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Samedi 26 janvier 2008 6 26 /01 /Jan /2008 10:39

Plus connus que les 11000 verges, les Mémoires d'un jeune Don Juan furent publiés sous le manteau en 1913. Même si Apollinaire n'en a jamais revendiqué ou publiquement reconnu la paternité, quleques années après sa mort l'ouvrage lui sera atrtribué officiellement ( en 1924). On retrouve dans ce petit récit d'une centaine de pages tous les fantasmes et oripeaux de l'univers érotique d'Apollinaire : société cosmopolite, à fortes composantes slaves et germaniques, aventures loufoques, femmes plantureuses, fascination pour le sexe féminin, en particulier les pilosités pubiennes et les vulves généreuses. En voici un échantillon : 
  apollinaire-2.jpg    " Madame Muller verrouilla la porte. Je l'empoignai à la motte et je la trouvai enflée, le clitoris était dur. Je la mis en chemise et la lui soulevai très haut. À son aspect, on eût dit une femme maigre. Il n'en était rien. Elle était très bien en chair, les poils étaient noirs et lui montaient jusqu'au nombril. Alors, je la mis nue et m'étonnai de la fermeté de ses tétons qui n'étaient pas très gros et dont les tétins étaient entourés de légers poils bruns.
    En lui soulevant les tétons, je vis qu'au dessous elle avait aussi des poils très courts, fins et noirs. Ses aisselles étaient de même couvretes d'un buisson de poils aussi épais que chez les hommes.
En la regardant, je m'émerveillai de son cul, dont les fesses très relevées se serraient l'une contre l'autre. Sur l'échine, elle avait de même des poils légers et noirs qui montaient jusqu'en haut du dos. Cette riche toison me fit encore plus bander. (...) Nous étions placés de telle sorte que nous nous voyions tout entiers dans la glace. Je la menai vers le lit où elle s'assit en disant :
    - Je sais que vous voulez me voir tout entière.
     Elle souleva les jambes et montra son con poilu jusqu'au cul. J'y mis aussitôt ma langue et m'y attardai. "
 

Comme pour l'article précédent, la photo est tirée du "Journal intime illustré d'Alfred de Montel"

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Jeudi 24 janvier 2008 4 24 /01 /Jan /2008 13:37

En 1907, Guillaume Apollinaire signa un petit ouvrage érotique ayant pour titre "Les onze mille verges". Moins connu que les "Mémoires d'un jeune Don Juan", le texte n'en est pas moins joyeusement paillard. Longtemps ignoré de la bibliographie du poète, il fut tiré de l'oubli par Jean-Jacques Pauvert  en 1973 et publié dans la collection "J'ai lu" dès 1978. Voici trois extraits où transparaît la fascination d'Apollinaire pour les "cons bien touffus" :
  apollinaire.jpg        "  Dans la cabine, ils se mirent tous les quatre à poil. Mariette fut la première nue. Mony ne l'avait jamais vue ainsi, mais il reconnut ses grosses cuisses rondes et la forêt de poils qui ombrageait son con rebondi. Ses tétons bandaient autant que les vits de Mony et de Cornaboeux."
        " Ensuite l'Espagnole releva ses jupes jusqu'au nombril et les agrafa de façon à ce qu'elle restât ainsi découverte jusqu'à l'ornière ombilicale. Ses longues jambes étaient gainées de bas de soie rouge qui montaient aux trois-quarts de ses cuisses. Là, ils étaient attachés au corset par les jarretelles dorées auxquelles venaient se nouer les soies qui retenaient au loup de velours noir plaqué sur les fesses de façon à masquer le trou du cul. Le con était caché par une toison d'un bleu noir qui frisottait."
       " La kellnerine, beau specimen d'Allemande deBrunswick, était lourde de croupe : on eût dit une robuste cavale luxembourgeoise lâchée parmi les étalons... Des poils bonds très clairs lui pendaient jusqu'au milieu des cuisses. Cette tignasse couvrait complètement une motte rebondie. Cette femme respirait une santé robuste et tous les soldats sentirent leurs membres virils se mettre d'eux-mêmes au port d'armes." 

La photographie anonyme qui illustre l'extrait est extraite du "Journal intime illustré d'Alfred de Montel", recueil de poèmes érotiques et de photos licencieuses de la Belle Epoque edité par le Club du Livre Secret en mars 1882. ( Des petits trésors d'érotisme à l'ancienne."  
 

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Mercredi 23 janvier 2008 3 23 /01 /Jan /2008 16:20

En 1720, Pierre Rabeau ( aujourd'hui tombé dans l'oubli ) publiait les "Confesssions d'un cagot." Petit ouvrage érotico-porno sans autre ambition que de divertir. En voici deux extraits :
m--moires-d-un-cagot.jpg " Sans la moindre gêne, Louison enjamba le rebord de la baignoire sans plus faire attention à moi que si j'avais été un chien. Dans ce geste, la fourrure sombre de son ventre s'ouvrit sur la chair rose de son sexe. Jamais je n'en avais tant vu.[...]
J'étais allongé sur le corps de la Muller pour mieux la "gamahucher" entre les fesses et ma verge se trouvait à hauteur de son épaule. Soudain, d'un léger mouvement, elle la happa dans son aisselle humide où les poils blonds étaient plus abondants qu'au pubis je ne sais par quel mystère. Tout en se lassant lécher, elle s'arrangea pour frotter doucement mon gland exacerbé dans le repli de sa chair. J'eus une éjaculation fabuleuse, et mon sperme lui inonda le dessous de bras." 

N.B. N'oubliez pas que je complète chaque jour l'album insolite porno.

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Mardi 22 janvier 2008 2 22 /01 /Jan /2008 17:14

Si Sexus est le plus connu des ouvrages d'Henry Miller, Tropique du Capricorne est à mes yeux le plus érotique de ses livres. Paru en France aux Editions du Chêne en 1946, c'est un vrai chef d'oeuvre. Je crois que sa lecture ne peut laisser indifférent, ni homme ni femme : toutes les situations décrites sont ancrées dans le quotidien. Chacun peut se reconnaître ou s'identifier à un des protagonistes de ces aventures sexuelles. Comme dans la scène suivante où le narrateur ( Henry Miller lui-même ?) se trouve en présence d'une femme, une certaine Madame Costello, qui prétend ne pouvoir avoir de rapports amoureux car elle est trop étroite. Voici donc le narrateur à l'ouvrage :

38815_Vin_111704_094_581lo.jpg " Peu à peu, très doucement, sans rien brusquer, ma main remonta le long de sa jambe pendant que je continuais à lui parler d'une voix basse et calmante. Quand mes doigts atteignirent la fente entre ses jambes, et séparèrent les petites lèvres, elle était aussi moite qu'une lavette à vaisselle. Je la massai doucement, élargissant de plus en plus l'ouverture et lui racontant toujours ma petite histoire télépathique sur les femmes qui se trompent parfois sur leur vraie nature, sur la façon dont il arrive qu'elles se croient trop étroites quand elles sont en fait très normales ; et plus je faisais durer le plaisir, plus le fruit devenait juteux et plus elle s'ouvrait. J'avais déjà introduit quatre doigts, qu'il y avait place encore pour d'autres si j'avais voulu. Elle avait un con énorme et qui avait été dûment ramoné, je pouvais sentir cela. Je la regardai pour voir si elle fermait toujours les yeux. Elle avait la bouche ouverte et haletait un peu, mais elle gardait les yeux obstinément clos comme si elle prétendait en elle-même que tout cela n'était qu'un rêve."     

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Lundi 21 janvier 2008 1 21 /01 /Jan /2008 08:37

Vers 1740, parurent "Les mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir", ouvrage signé d'un certain John Cleland qui raconte les aventures amoureuses d'une jeune femme, courtisane au royaune d'Angleterre. L'auteur écrivit le texte en prison où il était incarcéré pour dettes. À la parution en 1747, il fut poursuivi pour atteinte aux bonnes moeurs. Devant le tribunal, il allégua sa pauvreté comme excuse. Tant et si bien que le président du tribunal lui alloua une pension annuelle de 100 Livres Sterling. ( Les Anglais ont vraiment un sens de l'humour qui nous étonnera toujours !) Voici donc un court extrait des mémoires de Fanny Hill, tiré d'une réédition française parue en 1980 chez Albin Michel dans la collection Les Classiques interdits, avec une préface de Jacques Suffel.

art_erotique_07_0607_eros_11.jpg " Le grenadier posa sans cérémonie ses larges mains sur les effroyables mamelles, ou plutôt sur les longues et pesantes calebasses de la mère Brown. Après les avoir patinées quelques instants avec autant d'ardeur que si elles en avaient valu la peine, il la jeta brusquement à la renverse et couvrit de ses cotillons sa face bourgeonnée par le brandy. Tandis que le drôle se débraillait, mes yeux eurent le loisir de faire la revue des plus énormes choses qu'il soit possible de voir et qu'il n'est pas aisé de définir. Qu'on se représente une paire de cuisses courtes et grosses, d'un volume inconcevable, terminées en haut par une horrible échancrure, hérissée d'un buisson épais de crin noir et blanc, on n'en aura qu'une idée imparfairte.  [...] Au-dessous se profilait la délicieuse région du ventre de Polly, terminée par une section à peine perceptible qui semblait fuir par modestie et se cachait entre deux cuisses potelées et charnues ; une riche fourrure de zibeline la recouvrait..."  

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Lundi 14 janvier 2008 1 14 /01 /Jan /2008 16:33

Dernière nouvelle du recueil, Annie Grosses-Loches présente une jeune mère de famille dotée, comme son nom l'indique d'une très grosse poitrine. Elle partage pendant quelque temps la vie du narrateur qui en brosse un portrait à la fois ironique et tendre.
" Annie avait le con tellement large qu'elle ne sentait presque rien quand elle baisait. Elle avait toujours été comme ça, même avant d'avoir Juju. Elle s'était résignée à se faire fister, mais elle trouvait ça plutôt dégradant. Avec une petite noix de vaseline, je lui mettais la main entière dans le vagin et je lui caressais le col de l'utérus. Parfois, elle arrivait à jouir. "
annie-grosses-loches-1.jpg
" Quand elle était bien disposée, Annie acceptait une branlette espagnole.
- Si tu y tiens ! disait-elle un sein dans chaque main. je ne vois vraiment pas ce que tu y trouves de si excitant.
- Ca te gêne ? Tu sais, tu n'es pas obligée..
- Je sais. Tu le faisais avec ta femme ?
- Jamais ! Elle n'était pas assez libérée pour ça.
- vas-y, prends ton temps. Quandtu sentiras que ça vient, préviens-moi pour que tu me jouisses dans la bouche." annie-grosses-loches-2.jpg

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Lundi 14 janvier 2008 1 14 /01 /Jan /2008 08:17

Gisèle est institutrice dans une petite ville de province. À plus de 35 ans, elle est encore célibataire et sous l'emprise d'une mère possessive. Dans la nouvelle, elle se décide enfin à rencontrer un homme : ce sera le patron du garage qui a réparé sa voiture en panne. Si l'homme pense dans un premier temps qu'il a touché le jackpot, on verra à la fin de cette histoire que tomber entre les griffes de Gisèle peut être fatal. Dans le passage qui suit, elle évoque son inittiation à l'art de la masturbation :
ma--tresse-1.jpg " À vingt-deux ans, Gisèle perdit enfin sa virginité à l'aide d'une petite courgette du jardin, encore chaude du soleil d'août. Ensuite, au fil des années, elle avait tout essayé : les bananes, les carottes, les courgettes encore mais de plus en plus grosses, les concombres, les aubergines - très agréable, les aubergines !- et même les épis de maïs et les pieds de poireau, surtout la varité appelée "monstrueux de Carentan" ! Mais aussi, en cas d'urgence, les petites bouteilles de Coca, les flacons de shampoing, les goulots de bouteilles de vin, enfin tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une bite..."   ma--tresse-2.jpg ma--tresse-3.jpg

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Dimanche 13 janvier 2008 7 13 /01 /Jan /2008 18:50

Le narrateur reçoit la visite inopinée de Fabienne, une jeune femme un peu perdue. Tard dans la nuit, elle lui raconte la mésaventure qui lui est arrivée quelques mois plus tôt, une nuit, sur une route isolée du Maroc où  des compagnons de voyage l'avaient laissée entre les griffes de policiers véreux afin d'échapper à une forte amende. Elle raconte alors comment elle s'était retrouvée en compagnie des policiers dans le fourgon de police :
visiteuse-du-soir.jpg " C'est le chef qui est passé le premier, celui qui avait le plus de barrettes à son uniforme. Lui, c'était pas vraiment un problème. Pas bavard, le type, mais plutôt beau mec : la quarantaine cheveux noirs, moustache, torse musculeuux, bien bâti, avec des mains aux doigts secs mais légers. Une belle bite avec ça ! Moi, j'ai rien contre les mecs circoncis. Au contraire, ça peut éviter de mauvaises surprises. Il a fait son truc dans les règles, avec calme et méthode. Je l'ai sucé, il m'a baisée, point barre ! Rien que du classique. Ah si, j'allais oublier : il m'a léché la chatte, un peu, juste avant de me la mettre au fond. Peut-être qu'il avait peur que je ne sois pas mouillée, ce en quoi il se trompait complètement : j'étais déjà trempée. Il m'a prise sur la banquette, en me tenant fermement les hanches pour bien s'enfoncer. Je n'ai pas senti grand-chose, comme d'habitude : je suis trop large, et puis, j'étais tellement excitée que j'avais le vagin tout huileux. Pour jouir, il a ressorti son engin et m'a balancé son sperme sur le nombril. Ca a fait comme une petite mare blanche et visqueuse sur mon ventre."
visiteuse-du-soir-2.jpg

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Samedi 12 janvier 2008 6 12 /01 /Jan /2008 09:43

Jane est une jeune femme étrange, mariée trop jeune et sans amour véritable, qui cherche sa voie. Elle croit pouvoir se réaliser par le travail et l'ascension sociale. Dans ce but, elle entreprend des études de philosophie qui l'amènent à faire la rencontre avec son "maître à penser", un certain Auguste qui l'initie certes à la philosophie, mais aussi à la "philosophie dans le boudoir" du divin marquis de Sade. Ils passent aux travaux pratiques :
desadeJustine2.jpg " Qu'elle était grosse la bite d'Auguste ! Si grosse qu'elle lui emplissait la bouche. mais rien n'était plus délicieux que de masser ses couilles poilues, de fourrager dans le buisson de son  entrefesse. Pendant ce temps, il lui lapait la fente, lui fouillait la chatte de sa langue experte, lui caressait l'intérieur de ses cuisses avec sa barbe épaisse. Plus tard, il la faisait s'agenouiller au bord du lit :
" Ecartez le derrière, un peu plus, afin que chaque secousse de la tête de mon vit touche au trou de votre cul...Oui, c'est cela ! Allons, préparez-vous madame : ouvrez ce cul sublime à mon ardeur impure..." Car, c'était à cela qu'elle s'initiait, à la jouissance par le cul. Les premières fois, Auguste usa de beaucoup de pommade et de diplomatie. Jane en grimaçait de douleur, mais jamais elle ne renonça. Il la tenait fermement par les hanches, labourant la béance obscure de ses muqueuses huilées, grognant, ahanant et soufflant fort, comme un bûcheron au labeur." 
silences-de-jane.jpg
encore un superbe dessin de Hugdebert, décidément le meilleur du genre

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Jeudi 10 janvier 2008 4 10 /01 /Jan /2008 18:24

Dans cette nouvelle, le narrateur est un salarié d'une multinationale du BTP envoyé en mission dans l'archipel des Comores, sur l'île d'Anjouan. Arrivé seul, sa femme devant le rejoindre plus tard, il ne tarde pas à succomber à la tentation et prend pour maîtresse, une jeune femme noire nommée Inchati. Avec elle, il découvre tout un univers de sensualité inconnue, mais pas sans danger comme il le découvrira à ses dépends mais trop tard.
delices-de-l-archipel.jpg          " Nue, Inchati avait la beauté d'une statue : des épaules frêles et délicates, des seins en poire aux larges aréoles avec des tétons grenus, un ventre plat, une chute de reins très cambrée, un fessier haut perché et arrogant, des jambes fines et musculeuses, un bas-ventre intégralement épilé, une peau douce et chaude comme du velours... [...]
        Je la baisais dans toutes les positions, sans jamais me lasser du spectacle de ma queue blanche plantée au coeur de son sexe de femme noire. Mais mon plaisir favori, c'était de l'enculer. Et tout en regardant ma bite plantée entre ses fesses ouvertes, je lui parlais à voix basse :
           - Tu la sens bien, ma grosse queue dans ton cul ?
Remue tes fesses, Inchati, n'arrête pas de remuer tes fesses !" 

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