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Vendredi 8 février 2008 5 08 /02 /Fév /2008 16:49

Monumental pavé de 666 pages paru en 1968 aux Editions Buchet Chastel pour la traduction française, mais dès 1949 pour le texte original en américain, Sexus, premier volet de la "Crucifixtion en rose" est sans consteste le livre le plus connu et le plus ouvertement pornographique de Miller. Même si je lui préfère à titre personnel  le "Tropique du Capricorne", il faut reconnaître que le livre est chaud et que les scènes de cul s'enchaînent à un rythme qu'on peut qualifier d'endiablé. Voici une scène du chapitre 8, page 245 où le narrateur prend du bon temps avec une certaine Ida, compagne d'un de ses amis.
" Je me levai et dégageai son fauteuil de la table. J'empoignai une de ses jambes et la fis passer par-dessus le bras du fauteuil.
- Tu ne portes jamais de dessous, hein ? Tu n'es qu'une salope - tu le sais ?
Je retroussai sa robe et la forçai à garder cette pose pendant que je finissais mon café.
- Joue un peu avec ton truc  pendant que je termine ça.
- Ordure ! me dit-elle.
Mais elle n'en fit pas moins ce que je lui disais.
- Ecarte-le tout grand, des deux mains. J'aime bien sa couleur. On dirait du corail à l'intérieur. Comme tes oreilles. Tu dis qu'il a un polard énorme, Bill ? Je me demande bien comment il arrive à l'entrer là-dedans.
Sur quoi, j'attrapai une bougie sur la desserte, à côté de moi, et la lui tendis :
- Voyons voir un peu si tu enfiles ça jusqu'au bout.
Elle passa l'autre jambe par-dessus le second bras du fauteuil et commença à enfoncer la bougie. Elle se regardait faire, intensément, les lèvres entrouvertes, près de jouir, eût-on dit. Elle se mit à bouger d'avant en arrière, puis à rouler du cul. Je reculai encore un peu le siège, m'agenouillai, observai.
- Qu'est-ce que tu ne me ferais pas faire, espèce de sale dégoûtant !
- Ose dire que tu n'aimes pas ça !
Elle était près de l'orgasme. Je retirai la bougie et glissai trois doigts dans le manchon.
- C'est assez gros pour toi ? 
Elle me prit la tête à deux mains et me mordit les lèvres.
sexus.jpg

Je me relevai et déboutonnai ma braguette. En un clin d'oeil elle l'eut sorti et pris dans sa bouche. Et je te tète, et je te tète - comme un veau affamé. Je giclai dans sa bouche.
- Seigneur ! dit-elle, s'étouffant et bavant. C'est la première fois que je fais ça !"
 

( illustrations : encore et toujours Hugdebert, je ne me lasse pas d'admirer la qualité de son travail !)

Par michel koppera - Publié dans : lectures x
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Mercredi 6 février 2008 3 06 /02 /Fév /2008 15:53

Le titre complet en est : " Manuel de civilité pour les petites filles, à l'usage des maisons d'éducation". Ce manuel fut fort à propos réédité en 1978 par Eurodif dans la collection "Aphrodite Classique." Je dis fort à propos car je ne suis pas sûr qu'une telle initiative serait encore possible aujourd'hui compte tenu du retour de bâton moral et puritain qu'on nous assène. Enfin, honneur à l'oeuvre qui commence par ce glossaire très particulier : "Nous avons jugé inutile d'expliquer les mots : con, fente, moniche, motte, pine, queue, bitte, couille, foutre (verbe), foutre (subst.) bander, sucer, lécher, pomper, baiser, piner, enfiler, enconner, enculer, décharger, godmiché, gougnotte, gousse, soixante-neuf, minette, mimi, putain, bordel. Ces mots sont familiers à toutes les petites filles." ( de nos jours, on retrouve un peu de cette impertinence dans les hentaïs japonais où évoluent des jouvencelles dépravées
manue-civilit-.jpg Voici maintenant 10 exquises perles extraites de ce manuel d'une grande impertinence :
À LA CHAMBRE. Ne suspendez pas de godmiché au bénitier de votre lit. Ces instruments-là se mettent sous le traversin.
À TABLE. Ne prenez pas deux mandarines pour faire des couilles à une banane.
JEUX DE RECREATIONS. À la main chaude, si vous êtes à genoux devant un jeune homme, ne lui sucez pas la queue vous ne pourriez pas répondre aux questions du jeu.
EN CLASSE. Ne mouillez pas votre pouce dans votre bouche ou dans votre con pour tourner les pages.
CADEAUX. Si vous voyez une tache sur la robe d'une jeune fille, ne lui demandez pas si c'est du foutre.
EN VISiTE. Remettez vos gants avant d'entrer, si vous vous êtes branlée dans l'ascenseur.
Si le monsieur qui parle à votre mère se met à bander dans son pantalon, ne le faites pas remarquer tout haut.
À L'EGLISE. Si vous ne vous êtes pas assez branlée le matin, ne vous finissez pas à la messe.
À CONFESSE; Quand vous racontez toutes vos cochonneries au bon prêtre qui vous écoute, ne lui demandez pas si ça le fait bander.
AUX CHAMPS-ELYSEES. N'entrez pas dans les urinoirs pour voir pisser les messieurs.
à suivre...


La suite donc. 10 nouveaux conseils du maître. 
AU MUSEE. Ne crayonnez pas des boucles noires sur le pubis des Vénus nues. Si l'artiste représente la déesse sans poils c'est que Vénus se rasait la motte. 
DANS LA RUE.. Dans une foule compacte, si une main mystérieuse vient vous tâter le cul, écartez franchement les cuisses pour donner des facilités.
DANS LES BOUTIQUES. En sortant des cabinets inodores, ne demandez pas une réduction sous ptérexte que vous n'avez fait que vous masturber.
AU THEATRE. Si vous remarquez qu'une danseuse a les cheveux blonds et les aisselles noires, ne damandez pas tout haut pourquoi.
Ne dites pas non plus tout haut :" C'est cette grande brune-là qui couche avec papa !" Surtout si madame votre mère vous accompagne.
À LA MER. Si un monsieur vous demande pourquoi vous ne prenez pas de bain, ne répondez pas : " J'ai mes règles."
À L'HOTEL, EN VOYAGE/. Vous pouvez regarder par le trou de la serrure pour savoir pourquoi votre maman s'enferme toute la journée avec un jeune homme que vous ne connaissez pas, mais gardez-vous de lui crier : "Hardi maman ! ça vient, ça vient !" Au lieu de l'exciter vous apporteriez  un trouble regrettable à ses occupations. P-Lou-s.jpg
À LA CAMPAGNE. Devant le jardinier qui arrose la terre pour y faire pousser le gazon, ne vous arrosez pas la motte pour vous faire pousser les poils. Il rirait de votre naïveté.
SUPERSTITIONS. On prend les hommes en leur mettant un grain de sel sur le bout de la queue, puis en leur suçant la queue jusqu'à ce que le sel soit fondu.
EN CLASSE. Si votre professeur vous demande une plume, ne feignez pas de croire qu'il vous prie de lui sucer la queue.

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Lundi 4 février 2008 1 04 /02 /Fév /2008 11:32

Faussement attribué à Mirabeau ( qui en a commis d'autres !) Le Rideau levé est sans doute un des ouvrages érotiques de la fin du 18ème siècle des plus connus. Paru anonymement en 1786, et sous titré "l'éducation de Laure", il se présente sous la forme d'une sorte de lettre-confession où une certaine Laure confie à une amie les secrets de son éveil à la sexualité. Ce qui a rendu le livre sulfureux, c'est que l'éducation sexuelle de Laure est assurée par son propre père ( non génétique certes, mais son père légal tout de même ). L'ouvrage fut de maintes fois réédité, en particulier en 1980 aux Editions Lattès, dans la collection "Les classiques interdits" avec une intéressante préface de Françoise d'Eaubonne.
Le titre vient de la première scène vraiment érotique de l'ouvrage, au moment où Laure, jutement grâce à un rideau levé, observe secrètement son père en train de lutiner la jeune servante Lucette.
    18--me.jpg " Lucette, couchée sur lui, les fesses en l'air, les jambes écartées, me laissait apercevoir toute l'ouverture de la fente, entre deux petites éminences grasses et rebondies. Cette situation que je devais au hasard, semblait prise pou satisfaire entièrement ma curieuse impatience. Mon père, les genoux élevés, présentait plus distinctement à mes yeux un vrai bijou, un membre gros, roide, entouré de poils à la racine, où pendait une boule au-dessous ; le bout en était rouge, et demi-couvert d'une peau qui paraissait pouvoir se baisser davantage. Je le vis entrer dans la fente de Lucette, s'y perdre, et reparaître tour à tour. Ils se baisaient avec des transports qui me firent juger des plaisirs qu'ils ressentaient ; enfin, je vis cet instrument ressortir tout à fait, le bout totalement découvert, rouge comme le carmin, et tout mouillé, jetant une liqueur blanche, qui, s'élançant avec impétuosité, se répandit sur les fesses de Lucette. Conçois, chère Eugénie, dans quelle situation je me trouvais moi-même, ayant sous mes yeux un pareil tableau ! "  


Ou encore, à la page 167, cette incoyable description de 69 entre la fille et son tuteur. "Quelquefois, il se mettait sur moi, sa tête entre mes cuisses, et la mienne entre ses genoux ; il couvrait de sa bouche ouverte et brûlante toutes les lèvres de mon con, il les suçait, il enfonçait sa langue entre deux, du bout il branlait mon clitoris tandis qu'avec son doigt ou le godemiché, il animait, il inondait l'intéreiur. Je suçais moi-même la tête de son vit ; je la pressais de mes lèvres ; je la chatouillais de ma langue, je l'enfonçais tout entier, je l'aurais avalé. Je caressais ses couilles, son ventre, ses cuisses et ses fesses. Tout est plaisir, charmes, délices, chère amie, quand on s'aime aussi tendrement, et avec autant de passion." 
Uemura-Shoen.jpg

magnifique estampe de Uemura Shoen ( 1875-1949 )
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Dimanche 3 février 2008 7 03 /02 /Fév /2008 15:00

La première édition connue de l'ouvrage date de 1750 et est sensée avoir été éditée à Hambourg. Elle a été rééditée en 1977 par Eurodif dans la collection Aphrodite Classique à couverture rose bonbon ( il faut rappeler que nous étions à cette époque dans les années prospères du minitel rose, où tout ce qui était rose était à forte connotation sexuelle)
L'ouvrage ne présente pas un grand intérêt littéraire : pseudo biographie de midinette, jalonnée des poncifs habituels sur l'éveil à la sexualité, aboutissant inévitablement à la dépravation et à la débauche. Rien de bien nouveau sous le soleil du conformisme.
Je vous ai sélectionné un des rares passages "sensuels", aux pages 77-78, où l'on voit une certaine Madame Thomas se faire prendre par un moine libidineux :
fas15.jpg         " Madame Thomas s'appuie donc les deux coudes sur le lit, le nez contre la couverture, et présente son immense postérieur à la discrétion du Frère. Le paillard au même instant lui jeta jupe, jupon et chemise par-dessus les épaules, et découvrit un duplicata des fesses, qui, à leur prodigieux volume près, faisaient plaisir à voir par leur blancheur éblouissante. Alors ayant atteint de dessous sa grande mandille, à moitié retroussée, le Séraphique Goupillon, dont il m'avait si bien aspergée, il s'élança avec une vigueur inexprimable à travers le taillis épais qui ombrageait l'entre-deux du susdit fessier, et se perdit dans les broussailles.   
       Au fort de l'opération, Madame Thomas hurlait et reniait comme un damné. L'excès du plaisir la rendait aussi furieuse qu'aurait pu faire la douleur la plus aiguë. Il lui arrivait pourtant de se radoucir par intervalle . " Ah ! mon gros boudin, s'écriait-elle d'une voix entrecoupée de soupirs, arrête-toi, je me meurs ! mon Menon, que je t'aime ! que tu fais bien cela ! courage cher coeur, bijou de mon âme ! ... Ah ! double fils de putain ! Chien ! Bougre tu me crèves, Jeanfoutre finiras-tu ? Pardon, mon doux ami, je n'en puis plus. " J'avoue que je n'eus pas la force de voir de sang-froid une scène si luxurieuse. je voulais user de la mince ressource de mon index pour me soulager, lorsque j'aperçus un bout de cierge sur une méchante tablette. Je l'empoignai avec rage, et me l'introduisis le plus avant qu'il me fut possible, les yeux toujours fixés sur mes deux acteurs. Si je ne m'éteignis pas le feu dont je me sentais dévorée, au moins le calmai-je en partie."    
   

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Samedi 2 février 2008 6 02 /02 /Fév /2008 14:49

Le Roman de Violette est paru sous le manteau en 1882 à Bruxelles sous le libellé suivant : " Le roman de Violette, chez Antonio de Boa-Vista, Lisboa, 1870." La paternité de ce roman libertin est obscure : attirbué successivement à Alexandre Dumas père, à Théophile Gautier, Alexandre Dumas fils ou à Maupassant, il semble qu'une certaine dame Mauriac de Boissiron en soit l'auteur, même si cette identité ne soit sans doute qu'un pseudonyme. 
L'ouvrage fut réédité en 1976 par EURODIF dans la collection Aphrodite Classique, n° 17. C'est de cette rééédition qu'est extrait le passage que je vous propose ( pages 184-185): Scène de masturbation avec godemiché gicleur des plus perfectionnés pour l'époque :
  roman-de-violette.jpg     " Florence se sentit prise de vertige ; elle remplit le bijou d'ivoire d'un lait nouveau, se renversa en face du lit sur la chaise longue, écarta ses lèvres, et caressant son clitoris d'une main, elle appuya de l'autre main le gland du godemiché contre la membrane de l'hymen. Mais bientôt, elle s'aperçut que dans cette position, elle perdait une partie de ses forces : elle en chercha donc une autre. Elle rapprocha deux oreillers de la causeuse, s'appuya doucement dessus, se réservant d'appuyer quand elle serait sûre de trouver dans le plaisir un auxilliaire contre la douleur ; puis, elle commença de chatouiller de la main droite, tandis que de la main gauche, elle empêchait le bijou de vaciller, soit en avant, soit en arrière, avec une science admirable qui lui venait de l'habitude ; elle harmonisa les mouvements des reins avec la progression du plaisir, appuyant peu à peu, laissant toujours la douleur en arrière de la jouissance, puis sentant le plaisir arriver, elle s'abandonna à toute sa pesanteur, poussa un cri, mais n'en appuya que plus fort, poussa un second cri, lâcha le ressort, se sentit envahir par un flot d'amour, poussa un troisième cri, mais de plaisir, mais de bonheur, et donnant avec la main un mouvement de va-et-vient au bijou royal, elle acheva de jouir en se renversant en arrière en se tordant comme une couleuvre." 

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Vendredi 1 février 2008 5 01 /02 /Fév /2008 14:28

Moins connu que les best-sellers que furent Sexus  ou les Tropiques, "Jours tranquilles à Clichy" n'est connu du grand public que par le film de Chabrol sorti en 1990. Film sans gand intérêt qui n'est qu'une pâle et insipide adpatation du texte de Miller.
L'ouvrage est paru pour la première fois en France en 1967 aux éditions "Le Terrain Vague" et fut ensuite réédité par l'inévitable et indispensable Eirc Losfeld. L'intrigue de l'ouvrage qui ne compte que 133 pages se résume aux errances d'un écrivain américain sans le sou dans le Paris des années 30. Il y découvre un Paris secret, underground avant l'heure, où l'alcool tenait lieu de cocaïne et où l'on ne parlait pas encore de mélangisme mais de partie carrée.
 L'édition française est parue en 1967 dans une traduction de Gérald Robitaille. En voici un passage aux pages 74-75, où le narrateur se trouve dans un dancing de Clichy :( les 2 illustrations sont signées Philippe Cavell.) P-Cavell-1-copie-2.jpg
     P-Cavell.jpg " Adrienne, la fille du vestiaire, était venue boire au bar. Elle était juchée sur un tabouret, jambes écartées. J'étais debout à ses côtés, le bras autour d'une de ses petites amies. Je ne fus pas long à glisser une main sous sa robe. Je jouai avec elle un petit bout de temps, et puis elle descendit de son perchoir, me passa les bras autour du cou, m'ouvrit la braguette furtivement et de sa main m'emprisonna les couilles. Les musiciens jouaient une valse lente, l'éclairage était réduit. Adrienne m'amena sur la piste, braguette béante, et me tenant serré contre elle, m'entraîna vers le milieu où nous étions entassés comme des sardines. On pouvait à peine remuer, nous étions collés les uns aux autres. Elle glissa sa main encore une fois dans l'échancrure, extirpa ma pine et la plaça contre son con. C'était atroce. Et pour me rendre la chose encore plus atroce, une de ses petites amies qui s'était faufilée jusqu'à nous me saisit tout d'un coup impudemment la verge. Je ne pus me retenir, je lui lâchai ma bordée en pleine main." 

 




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Mercredi 30 janvier 2008 3 30 /01 /Jan /2008 17:27

Dans mon dernier article consacré à Restif de la Bretonne, j'évoquais les fantasmes incestueux de Restif à l'égard de sa fille Agnès. Avec ses "Lettres incestueuses", Nathalie More ( évidemment un pseudo, tant il est patent que cet ouvrage a été écrit pas un homme ) s'en donne si l'on peut dire à cul ou à con joie! Les deux soeurs se masturbent mutuellement, le gendre baise sa belle-mère et sa belle-soeur à peine âgée de 14ans, etc. 
Je n'ai rien pu trouver sur l'identité réelle de l'auteur, ni même sur la date de publication. de l'ouvrage. De toute évidence, c'est assez récent ( les lettres sont datées du 3 juillet 1929 au 30 juin 1930 pour la dernière ). Les aventures ont lieu soit à Venise, Londres, mais surtout sur les bords de la Loire dans une belle propriété bourgeois appelée la Bellaupré. ( si vous avez des informations concernant l'identté véritable de cet auteur, faites m'en part ) 
Dans l'extrait que je vous propose, Didier, le cadet de la famille âgé de 13 ans, se fait initier aux arcanes de la masturbtion féminine par une servante créole nommée Carlotta. La scène est décrite par la grande soeur de Didier qui les surprend dans la salle de bains en pleine activité :
     
N-More.jpg " Carlotta s'assit sur le rebord de la baignoire, retroussa sa vaste jupe bariolée. Elle avait le cul nu là-dessous. Entre ses cuisses sombres qu'elle avait écartées, j'aperçus la fente rose et humide de son con. Mouillant son index de sa salive et écartant les boucles brunes de sa toison, elle ferma les yeux et se mit à se masturber avec ferveur.
     - Qu'est-ce que tu fais, s'étonna mon frère qui était sorti de son bain et la contemplait avec intérêt.
     Elle lui sourit brièvement sans s'interrompre pour autant.
     - Je me branle, tu le vois bien. regarde moi si tu veux. mais ne vas surtout pas le répéter ! Je branle ma chatte comme j'ai branlé ta petite queue.
     - Et ça te fait le même plaisir ? interrogea mon frère.
     - Le même, assura Carlotta d'une voix haletante. regarde, petit chéri, regarde mon doigt aller dans ma fente... Tu vois ce bouton qui pointe là ?
     - Je vois, dit Didier en s'agenouillant pour mieux observer entre les cuisses écartelées de la Martiniquaise. Cela s'appelle un clitoris, nest-ce pas ?
     - Tu es savant, petit homme, sourit nerveusement Carlotta. Un jour, quand tu seras plus grand, je te le laisserai toucher. Regarde bien comme il faut faire, regarde bien !
     Entre son piuce et son index, elle masturbait son bourgeon de chair, son regard commençait à se révulser. Alors, j'ai honte de le dire, mon Isabelle, je retroussai moi-même ma jupe, écartai l'élastique de mon slip et, debout, me mis à me masturber, sans plus pouvoir me retenir !"
  
   

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Mardi 29 janvier 2008 2 29 /01 /Jan /2008 16:48

     Restif de la Bretonne (1734-1806) détestait Sade. Cette haine qui l'a poussé à donner pour titre à son ouvrage le plus obscèene " l'Anti-Justine"  cache difficilement la jalousie qu'il éprouvait à l'égard du divin Marquis. En outre, cet ouvrage révèle au grand jour les fantasmes incestueux de Restif, qui n'avait pas supporté le mariage en 1781 de sa fille Agnès avec un certain Augé qui fut d'ailleurs condamné à mort et excécuté pour avoir tenté d'assassiner sa belle-mère, ex-femme de Restif. Le livre fut écrit en 1797, alors que Restif n'était plus qu'un vieillard solitaire. Sns doute espérait-il par ces écrits d'une absolue lubricité réveiller des désirs éteints. Voici un extrait du chapitre intitulé " De l'enculo-conillerie"
restif-1.jpg " Hé bien, reprit Traitdamour, je vais vous donner un plaisir que vous n'avez jamais eu, ni ces bougres-là non plus. Je tiens cette pratique de l'Abbé Chouanche, ancien Genovesain, qui m'a souvent enculé avant que j'eusse de la barbe au menton et du poil au vit... Un jour, voyant que je m'ennuyais de son culetage, il me dit d'aller lui chercher la petite Culfrayé, la cadette, jolie comme un coeur, et non encore vendue à un Lord. Il envoyait 12 francs à la mère, et la fille devait en recevoir autant. l'Abbé la fit s'appuyer un coude sur une commode ; il se mit derrière elle, et l'encula. J'étais devant, et il me la fit enconner. Nous limions ; nos deux vits se sentaient, ou la jeune garce tortillait du cul de façon que nous croyions le sentir. Choanche la faisait tantôt pousser du con sur moi, et alors son vit déculant à moitié, il avait l'agrément de la réenculer, quand elle foutait du cul sur lui. Je presque déconnais alors, puis je réenconnais. Ce joli jeu dura, tant que Chouanche put retenir son foutre. Car il ne déchargeait pas : il se réservait pour mon cul. En conséquence, il fit mettre la jolie Culfrayé sur le dos ; je l'enconnai l'abbé m'encula et nous déchargeâmes tous trois..."
restif.jpg


encore deux illustrations de Hugdebert, décidément le plus proche de l'esprit du libertinage, façon 18ème siècle.

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Samedi 26 janvier 2008 6 26 /01 /Jan /2008 10:39

Plus connus que les 11000 verges, les Mémoires d'un jeune Don Juan furent publiés sous le manteau en 1913. Même si Apollinaire n'en a jamais revendiqué ou publiquement reconnu la paternité, quleques années après sa mort l'ouvrage lui sera atrtribué officiellement ( en 1924). On retrouve dans ce petit récit d'une centaine de pages tous les fantasmes et oripeaux de l'univers érotique d'Apollinaire : société cosmopolite, à fortes composantes slaves et germaniques, aventures loufoques, femmes plantureuses, fascination pour le sexe féminin, en particulier les pilosités pubiennes et les vulves généreuses. En voici un échantillon : 
  apollinaire-2.jpg    " Madame Muller verrouilla la porte. Je l'empoignai à la motte et je la trouvai enflée, le clitoris était dur. Je la mis en chemise et la lui soulevai très haut. À son aspect, on eût dit une femme maigre. Il n'en était rien. Elle était très bien en chair, les poils étaient noirs et lui montaient jusqu'au nombril. Alors, je la mis nue et m'étonnai de la fermeté de ses tétons qui n'étaient pas très gros et dont les tétins étaient entourés de légers poils bruns.
    En lui soulevant les tétons, je vis qu'au dessous elle avait aussi des poils très courts, fins et noirs. Ses aisselles étaient de même couvretes d'un buisson de poils aussi épais que chez les hommes.
En la regardant, je m'émerveillai de son cul, dont les fesses très relevées se serraient l'une contre l'autre. Sur l'échine, elle avait de même des poils légers et noirs qui montaient jusqu'en haut du dos. Cette riche toison me fit encore plus bander. (...) Nous étions placés de telle sorte que nous nous voyions tout entiers dans la glace. Je la menai vers le lit où elle s'assit en disant :
    - Je sais que vous voulez me voir tout entière.
     Elle souleva les jambes et montra son con poilu jusqu'au cul. J'y mis aussitôt ma langue et m'y attardai. "
 

Comme pour l'article précédent, la photo est tirée du "Journal intime illustré d'Alfred de Montel"

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Jeudi 24 janvier 2008 4 24 /01 /Jan /2008 13:37

En 1907, Guillaume Apollinaire signa un petit ouvrage érotique ayant pour titre "Les onze mille verges". Moins connu que les "Mémoires d'un jeune Don Juan", le texte n'en est pas moins joyeusement paillard. Longtemps ignoré de la bibliographie du poète, il fut tiré de l'oubli par Jean-Jacques Pauvert  en 1973 et publié dans la collection "J'ai lu" dès 1978. Voici trois extraits où transparaît la fascination d'Apollinaire pour les "cons bien touffus" :
  apollinaire.jpg        "  Dans la cabine, ils se mirent tous les quatre à poil. Mariette fut la première nue. Mony ne l'avait jamais vue ainsi, mais il reconnut ses grosses cuisses rondes et la forêt de poils qui ombrageait son con rebondi. Ses tétons bandaient autant que les vits de Mony et de Cornaboeux."
        " Ensuite l'Espagnole releva ses jupes jusqu'au nombril et les agrafa de façon à ce qu'elle restât ainsi découverte jusqu'à l'ornière ombilicale. Ses longues jambes étaient gainées de bas de soie rouge qui montaient aux trois-quarts de ses cuisses. Là, ils étaient attachés au corset par les jarretelles dorées auxquelles venaient se nouer les soies qui retenaient au loup de velours noir plaqué sur les fesses de façon à masquer le trou du cul. Le con était caché par une toison d'un bleu noir qui frisottait."
       " La kellnerine, beau specimen d'Allemande deBrunswick, était lourde de croupe : on eût dit une robuste cavale luxembourgeoise lâchée parmi les étalons... Des poils bonds très clairs lui pendaient jusqu'au milieu des cuisses. Cette tignasse couvrait complètement une motte rebondie. Cette femme respirait une santé robuste et tous les soldats sentirent leurs membres virils se mettre d'eux-mêmes au port d'armes." 

La photographie anonyme qui illustre l'extrait est extraite du "Journal intime illustré d'Alfred de Montel", recueil de poèmes érotiques et de photos licencieuses de la Belle Epoque edité par le Club du Livre Secret en mars 1882. ( Des petits trésors d'érotisme à l'ancienne."  
 

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