair. Je les ai pris en photo, et j’ai fini par connaître toute l’histoire. Quand elle était gosse, elle s’était enfilé une bouteille de Coca dans le con. Impossible de la sortir. Elle avait dû aller chez le toubib, et l’histoire avait circulé. Sa réputation était faite, mais elle ne s’était jamais décidée à déguerpir. Plus un type n’avait voulu d’elle, sauf le nabot avec ses frissons. Lui s’en foutait, il s’envoyait le plus beau cul de la ville. »

 

ou encore des scènes de cul bien balancées, comme celle où le mari regarde sa femme se faire prendre sans ménagement par le narrateur venu parler littérature.

Extrait de «  Le jour où nous avons parlé de James Thurber »

« On a vidé les bouteilles et j’ai retrouvé dans le frigo de quoi nous occuper un moment. Ensuite, je ne sais plus. Je crois bien que, saisi de folie, j’ai déchiré la jupe de Wendy – si on peut appeler ça une jupe. Je suis tombé sur un minuscule petit slip. J’ai retroussé la jupe et le soutien-gorge. De la loche ! Je voulais de la loche ! Eh bien, j’en ai eu, et quelle loche ! Je lui ai léché le bouton, je l’ai tétée et j’ai tordu cette loche dans ma main, jusqu’à faire hurler Wendy, et là j’ai fourré ma langue dans sa bouche pour boire ses cris.

Je l’ai déshabillée. Ah ! ses jambes. Ses cuisses de nylon ! Je l’ai sortie de son fauteuil, j’ai arraché le slip. Puis, j’ai mis le paquet.

- André, oh ! André.

Par-dessus son épaule, j’apercevais le type qui se branlait dans son fauteuil.

Je l’ai prise debout, et nous avons fait un sacré bout de chemin dans le living d’André. C’est moi qui conduisais, on se cognait aux chaises, on a cassé les lampes. Je la tenais allongée sur la table de bridge quand j’ai senti les pieds craquer. J’ai réussi à me remettre debout avant que la table ne s’aplatisse comme une galette.

-Oh ! André.

Elle s’est mise à trembler des pieds aux cheveux, comme un agneau qu’on égorge sur l’autel. Elle ne tenait plus debout, elle perdait la tête. Je me suis contenté de lui laisser mon outil dans le ventre et je l’ai maintenue comme ça, comme un poisson qu’on vient d’harponner. En un demi-siècle, j’avais eu le temps d’apprendre des trucs. Elle planait complètement. Ensuite, je me suis renversé en arrière et je l’ai baisée comme un malade. Je voyais sa tête ballotter comme celle d’un pantin, je voyais son cul. Elle a joui une fois de plus, juste avant moi. Là, j’ai bien cru mourir. Elle aussi, je crois. »

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Mercredi 18 février 2009 3 18 /02 /Fév /2009 14:21


Charles Bukowski.(
1920-1994) Contes de la Folie Ordinaire. Recueil
de nouvelles datées de 1967-1972. Première parution en France en 1977 aux éditions le Sagittaire, puis en 1981 chez Grasset. Edition livre de Poche, 1988.

 

La machine à baiser

Le narrateur se rend avec son pote Mike l’Indien chez un certain Von Brashlitz ( ancien nazi) qui a mis au point une machine à baiser tout à fait originale.

 

« Et voilà le vieux cochon, avec son verre de schnaps à la main et ses lunettes à double foyer, on se croirait dans un vieux Fritz Lang. Il y a déjà quelqu’un, une petite nana, trop jeune à mon goût, l’air filiforme et costaud à la fois.

Elle croise les jambes en envoyant toute la gomme : genoux en nylon, cuisses en nylon, et ce petit coin où les bas se terminent en laissant voir un bout de peau. Elle est toute cul et seins, jambes en nylon, yeux bleus porcelaine qui pétillent…

- Messieurs, ma fille Tania… (… ) Je suis un artiste, un inventeur ! la MACHINE A BAISER existe, c’est ma fille, Tania… Tania, viens t’asseoir sur les genoux du monsieur !

Tania se lève en riant et saute sur mes genoux. Ça une MACHINE A BAISER ? je n’arrive pas à y croire ! Sa peau est en peau, en tout cas ça y ressemble, et sa langue se promène dans ma bouche, elle n’est pas mécanique, chacun de ses mouvements répond aux miens, unique.

Me voilà très occupé, j’arrache sa blouse, je m’infiltre du côté de sa petite culotte, plus excité que jamais, et là nous perdons les pédales ; on se lève et je la prends debout, les mains pendues à ses longs cheveux blonds, je lui tire la tête en arrière puis je me penche pour lui ouvrir le cul, sans arrêter de ramoner, elle jouit, je la sens vibrer et je la rejoins là-haut.

C’est le meilleur coup de ma vie ! »

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Mercredi 21 janvier 2009 3 21 /01 /Jan /2009 14:22

Encore tout un échantillonnage d'images extraites d'un numéro de Fascination. Avec le numéro 26, on se rapproche tout doucement de la fin de cette revue trimestrielle. Nous étions au début 1985 et la rédaction nous proposait cette fois un grand dossier  consacré à "l'olisbos, ami des demoiselles"
La couverture nous présentait une belle illustration de André Lambert ( 1917) et intitulée "L'orgueil" ( on serait orgueilleuse à moins ! )

Un illustrateur anonyme de Verlaine  (vers 1931) proposait cette magnifique scène de léchage de chatte. Je suis toujours en admiration pour ces dessinateurs qui parviennent en quelques traits à rendre compte de ''intensité du désir et ici du plaisir. Cette femme sur le lit est visiblement aux anges et sa lécheuse en plein travail. Il suffit de voir la chute de ses reins pour deviner toute l'énergie qu'elle consacre à rendre sa partenaire heureuse. Très beau travail...  remarquez au passage les éléments du quotidien qui donnent encore plus de force érotique à la scène : la chaise paillée en bas à droite, le couvre-lit bien modeste.

Une midinette, ma foi bien affriolante, signée René Giffey ( 1884- 1965 )

Un joyeux clystère anonyme paru vers 1920 dans un recueil de poésies gaillardes, ayant pour titre "Insolation"

Grand dossier :
1)  " Le divin gode", photographie signée Michel Simon ( vers la fin des années 1930 )

2 ) Levrette anonyme mais bien excitante de 1935

3) Dessin anonyme illustrant un épisode du roman de Héléna Varley, " Une jeune fille à la page". À la page, elle semble l'être ! J'adore ces scènes qui ont pour cadre des toilettes. La cuvette, le réservoir de la chasse d'eau, la chaîne... Nous sommes bien aux chiottes et c'est un lieu érotique en puissance. la preuve !

Enfin, l'illustration de couverture d'un album de 46 gravures intitulé " Nous deux" et paru aux Editions Curiosa. Première édition 1929. Beau travail ! 


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Mercredi 14 janvier 2009 3 14 /01 /Jan /2009 17:41

C'est le coeur battant et tous les sens en éveil que j'ai comme d'habitude entrepris la lecture du dernier Esparbec, intitulé "Monsieur est servi" paru comme de coutume aux Editions de la Musardine.
Hélas, trois fois hélas ! Où est donc passé le génie pornographique qui avait enchanté les pages de "La Pharmacienne", des "Mains Baladeuses", du Pornographe et ses modèles", d'Amour et popotin" , etc ? Voilà qu'Esparbec se lance dans le roman sado-maso... Et cela ne fonctionne plus ! 
À l'exception de quelques passages où l'on retrouve la hardiesse et le délicieuse obscénité de situations scabreuses, donc furieusement érotiques, ( je pense notamment aux scènes de voyeurisme où le narrateur assiste derrière une vitre sans tain aux galipettes de son ex-épouse !), cette histoire d'amours ancillaires -monsieur et sa bonne- outre qu'elle est éculée jusqu'à la trame, est d'une tristesse sans nom. C'est surtout cela qui déçoit : Esparbec nous avait habitués à une pornographie joyeuse. Il nous livre un livre triste, voire sinistre! On en sort vaguement nauséeux,  avec un arrière-goût de rance... Dommage !
Pour oublier, je vous offre deux dessins,
Le premier de Hoviv histoire de sourire un peu ! 

Le second pour bander en prime !


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Mercredi 7 janvier 2009 3 07 /01 /Jan /2009 14:39

Après le brillant numéro 24, le 25 paru à l'été 1984 semble bien terne. pas grand-chose en effet à se mettre sous le coude.

Outre l'illustration de couverture (tableau de Michel Desimon intituté "Au bout du labyrinthe", daté de 1966), je vous ai sélectionné :
1) 2 vignettes d'un savoureux et bien salace "eight pages"mettant en scène Laurel et Hardy...

2) quelques illustrations extraites du grand dossier consacré cette fois aux "bons bougres", c'est à dire aux sodomites. voici donc :
 - un dessin de Jean Traynier pour une édition de 1957 du roman de Vivant-Denon intitulé "Point de Lendemain" ( du bon usage du gode à deux, ou  "le baiseur enculé" )

- une lithographie de Jean de l'Etang publiée en 1952,( ou les plaisirs secrets du tribadisme... Sodomie par un clitoris hypertrophié )

- deux dessins de Albert Dubout
Le premier, bien sordide, a pour titre " Pour passer chef de rayon" ( 1920 )
Le second "L'enculeur enculé" fut édité par J-J Pauvert en 1982

Un puissant et bandant dessin de Jean Cocteau daté de 1928

et pour terminer une image de "L'Ecole des Biches" illsutrée par Lévis... à trois, c'est encore mieux !


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Samedi 20 décembre 2008 6 20 /12 /Déc /2008 15:55

Editions J.C. Lattès, collection «  Les classiques interdits », 1980.

Les « Tableaux des mœurs du temps dans les différents âges de la vie » furent imprimés en un seul exemplaire en 1745. Il s’agissait d’une commande du certain Fermier Général de La Popelinière. Ces tableaux sont sans doute l’œuvre de Crébillon Fils. Voici une scène qui mêle couleurs de peau et découverte du divin gode ( pages 297-298 de la présente édition.)

 

« Kalibeka était toute nue, debout entre les cuisses d’une jeune négresse, qui s’était assise sur un carreau et de chaque main lui empoignait le bas de la jambe, pendant qu’elle avait le visage collé, ou sur son ventre, ou sur ses cuisses, et lui léchait incessamment, et avec un air d’avidité, toute cette partie du devant de son corps. Zaïrette, en même temps, aperçut deux autres négresses beaucoup plus petites ; elles étaient debout derrière elle, embrassaient ses genoux et promenaient leur langue, avec une prestesse admirable et à l’envi l’une de l’autre, le long de ses cuisses, sur ses fesses et sur tout le contour de son cul, qui, parmi ces figures noires, paraissait d’une blancheur extrême et d’une grande beauté.

Zaïrette fit beaucoup attention à cette nouvelle cérémonie, qui l’occupa et la réjouit un instant. Kalibeka, entre ces négresses, se remuait, s’agitait ou pirouettait incessamment…

Tout cet exercice avait été entrecoupé de paroles de part et d’autre si vives, même de quelques cris si souvent répétés, qu’on eût cru entendre une querelle, si l’on n’eût pas vu que ce n’était qu’un jeu. Mais alors il y eut un profond silence, et qui dura quelques moments. Kalibeka se réveilla enfin comme d’un sommeil ; elle se releva, soutenue par ses négresses, et se plongea dans un bain. Les trois jeunes négresses se retirèrent : il en vint une autre qui l’étuva et la parfuma avec une promptitude et une adresse extraordinaires.

Kalibeka sortit du bain. Zaïrette comprit qu’on allait l’habiller ; elle revint et se rapprocha du lit où cette dame l’avait laissée. Elle allait s’y asseoir, lorsqu’elle y remarqua un instrument que la dame avait oublié d’emporter avec elle ; elle crut d’abord que c’était une espèce de fruit du pays, étant pointu par un bout, où elle voyait la forme d’un bouton de rose vermeil ; mais elle le prit et se détrompa quand elle le vit couvert de velours de la même couleur. Elle mesura ; il était plus long que sa main. Elle l’empoigna ; c’est tout ce qu’elle put faire. Elle le sentit assez ferme du toucher, sans être dur ; elle prit garde à deux petites boules qui tenaient à l’autre bout ; elle les pressa de la main tout de même, et alors qu’elle fut assez surprise de voir qu’autant de fois elle pressait il jaillissait, à la pointe de ce bouton de rose, un filet d’eau d’une odeur douce et agréable. Zaïrette comprit d’abord l’usage auquel ce petit instrument était destiné… »

 

 

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Mardi 16 décembre 2008 2 16 /12 /Déc /2008 08:41

Numéro 24 avec un "gros dossier" c'est le cas de le dire consacré au fessier, au "fétichisme du podex" comme disent les savants, aux femmes callipyges pour les littéraires, aux gros culs comme pense chacun de nous...

En attendant, quelques frivolités :
Une belle photo de nu sur canapé. Elle avait tout pour plaire : une belle paire de fesses, des bas noirs, une gracieuse touffe de poils aux aisselles, annonciatrice de pilosités pubiennes abondantes et ce visage grave qui contraste violemment avec la douceur du corps... Troublant.

Deux photos de Man Ray (1890-1976). Une superbe croupe datée de 1930 et intitulée " La Prière" ou "Close-up" et une photo sans titre datée de 1934, très surréaliste... L'homme à la barbe postiche évoque Landru... Etrange...
































Trois vignettes d'un "eight pages" mettant en scène Connie ( de son  vrai nom Constance Kurridge) actrice très populaire aux USA dans les années 30

Une lithographie (de Devéria ou de Bouchot ? )  pour illustrer une chanson "le vrai diabolo". C'est mignon. 

Une aquarelle de Peter Fendi ( vers 1935) ou équitation rime avec fornication

Maintenant, le gros dossier
Illustration n° 1 : Photo de J. Recknagel ( 1er novembre 1904)  Sans commentaire, il n'y a qu'à regarder et admirer.
Iluustration n° 2 : Photo de Georges Maurevert. Le cul de Brigitte ( Paris, 1983). Avec les poils en prime !

illustration n° 3 : Une photo de Bradsky pour illustrer un conte de Jean Miremont , " La chasse et l'amour", photo parue dans le numéro 41 de la revue "Pour lire à deux" ( octobre 1937 ) Magnifique image chargée d'érotisme : les bottes et surtout cette croupe largement offerte, on imagine la vulve ouverte, le clitoris frottant sur le dos du cheval... La femme est penchée en avant, elle jouit... J'ai rarement vu d'image aussi sensuelle !
 
Illustration n° 4 : Dessin anonyme publié dans les années 1930. Le nez fouineur, ou les délices du reniflage. 

illustration n° 5 : Photo interdite de Paris-Hollywood... Tous les codes du fétichisme du beau cul en une seule image.

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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