Mercredi 19 février 2020 3 19 /02 /Fév /2020 08:00

Le saviez-vous ? # 134

Lu encore dans le Canard Enchaîné5176 du mercredi 22 janvier 2020, cette autre info venue des USA :

" YAROSLAV SURIS, citoyen américain souffrant de problèmes auditifs, attaque en justice le site pornographique Pornhub, coupable, selon lui, de ne pas sous-titrer les vidéos pornos, comme l'exige une loi fédérale votée en 1990 en faveur des personnes handicapées ( voir Le Point du 18/01/2020). Le plaignant "évoque même les titres des vidéos dont il n'a pas compris les dialogues". Pornhub répond qu'un millier de ses clips sont "adaptés dans le but de transmettre les changements émotionnels des acteurs".

Ci-dessous, un exemple de l'utilité du sous-titrage dans les films X

première image : sans sous-titrage

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seconde image : avec sous-titrage

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ?
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Lundi 17 février 2020 1 17 /02 /Fév /2020 08:00

Le saviez-vous ? # 133

Lu dans le Canard Enchaîné5176 du mercredi 22 janvier 2020 

" ALLEN PARKER, pasteur à Ivor, en Virginie (USA), prétend s'inspirer du mythe d'Adam et Ève pour inviter les fidèles dans son église "nudiste et familiale" : "Il officie la semaine de manière conventionnelle et fait tomber la robe pastorale le dimanche".

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Et le Canard termine par cette pirouette : "Au moins, les enfants de choeur ne manquent pas de cierges à brandir"

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ?
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Vendredi 14 février 2020 5 14 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes # 13

Sirenes13L'aventure a duré jusqu'au printemps 1992. Notre triangle amoureux se reformait trois à quatre fois par an avec, à chaque rencontre, un scénario semblable  mais enrichi de nouvelles figures libres ou imposées. Il n'était plus question de prétexte photographique pour justifier nos relations. Par téléphone, on convenait d'une soirée le plus simplement du monde. Cela débutait souvent par un dîner dans une pizzeria ou un resto marocain où l'on nous servait un couscous royal très parfumé. De retour à leur appartement ou chez moi, on se déshabillait pour notre rituelle partie de poker. Pendant les semaines précédentes, chacun avait eu tout le loisir d'imaginer de nouveaux gages. À cet exercice, Pauline se révelait la plus créative. Je crois qu'en plus de deux années nous avons épuisé toutes les combinaisons possibles en trio : fellations, cunninlingus, feuilles de rose, emboîtements simples ou doubles, tête-bêche... Cela ressemblait à des problèmes de mathématiques: " Soit les identités A,B et C. Si A sodomise B pendant que B baise C, qui est avantagé ? " ou encore  :" Sachant que B suce A et que A lèche C. Que peut faire C ?"

Et puis, au printemps 1992, suite à deux événements aussi brusques qu'inattendus tout a pris fin. En mars, Pauline m'a fièrement annoncé qu'elle avait enfin décroché un casting X. Cela devait se dérouler au Cap d'Agde et durer trois jours. Elle allait s'y rendre accompagnée de Daniel dont elle espérait toujours qu'ils "perfomeraient" ensemble. J'avoue que j'ai été bluffé par cette nouvelle, d'autant plus que je n'avais jamais vraiment pris au sérieux ses prétentions d'actrice porno. Je ne saurai jamais ce qui s'est réellement passé lors de ces trois jours. Quand on s'est revus en avril, Pauline m'a juste dit qu'elle était satisfaite, qu'elle avait tourné pour deux films dont elle espérait qu'on puisse un jour les visionner ensemble. Elle était cependant un peu déçue que Daniel n'ait pu participer au tournage, il était resté simple spectateur. Mais dans tous ses propos, je sentais bien qu'il y avait quelque chose de faux, avec trop de non-dits. Et Daniel était plus taciturne que jamais... Même notre habituelle partie de poker manqua d'enthousiasme... Ce fut la dernière fois que je les ai vus.

Une semaine plus tard, alors que j'étais en Toscane avec des amis allemands, non loin de Sienne, à profiter de la beauté du printemps au cœur des vignobles du chianti, mon jeune frère matelot dans la marine marchande, mon unique frère tant aimé trouvait la mort accidentellement sur le pont avant d'un cargo, dans le matin pluvieux et froid d'un port anglais. Ce n'est qu'à mon retour en France, début mai, que j'ai appris sa disparition. Et rien ne fut plus jamais comme avant...

à suivre...

(illustration signée Varenne)

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 12 février 2020 3 12 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 12

J'ai toujours aimé jouer, que ce soit aux jeux de réflexion et de stratégie comme les échecs ou le tarot, ou aux jeux de pur hasard comme le 4-21 ou les machines à sous des casinos. Le plaisir en étant décuplé par la victoire ou le gain. Cependant, avec cette partie de poker très particulière proposée par Pauline, le fait de perdre devenait aussi, voire peut-être plus, excitant que de gagner. En fait, j'étais curieux de découvrir la nature des gages nourris des fantasmes érotiques de Pauline.

Sirenes12-1Nous voilà donc tous les trois, nus comme Adam et Ève avant le péché originel, assis en tailleur sur le tapis de laine flokatis autour de la table basse du salon, avec whisky et cigarettes à portée de mains. Le jeu de cartes aussi sortait de l'ordinaire : il était illustré de photos pornos en couleur de fellations, baises et sodomies et autres scènes très chaudes en duo ou en trio... 

Ce jour-là, Pauline était en veine ou peut-être que c'était nous, les mecs, qui désirions secrètement lui laisser l'initiative. Elle a facilement remporté dix parties et nous a infligé notre premier gage :

- Vous allez vous branler devant moi... Mais pas chacun de votre côté ! Vous allez vous installer côte à côte sur le canapé.  Daniel, tu vas branler Michel, et toi Michel, pendant ce temps-là tu vas branler Daniel. Assise dans le fauteuil, je vais vous regarder jusqu'à ce que je vous dise d'arrêter.

Les gestes me sont venus naturellement. La bite de Daniel était déjà raide et chaude, vibrante sous mes doigts. Il savait y faire aussi... À quelques mètres, assise dans le fauteuil, les cuisses posées sur les accoudoirs de façon à nous offrir une vue intégrale sur sa chatte béante, Pauline se caressait les seins tout en nous encourageant avec des mots tout simples comme "vous êtes très beaux" ou "je vous aime." Je ne saurais dire combien de temps ça a duré... Toute mon attention se portait sur les sensations de ma main qui branlait la bite de Daniel et sur celles de sa main à lui qui me rendait la pareille.

Finalement, n'y tenant plus, Pauline est venue nous rejoindre sur le canapé. 

- Je veux vous sucer tous les deux ensemble, mettre vos deux bites dans ma bouche... Je veux que vous me donniez votre foutre...

C'est comme ça que s'est achevé notre premier tournoi de poker.

à suivre

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 10 février 2020 1 10 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 11

Au fil des kilomètres qui m'éloignaient de Pauline, son enchantement se dissipait et je prenais conscience qu'elle n'était pas que Sirène mais aussi magicienne, capable comme Circé de métamorphoser les hommes en animaux ou, pire, en objets. Dans les jours et les semaines qui ont suivi, j'ai essayé de comprendre le processus qui m'avait amené à me livrer à la débauche avec de quasi inconnus pour qui je n'éprouvais pas de sentiments particuliers. En dehors d'une attirance mutuelle pour tout ce qui était sexuel, nous n'avions rien en commun. Mon désir se nourrissait de littérature érotique, de tableaux admirés dans des musées, de livres d'art et de libertinage. Leur désir plus bestial, plus primaire, entretenu par les magazines et les films pornographiques m'apparut comme une sorte de rut humanisé où nos bouches devenaient des machines à embrasser et à sucer, nos mains des machines à caresser et à branler, nos sexes des machines à baiser. Aux côtés de Pauline, j'avais été réduit au statut d'outil privé de conscience. Tout comme Daniel dont, maintenant, je comprenais mieux la soumission discrète. Loin de Pauline, j'étais bien décidé à ne plus succomber à l'envoûtement de ses charmes. Bien entendu, il n'en fut rien !

sirenes11Elle commença par revenir hanter mon sommeil si bien qu'au matin, je me réveillais avec une érection puissante qu'il me fallait impérativement soulager avant d'aller au travail. Et puis, il y avait ses photos que je ne pouvais m'empêcher de revoir, encore et encore... Après deux mois de silence, elle m'a téléphoné pour me demander si elle pourrait passer chez moi, le samedi suivant : elle avait un projet et devait pour cela réaliser rapidement une nouvelle séance photo. J'ai spontanément répondu oui.

Ce samedi, Pauline est arrivée particulièrement en beauté, accompagnée de Daniel qui, depuis notre dernière rencontre s'était laissé pousser une épaisse moustache noire à la Freddy Mercury et une barbe d'une semaine. Le projet photo consistait en une série de clichés en couleurs, sans prétention artistique, en vue d'un casting de film X. On lui avait demandé des images nettes, alternant portraits en pied et gros plans de ses seins, de son sexe et de son cul. Comme elle espérait que Daniel serait aussi de l'aventure, elle souhaitait que je réalise des photos de sa bite en érection et de leur accouplement. Pour cela, ils avaient apporté deux pellicules Fujifilm de 36 poses chacune et un gode de taille respectable pour les clichés de double pénétration...

Deux heures plus tard, la séance était terminée. Pendant que je rangeais le matériel photo, Pauline et Daniel, nus sur le canapé reprenaient lentement leurs esprits et leur souffle.

- Michel, tu devrais te déshabiller aussi, on va jouer.

- Jouer à quoi ? Au docteur ?

- Non, au poker, c'est plus marrant. Fouillant dans son sac posé à terre, elle a sorti un jeu de cartes. Je t'explique : on ne joue pas à l'argent, mais celui qui remporte une partie gagne un point. Le premier qui arrive à dix points peut imposer un gage aux deux autres qui ne peuvent pas refuser. On commence ?

à suivre...

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une des photos réalisées ce jour-là

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 7 février 2020 5 07 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 10

C'est lors de ce triste vendredi pluvieux que Pauline me fit entendre pour la première fois la lancinante mélodie de son chant d'amour, une sorte d'hymne au partage, au "vivre ensemble", que je pris d'abord pour une invitation à la convivialité. Je me souviens qu'on a commencé par boire tout en regardant et commentant les photos format 30X40 que j'avais tirées à leur intention. Pauline était ravie : elle se découvrait en noir et blanc, comme étrangère à son propre corps. Après un dîner léger, on s'est retrouvés sur le canapé à visionner un film X que Pauline avait choisi pour me montrer les rôles qu'elle rêvait de jouer devant les caméras. Nous étions assis tous les trois, côte à côte, Pauline au centre, Daniel à sa droite, moi à sa gauche. Elle était vêtue d'une courte robe blanche à pois rouges qui lui arrivait à mi-cuisses. Elle portait des bas noirs. Elle avait posé ses mains sur nos cuisses, si haut que je sentais la chaleur de sa paume qui irradiait mon sexe. Le film n'avait pas été choisi au hasard : il racontait les aventures sexuelles d'une bourgeoise qui s'encanaillait dans une relation à trois - la femme, le mari, l'amant. Il fallait être idiot pour ne pas comprendre le message que Pauline nous adressait : je vous veux tous les deux, rien que pour moi, en même temps. Il en fut ainsi. Cela se fit naturellement. Pauline avait tout prévu jusqu'aux préservatifs et aux mouchoirs en papier en libre service sur la table basse, sans oublier les boissons fraîches.

sirenes10On s'est très vite retrouvés tous les trois à poil sur le canapé (Pauline, comme dans les films avait néanmons gardé ses bas noirs). Une bite dans chaque main, elle écartait les cuisses pour se faire masser la vulve et caresser le clito par ses deux mecs. On lui tétait aussi les mamelons qu'elle avait très pointus. On ne se parlait pas mais, même muettes, les volontés de Pauline étaient explicites : elle désirait ardemment nos deux bites en simultané, double pénétration vaginale ou une bite dans le con, l'autre dans le cul, exactement comme dans le film qui continuait de défiler sur l'écran de la télé. Daniel et moi, nous avons uni nos forces pour lui donner satisfaction, même si la double vaginale malgré l'étonnante élasticité de sa moule, s'avéra laborieuse. Finalement, au prix d'un agencement acrobatique et précaire, nos deux queues enfin réunies lui ont rempli le vagin jusqu'à la matrice. Comblée, Pauline s'est mise à geindre, mais ce n'était pas de douleur. La bouche ouverte comme en manque d'air, les yeux mi-clos, elle n'écoutait plus que son ventre où coulissaient nos deux bites. Je n'oublierai jamais la sensation toute nouvelle de nos deux membres collés l'un à l'autre, pataugeant dans la mouillure, de nos scrotums poilus qui se caressaient sensuellement. À ce petit jeu, nous ne fûmes pas longs à jouir. Je fus foudroyé par un orgasme d'une grande intensité, un orgasme comme je n'en avais jamais connu, du genre séisme intérieur venu de mes profondeurs inexplorées, avec répliques et tsunami de foutre. Daniel parvint à se retenir un peu plus longtemps, quant à Pauline sa jouissance se prolongea en une sorte de miaulement venu du fond de sa gorge, comme une plainte harmomieuse qui donnait des frissons.

Une fois le film terminé, les ablutions faites et le rhabillage achevé, on s'est promis de se revoir, sans se fixer de date. 

à suivre...

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(comme on dit dans la pub, les illustrations ne sont pas contractuelles)

 


Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 5 février 2020 3 05 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 9

sirene9-1Comme ce sera souvent le cas, c'est Pauline la plus prolixe. Elle me raconte d'emblée qu'elle rêve de devenir actrice porno, si possible avec Daniel, et qu'elle compte sur moi pour lui réaliser un beau book-photo. Au cours des deux heures consacrées à la séance de pose, d'abord en tenue légère puis intégralement nue, j'ai tout le loisir de constater à quel point Pauline prend plaisir à exhiber son corps sous tous les angles sans aucune pudeur. Daniel assure : il bande ! Comme d'habitude, je travaille sans flash. L'éclairage naturel rend la séance de pose moins stressante, plus proche du quotidien. Ils oublient rapidement ma présence discrète pour s'abandonner librement au plaisir. Pauline jouit bruyamment. Elle a un corps menu, mais plein d'énergie. Le plus étonnant, c'est la souplesse de son ventre et son insatiable appétit de bite, que ce soit dans le vagin ou dans le cul. Daniel ne ménage pas ses efforts : il la baise et l'encule, elle le chevauche, elle le suce, il la doigte... Et quand il jouit enfin, elle tète goulûment son foutre.

Ce jour-là, j'ai réalisé 3 pellicules de 36 poses, soit un peu plus de 100 prises de vue. Je me souviens qu'une fois rhabillée, Pauline m'a demandé ce que j'avais ressenti pendant que je les photographiais tous les deux en train de baiser, si ça m'avait excité. Elle fut surprise et déçue quand je lui ai répondu que non, que je ne devais pas me laisser distraire, que leurs corps étaient en quelque sorte des paysages ou des objets dont je cherchais à mettre en valeur la beauté. On en resta là. En partant, il fut convenu que je les tiendrais au courant du suivi de leurs photos et que dès qu'elles seraient développées et tirées sur papier, ils pourraient en choisir quelques-unes que je leur offrirais en format 30X 40 pour leur album personnel.

Trois semaines plus tard, lorsque je leur ai téléphoné pour leur annoncer que le tirage était terminé, Pauline me proposa de venir me présenter ça chez eux, que ce serait l'occasion de partager un bon dîner ensemble... Rendez-vous fut donc pris pour le vendredi soir de la semaine suivante.

(une des deux photos que je vous propose en illustration a été réalisée lors de cette séance de pose)

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 3 février 2020 1 03 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes 

Troisième voix : Pauline

Bref préambule autobiographique : 1965 (j'ai 13 ans, je suis en 4ème, pensionnaire dans un lycée normand), je m'inscris au club photo du lycée. J'en serai membre jusqu'à mon bac en 1970. J'y apprends à cadrer, développer pellicules et tirages papier en noir et blanc. 1973 : achat de mon premier reflex, un Canon FTb et installation de mon premier labo photo personnel dans la salle de bains. 1977 : achat d'un second Canon (un Canon F1). Je développerai moi-même toutes mes photos en noir et blanc jusqu'en 1992, année de mon départ pour l'Afrique.

sirenes8-11988. Je suis en quête d'un couple sans tabous qui accepterait de me servir de modèles pour une série de photos dites "de charme" (pour ne pas dire porno). Faute de trouver dans mes connaissances, je me résous, sans vraiment y croire, à passer une petite annonce dans un magazine "pour adultes". Je suis étonné de recevoir quelques réponses, dont celle d'un couple légitime qui, heureux hasard, réside à une centaine de kilomètres de chez moi. Elle s'appelle Pauline, et lui Daniel. Ils ont tous les deux une trentaine d'années. À leur lettre de réponse, ils ont joint leur numéro de téléphone et une photo où ils posent côte à côte : ils sont tous les deux bruns, elle souriante, cheveux longs bouclés ; lui, avec moustache, plus taciturne. En deux coups de fil, on se met d'accord sur la date de la première séance de pose (ce sera chez moi) et sur le tarif de leur prestation. De toute évidence, c'est Pauline qui gère le deal.

Notre première rencontre a lieu un dimanche de juillet, jour de grand soleil. Je me rends vite compte que nos routes avaient peu de chances de se croiser. Nos formations, nos métiers (ils étaient tous les deux agents d'entretien dans un lycée), nos loisirs, nos itinéraires sont si éloignés ! Mais heureusement, en discutant autour d'un verre, on se découvre le même goût pour le jeu sous toutes ses formes, le bon whisky, les cigarettes blondes et surtout le sexe...

 à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 31 janvier 2020 5 31 /01 /Jan /2020 08:00

Nedjma, "D'ambre et de soie"

roman paru chez Plon en 2015 (200 pages)

Récit à deux voix de deux éclopés de la vie qui ont trouvé refuge dans la campagne marocaine : Badra, la femme mature, qui a perdu l'homme qu'elle aimait ; Karim, grand séducteur, journaliste parisien de retour au pays après une énorme déception sentimentale.

page 23-25. Karim se souvient de ses innombrables conquêtes féminines.

p-13Suzanne commençait par enlever ses chaussures et se poser sur l'un des deux poufs, Claude voulait un café avant le thé, c'est comme ça et pas autrement, Cécile n'avait pas passé la porte qu'elle était déjà à moitié nue, voulait me montrer le dernier tatouage dessiné en haut de ses cuisses, Christine protestait :" Ah, non ! Ne me déshabille pas, prends-moi debout, c'est meilleur." Esther glissait cérémonieusement à terre sa robe et venait s'asseoir sur le lit avec des manières de princesse, Alice se hissait sur la pointe des pieds pour me poser un baiser sur les lèvres tout en m'empoignant les bourses des deux mains, et Sandra attendait sagement que je vienne dégrafer son chemisier et lui gober les tétons. J'embrassais, malaxais, léchais, aspirais, mordillais, sans jamais faire mal, ne concevant pas de lien entre le plaisir et la douleur physique. J'adorais sucer les vulves contrairement à la plupart de mes coreligionnaires qui prétendaient qu'une telle pratique rendait impuissant, voire aveugle. Aveugle, moi, je l'étais enfant sous la contrainte, je n'allais pas le rester toute ma vie. Ma curiosité contrariée s'était même muée en un goût immodéré pour la fleur et son bourgeon, l'amande et son jus.

Une fois seul, je chantais sous la douche, heureux comme un pacha, la conscience tranquille, le corps débarrassé des faims anciennes. Je prenais, je renvoyais. J'avais mes gestes et mes mots pour chacune. À Béatrice, je disais : " Cette fois, c'est toi qui me prends dans la bouche. " Je murmurais à l'oreille d'Esther qu'elle était ma reine de Saba. J'arrachais le nouveau porte-jarretelles de Cécile et mettais le nez dans la raie de ses fesses. Je m'empressais de rendre la pareille à Alice en agrippant son derrière rond et rose comme une pastèque. Je caressais longtemps les seins de Sandra avant de descendre plus bas, je savais qu'elle me repousserait, elle avait honte de se faire embrasser le minou, cela ne se faisait pas. Quant à Christine, j'obéissais à ses ordres, la prenant debout dans son tailleur et sur ses hauts talons. C'était la plus perverse de toutes et le rituel exigeait que je lui narre mes conquêtes :

- Parle-moi de tes femmes, ça m'excite."

(illustrations signées Tom Poulton)

p-46

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 29 janvier 2020 3 29 /01 /Jan /2020 08:00

CHATTE. Commune de l'Isère (38160), tout près du département de la Drôme et du parc du Vercors. Chatte compte environ 2500 habitants (Les Chattois et les Chattoises). Un site internet présente Chatte comme une "charmante bourgade de la vallée de l'Isère".

sainte-chatte

Ci-dessus, voici comment j'imagine une représentation de la Vierge dans une chapelle latérale de l'église de Chatte  !

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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